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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 16:45
Vous qui êtes disséminés dans tous les pays du monde, qui vivez souvent en bonne intelligence avec celles et ceux qui ne partagent pas vos opinions et à vous, musulmans qui vivez dans des pays de l’islam, mais qui êtes modérés et acceptez, c’est le moins que l’on puisse faire, celles et ceux qui ont une autre religion, j’en appelle à vous pour manifester.

Ne laissez pas la rue aux intégristes, aux violents, aux criminels, à ceux qui dévoient la religion musulmane et qui tuent au nom de Dieu.

Vous qui habitez en France et qui vivez sous un régime heureusement laïque, vous avez le droit de pratiquer votre religion. Dites-le haut et fort et j’aimerais tant qu’un jour, il y ait une grande manifestation à la Bastille, au Trocadéro, peut-être place des droits de l’homme, des musulmans modérés, ceux qui veulent la paix, ceux qui veulent l’entente avec toutes les autres religions, ceux qui veulent l’entente entre les hommes.

Malheureusement, on ne vous entend pas ! Avez-vous peur de vos frères islamistes dangereux ? Raison de plus pour manifester avec tous ceux et toutes celles qui refusent la violence au nom d’une religion quelle qu’elle soit.

Je n’ose pas imaginer que vous soyez complices, ce n’est pas vrai ! Vous êtes tout au plus indifférents, ce qui est déjà dramatique. Il faudra donc organiser cette manifestation. Il faudra donc que vous vous exprimiez, pas uniquement individuellement par-ci, par-là, à la télévision ou à la radio, dans quelques journaux, mais que vous le fassiez avec une pétition préparant cette manifestation. Il en va de votre intégration dans notre pays et dans l’Europe.

Sachez que le jeu malsain et criminel des islamistes qui prônent le djihad sécrète en réaction une islamophobie qui sera de plus en plus violente. Vous serez pris alors entre deux feux, d’une part les islamistes, qui vous reprocheront votre tiédeur djihadiste et d’autre part, les chrétiens, juifs ou athées, qui feront un amalgame rapide avec vos frères criminels.

Je vous en conjure, manifestez-vous avant qu’il ne soit trop tard !


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 08:10

Comment ne pas être surpris d’apprendre que le Président de la République, François HOLLANDE, vient de découvrir la gravité de la situation ce 31 août lors de son déplacement à Châlons-en-Champagne. Nous traversons depuis plusieurs années une succession de crises : bancaires, financières et de la zone euro, fragilisant d’autant les Etats membres.

« Gouverner c’est prévoir ! ». Or, comment croire qu’un candidat à la Présidence de la République ait pu ne pas connaître la situation. Dans ces conditions, force est de constater que François HOLLANDE a menti aux Français tout le temps de la campagne. Aussi, comment accorder crédit à une personne qui, pour se faire élire, a abusé de la confiance des Français.

Ce bien triste constat étant fait, aujourd’hui vient le temps des incantations : on jure la main sur le cœur que devant une telle situation : « on saura prendre les mesures exceptionnelles ». Mais de quelles mesures parle-t-on ? Ce n’est pas la mise en place des emplois d’avenir ! C’est une recette déjà utilisée par Lionel JOSPIN. Ce n’est pas ce que les Français et nos partenaires attendent. Ce n’est pas l’embauche de fonctionnaires supplémentaires. Ce n’est pas non plus en augmentant la fiscalité…

Il faut, bien au contraire, engager une politique qui permette à la France et à ses entreprises de retrouver leur compétitivité, notamment en assouplissant les règles du marché du travail. C’est aussi en organisant une réduction massive des dépenses publiques. C’est enfin au plan de l’Europe et du traité européen, la signature de la règle d’or. Nous avons malheureusement perdu trop de temps à tergiverser et la cacophonie du Gouvernement de Jean Marc AYRAULT ces derniers jours laisse présager une rentrée bien préoccupante !

Il ne suffira pas de continuer à faire croire que Nicolas SARKOZY est responsable de tous les maux. Il faudra impérativement que le Gouvernement assume ses responsabilités et accomplisse des réformes indispensables et courageuses pour offrir à la France et aux Français un avenir meilleur.

Gatien MEUNIER

Secrétaire départemental de l’UMP

Conseiller Général de Loire Atlantique

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 08:02
Sophie van Goethem, Conseillère Municipale du quartier Dervallières/Zola, et Julien Bainvel, Conseiller Municipal du quartier Breil/Barberie, interpellent le Maire de Nantes à propos de la nouvelle preuve de sa mauvaise gestion des travaux sur Nantes.

 

En effet, une nouvelle fois, des travaux ont été entrepris sur un axe important de circulation, le boulevard des Anglais, sans qu’aucune information ne soit donnée.

 

Le trafic était impossible hier soir sur cette artère très empruntée au moment où les actifs rentrent du travail.

 

Pis, les automobilistes poursuivaient leur trajet habituel jusqu’à se casser le nez sur les travaux car la ville n’avait pas jugé utile d’informer les Nantais.

 

Pourquoi ne pas mettre les moyens importants de communication dont disposent la ville pour informer correctement les habitants amenés à emprunter cet axe (mise en place de panneaux, utilisation des panneaux à message variable, message dans la presse, message sur le site infocirculation…) ?

 

Pourquoi ne pas prévoir plusieurs itinéraires bis tenant compte des autres travaux dans le quartier, mis en place bien en amont afin de répartir le trafic sur plusieurs axes routiers ?

 

Aucune leçon n’a été tirée des mauvaises gestions de ces deux derniers étés.

 

Autre exemple, l’information selon laquelle le cours des 50 Otages est fermé à la circulation n’est disponible qu’une fois arrivé à son entrée. Une information suffisamment en amont éviterait aux automobilistes de se casser le nez et de se retrouver bloqués, et rendrait la circulation plus fluide.

 

A Nantes, on gère les déplacements de la 6ème ville de France sans aucune considération pour les habitants qu’on n’informe jamais.

 

Les élus du groupe Ensemble pour Nantes demandent une vision d’ensemble et une action partagée.

 

Ils souhaitent également que le budget colossal et les équipes pléthoriques du service de la communication de la ville de Nantes et de Nantes Métropole soient davantage employés à transmettre les informations du quotidiens nécessaires aux Nantais plutôt qu’à « survendre » constamment les réalisations de la Municipalité


Par Julien BAINVEL 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 13:26
Décidément, François Hollande a du mal avec ses écologistes !

Avant l’élection présidentielle, Martine Aubry, en son nom, rampait devant Eva Joly et sa clique, lui promettant tout, ce qui lui a d’ailleurs été donné puisque l’on voit avec satisfaction « démocratique » qu’un parti qui représente 2 % des voix dispose d’un groupe à l’Assemblée nationale !

Après l’élection présidentielle, on a cru, à un moment donné, que François Hollande allait se libérer de cette attache si difficile à supporter : nomination d’une ministre non écologiste à l’écologie (celle-ci a d’ailleurs été virée dès qu’il a fallu parler du pétrole offshore de Guyane), déclarations d’un certain nombre de ses ministres sur le nucléaire, filière d’avenir. Bref, enfin un président normal !

Voici donc la réunion, provoquée par François Hollande, d’un conclave sur l’écologie. Il s’agit de la même chose, en plus court, que ce qu’avait organisé Nicolas Sarkozy en son temps avec Jean-Louis Borloo. A l’ouverture de ce conclave, François Hollande est venu caresser dans le sens du poil certains écologistes, leur promettre monts et merveilles, promesses d’ailleurs qui n’engagent que ceux qui les ont entendues.

Ce conclave a une saveur particulière puisqu’il s’agit de grandes tables-rondes où chaque participant a le droit de s’exprimer 10 minutes. Il n’y a pas de discussion, de conversation ou de proposition.

C’est un conclave pour ne rien faire… comme d’ailleurs toute la politique de François Hollande, un président pour ne rien faire, sauf peut-être pour attaquer ceux qui ont de l’argent et qui font tourner l’économie ; sauf peut-être pour s’en prendre aux entreprises qui, elles, embauchent ; sauf peut-être pour taxer les retraités qui, pendant tant d’années, ont mis de l’argent de côté et qui vont se retrouver floués.

Bref, un socialisme ordinaire !


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 15:04
Ainsi, cette élection va pouvoir commencer puisque les candidats sont connus : François Fillon, Jean-François Copé.

Je leur demande, ainsi qu’à leurs lieutenants, d’éviter toutes les attaques personnelles pour ne pas donner le spectacle désordonné et triste de personnes qui s’affrontent avec des mots qui, souvent, dépassent leurs pensées.

Il s’agit bien entendu de deux styles différents. D’un côté, François Fillon est calme, pondéré. Il a l’expérience de 5 ans comme Premier ministre avec Nicolas Sarkozy. Il l’a suivi, tempéré bien souvent.

Cet homme a ma confiance, comme je l’ai répété à plusieurs reprises, d’autant qu’autour de lui, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse sont l’un et l’autre deux personnalités qui ont montré leur expérience, leur volonté et leur fidélité. Tout autour de ce triumvirat, si tant est que je puisse utiliser ce terme, la foule des militants, des élus de toutes régions, sont là pour témoigner que François Fillon est loin d’être seul.

Jean-François Copé a aussi de nombreux avantages. Personne ne peut le nier, son dynamisme, sa hargne de gagner, sa présence médiatique, font qu’il a été certainement un très bon Secrétaire général de notre mouvement.

Il est évident que j’ai hésité entre l’un et l’autre, les appréciant presque autant. Il faut néanmoins choisir et j’ai choisi.

Je regrette que Xavier Bertrand ait fait un discours, il y a quelques jours, pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. Nous n’en sommes pas là, Cher Xavier ! Nous devons d’abord élire un président pour notre mouvement. Il faudra bien choisir. Puis nous avons à reconquérir, en 2014, les villes les unes après les autres. Il y aura après d’autres élections locales avant 2016 où nous envisagerons alors une élection primaire ouverte pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle. On ne peut pas mettre la charrue avant les bœufs et si vraisemblablement, tu auras toute ta place dans quelques années, il faut aujourd’hui, comme tu l’as fait par le passé, que tu viennes épauler celui que tu choisiras.

Si j’ai fait cette digression pour m’adresser directement à Xavier Bertrand, je voudrais simplement dire également que je regrette que Nathalie Kosciusko-Morizet n’ait pas eu ses signatures pour se présenter, ni Bruno Lemaire. Il est évident que c’est dans la diversité que notre mouvement pourra vivre : diversité des hommes, diversité des idées qu’il faudra un jour réunir.

L’élection est un moment fondamental pour notre mouvement, soyons en dignes !


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 08:41
Le gaz a manqué d’augmenter de 7 %. C’était bien sûr beaucoup. C’est malheureusement quasiment obligatoire dans l’état actuel de l’augmentation du prix des matières premières. Le gouvernement va s’y opposer temporairement, ce n’est que partie remise. Il semble dépassé par ce problème.

Le rapport Sartorius montre qu’il est évident que le plan PSA est malheureusement nécessaire. Le gouvernement, une nouvelle fois, vient de dire qu’il ne tolérerait pas ce type de plan ! Que peut-il faire ? Rien ! Une nouvelle fois, une incompétence.

Et l’on pourrait ainsi montrer progressivement que ce gouvernement est un gouvernement de paroles et que les actes qui suivent ne sont pas adaptés.

C’est bien de faire des zones de surveillance prioritaire, de sécurité, comme l’a fait Manuel Valls. Mais pourquoi si peu de zones, qui sont d’ailleurs, pour beaucoup d’entre elles, en municipalité socialiste alors qu’il faudrait avoir une politique globale ? Pourquoi alors avoir tellement démonté les lois de Nicolas Sarkozy, que nous avions tous votées, l’ancienne majorité, pour essayer de faire en sorte que cette violence cesse ? D’ailleurs, récemment, les Français ont montré qu’ils étaient de plus en plus nombreux à craindre cette violence. La réponse socialiste : l’incompétence !

Mais, d’un autre côté, s’il existe une incompétence vis-à-vis des problèmes sociétaux, il existe aussi une incompétence vis-à-vis des problèmes économiques. La France, conduite par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, tourne le dos à la réalité. Je l’ai dit des milliers de fois, cela se confirme de plus en plus malheureusement.

Des voix commencent à s’élever à gauche pour dire que nous faisons fausse route. Des voix autorisées, ceux là même qui, auparavant, critiquaient Nicolas Sarkozy pour son interventionnisme, demandent à François Hollande de se réveiller.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 08:36
Souvenez-vous quand, ensemble, nous étions de garde à l’hôpital ; nuit et jour, nous étions au chevet des malades, nuits sans sommeil, journées au bloc opératoire ; il n’a jamais été question de religion ; la seule chose qui comptait, c’était de soigner. Nous appréciions tous notre métier, avec cette éthique merveilleuse, “servir l’homme quel qu’il soit, d’où qu’il vienne”.

Quand, plus tard, je suis devenu “patron” du service d’urologie, vous avez été et êtes encore mes élèves. Nous partageons toujours la même éthique et je sais que je peux compter sur votre dévouement, votre honnêteté, vos qualités de chirurgien. Beaucoup d’entre vous êtes partis exercer en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Syrie ou ailleurs en pays d’islam. Je sais que tous vous avez gardé la même idée de notre métier.

N’êtes-vous pas horrifiés de ce qui se passe dans certains de vos pays à cause du fondamentalisme ? J’aimerais tellement vous entendre, j’aimerais que vous vous leviez pour dire non. Comment l’islam, votre religion que vous pratiquez avec sincérité, peut-elle s’accommoder des atrocités commises en son nom ? Acceptez- vous l’attentat des tours jumelles à New York, l’extermination des moines de Tibéhirine, celle des humanitaires dernièrement en Afghanistan ? Acceptez-vous la lapidation ou la mutilation de ces femmes qui se voulaient libres ? Ou même le port de la burqa ? C’est une dérive dramatique et inacceptable de votre religion !

Comment acceptez-vous les discours antichrétiens et antijuifs prononcés par certains dirigeants politiques et, plus grave encore, par des responsables religieux des pays qui se proclament musulmans ?

Je le sais, vous refusez ces pratiques atroces qui travestissent votre religion ; vous avez une chance inouïe d’être médecin, de faire partie de cette immense cohorte d’hommes et de femmes formée à “servir” l’homme; c’est, à côté du message que vous véhiculez, un message d’amour de l’autre que vous devez porter !

Le monde est maintenant transparent ; une lapidation à Riyad ou à Kaboul est connue par tous, de New York à Paris, de Pékin à Rio ; les extrémistes ne peuvent plus dans le secret de leurs folies tuer ou mutiler. Attention, car ce n’est pas l’islam dont vous êtes porteurs qui se propage, mais celui des fous de Dieu, des tueurs, des terroristes ; l’amalgame est trop vite fait entre vous tous et les autres qui souillent l’islam de leur folie tueuse.

Les images de cette femme mutilée, dont on a coupé les oreilles et le nez, de cette autre qui va être lapidée à mort, portent-elles un message positif ? Non ! Elles portent un message d’horreur et de réprobation. À l’occasion du ramadan, réfléchissez mais surtout agissez vite pour porter une autre parole, un autre message. Sinon, j’ai peur d’assister à une vague déferlante d’anti-islamisme dans nos pays. Le calcul des mollahs est erroné. Ce n’est pas par ces images que l’islam se propagera ; ce n’est pas par la haine, les meurtres, les tortures que la concorde régnera entre les hommes des différentes religions. Même en France, les hommes modérés dont je fais partie seront dépassés par les réactions vives et extrêmes que provoquent l’inacceptable horreur

Chers amis musulmans, d’où que vous veniez, je compte sur vous pour vous faire entendre et pour redonner à cette religion ses véritables valeurs.


Bernard Debré, député de Paris
 

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 08:33


Nouvelle décision de François Hollande (décision conjoncturelle car on est loin d’imaginer et d’envisager une réforme en profondeur de la fiscalité des retraites) : mettre à contribution nos retraités et de façon drastique.

Voici un homme, une femme qui ont travaillé pendant toute leur vie. Ils ont participé à la richesse du pays. Ils ont participé au paiement des retraites de leurs aînés puisqu’il s’agit d’un système par répartition.

Il est désormais question de raboter leurs pensions. Ils gagnent trop, dit-on, et j’ai lu avec stupéfaction dans les journaux socialistes, j’ai entendu dans la « bouche » de nos penseurs les plus idéologues, que finalement, les retraités gagnaient trop d’argent. Ils apprécieront !

Parmi eux, certains gagnaient plus d’argent que d’autres et vivaient finalement bien à la retraite. On oublie simplement que ceux qui ont une bonne retraite ont cotisé beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que d’autres puisqu’ils ont cotisé au prorata de leurs revenus lorsqu’ils travaillaient.

Et voici de nouveau l’égalitarisme arrivé, submergeant notre pays. Il n’est pas bon de travailler, de gagner sa vie et il n’est pas bon d’avoir une bonne retraite lorsqu’on a bien travaillé et bien gagné sa vie ! C’est un nouveau tournant idéologique. Fallait-il s’attendre à autre chose ?


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 08:21
Je suis opposé à l’homoparentalité car je ne la comprends pas et je ne vois pas comment elle pourra permettre de résoudre un certain nombre de problèmes et d’interrogations qu’elle soulève.

Un enfant, quelle que soit la société, est issu d’un homme et d’une femme, cette altérité qui se retrouve dans les chromosomes X et Y. Autrement dit, quoi que l’on fasse, un enfant aura une mère et aura un père.

L’homoparentalité consisterait donc à cacher à cet enfant soit sa mère, soit son père et on imagine mal aujourd’hui qu’un enfant, arrivé à l’âge adulte, puisse ne pas vouloir à tout prix rechercher soit son père, soit sa mère. Or, les tests ADN le permettront peut-être un jour, d’autant plus que le père ou la mère pourront revendiquer un jour cette paternité ou cette maternité.

Il est singulier de s’imaginer qu’aujourd’hui, les enfants nés sous X ou par insémination artificielle ont lancé des mouvements pour connaître leurs véritables parents, ce qui pose bien entendu des problèmes éthiques. Il s’agit d’une demande forte de ces enfants qui veulent, disent-ils (entendez bien), se reconstruire.

C’est à ce moment-là que l’on dirait aux enfants de couples homosexuels : « on vous a caché et on vous cachera l’un de vos véritables parents ». L’homoparentalité me semble quelque chose qui ne va pas dans le sens de la transparence, qui ne va pas dans le sens de l’histoire scientifique que l’on voit se dessiner, quelques fois avec angoisse.

Revenons-en au Pacs. Il a été créé initialement pour permettre aux couples homosexuels d’avoir des droits importants, en particulier des droits d’héritage. Il a tellement bien réussi qu’actuellement, la majorité des Pacs sont contractés par des hétérosexuels, ce qui a entraîné une diminution majeure du nombre de mariages hétérosexuels. Il est donc là aussi complètement paradoxal que les couples homosexuels veuillent aller dans le sens inverse de l’histoire du couple hétérosexuel.

Toutes les sociétés, quoi que l’on puisse dire, quelles que soient les arguties de ceux qui sont des pseudos historiens, ne datent pas du 19ème siècle. Elles datent de la nuit des temps et je ne vois pas au nom de quoi cette altérité, qui est à la base même de l’enfantement, à la base même de la longue et éternelle chaîne génétique qui a formé l’homme et qui continuera à le former, devrait être brisée au nom d’une mode conjoncturelle.

En effet, nous ne sommes que l’instant de cette éternité. Des milliers de générations nous ont précédés, mixant nos gènes, fabriquant nos racines et nous-mêmes, nous allons donner, par nos enfants, un sens à l’éternité.

Est-ce que, pour autant, je rejette le couple homosexuel ? Aucunement ! Est-ce que je récuse aux homosexuels le droit à l’amour ? Pas le moins du monde ! Est-ce que je nie leur envie d’enfants ? Pas du tout !

Mais l’envie n’est pas synonyme de pouvoir. Je comprends leur volonté, mais en tant que législateur, je considère qu’à un moment donné, il faut savoir préserver l’enfant, ne penser qu’à lui qui représente notre avenir et assouvir les volontés parentales d’un couple homosexuel n’est vraisemblablement pas servir l’équilibre d’un enfant.

On nous dit souvent que l’homoparentalité est un progrès. Encore une fois, les mots jetés en pâture ont quelques fois de multiples sens et ceux qui les utilisent choisissent le sens qui leur convient.

Je ne suis pas sûr du tout que le progrès soit de pénaliser l’enfant, c’est-à-dire le futur de l’humanité, au détriment de l’homoparentalité qui ne représente que le conjoncturel d’un sentiment.


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 19:29

 

 

Depuis la rentrée scolaire, deux enseignants des académies de Bordeaux et de Poitiers ont été agressés dans l’exercice de leurs fonctions. Il est intolérable que des élèves ou des parents puissent ainsi agresser celles et ceux qui ont pour mission la transmission du savoir. Le respect des maîtres, comme l’assiduité, constituent les conditions premières de la réussite et de l’insertion des enfants.

 

Malheureusement, la violence et l’absentéisme scolaires sont deux réalités que nous devons regarder en face et auxquelles il faut s’attaquer par tous les fronts, sur le plan de la prévention comme de la répression. C’est ce que nous avons fait avec Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012.


Eric Ciotti, qui dirige ma campagne, a été un député particulièrement en pointe en portant deux lois importantes qui ont permis de faire reculer ces deux véritables fléaux que constituent l’absentéisme scolaire et la délinquance des mineurs.

La loi du 28 septembre 2010 a instauré un dispositif équilibré et gradué pouvant aller jusqu’à la suppression des allocations familiales lorsque les parents ne font pas face à leurs responsabilités et ne mettent pas tout en œuvre pour que leurs enfants retrouvent le chemin de l’école.

Le service citoyen, que nous avons mis en place à l’initiative là aussi d’Eric Ciotti, vise à inculquer à des mineurs pouvant basculer dans la délinquance des valeurs indispensables à la vie en société telles que le respect de l’autorité et d’autrui, la solidarité, le goût de l’effort ou encore l’esprit d’équipe. 

D’autres mesures novatrices et volontaristes ont été prises au cours de ce quinquennat comme la création d’établissements de réinsertion scolaire pour accueillir des collégiens perturbateurs ou encore la mise en place de policiers référents dans les établissements les plus sensibles.

 

Le Gouvernement a envoyé des signaux contradictoires et troubles depuis sa prise de fonction. Les propos de la Garde des Sceaux, Mme Christine Taubira, ont jeté le doute sur la détermination du Gouvernement à punir les délinquants, y compris lorsqu’il s’agit de mineur. Aujourd’hui, le système éducatif en supporte les conséquences.

 

L’école doit rester un sanctuaire dans lequel personnels et enfants doivent vivre en toute sécurité et quiétude. Il y va de la permanence de notre système républicain auquel nous sommes tous attachés. C’est là , je le crois profondément, un élément essentiel du Pacte républicain auquel je suis attaché. 

 

François FILLON.

 

 

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