S’il est évidemment que la France est à genoux grâce au concours du parti socialiste au pouvoir,
cela était plus que prévisible.
En ce qui concerne la famille politique gaulliste à laquelle nous appartenons, posons
nous les questions qui conviennent : qu’avons nous fait pour éviter ce naufrage ?
Depuis plusieurs décennies, nous avons confié notre jeunesse aux mains de l’éducation
nationale, elle même totalement infiltrée par les gauchistes.
Au niveau du monde du travail , la quasi totalité des syndicats se trouve également
politisée à gauche.
Le résultat est édifiant, il est passé par les urnes. Actuellement, nous avons 21 régions
gérées par la gauche et une seule par la droite. Le sénat, l’assemblée nationale et bien sûr la présidentielle sont également sous contrôle du PS.
Malgré cela, certains de nos élus de droite ont joué leur carte personnelle et
continuent de le faire. La « guéguerre » au sein de l’UMP en est la preuve, elle nous éclaire sur la manière dont nous avons perdu les dernières élections.
Si nous voulons donner la moindre chance à notre électorat d’avoir l’envie de retourner
aux urnes en donnant l’impression d’une possible reconstruction, nous devons absolument rassembler sans discrimination les forces du centre droit et de la droite et mettre fin aux petites phrases
assassines qui circulent couramment (exemple, celles très récentes d’un ancien 1er ministre aux dépends de Nicolas Sarkosy).
Concrètement, que nos industries soient en passe d’être totalement laminées, c’est plus
que probable. Pour l’éviter, il nous faudra enfin admettre que notre protection sociale y compris nos retraites dépende autrement que des salaires productifs qui ne cessent de disparaître jour
après jour. C’est la seule façon d’entrevoir une reprise de notre activité.
J’en conviens, ce ne sont pas des propos très électoralistes mais ceux qui ont été tenus
jusqu’à ce jour ne l’ont pas été non plus, dans la mesure où près de la moitié du corps électoral ne se déplace plus pour voter.
Il serait peut être temps de faire preuve d’imagination pour l’intérêt général. La
simple critique ne suffit plus.
Alain GOUHIER