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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 15:44

L’éducation et la sécurité aux oubliettes. L’indépendance énergétique de la France détruite…

Aucun des prétendants du PS n’a pris la mesure des enjeux

Création de 60.000 postes dans l'Education nationale, dépénalisation du cannabis, retour de la retraite à 60 ans, 300 000 emplois jeunes, privatisation des banques, fin des stages pour les jeunes…

Jeudi soir, les prétendants à la Primaire du PS ont inventé un nouveau jeu télé : « Qui veut dépenser des millions ».

Toujours plus de fonctionnaires, toujours plus d’impôts, toujours plus de fausses promesses, toujours plus de droits sans la contrepartie des devoirs, toujours plus de dépenses autour d’un projet du siècle dernier qui n’avait que pour fil directeur l’anti-sarkozysme.

6 monologues égocentriques pour 6 candidats mais aucune proposition sérieuse sur le marché de l'emploi, sur la compétitivité de notre pays, sur l'éducation, sur le collège unique, sur la sécurité, sur les collectivités, sur la sécurité sociale... Aucune vision, aucune perspective, aucune proposition courageuse : la gauche française a démontré une fois de plus son manque collectif de crédibilité et de responsabilité.

Entre les images de Nicolas Sarkozy face au peuple libyen acclamant la France et le débat navrant des prétendants socialistes, entre le chef de l’Etat et l’état du PS, le fossé est immense. La rose est bien fanée : pas de stature internationale, pas d’incarnation de l’autorité, pas de cohérence pour l’avenir, pas de projet crédible, pas d’espérance pour les Français, pas de cap pour la France.

Ce triste spectacle démontre une fois de plus que le Parti socialiste est déconnecté des réalités de notre monde, promettant une explosion de la dépense et de la dette publique à force de surenchères électoralistes. Tout cela conduit immanquablement à des hausses d’impôts.

« Abasourdi » par l’absence totale de propositions crédibles en matière de financement de leurs programmes, Jean-François Copé s’ « étonne » que lors de ce débat pas un seul des candidats n’ait évoqué les thèmes majeurs que sont la sécurité et l’éducation « alors que les socialistes prétendent depuis des années connaître les questions éducatives ». Un « manque de courage » flagrant pour Jean-François Copé.

« Pas un mot sur le collège unique dont chacun sait qu’il est intenable en l’état. Pas un mot sur la manière d’évaluer les enfants qui rentrent en collège sur les savoirs fondamentaux. Pas un mot sur l’apprentissage et de sa revalorisation dans le système éducatif français. Pas un mot sur la qualification des jeunes qui rentrent sur le marché du travail… », détaille Jean-François Copé très inquiet également de la programmation, par les socialistes, de l’anéantissement de l’indépendance énergétique de la France, cela « dans la seule volonté de plaire » à leurs alliés Verts.

« Je suis d’autant plus inquiet, poursuit Jean-François Copé, que leur objectif est de mettre à terre l’une des plus grandes filières d’excellence de la France reconnue dans le monde entier ainsi que tous ses ingénieurs, chercheurs, salariés et toutes celles et tous ceux qui ont porté depuis des décennies par le fruit de leur travail l’indépendance énergétique de notre pays ».

Pour Jean-François Copé « c’est une folie … que de priver la France d’un élément clé de son indépendance énergétique. Folie de faire croire aux Français que le photovoltaïque et l’éolien vont pouvoir remplacer ce que produit l’énergie nucléaire ».

La conséquence sera immédiate : explosion du coût de l’énergie et renoncement de fait au développement de cette énergie comme un élément de l’indépendance énergétique de la France à un moment où la question de l’énergie va être centrale.

Autant de propositions qui montrent combien les socialistes sont beaucoup plus préoccupés par leurs potentiels accords électoraux et fausses promesses que par la destinée de la France et des Français.

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