23 octobre 2012
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Dans un grand élan de concertation, François Hollande a
demandé à Louis Gallois de faire un rapport sur la compétitivité des entreprises. A première vue, le président de la République avait reconnu que nos entreprises manquaient de compétitivité par
rapport aux autres entreprises européennes, découverte formidable qui est annoncée et soulignée par la droite depuis plusieurs années. C’est d’ailleurs pour cela qu’un certain nombre de mesures
ont été prises en 2011 et 2012, mesures supprimées par les socialistes sitôt arrivés au pouvoir.
Ce rapport est fort intéressant car il demande ou suggère un choc de compétitivité tout à fait important et même sans exemple depuis fort longtemps : 30 milliards d’économie pour les entreprises en baissant le coût du travail (charges patronales et charges salariales), transfert d’une partie de ces charges sur la CSG et… la TVA.
Comme c’est curieux ! Il s’agit, ni plus ni moins, que ce qu’avaient envisagé Nicolas Sarkozy et François Fillon, il y a quelques mois seulement, et qui a été supprimé d’un revers de main dédaigneux des socialistes.
Les voici, nos amis socialistes, dans les pires difficultés ! Un patron (et non des moindres), socialiste (donc plutôt de leurs amis), propose des solutions qui semblent évidentes, mais que les socialistes sont obligés, par idéologie, de refuser. Une nouvelle fois, un couac gouvernemental !
Ce n’est peut-être pas tout à fait un couac. Ce n’est que la démonstration sur le papier des stupidités socialistes. En effet, jusqu’à présent, nos gouvernants illuminés ont décidé de faire exactement le contraire de ce que préconise Louis Gallois et avec lui, vraisemblablement, les entrepreneurs raisonnables.
Quelle image désastreuse notre Parti socialiste donne aussi bien en France qu’à l’étranger ! Image désastreuse qui fait naître sur le visage des étrangers un léger sourire méprisant. La France va donc continuer de prendre la route du redressement en sens interdit.
Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
Ce rapport est fort intéressant car il demande ou suggère un choc de compétitivité tout à fait important et même sans exemple depuis fort longtemps : 30 milliards d’économie pour les entreprises en baissant le coût du travail (charges patronales et charges salariales), transfert d’une partie de ces charges sur la CSG et… la TVA.
Comme c’est curieux ! Il s’agit, ni plus ni moins, que ce qu’avaient envisagé Nicolas Sarkozy et François Fillon, il y a quelques mois seulement, et qui a été supprimé d’un revers de main dédaigneux des socialistes.
Les voici, nos amis socialistes, dans les pires difficultés ! Un patron (et non des moindres), socialiste (donc plutôt de leurs amis), propose des solutions qui semblent évidentes, mais que les socialistes sont obligés, par idéologie, de refuser. Une nouvelle fois, un couac gouvernemental !
Ce n’est peut-être pas tout à fait un couac. Ce n’est que la démonstration sur le papier des stupidités socialistes. En effet, jusqu’à présent, nos gouvernants illuminés ont décidé de faire exactement le contraire de ce que préconise Louis Gallois et avec lui, vraisemblablement, les entrepreneurs raisonnables.
Quelle image désastreuse notre Parti socialiste donne aussi bien en France qu’à l’étranger ! Image désastreuse qui fait naître sur le visage des étrangers un léger sourire méprisant. La France va donc continuer de prendre la route du redressement en sens interdit.
Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris