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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 07:21

André Trillard, Sénateur de Loire Atlantique se félicite du nouveau rejet par le Sénat du mode de scrutin binominal proposé par le Gouvernement pour les élections cantonales.

Le Sénat a supprimé ce mode de scrutin, en deuxième lecture par 185 voix contre 136, soit 49 voix d’écart, alors qu’il n’avait été rejeté que par 20 voix en première lecture.

Il a constaté que, au fur et à mesure de la navette parlementaire, la contestation grandit sur tous les bancs contre ce mode de scrutin qui supprimera des cantons dans la ruralité pour en ajouter dans les villes. Il note qu’à part les socialistes, aucun groupe de la majorité sénatoriale n’a voté ce mode de scrutin et que les communistes ont même voté contre !

André TRILLARD demande au Gouvernement et au Président de la République d’entendre les élus locaux qui ne veulent pas d’un énième tripatouillage électoral mais d’une véritable refonte de la décentralisation dans notre pays.

Il a regretté une occasion manquée car il aurait été de l’intérêt de toutes les collectivités que droite et gauche se mettent autour de la table pour entamer une réflexion globale sur l’organisation de nos territoires.

Communiqué diffusé le 18 mars 2013

 

Par André TRILLARD

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 17:23

 

Prise de position sur le dossier des retraites à lire dans Le Point cette semaine :

 

 

La réforme de 2010 visait à ramener les régimes de retraite à l’équilibre en 2018. L’aggravation de la crise a eu pour conséquence de creuser à nouveau le déficit. De l’ordre de 14 milliards, il passerait à 18,8 milliards en 2017 pour l’ensemble des régimes. Mais où en serions-nous si nous n’avions pas fait la réforme de 2010 ? Sans doute à 40 milliards de déficit ! Et si nous n’avions pas fait les réformes de 1993 et 2003 ! Est-il besoin de souligner que la gauche qui s’est opposée à toutes ces réformes, non seulement ne les a pas remises en cause dans leur principe, mais elle va être obligée de les poursuivre. Pour les socialistes, le temps des postures est bien fini !

 

Toutes ces réformes partaient d’un principe et d’une vérité : il faut travailler plus longtemps pour ne pas alourdir les cotisations et pour ne pas baisser le niveau des retraites. Aujourd’hui, je sens poindre une autre logique : celle des impôts et de la dégradation des pensions plutôt que celle du travail.

 

Je refuse que par manque de courage, les pensions de retraite servies par les régimes de base, comme le régime général, soient désindexées et ne suivent pas le coût de la vie. La problématique est différente pour les retraites complémentaires gérées par les partenaires sociaux qui constituent le deuxième étage de notre système. Il ne peut être question, par ailleurs, d’augmenter les cotisations qui pèsent sur les entreprises et les salariés. C’est contraire à la compétitivité des entreprises et au maintien de la consommation. La seule solution est bien d’augmenter la durée d’activité en jouant à la fois sur une hausse de l’âge légal de départ en retraite qui doit progressivement atteindre 65 ans et une augmentation de la durée de cotisation. Il n’y a pas de fatalité à ce que le niveau des pensions baisse : il faut augmenter les durées d’activité et réduire le chômage par une politique de réformes structurelles qui favorise la croissance.

 

Le développement d’un troisième étage de retraite par capitalisation est aussi nécessaire. Nous avions commencé en 2003 à l’encourager avec la création du plan d’épargne retraite populaire et le plan d’épargne pour la retraite collectif. Nous devons amplifier ce mouvement, en favorisant la mise en place, au niveau des branches professionnelles et des entreprises, de plans collectifs d’épargne longue et de retraite.

 

On parle enfin d’un système de comptes permettant à chacun de déterminer librement son âge de départ en retraite... C’est la proposition de la CFDT. Il faut l’étudier. Mais attention que cela ne serve pas de prétexte à ne rien faire !

 

Depuis vingt ans, la gauche s’est montrée impuissante et démagogique sur les retraites. Espérons pour la France que le Président de la République se révèle aujourd’hui plus courageux car l’avenir des retraites exige vérité et réforme.  

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 17:05
Avec mes collègues du groupe Ensemble pour Nantes nous nous félicitons du maintien des enseignes « Decré », morceau du patrimoine économique nantais

 

Ce magasin aujourd’hui disparu a marqué l’histoire de Nantes. Cette grande famille de négociants avait fondé le premier grand magasin de la ville et qui fut à son ouverture en 1931 le plus important d'Europe. Sa portée fut telle, que son nom identifie tout un pôle commercial et un quartier, et qu’aujourd’hui encore on continue d’y faire référence.

Il était donc primordial de conserver ces éléments qui témoignent de l’histoire de Nantes.

Avec mes collègues du groupe Ensemble pour Nantes nous demandons que la même énergie soit mise au service du développement commercial du centre ville de Nantes.

 

Ainsi, si l’Adjoint au commerce a défendu vigoureusement et avec succès le maintien des enseignes « Decré », il est incapable de défendre les commerces !

N’est-ce pas le même Adjoint qui regrettait l’implantation de l’Apple Store dans la galerie commerciale Atlantis de Saint-Herblain ?

N’est-ce pas lui qui expliquait dans un grand quotidien local : « le foncier, les règles d’urbanisme contraignantes, la longueur des procédures, les dessertes, l’accessibilité. Nous ne sommes pas à armes égales » ?

N'est-ce pas toujours la même personne qui nie les difficultés du centre-ville de Nantes alors que les commerçants, en particulier du Bouffay, ne cessent de l’interpeller ?

N'est-ce pas lui qui par son inaction est responsable de la diminution des flux piétons dans le centre ville et (au moins pour partie) de la forte baisse du chiffre d'affaires des commerces du centre ville (est-il nécessaire de rappeler que la part du chiffre d’affaires des commerces du centre-ville dans l’agglomération est la plus faible des grandes villes françaises : 15 % contre 22% en moyenne en France) ?

 

Cette situation est regrettable car le centre de Nantes dispose de nombreux attraits. Et le développement des transports en commun et la piétonisation du centre ville sont des actions à saluer et qui vont dans le bon sens.

Mais tout cela est fait sans vision d’ensemble ! Tout cela se fait avec cette théorie consistant à réguler le trafic par la congestion, à chasser les voitures de la ville, à les empêcher de se garer par le manque de places ou des tarifs prohibitifs…

 

En réalité, la ville dispose de nombreuses armes pour dynamiser le centre ville, pour attirer de grandes enseignes, pour faire du centre un véritable poumon commercial.

Mais pour cela il faut de la détermination, de la volonté politique, de l’action.

 

Pourquoi venir s’implanter dans le centre ville de Nantes alors que tout est fait par la mairie pour décourager les commerçants ?

Le centre ville de Nantes mérite de se développer, d’être soutenu, dynamisé, encouragé.

D’autres villes ont fait ce choix.

Résultat, à Bordeaux, à Strasbourg, à Lyon, dans toutes les grandes villes de France, les centres-villes résistent mieux à la crise, des locomotives commerciales choisissent de s’y installer et leur part de chiffre d'affaire est nettement supérieure à celle des commerces de Nantes.

 

Le centre ville, ses commerçants, ses habitants, les Nantais méritent que la ville s’occupe d’eux.

Le centre ville mérite un plan ambitieux pour l’avenir. Le changement c’est pour quand ?

En 2014, nous proposerons un plan d'avenir pour le centre ville et pour les commerces de proximité dans les quartiers Nantais.

 

Communiqué diffusé le 14 mars 2013

Par Julien BAINVEL Publié dans : Ouvrez la à Nantes !
 

  Photo JB 3

Conseiller Municipal de Nantes
Elu du quartier Breil Barberie
Chargé des questions environnementales

Pour me contacter

Mairie de Nantes
2, rue de l'Hôtel de Ville
44094 Nantes Cedex 1
02.40.41.92.07
julien.bainvel@mairie-nantes.fr
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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:54
REUTERS/Philippe Wojazer
Il n’a échappé à personne que François Hollande s’effondrait dans les sondages, ainsi d’ailleurs que Jean-Marc Ayrault et le gouvernement. Les socialistes sont toujours très anxieux. Les élections municipales arrivent et, à la suite, les élections européennes et d’autres encore. Pour beaucoup de socialistes, les élections, si l’on continue de cette façon, si François Hollande s’enfonce toujours aussi bas dans les sondages, seront catastrophiques et ils voient déjà leurs postes, leurs sièges et leur voiture avec chauffeur s’en aller.

Pauvres socialistes ! Il fallait donc réagir. François Hollande est allé à Dijon pour consulter l’oracle Rebsamen qui lui a suggéré deux thérapies de choc.

La première consiste à virer un ou une ministre – n’importe lequel, dit-il (belle image du gouvernement et surtout bonne stratégie politique !). Certains pensent que ce pourrait être Christiane Taubira qui vient de perdre coup sur coup son directeur de cabinet et son chef de cabinet. Sont-ils partis volontairement ? Sont-ils casés, recasés ou remerciés, parce que Christiane Taubira s’en va ? Serait-ce un autre ministre, totalement inconnu, et ça, François Hollande a l’embarras du choix ? Il faut dire que ce gouvernement pléthorique contient un certain nombre d’hommes et de femmes dont les Français n’ont jamais entendu parler et n’entendront jamais parler.

C’était donc la première préconisation de l’oracle Rebsamen. La deuxième est d’utiliser les ordonnances. Il est curieux et amusant que les socialistes utilisent ce mode de législation qu’ils ont tant combattu. Nous les avons utilisées, et ce, dès la création de la Ve République, puis à plusieurs reprises, notamment Jacques Chirac, lorsqu’il était Premier ministre en cohabitation avec le Président Mitterrand. Ce dernier a refusé de les signer et Chirac s’est retrouvé Grosjean comme devant. Il s’est rattrapé par la suite lorsqu’il est devenu président de la République. Mais, à chaque fois, je dis bien à chaque fois, les socialistes ont crié au coup d’Etat.

Voici maintenant qu’ils décident d’utiliser l’article 38 de la Constitution qui permet de légiférer par ordonnance. Il faut dire que, médiatiquement parlant, cela donnerait peut-être à François Hollande l’apparence d’un président qui gouverne et à Jean-Marc Ayrault, celle d’un Premier ministre qui se fait écouter. Je ne suis pas sûr que politiquement parlant, ce soit la meilleure des choses à faire lorsque l’on est au plus bas dans les sondages.

Mépriser ou négliger l’avis du Parlement lorsque, pendant sa campagne, on a tellement dit que l’on voulait mettre en avant la concertation, et quand on veut faire une réforme de la Constitution qui voudrait inscrire dans le marbre, la concertation sociale, drôle de début ! Je ne parle pas des députés et des sénateurs. Les premiers seront oubliés et les seconds méprisés. En effet, il n’a échappé à personne que le Sénat avait pris quelques libertés avec la doxa socialiste.

Voici donc un tournant du quinquennat. Je ne suis pas sûr que ce tournant soit très efficace. François Hollande risque encore de déraper et de se retrouver dans le décor.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris


Zoom sur les ordonnances

L’article 38 de la Constitution

L’article 38 de la Constitution dispose que le Gouvernement peut demander au Parlement l’autorisation de prendre lui-même des mesures relevant normalement du domaine de la loi afin de mettre en œuvre son programme par ordonnances.

« Le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.

Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis du Conseil d'Etat. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n'est pas déposé devant le Parlement avant la date fixée par la loi d'habilitation. Elles ne peuvent être ratifiées que de manière expresse.

A l'expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article, les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans les matières qui sont du domaine législatif. »


Comment est donnée l’autorisation ?


L’autorisation est donnée au Gouvernement par le vote d’une loi d’habilitation au Parlement.
La loi d’habilitation doit fixer les domaines et la durée où le gouvernement pourra prendre des ordonnances, sous peine d’être sanctionnée par le Conseil constitutionnel pour incompétence négative.

Comment sont prises les ordonnances ?


Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres et doivent être signées par le président de la République.
Une controverse a existé pour savoir si le chef de l’État était obligé de les signer. Le président Mitterrand a, quant à lui, refusé d’en signer plusieurs pendant la première cohabitation (1986-1988).

L’entrée en application ?


Les ordonnances entrent en vigueur dès leur publication.
Mais, un projet de loi de ratification doit être déposé devant le Parlement. Si ce projet n’est pas déposé avant la date fixée par la loi d’habilitation, les ordonnances deviennent caduques. Une fois ce projet déposé, soit l’ordonnance est approuvée par le Parlement et acquiert la valeur de loi, soit elle n’est pas ratifiée et conserve une valeur simplement réglementaire (inférieure à la loi), constituant alors un acte administratif unilatéral.
Depuis le début de la Ve République, les Gouvernements ont souvent recouru à la procédure des ordonnances pour des sujets très techniques ou des réformes très délicates. On peut ainsi donner l’exemple des « ordonnances Juppé » de 1996 ayant conduit à une importante modification du système de Sécurité sociale français.
Le nombre d’ordonnances adoptées sur le fondement de l’article 38 de la Constitution est toutefois en forte augmentation depuis le début des années 2000 (170 ordonnances édictées entre 2004 et 2007 sur plus de 480 adoptées depuis 1958). L’année 2005 constitue un record, puisque 83 ordonnances ont été publiées.
 
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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:41
UMP 44

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre la tribune de Stéphan BEAUGE, Conseiller Général du canton de Saint Philbert de Grandlieu concernant la réforme des rythmes scolaires.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Tribune de Stéphan BEAUGE sur les rythmes scolaires

 

Au-delà des rythmes scolaires, imaginons, avec les enseignants et les parents d’élèves, une école qui n’existe pas encore

Intérêt de l’enfant et recommandation des chronobiologistes ne font pas toujours le poids face aux contraintes de la vie quotidienne et aux habitudes. Et même si les parents (que nous sommes) souhaitent donner la priorité au rythme de l’enfant afin que cela favorise ses apprentissages à l’école maternelle ou élémentaire, il reste difficile de concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Un goût amer…

Cette « réforme » des rythmes scolaires a un goût amer pour les enseignants dont le statut, les missions, ne seront pas revalorisés alors même qu’ils sont les « générateurs » de l’école. De même, les parents craignent-ils de voir leur organisation personnelle et professionnelle chamboulée.

Des financements incertains…

Les pouvoirs publics peuvent-ils s’affranchir de la réalité financière ? A commencer par l’État, qui n’est pas en mesure de financer la totalité de ce projet alors que Bruxelles annonce une presque récession en France et un déficit public de 3,7% du PIB.

Quant à la CNAF (Caisse Nationale d’Allocations Familiales) pourra-t-elle financer les activités périscolaires à la hauteur des besoins ? Quelle sera la facture à payer pour la mise en place de nouveaux transports par les Conseils Généraux (800 000 euros pour le CG 44) ? Combien devront dépenser les communes pour accompagner cette nouvelle réforme ? (Localement, La Limouzinière estime la dépense entre 60 000 et 80 000 euros ; Pont St Martin et la Chevrolière estiment la dépense à près de 90 000 euros).

L’AMF (Association des Maires de France) évalue le coût de la réforme à 150 euros par enfant et par an, soit 600 millions d’euros pour les 36 000 communes de France ; l’État pourrait verser 250 millions d’euros … on est donc loin du compte ! D’autant que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault vient d’annoncer que les dotations globales de l’État aux collectivités locales vont baisser de 3 milliards d’euros en 2014 et 2015…

Une réforme inachevée…

Au-delà des chiffres, ce goût d’inachevé se confirme par le refus de débattre de sujets qui y sont liés intimement comme la réduction des vacances d’été qui semble pourtant un élément déterminant de ce projet. En effet, les écoliers français ont des journées les plus chargées d’Europe (6h) et ce, notamment, parce que leur année scolaire est aussi la plus courte (144 jours au primaire, 178 jours au secondaire, contre 187 jours en moyenne dans les pays d’OCDE). Éluder cette question, n’est-ce pas finalement tuer la réforme des rythmes scolaires dans l’œuf ? Ne faut-il pas commencer à redonner la priorité à l’école maternelle et élémentaire qui demeure le parent pauvre de l’Éducation Nationale ?

Les enseignants oubliés…

Il serait logique qu’avec ce changement la question de la rémunération des enseignants du premier degré soit traitée, non pas de manière conjoncturelle, mais de manière structurelle ; en liaison avec une refondation de leur statut et de leurs missions. Il faut peut-être commencer par leur faire confiance…Ce sont eux les praticiens au quotidien.

S’interroger…

Ce débat ne devrait-il pas être également l’occasion d’aborder des questions importantes :
- La définition d’un projet éducatif global
-  Le nombre d’élèves et donc d’adultes par classe
-  Le contenu des programmes
-  La nature des activités dites « extrascolaires (artistiques, sportives…)
-  La différenciation des rythmes des enfants des écoles maternelles et primaires
-  L’école à 2 ans
-  L’attractivité du métier d’enseignants perçu, à tort ou à raison, comme stressant, difficile et peu rémunérateur pour beaucoup de jeunes
-  Le passage du rythme de l’école au collège etc.

Sénèque écrivait « ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

Les enfants d’abord…

Aussi, osons dire que cette « réforme » des rythmes scolaires est inachevée, osons aborder les questions fondamentales de l’école, osons l’humilité en admettant que 2014 serait plus raisonnable que 2013, afin que les questions soient traitées par tous en profondeur et non de manière superficielle… Au-delà des rythmes scolaires, imaginons, avec les enfants et les parents d’élèves, une école qui n’existe pas encore.

Stephan BEAUGE, Conseiller Général du Canton de Saint Philbert de Grand Lieu

UMP 44
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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 08:47
AFP/Thomas Samson
Outre quelques éléments sans beaucoup d’importance, mais qui soulèvent des polémiques, cette loi est essentiellement marquée par l’embauche de 60 000 fonctionnaires de l’Education nationale. En effet, ce n’est pas une modification fondamentale de l’école que de changer les rythmes scolaires. Cela pose des problèmes majeurs surtout quand cette modification est très mal préparée et va coûter très cher aux communes.

Le reste de cette loi va créer des écoles supérieures de professorat et d’éducation. Il s’agit ni plus ni moins de revenir aux anciens IUFM qui, à l’évidence, ne cadraient pas avec les nécessités d’une école moderne. La suppression du Haut Conseil de l’Education n’a pas d’intérêt.

L’introduction d’un enseignement civique et moral à l’école me fait sourire car, quand un politique de droite utilise le mot morale, il est taxé de rétrograde. La seule chose que je craigne est que l’on nous enseigne la morale socialiste, ce qui nous rapprocherait furieusement des écoles maoïstes ou staliniennes. Qu’il faille bien entendu faire un enseignement civique comme il en existait il y a quelques années, c’est évident !

Revenons néanmoins à l’embauche des professeurs car il faut dégonfler un mythe inacceptable. Il y a aujourd’hui 849 647 enseignants dans les écoles, les collèges et les lycées. Depuis 20 ans, ce nombre a augmenté tandis que le nombre d’élèves baissait. Entre 1990 et 2007, le nombre d’élèves a baissé de 610 000 tandis que le nombre de professeurs a augmenté de 85 000 ! L’Education nationale comptait, à la rentrée de 2011, 550 000 élèves de moins qu’en 1990 pour 35 000 professeurs de plus. Il y a donc en moyenne, en 20 ans, un professeur en plus pour 12 élèves en moins.

Ces chiffres sont à méditer car ils vont évidemment à l’encontre des idées reçues. Nous avons plus de professeurs par élève que dans toute autre école européenne. Une vraie réforme aurait à l’évidence été nécessaire en laissant plus de liberté aux régions ou même aux départements pour assumer l’éducation des enfants et des adolescents.

Plus de liberté veut dire moins de centralisme alors qu’aujourd’hui, Vincent Peillon se prend simplement pour un directeur d’école, envoyant à chacune d’elle des indications tellement détaillées que l’on se demande s’il ne va pas donner lui-même les résultats des problèmes de maths ou indiquer quel livre de géographie il faut utiliser. Ce centralisme est absurde et il aurait été bien préférable de laisser plus de souplesse et d’initiative aux écoles. Ce n’est pas malheureusement pas dans les gênes des socialistes.


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 23:21

Le 4 mars dernier, André TRILLARD, Sénateur de Loire Atlantique, Président du Groupe Démocratie 44 au Conseil général, Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental de l’UMP ont été reçus à leur demande par la Commission du dialogue mise en place par le Premier ministre concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

 

Les élus ont souhaité rappelé le soutien plein et entier de l’UMP au transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes. Ils ont rappelé les arguments qui militent en faveur de cet équipement : 1) créer un aéroport du Grand Ouest, 2) renforcer la sécurité et limiter les nuisances sonores sur la Ville de Nantes, 3) permettre la densification de l’Ile de Nantes, 4) créer plusieurs centaines d’emplois et favoriser le développement économique, 5) limiter l’impact environnemental en protégeant le Lac de Grandlieu, 6) construire un équipement aux normes environnementales.

 

Les représentants de l’UMP 44 ont tenu également à dénoncer les violences commises sur place ou à l’extérieur. Ils ont également fermement critiqué les agissements d’une poignée d’opposants qui empêchent la libre circulation des habitants du secteur et tentent d’instaurer une zone de non-droit.

 

André TRILLARD a rappelé que le dialogue citoyen avait eu lieu, qu’une enquête publique s’était déroulée, allant au fond du dossier, et que toutes les élections avaient depuis vu les formations politiques favorables au projet être très largement majoritaires. L’UMP se fait le porte-voix d’une population silencieuse favorable à l’aéroport du Grand Ouest.

 

Pour l’UMP, Gatien MEUNIER rappelle que ce projet est un projet d’intérêt général, validé par le Grenelle de l’environnement. L’UMP regrette que les élus socialistes aient organisé une large opération de soutien à l’aéroport en novembre 2012 sans associer les autres formations politiques favorables au projet. Cette attitude dessert le projet.

 

Enfin, l’UMP 44 a rappelé la nécessité de travailler et d’apporter des réponses claires sur 2 points clefs : 1) la desserte de l’aéroport. Notre-Dame-des-Landes pour devenir l’aéroport du Grand Ouest doit faire l’objet d’une desserte ambitieuse que la solution départementale d’un bus à haut niveau de service au départ de Nantes ne constitue pas. La desserte ferroviaire de la plateforme aéroportuaire doit être déterminée rapidement. …/… 2) l’avenir du site de Nantes Atlantique avec maintien ou non de la piste selon les projets d’Airbus.

 

L’UMP a rappelé que ce projet d’État devait faire l’objet d’un soutien total du Gouvernement. Ses représentants ont demandé au Premier ministre et au Gouvernement de prendre leurs responsabilités et de tout mettre en œuvre pour que ce projet d’intérêt national aboutisse. Les élus UMP de Loire Atlantique réclament de la détermination !

 

Pour conclure, les cadres de l’UMP ont rappelé la nécessité de voir ce projet aboutir et le coût que l’État devrait supporter s’il devait se dédire alors que le marché public est en cours d’exécution depuis 2 ans.


 

Par André TRILLARD Publié dans : Communiqué de Presse

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 23:12
UMP 44

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre l’invitation du collectif « La Manif pour tous 44 » relative au projet de loi « mariage pour tous » du Gouvernement.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

PROJET DE LOI "MARIAGE POUR TOUS"

Le 20 mars prochain, Grand Meeting à Orvault, avec les membres du collectif national de La Manif pour Tous :

Camel Bechikh (Fils de France)

Béatrice Bourges (Collectif pour l’Enfant)

Nathalie Thalleu (Les Adoptés)

Frigide Barjot

Xavier Bongibault (Plus gay sans mariage)

Venez nombreux salle de l’Odyssée d’Orvault à 20h30, pour écouter et rencontrer les porte-parole nationaux du grand mouvement contre le projet de loi sur le “mariage pour tous”.

N’hésitez pas à transmettre et à diffuser ce texte.

Le projet Taubira ne passera pas !

LMPT Coordination Loire Atlantique (44) #Tousaparisle24mars

NB : si vous n’êtes pas encore inscrit au départ de Nantes pour le 24 mars à Paris (car, train ou covoiturage), il est encore temps : www.lamanifpourtous44.com

Nous recherchons des volontaires pour coller et distribuer les affiches, merci de contacter : affiche.lmpt44@gmail.com

UMP 44
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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 14:32
Pascal Guyot, AFP
Il y a unanimité dans le monde pour condamner les islamistes terroristes qui se sont concentrés dans le Nord du Mali. Si la France n’était pas intervenue immédiatement, Bamako serait tombée immédiatement, puis après, vraisemblablement, les pays avoisinants (Niger, Mauritanie) et le drame aurait été extraordinairement fort. Il aurait été impossible alors d’intervenir.

Il n’est pas nécessaire de revenir sur le devoir qu’avait la France. Le seul problème est de dire « qu’à fait la France ? » car aucun pays européen ne s’est senti concerné. Aucun pays africain n’était à la mesure de ce combat et de cette guerre. La France a une longue tradition africaine. Sans en rougir d’aucune façon, nous avons été, depuis les indépendances, ceux qui ont le mieux coopéré avec l’Afrique, pas toujours en bien – il y a eu des zones d’ombre -, mais parfois excellemment, en particulier au niveau médical, voire même au niveau juridique.

Il est vrai que ces nouveaux Etats avaient peu l’habitude de la démocratie, si ce n’est aucune. C’est vrai que depuis 50 ans qu’ils sont indépendants, beaucoup sont passés par des phases difficiles de totalitarisme, de dictature, de népotisme. Beaucoup y sont encore, mais peut-on blâmer ces pays qui ne connaissaient pas la démocratie d’être encore sur un chemin si difficile ? Que l’on regarde ailleurs dans le monde et l’on pourra mesurer le manque de liberté, de démocratie de beaucoup de pays.

La France a toujours été et est toujours l’amie de l’Afrique. Il était donc tout à fait normal qu’elle intervienne. Ce qui est incompréhensible, c’est la décision des autres pays européens qui n’ont pas voulu intervenir alors que ces menaces islamistes et terroristes étaient également dirigées contre eux. Il y aurait eu, si la France n’était pas intervenue, des bases extrêmement sophistiquées qui auraient directement menacé l’Europe.

Aujourd’hui, la France a fait « du bon travail ». Elle a perdu malheureusement quatre hommes, mais c’est pour le bien de la liberté dans le monde. Il faut que les pays africains soient plus responsables. Le Tchad l’est de façon formidable. Malheureusement, cette expérience de guerre menée par les Tchadiens leur a beaucoup servi. Et c’est grâce à la conjonction armée tchadienne/armée française que beaucoup de progrès ont été faits. Nombre de pays africains sont à la traine, n’ont pas d’armée ou des simulacres.

Il faut certainement rester au Mali après le mois d’avril car il serait dramatique, voire ridicule et même dangereux que les Français s’en aillent et que les terroristes reviennent et bousculent les armées africaines. Quand Nicolas Sarkozy dit que l’on n’aurait pas dû y aller, il se trompe, lui qui est allé à juste titre en Côte d’Ivoire, en Lybie et ailleurs. Il a parlé trop vite et est surtout mal conseillé. Je garde toujours vis-à-vis de Nicolas Sarkozy une sympathie, pour ne pas dire une certaine admiration, mais je garde les yeux ouverts et je trouve qu’au niveau du Mali, il aurait dû éviter d’en parler.


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre de la Coopération
Député de Paris
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 17:37

Lettre ouverte à Anne Hidalgo

11 mars 2013 par dans Points de vue

Madame la Première adjointe au Maire,

J’ai été extrêmement frappé, je dirais même peiné, de votre attitude vis-à-vis de Nathalie Kosciusko-Morizet. Je rappelle que vous n’avez jamais gagné aucune élection à Paris et que vous êtes dans l’opposition du 15ème arrondissement, ce qui devrait vous donner un peu plus de modestie, d’autant que certains affirment que vous n’assistez que très rarement aux conseils de votre arrondissement. Cette fonction vous intéresse-t-elle véritablement ?

La question que nous nous posons tous, pour les élections municipales de 2014, est de savoir comment la ville de Paris va évoluer. Que proposez-vous dans votre programme pour que la capitale soit plus sûre, plus propre, que les enfants soient mieux acceptés en crèche qu’ils ne le sont aujourd’hui, que les voitures puissent se garer ou peut-être même circuler ? Bref, que proposez-vous pour que Paris se réveille enfin alors que justement, c’est le moins que l’on puisse dire, cette ville s’est endormie ? Elle a pris un grand retard par rapport aux autres capitales européennes.

Nous ne nous intéressons pas à votre vindicte, pour ne pas dire votre haine à l’encontre de Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle représente, pour beaucoup de Parisiens, qu’ils soient à droite, au centre, ou tout simplement déçus par Bertrand Delanoë, un espoir important. C’est d’ailleurs pour cette raison que vous l’attaquez si vivement car elle va vraisemblablement gagner les élections municipales en entrainant derrière elle un grand nombre de Parisiennes et de Parisiens. Vous en avez peur ! Je passerai sur le ridicule de votre attaque du 8 mars lorsque vous l’avez traitée de misogyne avec toute la cohorte de vos amis socialistes.

Elle n’a dit que la vérité en parlant de Ségolène Royal, sans une once de méchanceté. Vous savez parfaitement bien que cette dernière représentait un espoir pour la gauche. Cet espoir a été déçu puisqu’elle n’a pas été élue à la présidentielle de 2007. Quant aux législatives de 2012, elle a été battue, mais vous auriez pu en rechercher la cause à l’Elysée, puisqu’à l’époque, et aujourd’hui encore, Madame Trierweiler tweetait avec acharnement.

Quant à sa promotion à la Banque publique d’investissement, comme vice-présidente, elle n’est simplement qu’une récompense accordée par François Hollande. Qu’il s’agisse de son ex, peu importe, mais c’est la vérité. Est-ce le mot « ex » qui vous gêne ? Quel est ce Parti socialiste qui n’aime pas la vérité ? Faut-il avoir une pensée unique, une éthique dictée par la gauche ? Mais, Madame Hidalgo, je ne vous ai pas entendu lorsque Monsieur Victorin Lurel a curieusement parlé de Monsieur Hugo Chavez. Il appelait de ses vœux, d’ailleurs, la multiplication de tels dictateurs !

Je sais que toutes ces vérités vous font mal comme elles font mal à beaucoup de socialistes, mais vous préférez attaquer sans arrêt et vous en prendre à NKM, comme femme, plutôt que de confronter vos idées avec les siennes. Ces attaques personnelles sont, je vous le dis, complètement inadaptées, mais je crains fort que vous ne désiriez continuer dans ce sens ce qui laisse mal augurer de la campagne que vous allez mener. Vous avez accusé NKM d’être parachutée. Que n’avez-vous dit cela à Jean-Marc Ayrault lorsque de Saint-Herblain, il s’est présenté à Nantes ? Que n’avez-vous dit cela à d’autres socialistes, qui, maires d’une petite ville, ont été élus dans une grande ville ?

J’aimerais vous donner simplement un conseil. Soyez moins virulente, moins méchante, moins haineuse. Vous ferez peut-être moins peur aux Parisiens car votre attitude aujourd’hui est tellement excessive que beaucoup de vos amis vont avoir peur de voter pour vous. Je ne devrais pas vous dire cela car cette attitude va arranger « nos affaires », nous qui soutenons Nathalie Kosciusko-Morizet, mais, voyez-vous, nous espérons et nous sommes certains de gagner sur notre programme et non pas à cause du rejet des Parisiens, inquiets de votre virulence.

A propos de votre programme, Madame Hidalgo, essayez de proposer autre chose que ces petites actions ridicules. Vous avez déjà dit quelques inepties sur la vitesse réduite des voitures (qui l’est déjà aux abords des écoles, mais que vous voulez étendre à tout Paris), sur le diesel (qui est une source de contradiction au niveau du gouvernement), et même sur les contraventions ; il me semble d’ailleurs que vous approuvez leur augmentation de 17 euros à 35. Essayez de vous occuper de Paris qui a été laissée en jachère par Bertrand Delanoë et laissez votre méchanceté de côté.

Je vous prie de croire, Madame la Première adjointe au Maire et élue du 15ème arrondissement de Paris, l’expression de mes sentiments très inquiets.

 

Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
Conseiller de Paris

 

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