17 décembre 2012
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Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Je dénonce :
- l’attitude de certains groupes d’opposants qui utilisent la violence, le saccage, la destruction pour se faire entendre.
- l’attitude de certains élus qui enfreignent la loi, forts de leur impunité parlementaire.
- les alliances politiques qui brouillent les messages que nous portons sur ce dossier structurant.
- l’attitude des dirigeants socialistes locaux qui considèrent qu’ils portent seuls ce projet, en tenant une réunion à Paris à l’Assemblée Nationale. La réunion entre vous à l’assemblée nationale n’aidera en rien le projet initié par Olivier Guichard et Charles-Henri de Cossé-Brissac à se faire. J’espère qu’au cours de cette session, vous ne refuserez pas, comme vous l’avez fait par le passé, notre vœu en faveur de l’aéroport.
- les reculades du Gouvernement et la création d’une commission du dialogue qui me paraît impossible !
Je rends hommage :
- aux habitants, agriculteurs de Notre-Dame-des-Landes et des communes environnantes qui subissent chaque jour des difficultés pour rentrer chez eux (clous sur la route), des contrôles policiers incessants, un sentiment d’insécurité du à la présence de quelques extrémistes prêts à tout pour s’opposer.
- à cet adjoint Vert au maire de Couëron qui par cohérence a quitter ses délégations.
- à ces élus qui, acceptant les décisions démocratiques, s’attachent maintenant à faire en sorte que le territoire tire profit de cet équipement en termes d’emplois, d’augmentation de l’offre de transport, d’attractivité économique…
- aux forces de l’ordre qui font tout pour maintenir l’ordre républicain sans céder aux provocations et qui prennent des risques physiques.
Par André TRILLARD Publié dans : Discours