Le chef de l'État marque quelques timides points auprès des Français, tandis qu'à droite, aucune alternative sérieuse ne se dégage.
Pour les sympathisants de l'UMP, Nicolas Sarkozy reste le candidat le plus à même de mener le combat en 2012. © Benoit Tessier / AP/Sipa
Du côté des sympathisants de l'UMP, le chef de l'État n'est pas contesté. Par rapport au moins de février, la candidature du chef de l'État a gagné 4 points de popularité (de 74 à 78 %). Même si les proches du parti majoritaire restent quand même 21 % (contre 24 % en février) à souhaiter que Nicolas Sarkozy renonce à un deuxième mandat.
Recours fragiles
Dans l'hypothèse où le chef de l'État ne se représenterait pas, les deux personnalités les plus à même de le suppléer seraient, dans l'esprit des Français, à quasi-égalité, le Premier ministre François Fillon (27 %) et le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé (26,8 %), loin devant Dominique de Villepin (18 %), Jean-François Copé (6,1 %) et Xavier Bertrand (2,7 %). Auprès des sympathisants de l'UMP, François Fillon creuse en revanche nettement l'écart avec Alain Juppé, 42 % contre 31 % (+ 11 points). Dominique de Villepin atteint lui péniblement les 10 %, toujours suivi de Jean-François Copé (7 %) et de Xavier Bertrand (5 %).
Pour autant, ces deux candidatures potentielles ne suscitent pas d'engouement particulier... Seuls 28 % des Français (27 % des sympathisants UMP) estiment que François Fillon serait "un meilleur candidat" que Nicolas Sarkozy, 15 % des sondés (21 % des sympathisants UMP) jugeant au contraire qu'il serait moins performant. Une majorité de Français (51 % et 48 % des sympathisants UMP) pensent qu'au fond le Premier ministre ne ferait "ni un meilleur, ni un moins bon candidat". Quant à l'autre recours possible, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, 33 % des Français pensent qu'il ferait "un meilleur candidat" que Nicolas Sarkozy tandis que 19 % d'entre eux estiment qu'il serait moins bon. Sur son cas, les sympathisants UMP se montrent très partagés puisque 31 % y voient un "meilleur candidat" et presque autant (30 %) jugent qu'il serait moins performant que l'actuel chef de l'État.
* Sondage réalisé par téléphone, le 30 septembre et le 1er octobre 2011, auprès d'un échantillon représentatif de 962 personnes, selon la méthode des quotas.