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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 10:29

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

 

Cette délibération est pour nous l’occasion de vous interroger dès aujourd’hui et par anticipation sur la préparation de la rentrée scolaire 2013 - 2014.

 

En effet, le Ministre de l’Education Nationale entend modifier les rythmes scolaires.

Cette réforme soulève de nombreuses questions.

Si pour Vincent Peillon, cette mesure va dans le sens d'un allégement du temps de travail pour des élèves sur-sollicités (la France étant le pays d'Europe où les écoliers ont les journées les plus denses mais aussi où les vacances sont les plus longues), les parents et la communauté éducative s'interrogent sur la réorganisation de leur temps de vie et de travail.

 

Cette réforme aura également des conséquences importantes pour les collectivités dont la notre, bien évidemment.

 

Car la demi-journée supplémentaire envisagée devrait se greffer le mercredi matin. Et en allongeant la semaine, les journées des écoliers seraient plus légères et les enseignements dits "contraints" prendraient fin à 15h. Cela aura également des conséquences pour la Ville de Nantes.

 

Enfin, dernier élément de cette réforme, la question du raccourcissement des vacances scolaires d’été qui entraînerait une modification de l’organisation de l’accueil des enfants en réduisant logiquement l’appel aux prestations fournies par l’ACCOORD.

 

Aussi, je souhaite savoir comment la Ville entend anticiper les modifications probablement mises en œuvre pour la prochaine rentrée ?

 

Nous souhaitons qu’une étude soit lancée par la Ville sur les conséquences que les futures décisions gouvernementales pourraient avoir pour notre collectivité :

-          en termes de personnel, avec les ATSEM notamment,

-          en termes d’activités extra et périscolaires : quelles activités, pour quels enfants, avec quel encadrement, à quel prix (pour les parents et la collectivité), avec quelles conséquences sur les activités de l’ACCOORD,

-          en termes de besoins de locaux,

-          et en termes de budgets supplémentaires que la ville devra mobiliser pour faire face à ces modifications.

 

Il nous parait en effet indispensable d’anticiper pour que les évolutions à venir se passent du mieux possible.

 

Je vous remercie.


Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en Conseil Municipal

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 15:17
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre le communiqué du groupe d’opposition Ensemble pour Nantes face aux nombreux problèmes des transports dans l’agglomération nantaise. Bonne Lecture

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Le groupe Ensemble pour Nantes communique :

 

Le lancement raté du chronobus :

 

le feu d’artifice s’est transformé en pétard mouillé !

Les élus du groupe Ensemble pour Nantes dénoncent les ratés du lancement du chronobus.

Ce devait être l’apothéose, mais on était plus proche de la bérézina : chronobus en retard ; non respect des horaires affichés ; travaux pas terminés sur le cour des 50 Otages ; chronobus bloqués dans la circulation ; signalisations incomplètes ; grève des agents de la TAN bloquant, ironie du sort, le tramway des officiels ce matin à 5 h…

Les usagers n’ont quant à eux pas tout compris. Faute de connaître les lignes rebaptisées, dont le nom commence dorénavant par un C, certains d’entre eux étaient perdus et inquiets. D’autres mieux informés, étaient déçus une fois montés dans le chronobus, réalisant qu’il ne s’agissait que d’un bus dont on avait changé le nom, la couleur et les horaires.

Car la Municipalité, depuis le lancement du projet chonobus, communique de manière ambigüe. Ces bus sont ainsi appelés « bus à haut niveau de service ». Or, il ne s’agit en réalité que de bus relookés dont on a amélioré la fréquence et l’amplitude horaire. Pis, leur parcours n’est qu’en partie en site propre ce qui ne leur permet pas d’être aussi réguliers et performants que le busway. Cette avancée, tout de même positive pour le réseau et les usagers, ne méritait cependant pas tous les qualificatifs enjôleurs des élus de la Majorité ; ni le million d’euros dépensés pour la signalétique des véhicules. Cette création nominative aura davantage perturbé qu’informé les usagers. Une simple information de l’évolution des lignes, sans en changer le nom, aurait été tout aussi efficace et moins perturbante pour les usagers. Mais, cela aura été moins payant politiquement. Car il est primordial pour la Municipalité de dissimuler l’absence de réalisation de projets structurants sur ce mandat par le lancement du chonobus.

Les élus du groupe Ensemble pour Nantes attendent donc à présent les chiffres de fréquentation de ces lignes, résultats qui devront être suffisamment bons pour justifier les 65 millions d’euros d’investissement (initialement prévu à 54 millions d’euros) et l’augmentation des tarifs de transport de 24 % depuis le début du mandat.

Les Elus du groupe Ensemble pour Nantes

UMP 44
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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 11:50

OF 04-10-12

Ouest France - 04/10/2012

 

Par Julien BAINVEL

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 11:04

 

Monsieur le Maire,

Mes chers collègues,

 

Ces dernières semaines, ces derniers mois nous ont appris beaucoup de choses sur celles et ceux qui siègent dans cette assemblée.

 

Ces dernières semaines, ces derniers mois, nous ont confirmé à quel point la politique politicienne l’a emporté sur l’intérêt des Nantais.

 

En effet, depuis l’élection de François Hollande, les élus du Groupe majoritaire oscillent entre mauvaise foi, retournement de veste et silence assourdissant.

 

J’entends encore, c’était avant le 6 mai, Mme Clergeau ou M. Dantec nous expliquer combien le Gouvernement Sarkozy méprisait le Parlement en légiférant à rythme soutenu. Je ne les ai pas entendus une seule fois se plaindre de l’instauration de la procédure accélérée pour les emplois d’avenir et le logement.

Mais, il y a sans doute une raison à cela !

 

J’entends encore M. Bolo hurler au désengagement de l’État, à la volonté du Gouvernement Sarkozyste d’asphyxier les collectivités locales. Son compte Facebook, son twitter et son blog sont restés sans réaction lorsque Marylise Lebranchu a annoncé la poursuite du gel des dotations de l’État en 2013. Il n’a pas davantage donné signe de vie lorsque le Gouvernement a annoncé une diminution d’1,5 Mds d’euros des dotations des collectivités en 2014 et 2015.

Mais, il y a sans doute une raison à cela !

 

J’entends encore le Maire de Nantes nous expliquer que le Traité européen était dangereux et inutile. Devenu Premier ministre il appelle la majorité à être responsable et à voter comme un seul homme ce formidable texte, pourtant resté inchangé.

Mais, il y a sans doute une raison à cela !

 

J’entends encore les Verts critiquer le dispositif Scellier favorisant selon eux la spéculation immobilière. Je n’ai pas encore entendu M Magnen, devenu porte-parole national d’Écologie Les Verts, dénoncer le dispositif Duflot instaurant le même type de mécanisme.

Mais, il y a sans doute une raison à cela !

 

J’entends encore M. Martineau parler de racket sur le monde HLM. Je ne l’ai pas entendu dénoncer le maintien du prélèvement annuel de 1,2 Mds d’euros sur le 1% logement.

Quand le Gouvernement a obligé le 1% logement a emprunté 3 Mds entre 2013 et 2015, contribuant ainsi davantage à la politique du logement. Je ne l’ai pas entendu davatange.

Mais, il y a sans doute une raison à cela !

 

Je pourrais multiplier les exemples :

-          sur le démantèlement des terrains occupés illégalement par des Roms,

-          sur les commandes de sondages par l’Élysée,

-          sur l’expression publique des conseillers du Président ou du Premier ministre,

-          sur les petits arrangements entre amis permettant de désigner Harlem Désir,

-          sur la nomination d’un fils DE à l’EPAD,

-          sur l’intervention du Chef de l’État sur les documents de campagne des législatives,

-          sur la fixation d’un taux de croissance irréaliste,

-          etc…

 

Il y a bien une raison à tout cela. Une bien triste raison qui explique le désamour de nos concitoyens pour la chose publique, le désintérêt pour la politique, l’augmentation des extrémismes en tout genre dans notre pays.

 

Je forme le vœu qu’à compter d’aujourd’hui chacun saura fasse preuve de responsabilité, d’honnêteté et d’objectivité.

 

Je vous remercie.

 

 

Pour le Maire, cette intervention était hors-sujet. Traduction concrète du décalage existant au sein du Conseil : la majorité peut parler des politiques nationales, hier pour les critiquer aujourd’hui pour les encenser, l’opposition ne peut pas émettre d’avis objectifs sur ces dernières !


Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en Conseil Municipal
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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:48

2 choses à surveiller en politique en ce moment : l'avantage fiscal des journalistes et l'amnnistie fiscale du grimpeur au filet de Noah.... car le premier était promis en septembre, d'où la campagne orchestrée (mais vraie) de la baisse de popularité de la normale...

ça va être les moteurs de la révolution à l'heure où nos bulletins de salaire vont être amputés et nos feuilles d'impôts gonflées.... encore un an et on le met dehors le Porcinet.... viva la prochaine révolution....

·                                  

Avantage fiscal des journalistes : un privilège ?

Créé le 07-06-2012 à 16h07 - Mis à jour le 10-06-2012 à 11h08

Par Morgane Bertrand

 

Alors que le nouveau gouvernement prévoit de tailler dans les niches fiscales, certains se demandent si l'abattement fiscal des journalistes est vraiment justifié.

 

Audrey Pulvar a démenti être intervenue auprès de François Hollande avec Valérie Trierweiler pour rétablier l'abattement de 30% des journalistes. (HALEY/SIPA)

Depuis mai dernier, une pétition circule sur internet. Son titre : "Mettons fin aux privilèges fiscaux des journalistes". En cause : l’allocation pour frais d’emploi, 7.650 euros que les journalistes déduisent de leurs revenus imposables. Et qui permet à un professionnel gagnant 3.000 euros par mois de voir le montant de ses impôts "divisé par près de deux" :

Il ne paiera que 2.125 € d’impôts par an, alors qu’un autre contribuable avec les mêmes revenus que lui sera imposé à hauteur de 4.153 euros".

"Une déduction d’impôt corporatiste coûteuse pour les contribuables !", "un privilège qui n’a plus de justification !", "-40% d’impôts pour usage de mascara !", dénonce le texte.

On peut le lire notamment sur le blog d’Eric Normand, conseiller national UMP et membre du Comité de la 13e circonscription de Paris (sud du 15e arrondissement). Le politique a même pris soin de tweeter ce qui pourtant a tout d’un serpent de mer. Il y a quinze ans, on parlait d’"abattement fiscal". Et ça faisait grogner. Aujourd’hui, on parle de déduction. Et ça fait grogner. Toujours la même question : au nom de quoi les journalistes bénéficieraient-ils d’un avantage fiscal auquel les autres professions n’ont pas droit ? A l’heure où François Hollande prévoit de s’attaquer aux niches fiscales, est-il justifié ?

Régime spécial

L’avantage remonte à 1934. A l’époque, une liste a été établie de 110 professions censées avoir des frais professionnels supérieurs aux autres, déjà exonérées de 10% de leurs revenus à ce titre. Comme le rappelle le site Slate.fr, on trouvait dans cet inventaire à la Prévert des métiers "délicieusement surannés" : les ouvrières de la bonneterie dans la région de Ganges, exonérées de 5% supplémentaires, les limeurs de cadres de bicyclettes du département de la Loire (15%), les tisseurs non propriétaires de leur métier (40%), ou encore les journalistes, exonérés de 30% supplémentaires pour compenser la faiblesse ou l’absence de remboursement des frais professionnels par les éditeurs.

En 1996, le gouvernement Juppé décide d'en finir avec ces niches désuètes. Sauf une : celle des journalistes, soumise à négociation avec les syndicats. Ce qui aboutit en 1998, sous le gouvernement Jospin et la pression d’une profession qui a les moyens de se faire entendre, à… son maintien. Ou plutôt : l'abattement de 30%, socialement scandaleux –"plus tu gagnais, plus tu déduisais", résume un journaliste-, a été transformé en un forfait de 7.650 euros, à déduire du revenu imposable, quel qu'en soit le montant.

L'"allocation pour frais d’emploi des journalistes", moins coûteuse pour l'Etat, se veut ainsi plus juste, car plus profitable aux petits salaires et aux journalistes précaires. François Boissarie, membre du Comité national du Syndicat national des journalistes (SNJ) en charge des questions fiscales, précise :

Il s'agit des pigistes, des CDD, de tous ceux qui n’ont pas une rédaction derrière eux qui rembourse leurs frais, et qui représentent un quart de la profession."

Le bénéfice est net pour les journalistes qui gagnent autour des 3.000 euros par mois, puisqu'il qu'il leur permet de passer sous les seuils sociaux (Caisse d'allocation familiale) ou bancaire (prêt à taux zéro). En revanche, il est nul pour les jeunes précaires, non imposés.

Trierweiler et Pulvar en embuscade ?

En vérité, cette allocation n’a pas grand chose à voir avec les "frais d’emploi". En 2010, le ministre du Budget François Baroin, à nouveau interpelé sur la question, la justifiait comme une "aide indirecte à la presse", secteur en crise sous perfusion des subventions de l’Etat. François Boissarie justifie : 

Si l’allocation est supprimée, les journalistes réclameront une compensation à leur employeur qui, n’ayant pas les moyens, demandera de l’aide à l’Etat".

Lors des Etats généraux de la presse, François Fillon et Nicolas Sarkozy n’ont d’ailleurs pas remis en cause cet équilibre salarial.

Le texte relayé par Eric Normand fait fi de cette histoire. Et zappe les petits salaires pour orienter ses attaques contre les gros bonnets : "Cette pétition s’intéresse aux stars de l’audiovisuel, comme Pujadas, plutôt qu’aux 38.000 journalistes, dont près de la moitié touche des salaires inférieurs à 3.000 euros par mois", observe François Boissarie. Les journalistes qui touchent des salaires supérieurs à 10.000 euros mensuels sont à peine plus de 200. Mais ce sont eux qui intéressent les pétitionnaires. Selon ce texte, les journalistes du petit écran auraient réclamé 10% d’abattement supplémentaire, "au titre du remboursement des ‘frais esthétique’" :

Les stars du JT apprécieront cette attention. Les mieux payés de nos 'stars du petit écran' profiteront d’un cadeau fiscal pouvant atteindre 80.000 euros".

Sauf qu’il n’existe aucune trace de cette demande. De la même façon apprend-on dans un article sur le site de droite oppositionrepublicaine que deux médiatiques journalistes auraient joué de leurs relations pour remettre l’abattement de 30% au goût du jour. L’auteur écrit :

Avant les primaires les syndicats de journalistes notamment de l’humanité ont demandé à François Hollande de rétablir l’abattement de 30% pour les journalistes, de plus, chose étrange une certaine Valérie Massonneau (plus connu sous le nom de Valérie Trierweiler, future Madame Hollande) fut la porte-parole des journalistes accompagnée bien sûr d’Audrey Pulvar".

"Est-ce pour ces raisons que les journalistes ont tout fait pour faire élire François Hollande?", pousse en titre l’auteur de l’article. Mais selon le SNJ, tout cela serait faux : "Je viens d'avoir notre délégué à l'"Humanité" qui dément toute intervention auprès d'Hollande et du PS sur quelque question que ce soit et notamment sur le plan fiscal", assure François Boissarie. Si Valérie Trierweiler "n’a pas souhaité s’exprimer publiquement mais dément", Audrey Pulvar s’est fendue d’un droit de réponse publié illico sur le blog d’Eric Normand :

L’équipe d’Audrey Pulvar me fait savoir que Madame Pulvar n’est pas intervenue auprès de François Hollande pour obtenir le rétablissement de l’abattement fiscal de 30% pour les journalistes. Par souci de transparence, je tenais à en faire part aux lecteurs de mon blog."

Allocation pour frais d'emploi, RAS

Il faut dire que la journaliste qui vient de quitter "On n'est pas couché" et le politique parisien ont déjà eu affaire l’un à l’autre. Le bloggeur n’est autre que celui qui, en février dernier, commentait l’agression dont avaient été victimes Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg par un groupe scandant slogans d’extrême droite et injures antisémites, en ces termes :

C'est malheureux, mais à force de stigmatiser les gens en les insultant, ça arrive."

La journaliste s’en était indigné sur Twitter : "M. Normand réagit comme quelqu'un qui dirait à une femme violée: 't'avais qu'à mieux t'habiller'. Minable".

Vrai en revanche : cette allocation devrait échapper à la chasse aux niches fiscales promise par François Hollande. Au regard du flou de sa réponse, le cabinet d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, n'a visiblement pas encore planché sur la question. Interrogé sur l'avenir de l'allocation, il déclare :

C’est un soutien précieux pour la liberté de la presse et pour les jeunes journalistes. Nous souhaitons le conserver. Il sera discuté en loi de finance et intégré dans la concertation Lescure sur le numérique".

Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault prévoie de fixer un plafond de déduction pour les niches fiscales à 10.000 euros. L'allocation pour frais d'emploi des journalistes, elle-même plafonnée à un niveau inférieur, ne devrait donc pas être remise en cause.

 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 12:21

De l'eau tiède et des mensonges

Economie et social | Ajouté le 01.10.2012 à 19H33
Le discours de Jean-Marc Ayrault n’était pas tellement attendu car tout le monde sait depuis longtemps, aussi bien dans la majorité que dans l’opposition, qu’il n’a rien à dire si ce n’est des mensonges qui coulent dans un robinet d’eau tiède.

Reconnaissant la crise, il annonce un budget de crise. C’est toujours la faute des prédécesseurs. Quant aux grands enjeux industriels, il n’y peut rien, mais il fera tout.

Les Français seront très heureux puisque neuf sur dix ne verront pas d’augmentation d’impôts (ce qui est évidemment un superbe mensonge).

Les objectifs de François Hollande sont évidemment tenus car Monsieur Ayrault est, comme il l’a dit lui-même, un simple exécutant de la volonté présidentielle.

Il était même assez curieux, si ce n’est amusant, de voir cette « brochette » de ministres qui, pour beaucoup d’entre eux, doivent, sinon le mépriser, en tous les cas, le contester. Cette cacophonie ministérielle, organisée sur le dos de Jean-Marc Ayrault, ne transparaissait pas trop tant d’ailleurs son discours était faible et incantatoire.

Mais la réalité des faits est là, même s’il va la nier ou la masquer. L’automobile est en train de s’effondrer. Carlos Ghosn lui-même a annoncé que la survie de Renault n’était pas sûre. Les hauts-fourneaux de Florange vont mourir contrairement à ce qui a été dit.

Bref, la France s’effondre. Jean-Marc Ayrault ne s’en aperçoit pas et semble totalement décalé par rapport au monde.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
 
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 12:19

 

La Sécurité sociale est fondamentale pour notre cohésion nationale. Et pourtant, comme pour les autres budgets, elle est en déficit permanent.
Ces déficits s’accumulent d’année en année. Rien que pour 2012, ce déficit est de plus de 13 milliards d’euros.

Ce budget, une nouvelle fois oserais-je dire, est fait « d’économies de bouts de chandelles ». Aucune réforme de fond n’est envisagée.
Voici une augmentation des taxes sur les bières, sur les cigarettes, une taxation des revenus des retraites, etc. Malgré un peu plus de 3 milliards d ‘économie, ce budget reste en déficit structurel.

Quelques pistes devraient pourtant être étudiées.

D’abord les hôpitaux. Depuis des années, j’ai demandé qu’il y ait une rationalisation de l’offre de soins. Il y a trop d’hôpitaux en France, presque tous les 20 kilomètres. Beaucoup sont peu actifs et n’ont pas le matériel moderne nécessaire, ni d’ailleurs les personnels (médecins et chirurgiens, infirmiers ou infirmières). C’est le mythe de l’hôpital « en bas de chez soi » alors qu’il faudrait regrouper autour de grands plateaux techniques plusieurs services et par là même diminuer le nombre des hôpitaux de petite taille.
Cet « hôpital en bas de chez soi » est dangereux. Prenons l’exemple de l’infarctus du myocarde. « En bas de chez soi », il n’y a pas de cardiologue interventionniste qui pourrait poser un stent (petit matériel qui est introduit dans l’artère coronaire et qui va la déboucher). Cette intervention salvatrice doit être pratiquée avec un matériel moderne et par un spécialiste entrainé…
« En bas de chez soi », ni matériel, ni spécialiste. Il serait vain d’imaginer qu’il serait possible de les y mettre (il n’y a pas assez de médecins et le matériel coûte très cher). D’autre part, pour être compétitif, il faut que le médecin puisse poser de nombreux stents… ce qui ne serait pas le cas « en bas de chez soi ».
Aussi, la réduction du nombre des hôpitaux, qui représentent 50 % des dépenses médicale, est un impératif. Elle doit s’accompagner d’une plus grande accessibilité pour les Français en développant les moyens de transports médicalisés : ambulances, SAMU, SMUR, pompiers, … Il ne serait pas imaginable de les regrouper.
Moins d’hôpitaux, mais qui seraient plus modernes. Plus de médecins, plus d’infirmières par hôpital. Cette politique a commencé il y a longtemps, mais dans la douleur et de façon insuffisante. Tant de règles !

Une autre source d’économies pourrait porter sur les médicaments. La France est championne du monde de la consommation. J’ai coécrit un livre « choc » récemment, je n’y reviendrai pas. Il y a entre 10 et 14 milliards d’économies à réaliser…

Quant à l’AME qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’être soignés gratuitement, elle est source de dépenses trop importantes. Le gouvernement Fillon avait décidé que les étrangers éligibles à l’AME devaient, comme chaque Français, payer un forfait de quelques euros. Ce forfait a été supprimé de façon stupide et inacceptable. Les étrangers en situation irrégulière sont soignés gratuitement alors que les Français à la CMU doivent participer à l’effort de soins !!!

Mais il y’a d’autres économies à envisager dans le fonctionnement même des hôpitaux (trop d’administration, trop lourde, trop de dépenses aussi bien dans les examens effectués par les médecins que dans les médicaments délivrés, …).

C’est une véritable révolution des mentalités qu’il faut envisager. On est loin des petites mesures du PLFSS.
Une nouvelle fois, ce budget est mauvais, à côté de la plaque, constitué de « mesurettes » qui pèseront sur les Français, réduisant leur pouvoir d’achat sans rien résoudre sur le fond.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 12:06
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre le communiqué du presse de Julien BAINVEL, Conseiller Municipal d’Opposition à Nantes sur le recrutement des 40 000 professeurs dans l’éducation nationale. Bonne Lecture

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

EDUCATION NATIONALE

 

40 000 postes dans l’Éducation nationale :

 

les apparences sont trompeuses !

Une fois de plus, le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault annonce des mesures économiquement désastreuses et dont les bénéfices pour les Français seront nuls.

Bien sur, l’effort de communication apparaît aisément, même si l’annonce du recrutement de 40 000 professeurs à la rentrée 2013 constitue une atteinte majeure à l’école et à l’attention que nous devrions apporter à nos enfants.

Créer 40 000 postes en 2013, c’est permettre à « n’importe qui » de devenir professeur. Or, ma conviction profonde, est que tout le monde ne peut pas être enseignant. Cela demande de nombreuses qualités, une véritable formation, des bagages pédagogiques importants…

Pourtant, recruter 40 000 enseignants pour septembre 2013, c’est permettre à tous les candidats qui postulent de devenir professeur. Dans ces conditions, le concours n’a plus aucun intérêt, ni aucune valeur. Et le message que nous envoyons à la communauté éducative dans son ensemble est désastreux : « Tout le monde peut devenir professeur. Le Concours est inutile ». Les enseignants en postes seront certainement honorés de la confiance que leur accorde le nouveau Gouvernement.

Quand les politiques prendront-ils la mesure du défi éducatif que notre pays doit relever ? Quand le Gouvernement va-t-il cesser de traiter les questions d’éducation sous le seul prisme du nombre de postes ? Quand le Gouvernement verra-t-il qu’il y a aujourd’hui beaucoup plus d’enseignants que dans les années 1990 alors qu’il y a moins d’élèves scolarisés ?

Le véritable problème de l’éducation nationale c’est la dévalorisation du métier, le comportement des parents, l’absence de professeurs expérimentés auprès des élèves les plus en difficulté ou les plus difficiles, la crise de l’autorité, l’éparpillement des apprentissages, la violence à l’école, l’inadaptation de l’Université au monde du travail, le conservatisme des syndicats…

J’ajoute que créer 40 000 postes dans l’éducation nationale en 2013 constitue une mesure folle dans le contexte économique, budgétaire et financier de la France.

Créer 40 000 emplois publics, alors que notre pays emprunte chaque jour des millions d’euros pour payer son personnel est inconséquent.

Enfin, l’annonce du Ministre de l’Éducation est incomplète puisque personne n’indique dans quels ministères, dans quels services 40 000 seront supprimés : l’hôpital public, l’armée… qui sera sacrifié ? En effet, le Gouvernement s’est engagé à ne pas augmenter le nombre total de fonctionnaires et a même annoncé 10 milliards de dépenses publiques en moins. Tout cela manque de sens !

Si Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon, professeurs de formation, avaient enseigné au cours des 20 dernières années, peut-être connaitraient-ils la réalité du monde de l’éducation. Ce monde n’est pas du tout celui décrit par la CGT ou Sud, loin de là.

Le défi de l’Éducation est immense, et le Gouvernement l’ignore. Sur cette question encore, visiblement, le changement ce n’est pas pour maintenant !

Julien BAINVEL Conseiller Municipal d’Opposition à Nantes

UMP 44
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:15

Alors qu’il était inscrit dans son calendrier qu’il se rendrait au salon de l’automobile à Paris, le samedi 29 septembre, Arnaud Montebourg s’est finalement défilé en apprenant que des ouvriers mécontents de chez PSA y viendraient pour protester contre son action inutile. Quand le chevalier blanc de la « gôche morale » s’inspire de la lâcheté présidentielle.

Samedi matin, pour l’ouverture du Mondial de l’auto, une cinquantaine d’employés de l’usine PSA d’Aulnay et de celle de Ford Blanquefort ont manifesté à l’extérieur puis à l’intérieur du salon de l’automobile, en distribuant des tracts et des « cartons rouges » contre la fermeture du site de PSA, prévue pour 2014.

Les cartons rouges étaient prévus pour à Arnaud Montebourg, défini par les ouvriers comme le « ministre improductif », et avec qui ces travailleurs angoissés comptaient discuter.

Mais, oh surprise, le redresseur de torts, le Zorro socialiste, a décidé d’annuler cette visite, surement effrayé à l’idée de subir une nouvelle séance de huée publique, comme ce fut déjà le cas cette semaine avec les salariés de l’usine ArcelorMittal de Florange. Personne n’a donc pu voir le bel Arnaud !

Du côté des portes-paroles du ministère, qui ont été interrogés par l’AFP, on nous jure que le compagnon d’Audrey Pulvar ne s’est pas dégonflé, qu’il avait des obligations dans son département (Saône-et-Loire) et qu’il n’était pas prévu qu’il se déplace au Salon.

Pourtant, selon l’AFP, l’agenda officiel de Montebourg, transmis par le Ministère du redressement productif aux journalistes la semaine dernière, prévoyait bien une visite à « l’ouverture officielle du Salon de l’automobile (Porte de Versailles) », organisée le samedi 29 septembre, à 9H30.

Pire, Montebourg avait écrit sur son compte Twitter (encore…) qu’il comptait rencontrer les ouvriers de PSA samedi. « Je veux rencontrer les salariés de PSA que j’ai déjà vus à trois reprises et qui défendent légitimement leur travail [...] comme prévu, au Mondial de l’automobile samedi prochain », avait-il précisé.

Le grand bourgeois du XVIe arrondissement de Paris n’a donc pas daigné rencontrer le petit peuple. Avec son mépris habituel, Montebourg aura posé un vilain lapin à la populace. La gôche française aime les classes populaires, MAIS A DISTANCE !

L’ancien candidat à la présidentielle, Olivier Besancenot, à profité de la couardise du ministre pour appeler à « une marche de soutien à la lutte des travailleurs », qu’il souhaite lancer « sous les fenêtres de Montebourg ».
Richard Mallié
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 11:06
Lundi 1 octobre 2012

PO 29-09-12

Presse Océan - 29-09-2012

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