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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 15:11

 

 

Samedi et Dimanche 24 et 25 Avril 2010 Saint Jean De Boiseau  accueillait Salle des Genets quelques 55 collectionneurs tous aussi intéressants que variés et bien évidemment passionnés, de quoi ravir les Boiséennes et Boiséens venus nombreux comme a l’habitude en prendre comme on dit “plein les yeux.”

Ces collectionneurs sont de plus en plus nombreux à venir à SAINT JEAN DE BOISEAU et certains viennent de loin, des liens se sont tissés entre eux bien évidemment puisque certains  couchent chez des collègues collectionneurs et d’autres chez l’habitant, donc une vraie joie de participer au salon et aussi de se retrouver ensemble.

 

Samedi soir à 19h l’inauguration du salon des collectionneurs suivi d’un petit cocktail ou pot de l’amitié précédait le repas avec orchestre pour les collectionneurs ainsi que ceux qui le souhaitaient dont M. Le Maire et quelques membres de son équipe.

 

Le discourt d’inauguration de M. Le Maire fut rempli d’éloges et de remerciements envers les collectionneurs, mais le ravissement tourna court quand celui-ci heureux de leur annoncer que c’était le dernier salon des Collectionneurs salle des genets, le prochain se fera au château du Pé (tous les collectionneurs étaient ravis),  mais….. poursuivi M. Le Maire le Château du Pé étant moins spacieux, celui-ci ne pourra accueillir qu’un nombre restreint de collectionneurs !!!!!

L’embelli retomba, certains commentaires de collectionneurs déçus (on veut plus de nous, qui est de trop, quel critère de sélection) pas la peine de parler de château si c’est plus petit qu’ici ! Pourquoi changer !   

 

Hé oui, on est en droit de se demander pourquoi changer, puisque le château ne disposant que de petits salons, n’est pas adapté pour des grandes manifestations.

 

 

 

                                                                                                    

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:25

« L’arrêté de catastrophe naturelle a été obtenu très rapidement pour les communes de Loire-Atlantique victimes de la tempête Xynthia, et c’est bien là l’essentiel» se félicite Philippe BOËNNEC. Et de préciser : « J’ai effectué en amont un travail très important auprès des ministères et du Préfet pour que les entreprises et les particuliers soient indemnisés très rapidement des dommages causés par cette catastrophe ».
Philippe BOËNNEC, qui reste très mobilisé aux côtés des maires, a engagé une démarche auprès de Jean-François COPE, Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, pour que la commune des Moutiers obtienne une subvention parlementaire exceptionnelle de 50 000 €. Dans le cadre de la mission parlementaire, il auditionnera les inspecteurs généraux qui sont venus sur le terrain. Pour mémoire, la commune des Moutiers est une des communes de Loire-Atlantique qui a subit les plus gros dégâts d’infrastructures liés à la tempête.

                                                                             Alain Gouhier

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 20:53

Un accompagnement sans précédent

Un projet de décret sur la réorientation professionnelle des fonctionnaires de l'Etat a été présenté le 11 février par Eric Woerth au Conseil supérieur de la fonction publique. Il permettra d'appliquer la loi du 3 août 2009 sur la mobilité et les parcours professionnels dans la fonction publique.

Ce décret introduit, en cas de réorganisation de l'Etat, un véritable accompagnement de l'agent dont le poste aura été supprimé. Il se verra alors proposer des actions d'orientation, de formation et de validation des acquis d'expérience.

Ce dispositif repose sur l'équilibre entre les droits et les devoirs : en contrepartie de cet accompagnement sans précédent, l'agent sera tenu d'accepter l'un des 3 postes qui lui seront proposés. Ces 3 postes tiendront compte de son niveau de compétences et d'expérience, de sa situation de famille et de son lieu de résidence. S'il refuse, l'administration pourra le mettre en disponibilité d'office sans traitement. S'il souhaite revenir mais refuse à nouveau 3 postes, il pourra être licencié, ce qui est déjà prévu par le statut des fonctionnaires.



3 C'est le nombre d'offres d'emploi que l'agent concerné devra avoir refusé pour être mis en disponibilité d'office.
 



6 C'est le nombre total d'offres d'emploi que l'agent devra avoir refusé pour être licencié.
 



1984 C'est l'année où le Gouvernement Mauroy a introduit la possibilité de licenciement dans le statut de la fonction publique.
 


 

Pourquoi ce projet de décret ?

Les administrations se réorganisent et se réforment en profondeur pour s'adapter aux besoins des Français. Dans le cadre de ces réorganisations, certains postes peuvent être supprimés. Les agents qui occupaient ces postes ont naturellement vocation à en occuper d'autres. Encore faut-il que l'Etat leur propose un accompagnement pour les aider à évoluer.

Or, jusqu'à présent ce n'était pas le cas. Aujourd'hui, rien n'est prévu pour les agents de l'Etat dont les postes sont supprimés par une réorganisation. Ils sont mutés d'office sur un autre emploi. S'ils le refusent, ils sont considérés comme démissionnaires. Ce système n'est pas adapté à un Etat qui souhaite mettre en œuvre une vraie gestion des ressources humaines et proposer des perspectives de carrière à ses agents.

C'est pourquoi le Gouvernement a fait adopter au Parlement une disposition qui permet à une administration de placer en réorientation professionnelle un fonctionnaire de l'Etat dont le poste est supprimé en raison d'une réorganisation.

A l'issue du cycle des conférences sociales engagées en 2007, notamment celle sur les parcours professionnels, de la publication en 2008 du Livre blanc sur l'avenir de la Fonction publique et d'un vaste débat à Paris et en région, cette disposition a été adoptée dans la loi du 3 août 2009 sur la mobilité et les parcours professionnels dans la fonction publique. Le projet de décret qui permet d'appliquer cette loi a été présenté le 11 février devant le Conseil supérieur de la fonction publique.

En quoi consiste le dispositif de réorientation professionnelle ?

Ce dispositif permet d'anticiper les réorganisations et d'élaborer avec les agents concernés et avant les suppressions de postes un projet personnalisé d'évolution professionnelle. En clair, l'Etat s'engage vis-à-vis de ses agents en leur proposant un accompagnement sans précédent : l'agent bénéficie d'un accès prioritaire aux actions d'orientation, de formation et de validation des acquis de l'expérience. Il continue naturellement à percevoir son traitement et ses primes.

Ce dispositif permet aux fonctionnaires de conserver un emploi qui correspond à leur grade, lorsque leur poste a été supprimé. Il s'agit donc d'une sécurité de plus et non d'une porte ouverte au licenciement.

Durant cette période, l'administration doit également proposer au fonctionnaire concerné 3 offres d'emploi. Un emploi adapté à ses compétences, à son expérience et aussi à ses contraintes familiales.

Un système plus responsabilisant ?

En échange de l'accompagnement offert par l'administration, l'agent devra lui aussi s'engager :

  • il sera tenu d'accepter l'une des 3 offres d'emploi. A défaut, l'administration pourra le placer en disponibilité d'office, donc sans rémunération, ou le mettre à la retraite d'office ;
  • une fois placé en disponibilité, si l'agent refuse à nouveau 3 offres d'emploi – ce sera son 6e refus – l’administration en tire les conséquences et il pourra être licencié. C'est ce qui est déjà prévu par le statut de la fonction publique.

 



Ce qui fonde ce projet de décret, c'est l'équilibre entre droits et devoirs. Il permettra de continuer à moderniser l'Etat, à réorganiser l'administration, tout en respectant les droits des fonctionnaires - à commencer par celui consistant à se voir proposer des postes correspondant à leur profil. Mais il assume aussi un principe de responsabilité : la mobilité, dans une fonction publique de carrière, est la contrepartie de la garantie de l'emploi.

 

  • la possibilité de licencier des fonctionnaires placés en disponibilité et ayant refusé des offres d'emplois existe déjà. Elle a été introduite dans le statut de la fonction publique en 1984.
  • la fonction publique territoriale dispose depuis plus de 15 ans d'un dispositif comparable. En cas de suppression d'emploi par la collectivité territoriale, le fonctionnaire est pris en charge par son centre de gestion et ne perçoit que son traitement indiciaire. Après 3 refus d'offres d'emploi correspondant à son grade (sans obligation de prise en compte de son lieu de résidence ni de ses contraintes familiales), il est licencié. Il est à noter que ce dispositif est moins favorable que celui qui va être créé pour l'Etat.


    Ce sujet a été largement discuté avec les organisations syndicales. Il correspond à la volonté de mettre en place une véritable gestion des ressources humaines au sein de la fonction publique.

 



 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 20:03

 

 

Une réforme majeure largement engagée

La loi du 24 novembre 2009 a réformé en profondeur notre système de formation professionnelle avec deux objectifs : (1) mettre en place un système plus juste et davantage tourné vers ceux qui en ont le plus besoin et (2) faire de la formation professionnelle un outil au service du retour à l'emploi.

 

Quatre mois après la promulgation de cette loi, Laurent Wauquiez a dressé, le 31 mars en Conseil des ministres, un bilan de sa mise en œuvre. Celle-ci se déroule conformément au calendrier prévu :

 

  • le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels est en place : doté de 1 milliard d'euros, il contribue à l'objectif de former 500 000 salariés peu qualifiés de plus et 200 000 demandeurs d'emploi ;
  • la réforme des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) avance à bon rythme ;
  • le contrôle de l'État sur les organismes de formation va être renforcé pour garantir pleinement la qualité des formations.

1 milliard d'euros C'est la somme qui va être consacrée à la formation des salariés peu qualifiés et des demandeurs d'emploi.



700 000    C'est le nombre de personnes supplémentaires qui pourront accéder à la formation chaque année.



 

Pourquoi avoir réformé notre système de formation professionnelle ?

La formation professionnelle, c'est la garantie offerte à chacun de pouvoir rebondir vers un nouveau métier ou d'acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans sa carrière. C'est un moteur de l'ascenseur social, et c'est aussi un vrai atout pour la compétitivité des entreprises, qui bénéficient de salariés mieux formés et plus performants.

 

Mais le système de formation professionnelle fonctionne de manière trop inégalitaire, au détriment des salariés les moins qualifiés, et selon une logique cloisonnée fondée sur les secteurs professionnels. Sur la base de ce constat, le Gouvernement a réformé le système de formation professionnelle avec la loi du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie. Cette loi comprend 80 mesures concrètes articulées autour de 3 priorités :

 

  • mettre la formation professionnelle au service de ceux qui en ont le plus besoin, les demandeurs d'emploi et les salariés peu qualifiés, grâce notamment à la création d'un fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels doté de 1 milliard d'euros pour 2010 ;
  • favoriser l'accès ou le retour à l'emploi. Cela passe notamment par le développement des contrats en alternance ou la création de nouveaux outils comme le droit individuel à la formation pour les demandeurs d'emploi ;
  • renforcer la transparence des circuits de financement et améliorer la qualité des formations grâce notamment à la réforme des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) qui gèrent chaque année 6 milliards d'euros consacrés au financement des formations.
Où en est la mise en œuvre de cette réforme ?

Quatre mois après la promulgation de la loi, le calendrier de mise en œuvre est parfaitement respecté : la moitié des textes d'application prioritaires sont déjà parus.

 

Le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels est en place depuis le 12 mars dernier. Grâce à ce fonds, 500 000 salariés peu qualifiés et 200 000 demandeurs d'emploi supplémentaires vont pouvoir accéder à la formation professionnelle dès cette année. Pour remplir cette mission, le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels aura notamment vocation à :

 

  • soutenir les contrats en alternance ;
  • financer les formations qui permettent d'acquérir des savoirs de base (par exemple informatique, langues...) ;
  • appuyer des actions de formation pour les salariés les plus fragilisés (licenciés économiques, salariés en activité partielle).

La réforme des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) avance bien, en relation étroite avec les partenaires sociaux : les OPCA devront se regrouper afin d'offrir un meilleur service rendu de proximité aux entreprises, et la loi met en place de nouvelles règles de fonctionnement et de transparence pour assurer la bonne gestion des fonds consacrés à la formation professionnelle.

 

Enfin, pour garantir une formation professionnelle de qualité un plan d'action sera lancé prochainement pour renforcer le contrôle de l'État sur les organismes de formation dès leur création.

 

source : porte-parole du Gouvernement                                                                                  

 

                                                                                                                                                                Alain Gouhier

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 08:35

Les 26 et 27 avril derniers, la « planète entrepreneurs » avait les yeux tournés vers… Washington. À l’occasion du Sommet présidentiel sur l’Entrepreneuriat, Barack Obama a annoncé une série de mesures sur la création d’entreprise. Un modèle pour la France ?

Par Valérie Talmon, le 28/04/2010

« Yes, he can ! » Avec un tel slogan, Barack Obama ne pouvait que nous surprendre. Alors qu'il a déjà fort à faire sur de multiples terrains, il concentre aujourd'hui une partie de ses efforts sur… la création d'entreprise. 

Les 26 et 27 avril derniers, il rassemblait  250 créateurs d'entreprises issus de plus de 50 pays dans le cadre du Sommet Présidentiel de l'Entreprise. Certes, la plupart de ses annonces et mesures concernent pour l'essentiel les échanges avec les chefs d'entreprises de pays à majorité musulmane. Une politique de rapprochement et d'apaisement. Mais ces mesures américaines ont aussi pour intérêt de mettre sur le devant de la scène les entrepreneurs et leur dynamisme. Place des femmes dans la création, aides à l'innovation, réflexion sur l'économie sociale… : de grands thèmes qui nous concernent aussi. La preuve : l'Ambassade des États-Unis en France et les Journées de l'Entrepreneur avaient convié des chefs d'entreprise français à réagir à ces mesures.

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 11:29

« On ne nous dit pas tout ! »



Tribune NantesPassion - avril/mai 2010
Le Maire l’avait pourtant promis : on allait redensifier la ville, construire à l’intérieur de Nantes tout en privilégiant l’environnement : le grand rêve !

Mais la vérité, c’est le « miroir aux alouettes » : l’exemple du quartier Bottière-Chénaie, le paradis à Nantes ! La réalité : 2.400 euros le mètre carré, des murs déjà fissurés, les pieds dans la boue, de nombreuses malfaçons : de qui se moque-t-on ? Toujours des mêmes, les jeunes ménages et les Nantais à revenu moyen. Leur rêve s’est évaporé.

Alors l’étalement urbain va continuer, obligeant ces catégories de population à subir les bouchons, les entrées difficiles et longues dans la ville le matin et le soir, l’écologie version nantaise quoi !

On connait parfaitement les causes de cet échec :
- des impôts qui augmentent en période de crise (+ 9,5 % depuis 2008),
- les prix des transports publics en hausse contre toute logique environnementale (à Nantes, on n’en est pas à une aberration près),
- la suppression du prêt à taux zéro pour les primo accédants, ça c’est le côté social du maire.

Décidément, rien n’est fait pour aider les classes moyennes à Nantes, en période de crise.
Ile de Nantes, Bottière Chénaie, nouveaux quartiers, quelle est la satisfaction des habitants ? Un diagnostic s’impose : l’autosatisfaction de la mairie ne suffit pas, surtout quand le Maire reste, lui, dans le quartier le plus bourgeois de Nantes.
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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 09:11

dimanche 25 avril 2010

 
article de lucienne magalie pons


 L’affaire qui date du 2 avril  a été rendue publique et médiatisée par la conductrice  et son avocat, et les médias reprennent cette affaire  au moment où Nicolas Sarkozy vient de se prononcer en faveur d’un projet de loi d’interdiction générale du voile intégral en France

Revenons sur les faits, le  2 avril  une femme Française  qui circulait  au volant de sa voiture à Nantes couverte d’un niqab ne laissant voir que ses yeux, a  été verbalisée  et a  écopé d'une amende de 22 €. Deux agents à moto l'ont arrêtée. Elle leur a tendu ses papiers et dévoilé son visage pour qu'ils vérifient son identité.
Sur le procès-verbal est mentionné l’article 412-6 du Code la route : 22 euros pour "circulation dans des conditions non aisées", le fonctionnaire estimant que le champ de vision de la jeune Nantaise était réduit.

La Direction départementale de la sécurité publique  soutient la décision du policier : "C’est laissé à la libre appréciation de l’agent verbalisateur. Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité".

La conductrice  ne l'a pas entendu ainsi et a pris un avocat

"Deux agents à moto m’ont fait signe de m’arrêter" vient d’expliquer  tout récemment   cette conductrice  ….   "Et là, le policier m’annonce qu’il va me verbaliser à cause de ma tenue vestimentaire".

"Nous sommes quand même dans le pays des droits de l’Homme ! Le port du voile sur la voie publique n’est pas prohibé, que je sache ?" s’indigne  actuellement son avocat, Me Jean-Michel Pollono. "Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules !"

L’interprétation de l’avocat politise cette affaire, invoquer les Droits de l’homme et de la femme pour une infraction au Code de la Route me paraît excessif (je n’engage que moi) et prétendre que les membres du GIGN conduisent avec des cagoules  alors qu’il s'agit de casques  très opérationnels et ajustés qui  ne risquent pas de se déplacer comme le pourrait faire un voile au moindre souffle, c’est vraiment exagérer et vouloir  manipuler l’opinion.  

Pour la contravention  relevant du Code de la route  proprement dite, le juge de proximité tranchera sur le paiement de l’amende ou non.

D’autres paramètres politiques  et sociaux  viennent se greffer sur cette affaire, Monsieur Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur s’en est emparé en demandant à  Eric Besson d’examiner  la situation du conjoint  et de sa  femme.
Après avoir indiqué que la contravention avait été dressée "à juste titre", le ministre de l'intérieur attire l'attention de M. Besson sur "la situation de l'individu présenté comme le conjoint de cette femme"……. 

Celui-ci, "né à Alger et ayant acquis la nationalité française par mariage en 1999, appartiendrait à la mouvance radicale du 'Tabligh' et vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants. Au demeurant, chacune de ces femmes bénéficierait de l'allocation de parent isolé", peut-on lire dans le courrier, qui précise que les quatre femmes portent le voile intégral.

"J'ai demandé au préfet de la Loire-Atlantique de faire, sans délai, toutes les diligences utiles, auprès du parquet et des services sociaux, pour réprimer, le cas échéant, les faits de polygamie et de fraude aux aides sociales qui ont été signalés", …….. "Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé pourrait être déchu de la nationalité française", demande M. Hortefeux à M. Besson.

Pour un  Français par acquisition, les  motifs de déchéance de la nationalité Française sont strictement  énoncés  par l’article 25 de notre Code Civil : 

1. S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ;

2. S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par le chapitre II du titre III du livre IV du code pénal ("Des atteintes à l'administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique") ;

3. S'il est condamné pour s'être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national ;
4. S'il s'est livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ;

5. S'il a été condamné en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et ayant entraîné une condamnation à une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement.

 Selon l'article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'homme "tout individu a droit à une nationalité" et "nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité". Un Français de naissance ne peut être privé de sa nationalité. La déchéance ne vise donc qu'une catégorie de Français.

D’après les médias qui commentent largement cette affaire, le mari   né à Alger aurait acquis la nationalité française par mariage en 1999 avec la jeune femme, mais par ailleurs il appartiendrait à une mouvance radicale et serait polygame, avec 12 enfants et 4 femmes qui bénéficieraient de l'allocation de parent isolé.
M. Hortefeux cite deux délits : des "faits de polygamie" et de "fraude aux aides sociales".

Les fraudes aux aides sociales paraissent difficilement pouvoir être établies puisque les femmes  en question  bénéficient du statut de « parent isolé », la polygamie ne pourrait être invoquée que si des mariages civils en France auraient été célébrés en utilisant frauduleusement pour le mari une fausse identité, on peut supposer qu’il était déjà marié selon les lois de son pays d’origine avant de se marier en France avec une Française, on peut aussi supposer qu’il est retourné au pays pour se marier au bénéfice de sa double nationalité, le  n'ayant, a priori, pas été condamné pour ce délit, quatre des cinq motifs cités par le code de la nationalité sont inopérants en la matière.

Resterait  à démontrer qu'il s'est "livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France".

D’après les médias qui commentent largement cette affaire, le mari   né à Alger aurait acquis la nationalité française par mariage en 1999 avec la jeune femme, mais par ailleurs il appartiendrait à une mouvance radicale et serait polygame, avec 12 enfants et 4 femmes qui bénéficieraient de l'allocation de parent isolé.

Tout reste à démonter « mon cher Watson », ce genre d’enquête n’aura sans doute d’autres résultats que de faire ressortir la facilité avec laquelle certaines personnes (pas toutes) sont habiles à contourner nos interdictions légales pour bénéficier des prestations sociales de parent isolé.
                                                                                                                              Alain Gouhier
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