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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 11:46

 

Nous le souhaitons tous : savoir, comprendre, espérer. Cette explication nous l’avons eue. Grâce à Nicolas SARKOZY, qui fut sobre, digne et pédagogue, nous avons compris en grande partie les clés de la crise, peut être même pouvons nous espérer.

La crise est profonde, tous les pays sont touchés à des degrés divers, les Etats-Unis peut-être plus que les autres. La France semble-t-il s’en sort mieux que beaucoup. Mais « comparaison n’est pas raison », si les Français savent bien l’état des autres pays européens, comme souvent ils ne veulent pas voir. Certains de nos concitoyens bénissent encore les 35 heures et la retraite à 60 ans ! D'autres pensent encore que l’État peut embaucher 60 000 professeurs. D'autre (ou les mêmes) espèrent dans le programme du Parti Socialiste.

Quel contraste entre Nicolas Sarkozy fatigué d’avoir négocié et qui assume sa tâche avec acharnement et certains caciques du Parti socialiste qui se reposent après une bataille certes intéressante, mais franco-française sans autre enjeu que désigner un candidat à la candidature pour la prochaine élection présidentielle.

Quel contraste entre une propagande socialiste qui n’a rien compris à la crise, qui promet tout et une vérité difficile à entendre mais qui est malheureusement vérité. Ce qu’a dit Nicolas Sarkozy était connu depuis des semaines mais ne voulait pas être entendu. Oui nous ne sommes pas sortis de la crise. Même si l’Euro est sorti conforté de ce sommet, même si les bourses ont vivement régi, même si les grands pays comme les États-Unis, la Chine et d’autres ont poussé un soupir de soulagement.

Après ce sommet, arrive le G 20. Il faut là aussi s’attendre à de fortes décisions, à une grande solidarité qui transcende les égoïsmes naturels des Etats.

L’Union européenne est renforcée par cette épreuve (Nietzsche ne disait-il pas que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ?). Renforcée dans le sens où l’axe franco-allemand est solide, axe autour duquel d’autres pays vont tourner. Une nouvelle gouvernance financière et économique est née, j’espère qu’elle sera plus fonctionnelle qu’auparavant.

Quant à savoir si la France a cédé ou si l’Allemagne a accepté certaines propositions françaises, qu’elle importance ! Si les négociations avaient échoué, tout le monde aurait fait porter le fardeau de cet échec sur les épaules de Nicolas Sarkozy.

Il reste très curieux d’écouter les commentaires des socialistes et de leurs alliés : « nous sommes mitigés ». Quel courage ! « Cet accord est bon mais... »,

Selon les uns « ...mais il faudra poursuivre nos efforts ce qui est inadmissible » (voix de la grande démagogie irresponsable).

Selon les autres : « ...mais nous nous prosternons devant l’Allemagne, la Chine etc. ». (voix socio-altermondialiste). Comme si nous étions seuls au monde et que les « François Hollande sur son destrier blanc » (lui qui n’a aucune expérience en politique réelle ni en politique internationale) aurait pu imposer ses vues à tous. D’ailleurs quelles vues ?

Oui, nous pouvons raisonnablement espérer. D’abord que l’Europe s’en sorte, ensuite que le monde s’apaise enfin que les États aient compris l’importance d’une politique honnête c’est - à - dire proche de la réalité économique du monde.

Enfin, la majorité peut reprendre espoir, comme je l’ai dit, le contrat est tel entre une droite efficace et responsable et une gauche bavarde et hors du temps (plus précisément figée en 1981) que les Français malgré les efforts choisiront la vérité plutôt que les illusions.


Pr Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre
Député de Paris
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