Pour France-Soir, qui en fait sa "Une", la photo prise lors du passage du directeur général du Fonds monétaire international fin avril à Paris est une "image désastreuse", qui "fait tache d'huile" en réveillant les "critiques sur sa fortune et son train de vie".
Et de citer le six-pièces du couple Dominique Strauss-Kahn-Anne Sinclair dans le XVIe arrondissement, le 240 m2 place des Vosges, la maison de 380 m2 à Washington ou le riad de Marrakech.
"DSK s'est offert les services du tailleur d'Obama", affirme France-Soir, en ajoutant que le patron du FMI aurait commandé trois costumes sur mesure chez Georges de Paris, les prix pratiqués allant de "7.000" à "35.000" dollars.
Laurent Joffrin, dans le Nouvel Observateur, titre son éditorial "Faute de conduite". "L'épisode de la Porsche est un avertissement". "Pour gagner, DSK devra démontrer qu'il n'est pas un candidat d'en haut", prévient-il.
Le Parisien/Aujourd'hui en France s'intéresse aux communicants de DSK, issus de l'agence de communication Euro RSCG, dont "le style fait grincer rue de Solférino".
Le quotidien affirme aussi que cette affaire "régale" la presse étrangère européenne, le Bbritannique The Guardian parlant de "Porschegate", le Belge De Standaard s'interrogeant: "un socialiste dans une Porsche, est-ce possible ?"
Pour sa part, Le Figaro souligne que la crise grecque complique la candidature de Dominique Strauss-Kahn, et, dans son éditorial, fait remarquer que sont demandés aux Grecs "des efforts quasi surhumains pour se sortir de l'abîme".
Enfin, Le Point consacre une page à ce "pataquès" qui s'est "presque transformé" en "affaire d'Etat".
Dans la presse, la marque allemande profite de cette notoriété et s'amuse avec des encarts: "Porsche ne fait pas de politique, mais de belles mécaniques".