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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:01

Pour François de Rugy, l’application de la loi est décidément à géométrie bien variable !

 

Ainsi, si dans le cas du mariage homosexuel, il dénie au maire tout droit à une « prétendue » clause de conscience : «…. cela l’oblige- a-t-il déclaré hier à l’Assemblée nationale -  à appliquer la loi pour toutes et tous, quelles que soient par ailleurs ses convictions personnelles…. », cette conception sourcilleuse de la légalité semble  nettement moins affirmée, lorsqu’il s’oppose frontalement au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, pourtant légalement en phase opérationnelle.

 

Comme quoi chez un Vert, même devenu représentant de la nation, sommeille toujours un militant dogmatique…

 

Communiqué diffusé le 22 novembre 2012


 

Par André TRILLARD Publié dans : Communiqué de Presse

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 08:16
UMP 44
Message de François PINTE et Gatien MEUNIER

Madame, Monsieur, Chers amis,

Les élections sont intervenues, la campagne électorale est terminée. Malheureusement les événements parisiens de ces dernières heures viennent jeter le discrédit sur notre Mouvement et sa capacité à assumer cette séquence de démocratie interne, qui devait nous permettre d’élire notre nouveau Président.

Nous souhaitons en premier lieu, remercier la centaine de militants, qui avec pour certains leur seule bonne volonté, ont assuré le bon fonctionnement des bureaux de vote sur la Fédération. Nous voudrions également y associer les milliers de militants qui ont parfois patienté de longues minutes avant de pouvoir voter. Il est vrai que la complexité du scrutin avec ces trois votes, n’a pas facilité les choses.

Nous croyons pouvoir dire que la Fédération de Loire-Atlantique a été exemplaire dans son fonctionnement à cette occasion.

Maintenant il est urgent que nous sortions de cette situation chaotique au plus vite. Elle fait le jeu de nos adversaires et le désespoir de nos adhérents et sympathisants. Des voix de sages commencent à se faire entendre pour demander que les choses s’apaisent. Il faut qu’on travaille ensemble dès aujourd’hui pour se préparer à affronter les prochaines échéances. Ne gachons pas cette chance, qui nous est donnée de pouvoir reconquérir des villes, des cantons, des régions et en 2017 la présidence de la République.

A nous d’agir à tous les niveaux pour éviter l’éclatement de l’UMP, ce qui ferait le jeu de nos adversaires de gauche, comme de l’extrême droite. Encore merci à toutes et à tous.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

François PINTE, Président

UMP 44
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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 23:11
Divers | Ajouté le 20.11.2012 à 10H55
Il est vrai que pour ceux qui, comme moi, soutenaient, soutiennent et soutiendraient François Fillon, nous avons passé une mauvaise paire de journées. Cela dit, maintenant que ces élections ont été validées, même si l’écart de voix est de 98, compte tenu des suspicions qu’il pourrait ou qu’il y a pu avoir, c’est peu.

Ainsi, l’UMP est divisée très clairement en deux parties : une du côté de Fillon, l’autre du côté de Jean-François Copé. Mais il est tout à fait nécessaire, pour les hommes et les femmes qui nous suivent dans la France entière, de rester unis.

Il y a en effet deux fractures, au minimum, qui sont apparues ces derniers jours. Une fracture entre l’UMP, qui est maintenant représentée par Jean-François Copé, et ce peuple de droite qui, majoritairement, soutient François Fillon. Cette fracture est très profonde. Elle ne doit pas être un obstacle au rassemblement, mais elle doit donner à François Fillon un devoir de ne pas décevoir ce peuple de droite.

Il existe une autre fracture au sein de l’UMP qui, j’espère, s’effacera, s’estompera. Clle-ci est dans la main de Jean-François Copé. Ou bien lui ou ses hommes et ses femmes font du harcèlement, veulent se venger, contrairement, bien entendu, aux propos de Jean-François et là, nous n’arriverons pas à mener une vraie opposition, ou bien il y a une véritable union, je dirais une réconciliation, sans arrière-pensée et là, nous pourrons être cette force que les Français attendent.

La balle est dans le camp de Jean-François Copé. Nous attendons de lui qu’il ouvre les bras comme il l’a dit, qu’il soit un rassembleur et qu’il oublie ce qui s’est passé lors de cette campagne comme nous l’oublierons aussi.

Nous avons un immense travail à accomplir. Nous avons à nous opposer, mais aussi à proposer. Ces propositions devront émaner d’une fusion des deux composantes de l’UMP. La France va trop mal pour que nous nous autorisions à mener une guérilla interne à l’UMP.

Oublions donc, autant que faire se peut, ce qui s’est passé. Passons un voile pudique sur d’éventuelles anomalies du scrutin. Les socialistes ont su le faire, nous saurons le faire aussi bien qu’eux.


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 12:43
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre le communiqué de presse des élus de droite et du centre de l’agglomération nantaise concernant le futur aéroport Notre Dame des Landes. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Aéroport Notre Dame des Landes

Laurent Dejoie, Maire de Vertou, Marie-Cécile Gessant, Maire de Sautron, Joël Guerriau, Maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, Claude Guillet, Maire de Carquefou, Joseph Parpaillon, Maire d’Orvault, Alain Vey, Maire de Basse-Goulaine, Sophie Jozan, et l’ensemble des membres des groupes Equilibre et Démocratie et Centre Démocratie et Progrès réagissent suite aux nouveaux incidents qui se sont déroulés autour du projet d’aéroport Notre Dame des Landes.

Ils déplorent l’effrayante montée des violences et les agissements d’extrémistes, professionnels de l’agitation publique. Ces actes ont des conséquences dramatiques d’un point de vue humain, et conduisent au développement de sentiments d’insécurité et à la multiplication des affrontements. Ils pointent également le coût lié à la mobilisation de centaines d’agents de la force publique, détournés de leurs fonctions utiles pour les citoyens, pour protéger les personnes qui se rendent sur place (géomètres, archéologues…) et les sites (lieu du futur aéroport, mairie de Nantes…).

Ils rappellent que ce dossier de Notre Dame des Landes a été abordé dans le plus grand esprit démocratique et de transparence. Le projet a été ainsi largement débattu et discuté au sein des instances démocratiques locales (Conseils régionaux, Conseils Généraux, Communauté Urbaine de Nantes, Epci concernés, etc). Par ailleurs, ce projet était très clairement inscrit dans les programmes des majorités actuelles lors des dernières élections locales. Ainsi en 2008, malgré la présence massive de Verts sur la liste de Jean-Marc Ayrault, son programme prévoyait noir sur blanc d’accompagner le projet du nouvel aéroport. Nantes Métropole a par ailleurs clairement apporté son soutien au projet de transfert d’aéroport. En 2010, les listes PS (pro-aéroport) et Verts (soi-disant anti-aéroport) avaient fusionné au second tour des élections régionales.

Les élus minoritaires de Nantes Métropole interpellent à présent les élus PS et Verts :

- quel projet économique et d’habitat sera mis en œuvre sur le site de l’actuel aéroport ? Devra-t-on garder une piste active pour Airbus sur ce site (cette question a toujours été éludée) ?
- quel accompagnement sera proposé aux communes en proximité immédiate afin que le nouvel aéroport soit le meilleur atout pour eux (emplois, déplacements, nuisances, etc.) ?
- enfin l’attitude des élus Verts est scandaleuse. Au local comme au national, ils ont un pied dans l’Exécutif et l’autre dans l’opposition, et ils cautionnent par leur présence sur le terrain la lutte contre le projet d’aéroport. Cette situation ne saurait durer plus longtemps. Ils doivent démissionner ou cesser de s’opposer à un projet démocratiquement adopté.

UMP 44
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 09:33

 

Chers camarades de l'UNC, chers amis personnels ou d'autres organisations, Mesdames et Messieurs les élus, 

  

en cliquant sur le lien hypertexte qui suit, vous trouverez l'analyse par groupe parlementaire du vote du Sénat du 08 11 2012.

 

http://www.senat.fr/scrutin-public/2012/scr2012-2k0.html

Sur  l'analyse par groupe des votes ainsi obtenu , en cliquant les nombres soulignés de suffrages , vous obtiendrez l'identité des sénateurs votants.

Vous trouverez enfin  la fiche au Sénat de chacun de ces sénateurs votants en cliquant sur la liste alphabétique des sénateurs s'affichant  après  l'analyse par groupe .

Cet ensemble d'informations, accessible en quelques clics, vous permettra d'interpeller par  mail ou par la Poste  les sénateurs de votre choix pour leur communiquer votre sentiment sur leur vote du 08 Novembre.

Je vous suggère notamment d'écrire à tous les sénateurs de Gauche de votre département , et aux quelques uns de Droite ou du Centre sur la France, qui n'ont pas craint de vouloir faire  d'un jour de défaite et de honte nationale, le 19 Mars, un jour de commémoration nationale : ils ont ainsi montré leur total mépris de l'honneur national et de l'armée,  et insulté l'ensemble des familles meurtries par des morts , des blessés,  des invalides et/ou par l'exil ,  au premier rang desquelles il faut saluer les familles de harkis, de rapatriés d'AFN,  de rappelés du Contingent et de militaires de carrière.

Bien patriotiquement à vous.

Hubert SOUILLARD

Alliance Gaulliste de l'ouest
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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 20:24
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre l’intervention de Pierre BERTIN au Conseil Général sur les contrats de territoire octroyés par le Département aux communes et intercommunalités. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Intervention de Pierre BERTIN au Conseil Général

 

Contrats de Territoire : de grandes inquiétudes pour nos communes...

"Ce rapport contient en réalité 4 points dont deux ne posent aucune difficulté. La prolongation jusqu’au 30 avril 2013 des AP permettant d’honorer les Contrats 2009-2012 et les modifications d’affectation au sein du volet d’intérêt départemental recueillent notre soutien.

Pour les deux autres points de ce rapport, je suis beaucoup plus perplexe notamment sur les modalités de calcul des enveloppes des territoires.

Mais je vais concentrer mon propos sur les enveloppes elles-mêmes. Des diminutions considérables, entre -35% et -45% et surtout l’instauration d’une véritable mise sous tutelle des communes et EPCI de Loire Atlantique.

En instaurant des priorités fortes, en empêchant librement les transferts de chapitres à chapitres, en imposant les sujets sur lesquels les communes doivent travailler, vous décidez à la place des communes. Vous entamez grandement leur liberté de choix et d’action. Et ceci est évidemment extrêmement préjudiciable.

A l’inverse, la Région des Pays de Loire a elle décidé, consciente du besoin d’équipement des collectivités de Loire Atlantique, de maintenir les enveloppes pour le CTU. Vous devriez prendre en compte la réalité de chaque territoire, et permettre à chaque EPCI et à ses communes d’avancer à son rythme. Plutôt que d’uniformiser, de standardiser, d’imposer comme vous le faites, il vaudrait mieux partir des besoins et attentes des territoires.

On se trouve donc confronté d’un coté à une collectivité pragmatique, la région, et de l’autre à une collectivité très interventionniste, voire dogmatique, le Département.

Nous ne l’acceptons pas !

Cela est d’autant moins acceptable qu’en période de crise, il convient d’accompagner les investissements et de réduire les dépenses de fonctionnement. Vous faites l’inverse. Les dépenses de fonctionnement ne cessent d’augmenter, et vous limitez les communes dans leurs investissements !

Si je prends la communauté de communes Loire-Divatte, votre désengagement atteint 42 %, soit près de 1,2 M€. Ce désengagement est considérable pour un territoire qui accueille chaque année de nouveaux arrivants quittant la métropole nantaise faute de pouvoir s’y loger. Pour les accueillir, il faut construire des logements, créer des équipements de proximité (des crèches, des écoles, des salles de sports…), renforcer les services sociaux, développer les moyens de transport…

Comment voulez-vous que la communauté de communes puisse financer ces projets d’intérêt général si l’État se désengage (le gouvernement a annoncé une diminution des dotations aux collectivités, chose inédite je le rappelle) et que le Département agit de la même manière.

Je crains pour nos communes l’impossibilité d’agir. Je suis donc extrêmement inquiet et je ne peux pas voter ces enveloppes."

Pierre BERTIN

Conseiller Général UMP du Canton du Loroux Bottereau

UMP 44
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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 20:20

André TRILLARD, Sénateur de Loire Atlantique, et ses collègues du Groupe UMP du Sénat saisiront dès demain le Conseil Constitutionnel sur la loi relative à la reconnaissance du 19 mars, comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

 

En décidant d’adopter sans modifications un texte transmis par l’Assemblée nationale 10 ans auparavant, le Gouvernement et la majorité sénatoriale empêchent ainsi la représentation nationale de se prononcer à nouveau dans sa composition actuelle. La majorité sénatoriale n’a pas respecté l’exigence de sincérité et la cohérence des délibérations du Parlement qui découlent de l’article 3 de la Constitution et de l’article 6 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

 

Pour André TRILLARD, cette méthode crée « un brouillage démocratique qui affaiblit la cohérence politique de nos institutions et dénature la clarté démocratique de nos institutions».

 

Sur le fond, André TRILLARD considère que le fait de commémorer le 19 mars comme date de « cessez- le feu officiel » n’est pas acceptable, car cela constitue un véritable affront pour les rapatriés et Harkis toujours meurtris par cette période sombre de l’Histoire.

 

Communiqué diffusé le 9 novembre 2012

 

Par André TRILLARD Publié dans : Communiqué de Presse

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 13:39

 

 

  Le Général de Gaulle est depuis longtemps entré dans notre histoire. Mais on aurait tort de réduire le Gaullisme à un héritage ! Les temps difficiles que nous vivons font ressurgir ce besoin de dépassement qui irrigua le combat de la résistance puis de la reconstruction nationale. Deux fois, en 1940 et en 1958, le Général de Gaulle a été l’acteur d’un redressement spectaculaire de notre pays. Deux fois, la méthode a été la même : rassembler les Français, prendre les décisions qui s’imposent, arracher la France à ses obsessions pour relever les défis du monde.


Le Gaullisme est un art de l’union. Dans une France bien plus divisée qu’aujourd’hui, le Général de Gaulle n’a jamais cherché à opposer entrepreneurs et salariés, revenus du travail et revenus du capital – ce qu’il appelait « utiliser les vieilles recettes de la démagogie ». Rien de plus contraire non plus au Gaullisme que de distinguer les Français selon leurs votes, leurs origines ou leur religion. Pour le Général de Gaulle, « il n’y a que deux catégories de Français : ceux qui font leur devoir et ceux qui ne le font pas ».

 

Cette exigence d’unité est intemporelle. Par-delà nos différences, une seule chose compte : l’amour de la France et le respect des valeurs républicaines. Je crois à la fraternité du patriotisme qui transcende ces deux maux qui trahissent notre pacte national : le repli communautariste et le populisme. Il est plus que temps de rappeler que dans un monde concurrentiel de 7 milliards d’habitants, les 65 millions de français doivent faire bloc.

 

Aujourd’hui, les clivages et les postures devraient s’effacer devant le risque de déclin de la France. Et les réponses que nous devrions y apporter ne devraient pas s’embourber dans ces compromis électoralistes qui masquent la gravité de la situation.

 

Il est désolant de voir le pouvoir actuel traiter avec si peu de courage et d’urgence la question vitale de la compétitivité française. Il est dommageable de le voir s’entêter sur des sujets de société qui divisent notre pays en le détournant de l’effort de redressement économique que nous devons fournir pour ne pas déchoir.      

 

S’il y a une constante du gaullisme, c’est de prendre à bras le corps les difficultés. Rappelons-nous la terrible crise de compétitivité de 1958, lorsque confrontée au déficit extérieur et budgétaire, la France se demandait comment «boucler les fins de mois» et respecter sa promesse de mettre en œuvre le marché commun. A ceux qui demandaient des ajustements progressifs pour ne pas casser la croissance, à ceux qui voulaient enterrer le rapport Pinay-Rueff, le Général de Gaulle a opposé la voix implacable du courage politique. Dès la première semaine de son mandat, il prend parti pour une « remise en ordre » sans laquelle, ce sont ses mots, « nous resterons un pays à la traîne, oscillant perpétuellement entre le drame et la médiocrité ».

 

Pour l’homme du 18 juin, il ne pouvait y avoir de souveraineté française sans indépendance financière, ni de justice sociale sans vérité des comptes. Le reste de l’histoire est connue : réduction drastique des dépenses, rétablissement spectaculaire de l’équilibre budgétaire, expansion sans précédent, âge d’or de l’industrie française.

 

La Vème République est conçue pour l’action. Elle donne au chef de l’Etat les pouvoirs les plus larges avec une seule corde de rappel, le vote populaire, et une seule exigence : décider. Notre Constitution permet au président de se comporter en homme d’Etat. A contrario, elle est impitoyable pour les hommes d’appareil. François Hollande s’élèvera-t-il un jour aux dessus de sa majorité ? J’attends et j’espère pour notre pays qu’il ait le cran de dire aux Français que l’intérêt général ne se confond pas avec le dogme socialiste. 


On nous dit que la mondialisation chamboule tous nos repères. Est-ce vraiment nouveau ?


Le gaullisme fut toujours une manière de refuser l’enfermement hexagonal pour affronter le monde tel qu’il est. Tout le génie de l’homme du 18 juin est d’avoir compris que la campagne de France s’inscrivait dans une guerre mondiale. Toute la grandeur du gaullisme de 1958 est d’avoir replacé la France dans l’actualité du jeu mondial : refus des blocs, fin de l’empire, modernité industrielle,  convertibilité du franc, adoption sans restriction du marché commun...


Regarder le monde en face, c’était pour le Général de Gaulle plus qu’un principe politique : une règle d’hygiène indispensable à la santé de la France – convaincu qu’il était que notre pays, coupé de son ancrage international, «se désintéresserait de lui-même et irait à la dislocation».


Face aux grands vents de la mondialisation, le gaullisme ne saurait prêcher le repli, ni la renonciation à nos valeurs. Il ne nous incite certainement pas à nous défendre en nous retranchant derrière la ligne Maginot de nos intérêts catégoriels ou de nos archaïsmes. Sachons faire le pari gaullien de la remise en mouvement. Sachons secouer nos conservatismes. Sachons travailler plus, innover plus, dépenser moins. Sachons élever le combat de la souveraineté nationale au niveau de la souveraineté européenne.


Aujourd’hui, le gaullisme appartient à tous les Français, mais il s’incarne dans l’une des sensibilités majeures de l’UMP. Au moment où notre mouvement s’apprête à renouveler ses instances dirigeantes, rappelons-nous ce que signifiait, pour le Général de Gaulle, cet engagement, ce « vaste et ardent concours d’adhésions et de dévouements ».


Etre gaulliste, ce n’est pas adhérer à une idéologie mais se battre pour des idéaux. C’est placer l’intérêt de la France au-dessus de toutes les doctrines. C’est rassembler notre peuple en tirant vers le haut le meilleur de son âme et non en flattant ses sombres penchants. C’est vouloir servir son pays et pas tout attendre de lui. C’est comprendre qu’il n’y a pas de redressement collectif sans engagement individuel. C’est être un militant de la France.

 

François Fillon.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 17:52
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre la lettre ouverte d’un adhérent de Saint Nazaire, Jean Louis GARNIER, à nos parlementaires socialistes de Loire Atlantique en ce jour de présentation en conseil des ministres du projet de loi « mariage pour tous ». Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Projet de Loi "mariage pour tous"

 

Lettre ouverte aux parlementaires socialistes de notre département

Dans son roman "1984" Georges Orwell décrivait un régime totalitaire où l’histoire était perpétuellement réécrite pour correspondre à la politique du moment ; le sens même de la langue et de ses mots étaient travestis dans la "novlangue" ; Aujourd’hui en France à l’occasion d’un projet d’union conjugale entre personnes du même sexe, le gouvernement, que vous soutenez, envisage de modifier le sens ou l’usage des mots par la loi. Pour ne plus utiliser les mots père et mère, reflet d’une réalité biologique, vous décideriez de les remplacer par le mot parent dans les actes d’état civil. Modification aussi malsaine, et mensongère, qu’inutile : Selon la 8° édition du dictionnaire de l’académie française, "parents se dit au pluriel de ceux auxquels on doit la vie, du père et de la mère, puis de ceux dont on descend, de ceux de la même famille que quelqu’un par le sang et enfin par extension de ceux qui sont simplement alliés". Sauf dans ce dernier cas, le mot parent renvoie bien à la situation naturelle de conception. Cette réforme envisagée est d’ailleurs contradictoire avec les combats pour la reconnaissance du droit des enfants adoptés à connaître leurs parents biologiques que certains d’entre vous soutiennent ! Par un slogan mensonger, le mariage pour tous, vous présentez cela comme un achèvement de l’égalité constitutionnelle ; or depuis toujours, le mariage est ouvert à tous à 2 conditions : ne pas être déjà lié et épouser quelqu’un du sexe opposé. Le mariage est une institution du droit civil bien antérieur chez nous aux religions monothéistes ; il vise la constitution de la plus petite cellule juridique, économique, etc., de la société entre un homme et une femme pour assurer la mise au monde et l’éducation d’enfants venus naturellement aux époux ou adoptés. Le mariage est, de par la loi, constitué d’obligations réciproques dont certaines (de secours par exemple) ne sont pas effacés par le divorce ou la rupture de la vie commune. Obligations lourdement ressenties par beaucoup aujourd’hui, jusqu’à l’actuel président de la république, qui préfèrent les éviter entre homme et femme. Que vous vouliez, vous parlementaires socialistes, accorder aux homosexuels, qui le désirent, le droit de se soumettre à des obligations légales analogues à celles du mariage, soit, mais réservez ce mot à son usage constant et conservez celui de père et mère pour l’homme et à la femme qui le sont, y inclus par adoption. Les enfants ont droit à un père et une mère : n’ajoutez pas aux drames de la vie qui les en privent parfois, une disparition orwellienne de la filiation.

Jean Louis GARNIER Saint Nazaire

UMP 44
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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 12:06

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

Dans cette délibération, vous exprimez très clairement votre volonté d’exercer une véritable compétence en matière d’habitat.

 

Sur le principe, pourquoi pas ! Mais pourquoi aujourd’hui ?

Pourquoi ne pas attendre l’acte 3 de la décentralisation annoncé par le Gouvernement et qui prévoit de clarifier les compétences et d’en transférer de nouvelles aux collectivités, dont les Conseils généraux.

 

Marylise Lebranchu a été très claire. Avant même la fin des consultations, le texte est prêt. Il sera présenté au Parlement avant la fin de l’année. Il n’y a donc aucune raison de se précipiter et de décider d’exercer une compétence que le Gouvernement que vous soutenez transfèrera peut être demain aux régions ou aux intercommunalités.

 

Il me semble plus sage d’attendre les évolutions législatives.

 

Par ailleurs, n’oubliez pas Monsieur le Président, que vos propositions entrent dans le cadre national et qu’elles doivent être compatibles avec les dispositions de la loi sur le logement présenté par Mme Duflot.

 

Cette loi introduit un certain nombre de mesures nouvelles : la fixation d’un taux de 25% de logements sociaux par commune, des pénalités pour non-atteinte de ce taux multipliées par 5, l’instauration d’un taux de 10% dans les communes de 1 500 à 3 500 habitants et la cession gratuite des terrains de l’État aux collectivités. Toutes ces mesures, associées à votre mesure de concentrer vos aides sur les pôles de développement de l’habitat définis par le PDH, risquent de créer des inégalités, des déséquilibres entre les territoires. Ces mesures nationales et locales risquent de favoriser les des ensembles d’agglomération plus que des communes rurales.

Or, nous sommes ici, dans cette assemblée, très attachés à l’équilibre des territoires.

 

Je partage pleinement les propos de Jean-Michel Tobie sur la question des centralités, d’Anne-Sophie Guerra sur l’inadaptation du parc immobilier aux besoins et de Jean-Claude Daubisse sur la forme de mise sous tutelle que vous tentez, une fois de plus, d’instaurer à travers la création des contrats habitat.

 

Tous les territoires savent qu’il faut créer du logement, qu’il faut réserver une part importante de logements sociaux dans les programmes neufs.

Il conviendrait que l’État et ici le Département comprennent l’importance de résonner au niveau intercommunal et comprennent que les enjeux, les contraintes sont différents et donc les objectifs différemment atteignables dans les petites communes et dans les grandes métropoles.

 

Pour ma part, je ne voterai pas pour cette délibération.

 

Je vous remercie.

 

 

 Par André TRILLARD Publié dans : Discours

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