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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:54

FRANCE

Le taux de chômage atteint 9,9% en France métropolitaine
Par Les Echos | 06/12 | 07:50 | mis à jour à 08:41

Départements d'outre-mer compris, le taux de chômage en France s'élève à 10,3% de la population active, selon l'Insee. Plus de 2,8 millions de personnes sont au chômage.

A Pôle Emploi - AFP
A Pôle Emploi - AFP

Une hausse sans fin. Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point entre les deuxième et troisième trimestres, atteignant désormais 9,9% de la population active. Départements d'outre-mer compris, ce taux s'élève même à 10,3%. La situation de l'emploi en France se dégrade désormais depuis cinq trimestre. Et retrouve des niveaux de dégradation inconnus depuis la fin des années 90.

L'Insee indique que le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) est de 2,826 millions de personnes. Précisant : «Plus généralement en France métropolitaine, 3,6 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaitent travailler, qu'elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu'elles recherchent ou non un emploi.»

Su un an, le taux de chômage accuse une hausse de 0,7 point de pourcentage. Il s'établissait en effet à 9,1 % de la population active au troisième trimestre 2011. L'Insee a en outre révisé à la hausse (+O,1 point) les données du deuxième trimestre 2012.

Les 15-24 ans toujours les plus pénalisés

Sans grande surprise, le taux de chômage des 15-24 ans a connu une ascension fulgurante de 1,4 point en trois mois, à 24,2% au troisième trimestre. Et sur un an, le constat est encore plus terrible puisque le taux de chômage pour cette catégorie de personne a enregistré la plus forte progression (2,8 points.) La dégradation de la situation touche plus particulièrement les hommes âgés de 15 à 24 ans. Sur un an en effet le taux de chômage de cette catégorie de personnes a progressé de 3,6 points pour atteindre 23,8 %. Dans le même temps celui des femmes de la même tranche d'âge a progressé moins vite (1,8 point) mais reste toujours plus élevé puisqu'il atteint désormais 24,6 %.

 

Dans le même temps, celui des seniors (les plus de 50 ans) a également progressé mais dans une moindre mesure. En hausse de 0,1 point sur un trimestre et de 0,4 sur un an il atteint en effet 6,9 % de la population active. Quant à la situation des tranches d'âge intermédiaires (les 25-49 ans) elle connaît des évolutions contrastées. En repli de 0,1point d'un trimestre sur l'autre, le taux de chômage des 25-49 ans progresse de 0,5 poin sur un an pour atteindre 8,9 %

Hausse du taux d'emploi des 15-64 ans

Pour autant, le taux d'emplois en contrats à durée indéterminée (CDI) progresse l égèrement de 0,2 point pour atteindre 49,1 % de la population des 15-64 ans. Une progression qui peut surprendre mais qui est liée, expliquent les experts de l'Insee par le fait que les tranches d'âges les plus élevées, et notamment celle des 50-64 ans sont plus fréquemment employés en CDI que les plus jeunes.

Dans le même temps, et sans surprise après la publication régulières de mauvais chiffres en matière d'emploi intérimaire, le taux d'emploi en CDD/intérim baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent et s'établit à 6,6 %. Une situation qui risque de continuer à se dégrader si l'on tient compte des dernières données disponibles.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:43
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous transmettons la question orale que notre député, Christophe PRIOU, a posé mardi matin à l’assemblée nationale sur la proliféraiton des algues vertes. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Question orale de Christophe PRIOU à l’Assemblée Nationale

 

Prolifération des algues vertes en Pays-de-la-Loire

M. le président. La parole est à M. Christophe Priou, pour exposer sa question, n° 53, relative à la lutte contre la prolifération des algues vertes en Pays-de-la-Loire.

M. Christophe Priou. Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

La prolifération des algues vertes et des micro-algues sur la côte Atlantique s’amplifie. Les marées vertes se succèdent année après année en saison estivale et menacent aujourd’hui la biodiversité. Les municipalités font face comme elles peuvent en organisant des opérations de ramassage de ces algues, mélangées ensuite à d’autres déchets verts pour stopper une putréfaction qui peut être dangereuse. Les phénomènes de prolifération d’algues, qui prennent des proportions de plus en plus importantes, sont les indicateurs d’une mauvaise qualité écologique des eaux côtières. Même si ces problèmes ne semblent pas porter atteinte à la santé des baigneurs, ils constituent une gêne importante pour les stations balnéaires.

Dans le cadre d’un plan de lutte dédié, l’État a soutenu les collectivités littorales de la région Bretagne dans le financement d’installations de traitement des algues vertes à hauteur de 80 % à 90 %, avec l’ADEME et l’Europe. Les collectivités territoriales des Pays-de-la-Loire ne perçoivent qu’un financement de l’ADEME à hauteur de 30 % pour la réalisation de leurs infrastructures, ce qui est nettement insuffisant.

Je souhaite donc savoir quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour lutter contre la prolifération des algues vertes en Pays-de-la-Loire et aider les collectivités territoriales à y faire face.

M. le président. La parole est à M. le ministre délégué chargé de l’agroalimentaire.

M. Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l’agroalimentaire. Monsieur le député, je vous prie de bien vouloir excuser Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, qui s’apprête à représenter la France à la conférence des parties à la Convention des Nations unies sur le changement climatique, qui va avoir lieu à Doha.

Comme vous l’avez dit, le phénomène du développement des algues vertes sur les côtes françaises porte directement préjudice à l’environnement et à la biodiversité, ainsi qu’au dynamisme de nos territoires. La Commission européenne a assigné la France le 17 février 2012 devant la Cour de justice pour mauvaise application de la directive de 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles.

Notre gouvernement s’est donc engagé dans une réforme résolue de la réglementation en matière de nitrates. Bien sûr, comme le rappelait Stéphane Le Foll à l’instant, les représentants de la profession agricole sont étroitement associés à l’élaboration de ce nouveau dispositif.

Par ailleurs, la France est loin, trop loin, de son objectif de bon état écologique des masses d’eau, fixé par la directive cadre sur l’eau de 2000. Alors que nous approchons de la fin de l’année 2012, nous n’avons pas encore atteint la moitié de l’effort à fournir d’ici 2021. C’est pourquoi le Premier Ministre a chargé M. Philippe Martin, député du Gers, d’une mission sur la gestion quantitative de l’eau, afin d’identifier les points de blocage qui conduisent aux retards observés et de faire des propositions au Gouvernement pour réorienter notre politique de l’eau.

J’ajoute qu’un soutien important aux actions de lutte contre les pollutions diffuses a été décidé par les agences de l’eau. Près de 900 millions d’euros pour la période 2013-2018 seront ainsi dédiés à ces actions, soit le double du programme précédent.

Sur les côtes atlantiques, il convient de distinguer la situation bretonne de la situation ligérienne, où l’influence des apports de la Loire est majeure. Mais en Pays-de-la-Loire comme ailleurs, l’intervention de l’État doit d’abord se concentrer sur la prévention des pollutions, afin de lutter à la source contre le phénomène des algues vertes.

À cet égard, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, le SDAGE, de Loire-Bretagne comprend déjà une disposition qui impose un programme de réduction des flux de nitrates aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux, les SAGE, des littoraux sujets à échouages d’algues vertes.

La direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, la DREAL, des Pays-de-la-Loire vient d’engager une étude visant à préciser l’origine des flux de nitrates dans le but de définir les mesures et les actions permettant de corriger la situation actuelle.

Ce qui a été fait en Bretagne doit nous éclairer et nous permettre d’avancer avec efficacité. Chacune des huit baies du plan Algues Vertes présente des spécificités dont il convient de tenir compte. Une connaissance scientifique fine est un préalable à une action adaptée au littoral atlantique.

Soyez donc assuré, monsieur le député, que le Gouvernement prend toutes ses responsabilités sur cette question, au moment où l’État est le plus attendu en matière de pollution des eaux. Le rôle de l’État, c’est bien la prévention, en collaboration étroite avec les collectivités locales concernées et l’ensemble des acteurs, y compris les acteurs agricoles.

M. le président. La parole est à M. Christophe Priou.

M. Christophe Priou. Merci monsieur le ministre pour cette réponse très concise. Nous connaissons tous le dynamisme et l’humour de notre collègue Philippe Martin, député du Gers, qui n’est pas encore tout à fait touché par les algues vertes, malgré la montée régulière des océans ! Il a lui-même beaucoup œuvré pour la sauvegarde de l’armagnac, et je tenais à le saluer. Nous attendons son rapport, ses conclusions et ses propositions.

UMP 44
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:40
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous transmettons le communiqué de presse du groupe UMP à la Région des Pays de la Loire, en session vendredi dernier. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Le groupe UMP de la Région des Pays de la Loire communique

Le groupe UMP, issu de la liste régionale « Agir vraiment », réaffirme sa cohésion et son unité. Face au contexte national de leur famille politique, les élus régionaux continuent leur travail de terrain, au contact permanent des militants et des habitants.

Force permanente de propositions et d’opposition constructive face à l’exécutif régional, notre groupe défend avec détermination l’intérêt des Ligériens. Toutes les sensibilités réunies dans notre groupe trouvent leur possibilité d’expression et alimentent tous les débats indispensables à l’avenir de la Région.

Les élus régionaux du groupe UMP souhaitent une issue rapide à la situation nationale. Ils disent leur détermination à œuvrer dans le cadre du mandat que leur ont confié les électeurs et à tout mettre en œuvre pour préparer l’indispensable alternance au sein du Conseil régional des Pays de la Loire.

François Pinte, Laurent Dejoie, Géraldine Delorme, Catherine Deroche, Sabrina Garnier, Jean-Carles Grelier, Christine Guerriau, Sophie Jozan, Franck Louvrier, Christine Marchand, Pauline Mortier, Louis-Jean de Nicolay, Pierre-Guy Perrier, Nathalie Poirier, Christine Regnier, Danielle Rival, Jeanne Robinson-Behre, Brigitte Tesson

UMP 44
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:14
UMP 44
ASSEMBLEE GENERALE LE 19 DECEMBRE

 

INVITATION A L’ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE

 

A L’ATTENTION DES ADHERENTS UMP DE LOIRE ATLANTIQUE

Chers Amis,

Après les moments difficiles que les militants ont vécus lors de l’élection du Président de notre Mouvement, il est temps de nous retrouver pour échanger et pour poursuivre ensemble notre combat contre le Gouvernement de Jean Marc Ayrault, défendre nos convictions pour notre Pays et préparer les prochaines échéances électorales de 2014.

Nous avons donc le plaisir de vous inviter à participer à notre Assemblée Générale annuelle qui aura lieu le :

 

Mercredi 19 décembre 2012 à 19 h 30

Salle de conférence de la Manufacture (2me étage) 10 bis bd Stalingrad – 44000 NANTES (accès tram ligne 1 – arrêt manufacture)

Nous aborderons ensemble le rapport d’activités, le bilan financier et ferons le point sur les actions engagées. Enfin, nous répondrons à vos questions avec le concours de nos parlementaires présents : Christophe PRIOU et André TRILLARD.

Nous clôturerons cette rencontre par le verre de l’amitié.

Comptant sur votre présence, nous vous prions d’agréer, Chers Amis, l’expression de nos sentiments dévoués.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

François PINTE, Président


Coupon réponse à renvoyer à UMP 44 – 4 place Dumoustier – 44000 NANTES avant le 14 décembre

Nom _________________________Prénom __________

Ville ___________________________

Sera présent  :

OUI (rayer la mention inutile) Nombre de personnes _____

NON


UMP 44
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:06

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif

Le budget 2013 de la Sécu est entériné. Après deux ­allers-retours avec le Sénat - qui a voté contre à deux reprises -, l'Assemblée nationale a adopté le texte dont voici les mesures emblématiques.

• Les pensions des personnes âgées mises à contribution

Les retraités imposables devront s'acquitter à partir du 1er avril 2013 d'une taxe de 0,3 % sur leur pension. Les retraités exemptés de CSG ou bénéficiant du taux réduit à 3,8 % en seront exonérés. Cette «contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie» (Casa) abondera, en 2013, le Fonds de solidarité vieillesse qui finance le minimum vieillesse. À partir de 2014, elle sera allouée au financement de la réforme de la dépendance.

• Tabac, bières et boissons énergisantes taxés…

La taxe sur la bière augmentera de 160 % au 1er janvier, ce qui rapportera 480 millions d'euros à l'État en 2013. La hausse représentera 5 centimes pour un demi selon les socialistes, mais 25 à 40 centimes selon les professionnels. La production des brasseurs vendant moins de 200.000 hectolitres par an sera un peu moins taxée. Mais pas les petites brasseries, les amendements déposés pour les épargner ayant tous été retoqués. Les boissons énergisantes subiront aussi une nouvelle taxe en 2013, à hauteur de 50 euros par hectolitre. Les députés entendent ainsi décourager le «bing drinking» (ivresse express) chez les jeunes adeptes de cocktails mêlant alcools et boissons fortes en caféine ou en taurine. D'autre part, les diverses hausses de taxe sur le tabac rapporteront 250 millions à la Sécu. Le prix du tabac à rouler bondira en particulier de 10 % en 2013.

• … mais le Nutella et l'huile de palme épargnés

Le sénateur socialiste Yves Daudigny voulait quadrupler la taxe sur l'huile de palme en raison de ses effets néfastes sur la santé. Son amendement, qui avait fait beaucoup de bruit, est tombé avec le rejet du texte au Sénat et le gouvernement a demandé à sa majorité à l'Assemblée d'en rejeter un similaire. Le sujet des taxes nutritionnelles devrait toutefois revenir sur la table dans la loi sur la santé publique prévue pour 2013.

• Emploi à domicile: fin du paiement au forfait

Les particuliers employeurs ne pourront plus régler les cotisations patronales sur une assiette forfaitaire, mais sur la seule base du salaire réel. Pour compenser, les députés leur accordent une déduction supplémentaire de 0,75 euro par heure travaillée. L'opposition craint que la fin du paiement au forfait entraîne des suppressions d'emplois et relance le travail au noir.

• Hausse des prélèvements sociaux des indépendants

Cette mesure rapportera 1,1 milliard d'euros à la Sécu afin, explique le gouvernement, de rapprocher le statut des indépendants du régime général. 827.000 indépendants verront donc leurs charges augmenter en 2013, 486.000 profiteront d'une baisse et 499.000 auront des charges inchangées

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 07:51

 

INCROYABLE RETRAITE PREFECTORALE DE BARTOLONE transmis par un journaliste du parisien

 

Le cumul de trop de Bartolone.

 

- Par la gracia du Président, François HOLLANDE :
 
Monsieur Claude Bartolone est un homme heureux.

(Né le 29 juillet 1951 à Tunis sous le Protectorat français de Tunisie.)   

 

- Par décret, le président de la République, son ami François Hollande, l'a réintégré dans le corps préfectoral, où il ne figurait plus depuis 25 ans.
 
Un mois plus tard, il pouvait en conséquence prendre sa retraite de préfet
honoraire hors cadre et hors classe !
 
Ses infos sont exactes et vérifiées!
 
cliquer, ci-joint, sur le site officiel gouvernemental:
 
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006061224&dateTexte=20091002
                          
 
Résumons la situation financière du  « camarade : »
 
- Depuis août 2012 : retraité du corps préfectoral.

 

- Depuis le 10 mars 2008 : conseiller général du canton de Pantin.

 

- Depuis le 20 mars 2008 : président du conseil général de la Seine-Saint-Denis.

 

- Depuis le 17 juin 2012  : député de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

 

- Depuis le 26 juin 2012 : président de l'Assemblée nationale.

(source vérifiée ! : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2011-2012/20120148.asp)
                           

Même en appliquant les plafonds de cumul, on arrive à plus de trente mille euros par mois, cela peut aller.
 
Plus l’incroyable logement de fonction en qualité de président de l’Assemblée Nationale.
 
Plus le « petit » logement de fonction en qualité de président du Conseil Général du 93.
                         
Avec la gauche, la magouille institutionnelle d'Etat est possible !
 
Ses élus, qui montrent l'exemple à suivre en temps de crise aux français : Yes they can...  et sans état d'âme.
 
Sarko et sa clique, c’étaient des amateurs, à côté de cette formidable démonstration de savoir-faire  !

 

Pour votre parfaite information, dans le but "d'améliorer" l'homme et l'humanité et les pratiques institutionnelles de la République, ceci doit être diffusé largement, seule la lumière dérange et peut faire reculer l'ombre.

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 10:51

INTERVENTION DE FRANCOIS PINTE

Conseiller Régional, Président du groupe UMP

Session du 30 novembre 2012

Monsieur le Président mes chers collègues

Notre Région subit sur le plan économique  un triple  mouvement : un impact international,  un impact nationale, et j’y reviendrai, et l’affaiblissement propre de notre territoire.

Depuis 2009, votre opposition a eu l’attitude responsable de soutenir l’essentiel des mesures de sortie de crise que vous avez engagées. Progressivement, le doute s’est installé dans notre esprit et dans celui des Ligériens quant à la pertinence de certaines politiques dont l’évaluation des résultats doit être conduite, comme le demande aussi le CESER.

154.200 chômeurs de catégorie A dans notre région, 8000 de plus depuis l'élection de Monsieur Hollande: Un chômeur supplémentaire en Pays de la Loire toutes les 30 minutes. 1000 de plus chaque jour en France.

Et si l'on ajoute comme vous nous le faisiez dans vos critiques du Gouvernent Fillon les catégories  B et C : 261.600 chômeurs en Pays de la Loire soit environ 12.000 de plus en 6 mois: Les familles sont frappées et craignent particulièrement pour les jeunes de moins de 25 ans et pour les plus de 50 ans qui ne sont pas épargnés par cette hausse que le gouvernement semble considérer avec fatalisme comme inéluctable tout au long de l'année 2013!

En 2008, avant la crise, l'emploi se portait mieux dans notre région qu'en France.

Depuis, la situation se dégrade aussi vite en Pays de la Loire qu'au plan national: la Région s'enfonce dans la crise. L’efficacité du "Bouclier social régional "que, je vous cite, vous disiez avoir mis en place en janvier dernier, Mr Gralepois pour "protéger les habitants de notre région" semble aujourd’hui bien peu protéger les Ligériens et croyez-moi, personne ne s’en réjouit.

Perdre l'entreprise première employeur d'une commune rurale est une catastrophe pour le territoire concerné! Bien sûr l'exemple de Candia au Lude est présent à ce moment dans mon esprit. Et chaque semaine, on tremble à l’annonce d’une fermeture d’entreprise. Technicolor, Doux, sont aussi les douloureux symboles de la dévitalisation galopante de notre vivier industriel.

Et lorsque ce n’est pas la fermeture ce sont des emplois qui sont supprimés comme à Orvault où les salariés d’Alcatel  Lucent sont touchés. Hier, Joseph PARPAILLON, le Maire d’Orvault, commune directement concernée a écrit au Premier Ministre pour exiger l’action des pouvoirs publics face à la suppression annoncée de 118 emplois sur les 540 du site. L’automobile et ses sous-traitants sont aussi entrainés dans ces drames. Le triste feuilleton SAMRO se poursuit avec 84 emplois menacés dans notre Région.

Près d'ici, la situation de STX est si préoccupante que l’on voit des initiatives de désespoir comme l’appel de 50 élus de gauche qui s’alarment d’un carnet de commandes resté quasi-vide depuis les dernières commandes enregistrées grâce à l’implication de Nicolas SARKOZY et du Gouvernement FILLON que certains ne sont pas loin de regretter sur le terrain.

Dans ce contexte, comment ne pas s’inquiéter de l’information publiée selon laquelle, la filiale dédiée STX OSV, veut se désengager de l’éolien offshore ?

Mr Auxiette, vous n'étiez pas avare de vos critiques adressées à Nicolas Sarkozy. J'ai encore en mémoire votre rencontre avec les Syndicats de STX et les sous-traitants en février 2010 pour, je cite "rappeler Nicolas Sarkozy à ses promesses et ses devoirs". Les promesses ont été tenues par le précédent Gouvernement et les commandes ont été signées. Mais depuis 6 mois plus rien! Quand allez-vous montrer la même exigence envers Mr Hollande qu'envers son prédécesseur?

L’Etat, dans sa gouvernance actuelle n’est plus à la hauteur. Je ne suis pas le seul à le prétendre, d’autres se chargent de le prouver. L’agence Moody’s qui a donné le temps nécessaire au Gouvernement pour mettre en place sa politique économique, vient de retirer son triple A à la France avec des commentaires assassins.

Moins de deux semaines après l’annonce en fanfare d’un « pacte de compétitivité », l’agence pointe la « perte de compétitivité graduelle et soutenue » du pays et regrette que l’on ne constaterait l’effet des mesures annoncées qu’à l’horizon 2014. Moody’s met aussi en avant, je cite,  « les perspectives budgétaires incertaines » et affirme que les hypothèses de croissance à 0,8% en 2013 et 2% à partir de 2014 sont « exagérément optimistes ». L’OCDE, dans sa note de conjoncture de mardi dernier, ne prévoit pas d’ailleurs pas de reprise solide avant au mieux 2014.

 Comment comprendre  les revirements concernant la TVA ? D’abord refusée par François HOLLANDE par anti-Sarkozysme primaire  puis remise à l’ordre du jour après six mois d’atermoiements,  la hausse de cette TVA ne produira plus les effets attendus, pire elle pénalisera des secteurs qui ne délocalisent pas comme le bâtiment ou la restauration.

Et elle ne s’accompagne pas des efforts de rationalisation budgétaire et de soutien appuyé aux entreprises que Louis GALLOIS s’est évertué à réclamer dans les 68 pages de son rapport.

Le choix fait du « tout prélèvement » traduit bien l’erreur de diagnostic de l’actuel Gouvernement. Erreur que la majorité régionale semble partager. Nous ne sommes malheureusement pas dans un pénible moment qui va passer mais bel et bien dans une crise structurelle qui appelle des réformes structurelles.

La Banque Publique d’Investissement n'échappe pas cette valse-hésitation. Le débat patine depuis l'été pour savoir qui de l'Etat ou des régions aura le pouvoir de décision.

Nous ne sommes pas opposés à la création de la BPI et même nous soutiendrions cette solution à la condition qu’elle permette véritablement de supprimer tous les fonds, les agences et comités d’investissement redondants au lieu de s'y ajouter.

Il faut aller vite. La crise gronde, il faut en même temps établir le calendrier de réorganisation de l’appareil d’intervention de la Région.

L’exemple du doublon créé entre le « Monsieur crise » de l’Etat en Région et son homologue au Conseil régional, Monsieur QUESSADA annoncé la semaine dernière montre qu’il y a encore de l’efficacité à gagner. La clarification des actions avec les autres collectivités n’est pas  au rendez-vous. Il est indispensable, comme d’ailleurs le demande le CESER, je cite, que «la Région précise les modalités opérationnelles en cohérence avec  l’ensemble des acteurs chargés du soutien aux entreprises. L’articulation entre le représentant de l’Etat au niveau régional et celui de la Région devra rapidement être éclaircie ».

L’enveloppe de 150 Millions €, QUE NOUS VOTERONS pose cependant question alors que plusieurs centaines d’entreprises en difficulté sont déjà recensées.

L’Etat vous a demandé de l’accompagner dans la maitrise de la dépense publique. Vous faites un choix différent. Il aurait été possible de réduire d'autres enveloppes budgétaires. Nos élus de la commission des Finances le démontreront tout à l'heure ainsi que Sophie Jozan à propos des transports.

Les critiques envers le Gouvernement et le chef de l'Etat étaient pourtant vives en janvier dernier. Je vous cite Mr Magnen: "Pour parer à cette crise majeure Nicolas Sarkozy est obsédé depuis quelques mois par le triple A de la France et par les agences de notations. Il a imposé une austérité mal placée … il coupe les vivres des collectivités premiers investisseurs publics faisant peser sur la population les économies nécessaires à réaliser". On voit avec le recul combien la démagogie de ces propos les rend dérisoires: l'actuel Chef de l'Etat a maintenu le gel des dotations aux collectivités et s'apprête même à réduire ces dotations en 2014 et 2015! Mr Magnen, adresserez-vous les mêmes critiques à Mr Hollande dans quelques instants ? Nous vous écouterons.

Pas une interview de Ministres, y compris le Premier Ministre sans les mêmes éléments de langage. Ils ont tous trouvé la même cause à tous nos maux: c’est la faute de leurs prédécesseurs.

Au fil des mois, cet argument perd sa pertinence et les Français n'y croient plus.

Ils sont déboussolés par le manque de courage, par les mauvais signaux envoyés aux entrepreneurs français comme aux étrangers qui investissent en France. Comment ces derniers qui pèsent plus d’1 Million d’emploi sur notre territoire national peuvent-ils réagir aux dernières lubies de M. Montebourg qui arrivant au bout de ses promesses sans lendemain menace maintenant de nationalisation.

C’est bien l’indécision, les volte-face, les contradictions du pouvoir actuel qui viennent ajouter  à la crise cet effondrement de la confiance. Cette confiance dont Alain Juppé dit justement qu’elle est la première condition à tout redressement économique.

 

Je ne peux conclure et vous le comprendrez M. le 1er vice-président sans évoquer un dossier majeur de l’aménagement de notre territoire et donc de son économie, je veux parler de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Parce que derrière sa réalisation ce sont des centaines d’emploi qui sont en jeu.

Nous avons pris acte du souhait du Premier Ministre de calmer le jeu.

L’appel au dialogue, à l’apaisement, à l’écoute mutuelle est certes louable  Mais qui peut croire sérieusement que l’on pourra convaincre des personnes qui ne veulent rien entendre.

Avec lucidité, beaucoup d’observateurs expriment leur doute.

 Le Premier Ministre s'exprimant dans la presse juge d'ailleurs "impensable" que les écologistes "s'associent à des anarchistes-autonomes" au sujet de l'opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Gageons que la cohésion politique l’emportera logiquement face à l’expression de groupuscules violents, d’altermondialistes acharnés qui ont trouvé  là un cheval de bataille pour exprimer leur haine.

Car tous les républicains sont choqués par l’irrespect de la démocratie. Quel exemple désolant de voir Eva JOLY, ancienne candidate à la Présidente de la République, et ancienne Juge d’instruction en appeler au devoir de désobéissance civile. Faut-il refaire de la pédagogie élémentaire pour expliquer la différence entre un Etat de droit et un Etat de non-droit ?

 La semaine dernière, Yannick VAUGRENARD notre ancien collègue est intervenu au Sénat pour rappeler avec justesse, que je le cite : « L’ouest a besoin du grand aéroport de Notre-Dame-des-Landes ; nous entendons garder notre destin en main et assurer le développement de notre territoire, tout autant que le respect de la démocratie ».

Disons clairement les choses : en ne respectant pas l’aboutissement de ce projet et en vous associant aux altermondialistes vous cautionnez les menaces que nous recevons tous, nous les défenseurs de ce projet. Et vous porterez la responsabilité de n’avoir pas assumé votre responsabilité d’élus de la nation, d’élu de la région, si demain ces extrémistes encouragés par vos propos allaient plus loin dans l’escalade de la violence.

Et je veux à cet instant dire notre soutien moral aux populations terrorisées, je n’ai pas peur des mots, qu’on interroge si peu ou qui se cache de peur de représailles qui subissent depuis des semaines dans leur vie quotidienne les agissements de cette minorité.

Je veux aussi à cet instant dire notre soutien et notre admiration aux forces de police et de gendarmerie nationale, M Magnien, qui ne font qu’exécuter la force de la loi la loi de la République Française.

Gendarmes mobiles épuisés, le mot a été employé, épuisés de devoir jouer encore au 21 ème siècle dans un état de droit au petit jeu des gentil contre les méchants.

Honte à vous M.Magnen, honte à M. Dantec , honte à M.de Rugy que M.Ayrault a pourtant fait rois, sénateurs et députés sur le département.

Pour nous, il est impérieux d’avoir de la cohérence et de la cohésion, conditions essentielles à l’avenir de cet aéroport.

C’est la raison pour laquelle le Groupe UMP réaffirme son soutien résolu au projet et propose de reprendre dans des termes identiques, le vœu du CESER pour cet aéroport.

Cette proposition que j'ai formulée d'une décision commune des 2 assemblées de notre région, rassemblées pour plus d'impact sera une première, je crois.

Elle montrera la société civile et la société politique unies pour défendre et promouvoir ce projet.

 Majorité et opposition, à des époques successives qui ont œuvré avec constance pour rendre attrayant notre territoire ; lui donner une image dynamique et entreprenante.

Tous ces évènements ne doivent pas faire oublier que si la décision de réalisation de l'aéroport est derrière nous, ses accès sont un dossier d’actualité.

Inlassablement, nous avons souligné et nous soulignons encore l’importance de la mise en place des dessertes et du franchissement de la Loire. Notre inquiétude est palpable à constater les divergences d’appréciation et de priorité sur ces points essentiels entre les collectivités concernées. Le projet est un tout et nous souhaitons des garanties sur l’étendue des dessertes et sur l’indispensable franchissement de la Loire.

Voilà monsieur le Président l’heure des choix a sonné au sein de votre majorité. Combien de  temps accepterez-vous de cautionner qu’au sein même de votre exécutif certains membres affaiblissent, un projet phare pour notre développement économique, abime l’image même de notre Région construite années après années par des générations d’élus de tous bords, et qui fait de notre région, une région, pour combien de temps encore à l’heure de la compétition des territoires, une région attrayante attractive et dynamique ?

Non, nous n’avons pas envie qu’elle soit détruite par une minorité, soutenue par des forces de l’extérieur, qu’elle soit réduite à porter le triste nom de Larzac 2 !

Le courage c’est aussi de savoir dire stop, d’appeler à une solidarité régionale faute de solidarité nationale.

Parce que je vous le dis, si les élus nationaux et régionaux écologistes ne deviennent pas, aujourd’hui, les médiateurs constructifs de ce dossier, il tombera dans les oubliettes lorsqu’un nouveau Premier ministre arrivera à Matignon.

Oui, M.le Président, la solidarité régionale c’est maintenant, pour l’adaptation du plan anticrise que nous voterons parce que la situation économique l’exige.

Et oui M. Magnen, la solidarité régionale c’est maintenant, parce qu’une fois les procédures démocratiques épuisées, il faut savoir accepter les règles de la minorité dans un Etat de droit!

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 18:57
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre le communiqué de presse de Marie Laure LE POMMELEC, élue d’opposition à Nantes, concernant la gestion du Musée des Beaux Arts de Nantes. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Marie Laure LE POMMELLEC, élue d’opposition à Nantes, communique

Marie-Laure Le Pomellec et les élus du groupe Ensemble pour Nantes dénoncent la gestion calamiteuse du projet phare du mandat de l’équipe municipale de Jean-Marc Ayrault, le Musée des Beaux Arts de Nantes.

Depuis son vote à l’unanimité en décembre 2009, les élus du groupe Ensemble pour Nantes suivent avec vigilance les évolutions de ce dossier et dénoncent :
- les nombreux avenants passant en commission d’appel d’offre,
- les appels d’offre infructueux sur le gros œuvre qui retardent les travaux,
- des erreurs successives : on avait « oublié » par exemple que certaines œuvres trop imposantes ne pouvaient sortir du Musée. Il a fallu construire des « abris » à la hâte non prévus dans le budget. Des veines d’eau sont découvertes sous le bâtiment après l’élaboration du cahier des charges et bloquent le chantier. Ce spectacle à rebondissement illustre parfaitement les limites des capacités de conduite des grands projets de la Municipalité.

Compte tenu de tous ces problèmes, le projet a pris beaucoup de retard. Il ne sera pas donc terminé avant la fin du mandat.

Mal ficelé, ce projet phare est drastiquement modifié en catastrophe. La configuration évolue, les phases de travaux changent, les bureaux du personnel initialement prévus dans les sous-sols sont transférés dans des locaux situés à proximité appartenant à Nantes Habitat.

Financièrement c’est le grand dérapage. Initialement, le projet était prévu en deux phases : extension puis rénovation. La première phase devait coûter 38 millions d’euros (enveloppe votée en Conseil Municipal). Cette somme était insuffisante, il était question de la porter à 46 millions d’euros. Finalement, les deux tranches seront réalisées en même temps avec une réouverture prévue fin 2016 et l’achèvement des rénovations en 2018. L’enveloppe du projet passe de 73 à 83 millions d’euros, dont 5 millions pour les aléas de chantier. C’est une somme ahurissante, supérieure à la capacité d’investissement annuelle de la ville de Nantes (72 millions d’euros pour 2013). C’est l’équivalent de deux zéniths neufs. Compte tenu de la non maîtrise des enveloppes financières des projets par la Municipalité (l’enveloppe du chronobus par exemple, est passée de 54 à 65 millions d’euros), comment assurer aux Nantais que de nouveaux dépassements n’interviendront pas ? Il est question de faire appel à des subventions de l’Europe et de l’Etat, notamment liées à la dimension patrimoniale du bâtiment. Mais c’est nier les limites financières de ce dernier et le désengagement financier qu’il met en œuvre dans le domaine culturel. La Ministre de la culture a multiplié les annonces d’arrêt de projets et jamais depuis 30 ans le budget culturel n’avait diminué à ce point. Enfin, cette nouvelle enveloppe ne prend pas en compte les animations organisées par la direction du musée pour pallier à la fermeture du site pendant 5 années ou la location des futurs bureaux pour les 56 agents qui sont concernés.

Pis, fermé depuis 2011, le musée devait en outre ouvrir fin 2013. A présent, on parle d’une fermeture à minima de 5 ans. Ajouter à la fermeture dans le même temps du Musée Dobrée, la vie culturelle nantaise est mise à mal.

L’actuelle majorité fait reposer les aléas financiers de ce projet sur la prochaine municipalité qui sera élue en 2014 et qui devra assumer cette mauvaise gestion d’un projet devenu le symbole de la politique de la gauche locale.

Les élus du groupe Ensemble pour Nantes dénoncent le faste des dépenses du Maire de Nantes alors que les efforts devraient être partagés par tous, y compris les Collectivités locales. La crise ne semble pas inquiéter la gauche nantaise toujours prompte à débourser l’argent du contribuable pour des dépenses de prestige.

UMP 44
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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 15:29
Si l’on rapproche les différentes propositions issues de multiples commissions, on peut voir se dessiner une manipulation qui est dangereuse pour la démocratie.

Les socialistes sont dans des difficultés majeures et risquent de perdre les futures élections (les municipales, les cantonales et les régionales), mais ils risquent surtout de perdre le Sénat. Ils ont donc décidé deux choses qui me semblent très dangereuses.

D’abord en modifiant les règles du jeu pour les élections sénatoriales. Ils veulent donner la primauté aux régions et aux départements qu’ils détiennent et au détriment des campagnes que l’Opposition détient en majorité. Cette modification de scrutin aurait lieu le plus rapidement possible, mais pour être certains de garder le Sénat dont le renouvellement aura lieu en 2014, ils veulent repousser les élections intermédiaires (cantonales et régionales) car, pour l’instant, ils détiennent tous ces bastions. Repousser les élections pour avoir le même corps électoral qu’aujourd’hui, donner plus de pouvoir à ce corps électoral socialiste, c’est leur façon de faire pour gagner et éviter que le Sénat ne passe à droite.

Mais il y a plus. L’introduction de la proportionnelle, même à dose minime, va faire en sorte qu’il n’y ait plus de majorité à l’Assemblée nationale. Ils vont donc fracturer l’Assemblée et profiter des troubles qui vont s’en suivre. Plus de Majorité à droite, le Sénat à gauche, voilà de belles manipulations.

Quant au non cumul des mandats, c’est une stupidité qui va dévaloriser un peu plus l’action politique. N’oublions pas qu’il y a déjà plusieurs années, en 1986, François Mitterrand avait joué sur la modification du scrutin pour empêcher la droite d’obtenir une majorité.

Voici que les socialistes recommencent. Ils vont montrer là leur vrai caractère. Ils refusent et ils refuseront l’alternance. Ils sont persuadés que la démocratie n’existe que s’ils sont au pouvoir. Cette attitude est vraiment très dangereuse.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:08
UMP 44
la permanence de l’UMP 44

François Pinte, Président de l’UMP 44, et Gatien Meunier, Secrétaire Départemental de l’UMP 44, sont scandalisés par les actes de vandalisme dont la permanence de l’UMP 44 à Nantes a été victime. Ils ont porté plainte.

Aucune cause ne mérite de tels actes dans un État de droit.

UMP 44
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