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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 10:22
La situation financière et budgétaire dans laquelle s’est placée le Conseil Général de Loire Atlantique est extrêmement inquiétante.

 

La dernière session du Département a révélé qu’à l’heure actuelle, en faisant la différence entre dépenses inscrites et recettes prévues, le budget 2011 serait en déficit.

Une telle situation est interdite par la Constitution.

 

Quelles réponses, quelles solutions la majorité de Gauche du Conseil Général compte-t-elle apporter ? Comme d'habitude, une hausse de la fiscalité.

 

En demandant aux contribuables de Loire Atlantique de verser 30 millions d’euros d’impôt en plus, la majorité se livre à un véritable matraquage.

 

Après avoir augmenté de près de 30% la taxe foncière en 2009 (soit 22.5 millions d’euros d’impôts supplémentaires), le Conseil général s’apprête à réitérer la manœuvre en 2011.

 

Cette décision est-elle une fatalité ? Est-elle incontournable ? D’autres solutions existent-elles ?

 

Pour les élus du Groupe Démocratie 44, une autre réponse doit être apportée : elle passe par le devoir de vérité et la responsabilisation des uns et des autres.

 

Bien sûr, l’État doit jouer son rôle, doit soutenir et accompagner les collectivités locales et à ce titre doit revoir les règles présidant à la compensation des transferts de compétences notamment sociales effectués depuis 1997.

 

Mais, les collectivités territoriales, et le Conseil général de Loire Atlantique n’y échappe pas, doivent également faire preuve de responsabilité.

 

De très nombreux projets, dont l’intérêt général immédiat n’est pas prouvé, pourraient tout au moins être reportés de quelques mois ou de quelques années pour certains. Entre les différents programmes immobiliers permettant d’héberger les agents du Département (qui sont actuellement hébergés dans des locaux loués) et plusieurs opérations dont l’intérêt et l’utilité restent à démontrer, on atteint plus de 75 millions d’euros.

 

À titre d’exemple : Maison de l’habitat et du cadre de vie : 8.5 M€ ; Opération du Bd Victor Hugo : 38 M€, pontons entre Saint-Nazaire et Saint-Brevin : 2 M €, Mémorial de l’Esclavage : 1M €, Opération Sully 3 : 23.15 M€, Opération Estuaire : 3M€…

 

Ces économies temporaires que nous proposons représentent 2,5 fois le besoin de financement du budget 2011.

 

Cette démonstration est bien la preuve que, contrairement à certaines rumeurs, le Conseil général ne manque pas d’argent. Toute la question réside dans l’usage qui en est fait.

 

Pour les élus du groupe Démocratie 44, le Conseil général doit prioriser ses actions, hiérarchiser ses projets pour éviter de procéder une nouvelle fois à une explosion de la fiscalité locale.

 

C’est la vision que vos élus défendront en décembre lors de l’examen et du vote du budget pour 2011.

Par André TRILLARD - Publié dans : Tribune
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 19:26
 

François Fillon rappelle que l’intérêt national commande que les Services de Renseignement aient des moyens d’action, des moyens d’action pour lutter contre le terrorisme, des moyens d’action pour lutter contre l’espionnage, des moyens d’action pour lutter contre la criminalité organisée, et cela, dans le strict respect des libertés publiques, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale le 10 novembre 2010.
 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les députés,

Monsieur le Président AYRAULT,

 

Avec tout le respect que je vous dois et toute l’amitié que je vous porte, je pense que vous vous êtes seulement trompé d’époque. Vous parlez d’un Président de la République qui écoutait tout Paris. Ce qui d’ailleurs avait occasionné un tel scandale, que la majorité de l’époque avait cru nécessaire de faire voter une loi, la loi de  1991, dont je veille, avec le ministre de l’Intérieur, scrupuleusement à l’application. Cette loi de 1991 a créé une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité ; cette commission nationale est une commission indépendante, je veux dire qu’elle fait son travail avec beaucoup d’efficacité, et je suis très attentif à ce que l’on mette en œuvre les recommandations qu’elle nous fait régulièrement au vu des travaux de contrôle qui sont les siens, et vous le savez bien, puisque dans cette commission siègent des parlementaires.

 

La vérité, Monsieur le député AYRAULT, c’est qu'il n’y a pas de complot, il n’y a que l’intérêt national. Et l’intérêt national commande que les Services de Renseignement aient des moyens d’action, des moyens d’action pour lutter contre le terrorisme, des moyens d’action pour lutter contre l’espionnage, des moyens d’action pour lutter contre la criminalité organisée, et cela, dans le strict respect des libertés publiques. Ce strict respect des libertés publiques qui impose que les interceptions et toutes les données qui s’y rattachent soient strictement limitées, et soient contrôlées de façon étroite.

 

Voilà quelle est la ligne de conduite du Gouvernement, tout le reste, Monsieur AYRAULT, ce ne sont que fantasmes.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 16:50
Le projet de loi de finances pour 2011
02.novembre2010

 

Christine Lagarde et François Baroin lors de la présentation du projet de loi de finances 2011. Photo : Meie
Christine Lagarde et François Baroin lors de la présentation du projet de loi de finances 2011. Photo : Meie

Le PLF 2011 s'inscrit dans un contexte de reprise économique. La France entre dans l'après-crise et l'économie retrouve des couleurs : la croissance a été de 0,7 % au 2e trimestre et 60 000 emplois ont été créés depuis le début de l'année.

Dans ce contexte, le président de la République a fixé un objectif sans précédent de réduction des déficits : le déficit public va passer de 7,7 % du PIB cette année à 6 % du PIB l'année prochaine et le déficit de l'Etat sera réduit de 40 % entre 2010 et 2011.

Pour réduire massivement les déficits sans pénaliser la croissance, le Gouvernement a fait le choix de la responsabilité en excluant toute hausse générale de la fiscalité et en agissant sur les dépenses de tous les acteurs publics.

Pour autant, le redressement des finances publiques se fera dans le souci de préserver le modèle social français tout en poursuivant la modernisation du pays.



6 % du PIB C'est l'objectif de déficit public à atteindre en 2011.
 



40 % C'est la baisse attendue du déficit de l'Etat entre 2010 et 2011.
 



10 milliards d'euros C'est le montant, en moyenne, des économies générées par la suppression des niches fiscales sur la période 2011-2012.
 


 

Dans quel contexte s'inscrit le budget 2011 ?

La France est sur la voie d'une reprise économique progressive et le PLF 2011 s'inscrit dans ce contexte. La stratégie de relance (plan de relance massif de 45 milliards d'euros sur 2009 et 2010) et les dispositifs d'aide aux plus fragiles (prime de solidarité active, suppression des 2e et 3e tiers de l'impôt sur le revenu) ont porté leurs fruits.

L'économie française retrouve des couleurs :

  • l'activité économique en France vient d'augmenter pour le 5e trimestre consécutif : le PIB a augmenté de 0,7 % au 2e trimestre, soit trois fois plus qu'au 1er trimestre (+0,2 %). En rythme annuel, la croissance française atteint presque 2 % depuis la fin 2009 : le rythme de croissance moyen depuis le 4e trimestre 2009 est en effet proche de +0,5 % par trimestre, ce qui légitime la prévision de +2 % pour 2011.
  • le taux de chômage a baissé de 9,5 % à 9,3 % au 2e trimestre et 60 000 emplois ont été créés depuis le début de l'année. L'Insee prévoit qu'il s'élèvera à 9,2 % à la fin de l'année (en métropole) ;
  • l'investissement des entreprises a augmenté pour la première fois depuis la crise de 2008 (+1,1 % au 2e trimestre) et les prévisions de l'Insee sont encourageantes pour les 3e (+0,6 %) et 4e trimestres (+0,6 %) ;
  • le pouvoir d'achat des Français continuera d'augmenter au 3e et au 4e trimestre (+0,5 % chacun) et alimentera la consommation des ménages qui a enregistré un rebond au 2e trimestre (+0,3 %).

Alors que le creusement des déficits était pleinement justifié pendant la crise, le redressement des finances publiques devient indispensable avec la reprise, c'est tout l'enjeu du PLF 2011.

Ce budget est-il à la hauteur des enjeux ?

L'objectif de réduction des déficits fixé par le président de la République est sans précédent :

  • le déficit public va passer de 7,7 % du PIB cette année à 6 % du PIB en 2011. Parce que la réduction du déficit public doit s'inscrire dans la durée, la loi de programmation pluriannuelle a fixé un objectif de 3 % du PIB en 2013 et 2 % en 2014.
  • le déficit de l'Etat va passer de 152 milliards d'euros en 2010 à 92 milliards d'euros en 2011, soit une baisse de 40 %, notamment grâce à une progression des recettes liée à la reprise économique.

Cette stratégie ambitieuse, le Gouvernement fera tout pour la mettre en œuvre afin de préserver à long terme la croissance et la pérennité du modèle social français.

Pour réduire les déficits, le Gouvernement va-t-il augmenter les impôts ?

Dans un pays qui a l'un des taux de prélèvements obligatoires les plus élevés d'Europe, le Gouvernement a fait le choix d'exclure toute augmentation générale des impôts : ni les taux de la TVA, ni ceux de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés ne seront augmentés. De la même manière, s'agissant de la dette sociale, l'équilibre de la Cades sera garanti sans augmenter la CRDS .

La priorité du Gouvernement aujourd'hui, c'est d'agir sur deux leviers qui permettent de réduire massivement le déficit sans pénaliser la croissance :

  • les dépenses de tous les acteurs publics : pour la première fois, les dépenses de l'Etat seront stabilisées en valeur hors charge de la dette et des pensions (baisse de 5 % des dépenses de fonctionnement et d'intervention, suppression de 31 638 postes de fonctionnaires dans la continuité des 100 000 postes supprimés depuis 2007, nouvelle vague de RGPP) ; les dotations que l'Etat verse aux collectivités territoriales seront également gelées sur 3 ans à partir de 2011 ; enfin, la progression des dépenses d'assurance maladie sera limitée à 2,9 % en valeur en 2011, puis à 2,8 % par an à partir de 2012 ;
  • la réduction des niches fiscales et sociales, qui sont une autre forme de dépense publique : suppression de plus de 10 milliards d'euros de niches fiscales et sociales en moyenne sur la période 2011-2012. Ces mesures seront destinées, pour un tiers au financement des retraites et pour un tiers au financement de la dette sociale, le dernier tiers venant réduire plus directement le déficit de l'Etat.
Les choix budgétaires sont-ils faits au détriment du modèle social français et de la croissance ?

Le PLF 2011 permettra de préserver le modèle social français tout en poursuivant la modernisation du pays.

L'effort demandé aux Français est équitablement partagé :

  • sur les 10 milliards d'euros de suppression de niches, l'effort sera réparti de manière équilibrée entre les entreprises (63 % du total en 2011 et 52 % en 2012) et les ménages (37 % du total en 2011 et 48 % en 2012).
  • parce que chacun doit participer à cet effort, les Français les plus aisés seront mis à contribution : le relèvement d'un point de l'impôt sur les hauts revenus et sur les revenus du capital pour financer les retraites s'appliquera hors bouclier fiscal et l'impact de ce dispositif sur le "rabot fiscal" sera neutralisé.
  • la politique sociale du Gouvernement à l'égard des classes moyennes et des plus fragiles sera préservée : le cumul APL-demi part fiscale a été maintenu ; l'augmentation de l'allocation adulte handicapé sera bien réalisée sur 5 ans et non étalée sur 6 ans ; le RSA ne sera pas touché.

Ensuite, les réformes structurelles seront poursuivies pour stimuler la croissance de la France :

  • des dispositifs fiscaux ont été introduits pour renforcer la compétitivité et l'innovation, dans la continuité des réformes engagées depuis 2007 (triplement du CIR, suppression de la TP) : le remboursement immédiat de la créance de crédit d'impôt recherche (CIR) pour les PME sera pérennisé et la fiscalité sur les brevets sera allégée lorsque ceux-ci sont exploités en France ;
  • l'enseignement supérieur et la recherche restent une priorité clairement affichée par le Gouvernement : le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche est l'un des seuls à progresser et les universités et opérateurs de recherche seront exonérés de toute suppression de postes.

Source : porte-parole du Gouvernement

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 16:36
L’hébergement d’urgence et l’accès au logement

Le secrétaire d’État chargé du logement et de l’urbanisme a présenté une communication relative à l’hébergement d’urgence et l’accès au logement.

Elaborée en concertation avec le secteur associatif et les bailleurs sociaux, la stratégie nationale de prise en charge des personnes sans-abri ou mal logées, présentée en novembre 2009, repose en premier lieu sur le principe du « logement d’abord » : l’accès au logement ou le maintien dans le logement doit être privilégié, par rapport à l’hébergement.

Pour développer l’offre de logements accessibles aux ménages les plus fragiles, 120 000 logements sociaux ont été financés en 2009, soit trois fois plus qu’en 2000. La production de logements très sociaux a été significativement accrue : près de 24 500 prêts locatifs aidés d’intégration (PLA-I) ont été financés en 2009, soit cinq fois plus qu’en 2000, dépassant ainsi l’objectif fixé par la loi instituant un droit au logement opposable. Cet effort se poursuit en 2010 avec un objectif de 140 000 logements sociaux, dont 27 500 PLA-I. Le programme de pensions de famille, avec un objectif de 15 000 places en 2012, et la mobilisation des résidences sociales permettront de développer une offre complémentaire.

Depuis le début de l’année 2010, 13 000 personnes sont déjà sorties de l’hébergement pour aller vers le logement. 9 350 places de pensions de famille ont été financées en 2010 et le programme Solibail/intermédiation locative a permis de loger plus de 4 200 personnes. Le programme d’humanisation des centres d’hébergement a permis de rénover 7 619 places et d’en reconstituer 2 068.

L’accompagnement des personnes est en second lieu la clef d’une insertion réussie et durable des personnes les plus exclues.

A cette fin, un véritable service public de l’hébergement et de l’accès au logement, avec des services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO), est mis en place. Il doit permettre à toute personne dans le besoin d’accéder à une plateforme lui assurant un accueil, une évaluation et si besoin une mise à l’abri. La mise en oeuvre du numéro unique de demande de logement social permettra un meilleur dialogue avec les demandeurs.

La mise en oeuvre du nouveau schéma de gouvernance et de financement des structures relevant du secteur de l’accueil, de l’hébergement et de l’insertion marquera l’année 2011.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 09:58

La Chine a annoncé mercredi, à la veille du sommet du G20 à Séoul, une forte augmentation de son excédent commercial en octobre, un résultat qui risque d'accentuer les pressions sur Pékin pour qu'il laisse s'apprécier sa monnaie.

   
Photographe : Frederic J. Brown :: Une poignée de billets chinois, le yuan photo : Frederic J. Brown, AFP

L'excédent commercial chinois a atteint 27,15 milliards de dollars, selon les douanes chinoises.

Ce résultat, qui survient après un excédent de 16,88 milliards de dollars en septembre, est annoncé à la veille du sommet du G20 de Séoul, qui doit se pencher sur la réduction des grands déséquilibres de l'économie mondiale et tenter d'éviter une "guerre des monnaies".

Les exportations chinoises ont progressé en octobre de 22,9 % sur un an à 135,98 milliards de dollars, tandis que les importations ont augmenté de 25,3% pour atteindre 108,83 milliards de dollars.

L'excédent commercial chinois, combiné avec l'annonce attendue mercredi d'un lourd déficit commercial aux Etats-Unis, va certainement alimenter les débats sur les déséquilibres des échanges, a estimé Brian Jackson, analyste de la Royal Bank of Canada.

"Le point le plus important est que cela va polariser la tension sur les disparités des balances commerciales", a-t-il déclaré.

A l'opposé, en Chine, l'excédent commercial devrait continuer à croître "en 2011 et à moyen terme", a prévenu début novembre la Banque mondiale.

"Le contraste va vraiment ressortir et cela va mettre davantage de pression sur la Chine pour qu'elle agisse davantage sur sa monnaie", a ajouté M. Jackson.

La Chine doit oeuvrer avec le G20 "pour rééquilibrer l'économie mondiale", a déclaré mercredi le Premier ministre britannique David Cameron, en visite officielle à Pékin.

Jason Xu, un analyste basé à Pékin pour la China International Capital Corporation, a aussi estimé que la pression sur Pékin allait se renforcer.

"L'excédent commercial a de nouveau grimpé juste avant des rendez-vous clés comme le G20. Cela va certainement augmenter la pression sur le yuan", a-t-il souligné.

La Chine est de plus en plus pressée depuis des mois par ses partenaires commerciaux de laisser s'apprécier sa monnaie par rapport au dollar. Ceux-ci font valoir que la faiblesse du yuan confère un avantage compétitif indu aux produits chinois.

Certains parlementaires américains jugent même le yuan sous-évalué de 20% à 40% par rapport au dollar.

Mais Pékin a catégoriquement, et de nombreuses fois, rejeté toute éventualité de réévaluation brutale de sa monnaie, affirmant que cela mettrait en péril ses industries exportatrices et des millions d'emplois.

Le yuan a toutefois gagné quelques points de pourcentage face au billet vert ces derniers mois.

"Le yuan va continuer à s'apprécier, surtout à cause de la faiblesse du dollar", a jugé mercredi Kevin Lai, un économiste de Daiwa Capital Markets, à Hong Kong.

Le président chinois Hu Jintao a, lui, estimé juste avant la réunion du G20 qu'une réforme du système financier international et une surveillance plus stricte des marchés financiers étaient "essentiels pour renforcer la reprise économique mondiale".

"Les fondations de la reprise ne sont pas assez solides et ses progrès ne sont pas bien répartis dans le monde. Nous avons donc de sérieux défis à relever", a déclaré M. Hu dans une interview au quotidien coréen Chosun.

Il a réclamé que les pays émergents et en développement puissent "mieux faire entendre leur voix dans les organisations financières internationales".

M. Hu s'est également prononcé contre toute forme de protectionnisme commercial en indiquant que son pays soutenait les négociations en cours à l'Organisation mondiale du commerce en vue d'un accord dans le round de Doha.

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 12:36
 
 
 
Le parti socialiste existe : il dispose même de la quasi-totalité des régions, d'une bonne partie des départements, des grandes villes. Est-ce bien le même parti qui sévit au Parlement ? Est-ce bien le même qui s’exprime par la voix de Martine Aubry ou des autres « éléphants » ?
D’ailleurs, on aurait pu imaginer que les présidents des exécutifs locaux se réunissent solennellement pour appuyer les caciques de la rue de Solférino dans leur affrontement vis-à-vis du Gouvernement. Rien, aucune manifestation, ils sont restés muets !

On a l’impression qu’il y a deux France, celle des régions et des départements confrontés aux véritables problèmes de chômage à la véritable vie des Français. Cette France industrieuse connaît les difficultés de la crise, sait qu’il est dramatique de s’arrêter de travailler ou pour le moins d'entraver le travail quotidien des Français. Elle sait les efforts à fournir pour rester dans la compétition, aux côtés des pays qui gagnent.

Mais il y a une autre France, celle du Parlement où la gauche irresponsable et braillarde jette l’huile sur le feu, manie la démagogie avec une truelle, une gauche hors du coup qui appelle à manifester.
D’ailleurs cette gauche artificielle est traversée par de multiples courants contradictoires. Tantôt favorable à l’allongement du temps de travail, acceptant les 62 ans, puis se rétractant avec facilité pour affirmer le contraire. Cette gauche là n’est manifestement pas prête à prendre le pouvoir. Imagine-t-on Martine Aubry à la tête de l’Etat ? Ni Laurent Fabius, ni François Hollande.
C’est la caractéristique de cette gauche restée aux idées du XIXième siècle, tout au plus à celles du début du XXième. En tout état de cause, en retard de plusieurs décennies.
Ne parlons pas de l’extrême gauche avec un Mélanchon qui n’a que des injures à la bouche associées à des idées encore plus folles refusant le monde tel qu’il est, imaginant des solutions que le mettrait à feu et à sang, exigeant des barrières douanières autour de la France, autour de l’Europe envoyant à l’échafaud ses anciens amis ; lui est revenu au XVIIIième siècle, à la Révolution française se comparant volontiers à Robespierre, celui qui instaura la « terreur ».

La France est réformable, elle doit l’être, elle doit vivre dans son siècle même si celui-ci est brutal et exigeant. La réforme des retraites vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale. Ca a été une épreuve, mais cette réforme était indispensable ; et a été réalisée dans tous les pays. Voici même qu’en Angleterre, les réformes sont plus profondes, plus drastiques sans pourtant provoquer de manifestation. Il ne s'agit pas de résignation mais de compréhension.
Finalement, Nicolas Sarkozy a eu raison, même si la France a été ébranlée, raison de voir l’intérêt national, de remettre la France sur les rails de la solidarité. Car en arrière-fond de cette réforme, c’est bien la solidarité qui est en jeu ; sans réforme, plus de sécurité sociale par répartition, plus de solidarité !
Espérons que les grèves vont se calmer, que le travail va reprendre, la France puisse se remettre au « boulot ».
Resteront d’autres réformes, celle de la dépendance, celle des finances publiques, celle de la fiscalité… Sans réformes d’envergure, la France ne survivrait pas…
Les Français s’en rendront compte en 2012, je l’espère, ils auront le choix entre le courage et la démagogie.

Pr Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 16:43
Que les syndicats manifestent dans la rue, pourquoi pas.
Pourtant la réforme de la retraite reste indispensable, elle bouscule un certain conservatisme, l’habitude donnée par les socialistes de croire qu’il n’est pas besoin de travailler trop longtemps et que finalement la retraite est un dû, à 60 ans, quoi qu’il arrive.

Les autres pays européens ont, depuis longtemps, pris des mesures drastiques. L’Angleterre plus que les autres.
Tant pis : l’exception française est là contre vents et marées.
Laissons vite ces mauvais souvenirs derrière nous, il y a tant d'urgences dans notre pays.

Les socialistes se sont eux-même piégés.
Ils ont promis de revenir sur l’âge du départ à la retraite, ce qui est impossible.
Les Français ne les croient d’ailleurs pas ceux qui ont manipulé l’opinion publique pendant des jours et essaient de faire se poursuivre un mouvement essouflé.
Les Français le feront payer aux prochaines élections ces manipulateurs qui ont entraîné lycéens et étudiants dans la rue (qu’on ne me dise pas le contraire, que les mouvements de la FIDEL et l’UNEF, quasiment des partis « frères » du PS, sont spontanés).
Ségolène Royal comme Martine Aubry ont lancé des appels déplorables.
Enfin, dans les "manifs", aux premiers rangs, les socialistes défilaient la mine réjouie, cautionnant les blocages et les troubles importants imposés à la France.
Les élus socialistes privilégiant la rue à l’Assemblée, où ils se sont mal conduits, ont perdu leur crédibilité de parti de gouvernement.

Peut-être pas tous car, dans la cacophonie qui régnait (autre caractéristique) Strauss Kahn, Hollande, et d’autres encore étaient plus que mesurés ; le premier d’ailleurs s’est clairement positionné pour l’allongement de la durée du travail.
Quant à Hamon, Aubry, ils ont affirmé le contraire, sans vergogne et sachant qu’ils mentaient.

La France a souffert, elle s’est payée le luxe de grèves dures et maladroites pour refuser l’évidence mais dans ce contexte difficile, le gouvernement de François Fillon, l’attitude de Nicolas Sarkozy, ont été irréprochables.
Ils n’ont pas cédé car il en allait de l’avenir de notre pays, de sa crédibilité internationale économique et politique.
Dans cette période difficile pour tous, la majorité a été solide et unie, seul Dominique de Villepin a été tenté par la compromission et a fait les yeux doux aux grévistes.
Il n’a pas compris où était l’intérêt de la France, et semble l'avoir confondu avec son intérêt personnel et son ressentiment contre Nicolas Sarkozy.
Une belle occasion manquée, je pense que sa voix va se perdre de plus en plus dans les sables des déserts politiques pour rejoindre le cimetière des éléphants.

Ne parlons donc plus de cette réforme, acquise, d’autres nous attendent.
Celle sur la dépendance sera la plus importante, les statistiques viennent nous le rappeler : les personnes âgées seront de plus en plus nombreuses.
Dans 50 ans, il y aura 200 000 centenaires, un enfant sur deux qui naît aujourd’hui dépassera 100 ans…

Je ne compte évidemment pas sur les socialistes pour apporter le début d’une solution, ils vont faire de la démagogie, nier la vérité et avancer de fausses Malgré eux, au travail, c’est la grandeur de la politique que de mener la France sur le chemin de l’avenir.

Pr Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 16:17

Les larmes du drapeau

   J’ai longuement flotté sur les champs de bataille,

 Résistant bravement aux coups de la mitraille ;

 Maintes fois ma voilure épongea dans le vent

Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.

 

 Au sommet du pays je dressais mes couleurs,

 Témoignage vibrant de la Foi, de l’Honneur.

 Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,

 Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour d’un drapeau ?

 

Mais la honte survint par un soir gris d’hiver :

Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.

Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence

En voyant que ces doigts s’attaquaient à la France.

 

 Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.

Un instant je pensais : « nous sommes donc en guerre ! »

 Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,

Ici nul n’accourut pour calmer ma douleur !

 

 Les uniformes bleus trépignaient de colère,

Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,

Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :

 Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau.

 

Ce soir je regrettais de porter ces couleurs,

 Car une part de la France est morte dans mes pleurs.

Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,

Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul.

 

Lieutenant-colonel Michel BRAULT

Ce poème a été composé par le Lieutenant - Colonel Michel BRAULT. Je le remercie de son autorisation d'afficher son poème, pour que le peuple de France ait l'intelligence de méditer sur la valeur d'un drapeau libre, que tous les pays n'ont pas la chance d'avoir et qu'ils nous envient.

Place du Capitole à Toulouse, le 18 novembre 2009, des hordes d’Algériens (pardon, de Français d’origine algérienne) prennent prétexte d’un match de football de leur pays (pardon, de leur pays d’origine) pour arracher le drapeau tricolore, le brûler et le remplacer par leur torchon croissanté. Les autorités interdisent à la police d’intervenir pour ne pas « créer de désordre »…

Si je parlais ici en tant que Joyeux Rebelle, ce n’est pas ma plume que je saisirais mais une arme de guerre. Pour ne pas « créer de désordre », je laisserai le drapeau exprimer lui-même son amertume de n’être plus défendu sur son propre sol. (Le Lieutenant-colonel Michel BRAULT est ancien élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, Chevalier de la légion d’honneur, Officier de l’ordre national du mérite, Citation à l’ordre de la division avec attribution de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec étoile d’argent, Médaille outre-mer agrafe Tchad, Médaille outre-mer agrafe vermeil Moyen-Orient, Médaille d’argent de la défense nationale, Médaille saoudienne de libération du Koweït)

 

vous pouvez retrouver sa carrière sur Google

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique
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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 11:31

   

 

Source : gaullisme.fr

| 29. octobre 2010 |

Bertrand Delanoë est accusé par la CFTC de financer des heures syndicales de la CGT avec la rémunération de postes chargés d’aider ses agents dans leurs démarches auprès de la Sécu.

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Bertrand Delanoë va devoir se justifier sur le financement par la Ville de Paris, à hauteur de plus d’ 1 million d’euros par an, de postes de «correspondants sociaux» désignés par une Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris (MCVPAP), pour accompagner les agents dans leurs démarches auprès de la Sécurité sociale.

Ces heures «mutuelles» qui correspondent à une bonne trentaine d’équivalent temps plein, illégales depuis le 1er juillet 2007, seraient en fait des heures utilisées au bénéfice de la CGT.

«Ces attributions hors normes de décharges totales et partielles d’activité de service causent une grave iniquité en matière de moyens syndicaux», ne manque pas de souligner la CFTC qui, avec la CFDT et l’Unsa, a fait 2 requêtes auprès de la Ville de Paris, en 2006 puis en 2008, sans succès.

En mars 2008, pendant sa campagne, Bertrand Delanoë souligne l’illégalité de cette affaire et promet encore d’y mettre fin. Mais rien ne se passe. Dans un entretien privé, en avril 2009, le maire de Paris se serait encore engagé à mettre fin à ces «heures mutuelles» avant «fin 2009»…

Le cabinet de Bertrand Delanoë continue toujours et encore de promettre de trouver une solution dans les mois à venir… On commence à connaitre le refrain.

Une loi de janvier 1984 a interdit la mise à disposition gracieuse de ces «correspondants mutuelles» au profit de la mutuelle complémentaire de la Ville de Paris. Mais l’interdiction n’est formelle que depuis 2007.

Bertrand Delanoë vient également d’être épinglé dans 2 rapports de la Chambre régionale des comptes pour sa politique en matière de logement social et sur les ressources humaines de la Ville de Paris. ( voir article ci-après)

La chambre régionale des comptes d’ Île-de-France (CRC) a enquêté sur la gestion des ressources humaines de la mairie de Paris.

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Cette enqu

ête – non publiée – fait état d’irrégularités, notamment dans les rémunérations du personnel et le versement des primes.

Plutôt que d’être embauchés en tant que « collaborateurs » classiques, certains cadres ont été recrutés sur des emplois permanents de la fonction publique.

La chambre régionale des comptes reproche ainsi à ces conseillers de toucher des rémunérations plus élevées que ne l’aurait permis un simple poste de collaborateur.

Inflation des primes

Le volume global de la prime dite départementale est passée de 5 millions d’ euros en 2002 à près de 13 millions en 2009. 162 agents la percevaient en 1991, contre 7 200 bénéficiaires en 2009. Cette prime s’ échelonne de 30 000 à 40 000 euros mensuels pour le secrétaire général de la Ville.

Explosion du nombre de chargés de mission

Les chargés de mission sont embauchés pour mener des études ponctuelles. Ils viennent s’ajouter aux effectifs de l’administration parisienne pour des missions spécifiques. Le rapport souligne que « 177 emplois de chargés de mission sont déclarés pourvus, alors que leur création n’a pas été autorisée par le Conseil de Paris ».

Envolée des hauts salaires

Selon la chambre régionale des comptes, de hauts salaires sont attribués de façon abusive. En 2008, la Ville a salarié 22 directeurs généraux pour un coût de 5,3 millions d’ euros, charges comprises.

« Il n’existe pas de direction générale, mais seulement des directions (…). Il ne devrait donc pas y avoir d’emploi de directeur général mais seulement des emplois de directeurs », note ainsi un magistrat.

La chambre régionale des comptes chiffre à 1, 8 M€ le coût de cette anomalie.

Des délégués ou délégués généraux sont détachés sur des emplois de directeur (aux rémunérations plus élevées) « alors qu’ils n’en remplissent aucunement les fonctions ».

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique
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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 13:11

 Sophie Jozan et les élus du groupe Ensemble pour Nantes demandent à Nantes Métropole la transparence la plus totale à propos de la reprise du travail des éboueurs de la régie publique.



Grève des éboueurs : la fin mais à quel prix ?
Un accord aurait été passé prévoyant le paiement des jours de grève en échange du nettoyage des marchés de la Petite Hollande et de Talensac, le week-end des 23 et 24 octobre.
Le vice-président en charge du personnel a qualifié l’accord trouvé avec les syndicats de « raisonnable ». Que cela signifie t-il réellement ? Quels sont les termes de cet accord ? Les élus comme les Nantais ont le droit de savoir.

Quoiqu’il en soit, après le coût important de cette grève en termes d’image, de salubrité et de manque à gagner pour les entreprises du centre, le contribuable nantais devra payer les heures supplémentaires des éboueurs nécessaires pour un retour à la normale.

Afin de limiter les conséquences nuisibles, notamment au niveau de l’hygiène, et pour éviter à l'avenir qu'une telle situation ne se reproduise, les élus du Groupe Ensemble pour Nantes proposent qu'une réflexion et qu'une discussion soient lancées afin de mettre en place localement un service minimum du ramassage des ordures ménagères.
Il en va notamment de la crédibilité et de l'image Nantes Métropole, capitale verte européenne en 2013




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