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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 15:48
Sarkozy offre un record à Des paroles et des actes

Le candidat Président décroche la meilleure part d'audience de l'émission de France 2 et rassemble plus de téléspectateurs que François Hollande et Marine Le Pen

 

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Sarkozy offre un record à Des paroles et des actes
© Christophe RUSSEIL / FTV

Le 07/03/2012 à 10:52 par Emmanuel Schwartzenberg (TV Mag)


Des paroles et des actes
À voir le 06/03/2012 à 20h35 surCe programme TV de France 2

Avec 23,7 % de part d'audience, Des paroles et des actes a réalisé son meilleur score depuis sa création le 15 juin 2011. À 23 h 48, l'émission a même réalisé un pic à 40,2 % de part d'audience et a rassemblé 5,566 millions de téléspectateurs. Exception faite de l'émission du 12 octobre 2011, où Martine Aubry et François Hollande s'affrontaient pour les primaires socialistes, regardée par 5,9 millions de téléspectateurs (22 % de part d'audience), le magazine politique réalise son meilleur score historique. Il s'agissait alors de savoir quel serait, des deux finalistes des primaires PS, le candidat qui affronterait Nicolas Sarkozy. À la différence des émissions qui ont suivi, l'affrontement était alors feutré. Ce qui n'est, les téléspectateurs l'ont constaté, plus le cas depuis le début de l'année.

Nicolas Sarkozy a fait mieux que Marine Le Pen et la mise en scène de son faux débat, le 23 février, avec Jean-Luc Mélenchon qui avait été regardé par 5 millions de téléspectateurs pour 21,7% de part d'audience. Il dépasse également le score réalisé le 26 janvier par François Hollande qui avait rassemblé 5,4 millions de téléspectateurs et 21,8 % de PDA, son débat avec Alain Juppé étant alors très attendu. Le candidat Président a pourtant souffert, comme tout autre candidat qui aurait été invité à sa place, de la concurrence du Dr House sur TF1 et de La Vérité si je mens ! sur M6.

L'excellente part d'audience du magazine politique, le fait qu'il réalise ses meilleurs scores en fin d'émission, avec une pointe de 6,3 millions de téléspectateurs à 22 h 24, atteste de son intérêt constant. La formule retenue par France 2 a été payante. L'adversité à laquelle le président de la République a dû faire face en répondant aux questions de David Pujadas, Nathalie Saint-Cricq, Thomas Lenglet, Fabien Namias puis, en débattant avec Laurent Fabius a permis à l'émission, qui a duré de 3 h 15, de conserver son intérêt jusqu'au bout.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 15:09

Pour ma dernière séance parlementaire, j'ai souhaité adresser quelques mots personnels aux députés :

 

"Monsieur le Président,

Mesdames et messieurs les Députés,

Pour cette dernière séance parlementaire du quinquennat, permettez-moi d’adresser à votre Assemblée, un message d’estime et un message de reconnaissance.

Durant cinq années intenses, le cœur de notre démocratie française a battu dans cet hémicycle qui a incarné la légitimité nationale. En démocratie, la première chose qui compte c’est de tenir les engagements que l’on a pris. En 2007, avec le Président de la République, nous avons été élus sur un projet réformateur que nous avons mis en œuvre malgré les résistances, malgré les risques d’impopularité et surtout malgré une crise qui a concentré toutes nos énergies.

Alors on peut être pour ou contre les réformes que nous avons accomplies. On peut les juger trop ambitieuses ou on peut au contraire les juger trop modestes, mais personne ne peut dire que nous n’avons pas agi avec sincérité et avec la volonté de répondre à l’intérêt national.

J’ai la conviction que nous avons posé les fondations d’une France plus moderne et plus réaliste face à la mondialisation. J’ai la conviction que face à la crise nos réponses ont été adaptées et justes. Ceux qui critiquent notre action ne mesurent pas toujours la puissance de cette crise, qui annonce pour l’Europe un monde incertain, au sein duquel nous devrons nous battre pour sauver notre mode de vie, notre influence dans le monde et notre héritage social et républicain.

Mais la démocratie commande aussi d’élargir les espaces de liberté et de dialogue, et loin des caricatures sur la concentration des pouvoirs, nous avons donné au Parlement des pouvoirs inédits qui ont rythmé vos travaux.

Le partage de l’ordre du jour, l’examen en séance des projets adoptés en commissions, la Présidence de la Commission des Finances à l’opposition : nous avons rééquilibré les pouvoirs entre le législatif et l’exécutif. Avec la question prioritaire de constitutionnalité, nous avons incontestablement ouvert un nouveau champ dans la défense des libertés.

Quant aux règles du dialogue social nous avons tout changé, en renforçant la légitimité électorale des partenaires sociaux et en affirmant le principe des accords majoritaires.

Alors Mesdames et messieurs les Députés de la Majorité, si je peux me tourner un instant vers vous, je voudrais vous dire que depuis 2007 la confiance de la majorité fut ma plus belle récompense.

Issu de vos rangs, je mesure le prix de votre engagement ; vous n’avez jamais fait défaut au Gouvernement, jamais le Gouvernement n’a été amené à utiliser les possibilités que lui offre la Constitution pour contraindre sa majorité à voter les textes qui lui sont soumis.

Vous avez accepté souvent d’agir dans l’urgence. Vous avez su vous montrer réactifs et inventifs sur le plan législatif et combattifs face à une opposition – je reviens vers vous – dont l’intransigeance ne fut pas la meilleure des conseillères.

Mesdames et Messieurs les Députés,

Nous allons maintenant nous retrouver sur le terrain pour le grand rendez-vous de la démocratie que sont les élections présidentielles et les élections législatives. Permettez-moi simplement en cet instant de vous dire du fond du cœur : merci.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 19:52

 

Il y avait déjà eu l’épisode de la finance. Annonçant au Bourget que son seul ennemi était la finance, François Hollande déclarait ensuite dans une interview dans un journal anglais, qu’avec lui la finance n’avait rien à craindre.

 

Ensuite, il y a eu l’épisode des 60 000 créations de postes dans l’éducation nationale. Au départ, il s’agissait de 60 000 créations supplémentaires, puis il a été annoncé par l’équipe de campagne du candidat que, finalement, ces créations devraient être « compensées », c’est-à-dire que 60 000 postes devraient être supprimés ailleurs, sans que l’on sache exactement où !

 

Nous avons également eu le droit à l’épisode fiscal : fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu. Puis Jérôme Cahuzac, chargé des finances pour la campagne du candidat PS, expliquait qu’il y aurait simplement un rapprochement des deux impôts.

 

Entre temps, les Français ont connu l’épisode familial : la suppression du quotient familial s’est effacée derrière une modulation du quotient familial, dont l’équipe du candidat a reconnu qu’elle était plus facile à dire qu’à faire !

 

Sans parler de l’épisode récent de la taxation à 75% des hauts revenus. En 5 minutes, le candidat socialiste a indiqué que les hauts revenus correspondaient à 1 million d’euros par mois, puis à 1 million d’euros par an. Finalement, nous avons appris que ces 75% ne s’appliqueraient qu’aux revenus dépassant ce plafond et non à l’intégralité des revenus.

 

Le dernier épisode en date concerne le soi-disant boycott organisé, à la demande de Nicolas Sarkozy, par les différents dirigeants européens.

Pourtant, il y a quelques jours à peine, François Hollande accusait Nicolas Sarkozy d’être le pantin de Mme Merkel, de n’avoir aucun pouvoir, aucune influence, aucune autorité sur la scène européenne. Et aujourd’hui, il pourrait gérer jusqu’à l’agenda des plus hauts responsables européens !

 

Ceci n’est pas sérieux.

On ne peut pas tout dire et son contraire. Cela porte gravement atteinte au débat politique. Cela décrédibilise la parole politique et cela favorise le vote en faveur des extrêmes.

 

La réalité c’est qu’avec François Hollande, le changement d’avis c’est tout le temps. Et qu’aucun dirigeant sérieux ne souhaite qu’il préside aux destinées de la France, car nos partenaires européens ont bien compris, eux, que l’élection de François Hollande à la présidence de la République serait une catastrophe pour la France mais aussi, parce que nos économies sont liées, parce que la France est, n’en déplaise aux socialistes, moteur au niveau européen, une catastrophe pour l’Europe et pour chacun de ses États membres.

 

Voilà pourquoi François Hollande n’est pas reçu, voilà également pourquoi Monsieur Fabius émissaire du candidat socialiste à l’international a du écourter son séjour en Asie, faute de pouvoir rencontrer les dirigeants de ces pays.

Mais sans doute est-ce encore une fois de la faute de Nicolas Sarkozy !

 

Julien BAINVEL

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 19:20

 

   

 

Depuis le début de la campagne, il y a un doute qui s’installe dans l’esprit des Français sur une question : est-ce que François HOLLANDE peut gouverner le pays ? Est-ce qu’il en a les capacités et le caractère ? Cette question ne se pose pas pour Nicolas SARKOZY. Il y a des gens qui aiment le président de la République, il y a des gens qui ne l’aiment pas. Il y a des gens qui n’aiment pas son style mais personne ne se pose la question de savoir s’il est capable de gouverner le pays dans une période qui est une période extrêmement difficile.

 

Quand on change en permanence de point de vue sur tous les sujets, qu’on annonce des choses qu’on sait qu’on ne fera pas sur le nucléaire, sur les retraites – quand on dit aux Français qu’on peut cotiser beaucoup plus longtemps mais maintenir la retraite à soixante ans ; chacun a compris juste que c’est impossible. Le dernier exemple en date, c’est la participation de la France à l’OTAN. François HOLLANDE était l’orateur du groupe socialiste pour porter une motion de censure contre mon gouvernement parce que nous avions décidé de rentrer complètement dans l’organisation de l’Atlantique nord ; il explique aujourd'hui que finalement ce n’est pas si mal et qu’on n’en sortira pas. Où est le caractère pour diriger notre pays ?

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 19:02

 

 


 

J’ai toujours considéré que notre légitimité dépendait largement de votre confiance.

Cette confiance fut pour moi un honneur.

Et la meilleure façon de vous en remercier est de faire campagne de toutes mes forces.

Pour faire gagner Nicolas Sarkozy et pour faire gagner les valeurs qui sont les nôtres.

De ces cinq années passées, je ne tire pas de nostalgie, mais la ferme volonté de convaincre les Français que le temps du redressement et du changement ne fait que commencer !

 

Comme vous, je vois que les sondages nous sont défavorables.

Comme vous, je vois que nous ne sommes pas les favoris… Mais rien, absolument rien, n’est écrit !

Il y a quelques semaines, les socialistes croyaient l’affaire dans le sac. Mais voilà, l’élection présidentielle est la propriété des électeurs français.

Les sondages sont une chose, le peuple qui a pris la Bastille en est une autre.

 

Nicolas Sarkozy est entré en campagne avec sa puissance de conviction.

Le choix est maintenant clair, et il doit permettre aux électeurs de ne pas se tromper de débat : c’est nous ou les socialistes, et tout le reste est - pardonnez-moi l’expression - secondaire.

Notre rôle est de convaincre nos concitoyens que le choix de la raison doit se faire dès le premier tour car si toutes les candidatures sont légitimes, toutes n’ont pas vocation à diriger la France.

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 11:03

 

Nicolas Sarkozy, samedi, à Bordeaux.
Nicolas Sarkozy, samedi, à Bordeaux. Crédits photo : JEAN-PIERRE MULLER/AFP

A Bordeaux, où il prononçait son cinquième grand discours de campagne, le président-candidat a longuement fustigé le PS à qui il reproche de l'avoir chahuté jeudi dernier à Bayonne. Il a aussi taclé François Hollande, qui a proposé un taux d'imposition à 75% pour les hauts revenus.

De notre envoyée spéciale à Bordeaux

La réponse à Bayonne est venue d'emblée, cinglante: «A Bayonne, jeudi dernier, j'ai vu des gens qui ne supportaient que l'on puisse avoir une opinion différente de la leur», a commencé Nicolas Sarkozy, devant plusieurs milliers de militants UMP (8 000, selon le parti) rassemblés au centre des congrès de Bordeaux. «J'ai vu des gens qui ne pouvaient admettre que l'on ne pense pas comme eux, a-t-il poursuivi. Ils s'imaginent qu'ils vont gagner par la violence et par l'intimidation, ils se trompent!» Le président candidat, qui a été violement chahuté jeudi dernier dans le centre de Bayonne, alors qu'il tentait d'aller à la rencontre des habitants, a poursuivi l'offensive: «Dans la République, on n'empêche pas les autres de parler, on ne se comporte pas comme des voyous!». Le chef de l'Etat est furieux de cette journée de campagne gâchée, qui est venue s'ajouter aux mauvais sondages de la fin de la semaine, enregistrant une baisse des intentions de vote au premier tour.

Sans citer le parti socialiste, suspecté par l'UMP d'avoir largement participé au «guet-apens» de Bayonne, voire même de l'avoir organisé, Sarkozy a taclé «ceux qui se sont joints aux séparatistes basques, petite minorité animée d'une haine aveugle contre la France et prête à tout.» «Honte à ceux qui considèrent qu'une campagne électorale doit être une succession de guet-apens et de coups bas», a-t-il martelé, avant d'ajouter: «Jamais il ne nous viendrait à l'idée de perturber leurs réunions, d'empêcher leurs rassemblements, d'invectiver leurs partisans (…) Je ne veux pas de la République des partis, des clans, des sectaires! (…) Ceux qui se rangent du coté des voyous n'aiment pas la République». Le président a aussi mis en garde «ceux qui nourriraient l'espoir de pouvoir (l)'intimider»: «J'irai partout à la rencontre des Français, personne ne m'en empêchera». Et d'ajouter, bravache: «Ils ne veulent pas qu'il y ait une campagne? Il y aura une campagne, et une sacrée campagne! (…) Personne ne volera cette élection aux Français.»

«C'est du Guéant dans le texte!»

Pour ce cinquième meeting de campagne, Nicolas Sarkozy avait choisi d'aborder les thèmes régaliens, chers à une partie de son électorat et à celui de Marine Le Pen que l'UMP aimerait «siphonner» dès le premier tour de la présidentielle. Le candidat, qui a la main sur ces sujets depuis dix ans (2002), a fait une batterie de nouvelles propositions offensives sur l'immigration, la justice et la laïcité (lire encadré).

Au lendemain de nouvelles déclarations du ministre de l'intérieur Claude Guéant sur les musulmans, Sarkozy a redit son opposition au droit de vote des étrangers aux élections locales, une «atteinte à la République». «Quand on a perdu le vote populaire, on veut mobiliser le vote communautaire», a lancé Sarkozy, qui reproche au PS - sans le nommer - de vouloir séduire les Français d'origine étrangère en proposant d'ouvrir aux étrangers non communautaires le droit de vote aux élections locales. «Rappeler que la République est laïque, ce n'est stigmatiser personne (…) Nul ne peut nous demander de renoncer à notre mode de vie» a-t-il ajouté plus loin, en proposant «l'étiquetage des viandes en fonction de la méthode d'abattage». Le président a rappelé que les cantines scolaires sont «elles aussi tenues au principe de laïcité».

Des propos qui ont été perçus par les proches de Claude Guéant comme un satisfecit présidentiel. «C'est du Guéant dans le texte!», s'est félicité un conseiller du ministre de l'Intérieur, qui n'était pas présent au meeting de Bordeaux. Son entourage jure qu'il n'a jamais été question qu'il s'y rende, alors que les sujets abordés samedi par le président relevaient pourtant de sa compétence. «Aucun ministre n'était invité, sauf Juppé, le président veut être seul face aux Français», insiste un conseiller de Guéant.

Sarkozy dénonce le «cynisme» de Hollande

Retrouvant certains accents de son discours de Grenoble de juillet 2010 - très ferme sur les questions de sécurité et d'immigration - Sarkozy a estimé que si l'immigration pouvait être un «atout», elle pouvait aussi être un «problème». «Pourquoi mentir, pourquoi ne pas avoir le courage d'employer les mots? (…) On ne peut pas être les bienvenus en France si la seule justification de sa volonté c'est d'obtenir des prestations sociales!», a insisté Sarkozy, sous les vivats des militants UMP.

Le président candidat a enfin vivement taclé François Hollande qui a proposé de taxer les très hauts revenus à 75%. «Quand on propose un taux d'imposition à 75% pour faire payer les riches et que l'on explique le lendemain que cela n'a pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l'Etat, je dis que c'est du cynisme, c'est une tartufferie. Ceux qui disent cela sont des tartuffes!»

Avant l'arrivée de Nicolas Sarkozy, qui était accompagné de son épouse Carla et de son ami Brice Hortefeux, Alain Juppé avait chauffé les militants. «J'ai confiance dans le bon sens des Français a-t-il lancé. La France a besoin de lui (Sarkozy, NDLR)». Le matin même dans Sud-Ouest, le maire de Bordeaux s'était montré moins optimiste, reconnaissant que le chef de l'Etat souffrait d'un «déficit de sympathie».

 


Immigration et justice: les propositions de Sarkozy

Dans son discours, Nicolas Sarkozy a développé la thématique de «l'immigration choisie», souhaitant réduire le nombre de nouveaux immigrés. «Nous devons réduire le nombre des arrivées sur notre territoire. C'est pour cela qu'il faut mettre des conditions au regroupement familial: un travail, un logement décent, l'engagement à apprendre le français», a-t-il déclaré. Il s'est aussi déclaré en faveur de «l'étiquetage de la viande en fonction de la méthode d'abattage». «Reconnaissons à chacun le droit de savoir ce qu'il mange, hallal ou non», a-t-il dit.

En matière de justice, Nicolas Sarkozy a aussi proposé qu'un «condamné ne puisse pas bénéficier d'une remise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué au moins les deux tiers de sa peine». Il s'est également prononcé «pour un droit d'appel des victimes pour les décisions des cours d'assises, pour la détention provisoire et l'exécution des peines». Le président-candidat souhaite également étendre les jurys populaires à la mise en détention provisoire et l'application des peines», et affirmé que «l'obligation de réparer le dommage» devait être une «priorité de la politique pénale des mineurs»

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 10:45

Les résultats de Nicolas Sarkozy

**********

A l’approche de nouvelles élections, il est étonnant d’observer la violence et l’injustice des opposants de Nicolas Sarkozy. Selon eux, il n’aurait rien fait, il n’aurait pas tenu ses promesses. Alors, regardons le travail qu’il a réalisé car, au contraire, j’ai l’impression qu’il a réalisé un travail considérable. Selon Alain Minc en 2010 : "En trois ans, Sarkozy a fait plus que Giscard en sept et encore plus que Chirac qui n'a rien fait en douze".

Qu'en est-il exactement ? J’ai extrait de quelques journaux la liste de ses principales réalisations mais aussi de ce qu'on lui reproche.

Concernant les reproches, j’ai toujours été frappé par la fragilité des accusations. Les critiques m’ont toujours paru futiles, superficielles, inconsistantes. Et elles reviennent sans cesse comme si tous les journalistes lui en voulaient :
- Sa soirée au Fouquet's après la victoire aux élections
- Ses réparties en langage trop populaire
-
Le soutien d'un ministre de l'intérieur taxé d'injure raciale
- Ses liens avec des grands patrons
- Son franc parler, sa taille, etc.

Pourquoi cela ? Peut-être parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu’il fait (celui qui ne fait rien n’est pas critiqué). Mais surtout, je crois, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le terrain des idées qu’ils occupaient depuis 1968. Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc. L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes pour dire du mal de lui. Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition.

Or quelle est la réalité ?

Au préalable, pour l’honnêteté de mon propos, je dois dire que je ne suis pas un inconditionnel de la droite, j’ai parfois voté à gauche : en leur temps, j’ai fait confiance à Mendès-France ou à Michel Rocard. Si j’étais américain ou chinois, je serais certainement à gauche. Par ailleurs mes travaux personnels sont très nettement progressistes si l’on en juge par les deux livres que j’ai écrits. De plus, je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions de notre gouvernement actuel, par exemple sur la réduction des droits de succession, sur la baisse de TVA aux restaurateurs, sur le manque d’avancée fédéraliste européenne, etc. mais je constate qu’il a accompli un travail impressionnant, non seulement en nombre (931 réformes en cinq ans) mais en qualité. Il s’est attaqué aux réformes difficiles que même Lionel Jospin n’avait pas osé faire malgré une conjoncture meilleure. Et c’est vrai, il a remis la France à l’endroit sur des rails moins idéologiques, plus pragmatiques. C’est en tout cas l’avis de nombreux commentateurs étrangers qui se désolent de nos excès de religiosité socialiste.

On lui a reproché d’augmenter le déficit public. Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des subprimes ? Puis s'il fallait sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle l'a obligé à nous endetter lourdement pour ne pas plomber nos emplois.

On lui a reproché d’aider les banques alors qu'elles sont responsables de la crise. Oui, mais sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu et le chômage aurait augmenté au détriment de l'ensemble des Français. De plus, elles ont maintenant totalement remboursé les aides reçues.

On lui a reproché l’augmentation du chômage. Mais la crise n’est pas de sa faute. Au contraire, il a réussi mieux que les Américains, et que la plupart des autres pays européens, à contenir le chômage. Celui-ci ne serait-il pas plus élevé avec des gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans l'assistanat et le dépannage à court terme ? Lui a privilégié le long terme en soutenant l'investissement. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront pas sur le plan électoral.

On lui a reproché de favoriser les riches. En fait, peu de gens comprennent que son but n'est pas de faire de cadeaux aux riches mais d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays et d'investir ailleurs, donc d'avoir suffisamment de gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et soutenus dans leurs efforts.

On lui reproche d’être le président des riches. Mais il est au contraire le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes. Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui coller à la peau. Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même, ce qui est souvent décourageant.

On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%. La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si incapables ? Non, plus simplement partisans.

On lui a reproché de ne pas tenir ses promesses. C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection.

En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on l'accuse naturellement de nos difficultés. Curieusement, au lieu de parler de "ce qu'il fait", les médias passent leur temps à parler de lui, de sa manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi parlent-ils si peu du contenu, autrement dit des vraies questions ?

Alors justement regardons ses résultats. Ils sont impressionnants.

Des réformes qui vont marquer le pays en profondeur et qui sont un véritable progrès de notre démocratie (elles sont courageuses car les cinq premières réduisent son propre pouvoir de président) :

- La possibilité de recours individuel devant le conseil constitutionnel
- Modification de la constitution et Réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement et des citoyens
- La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République
- Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement
- Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État
- La loi de représentativité syndicale qui les renforcera tout en favorisant le dialogue social.
- L'autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long terme.
- Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussi
- Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
- Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire
- Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats
- Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait faire
- Redéfinition de la carte hospitalière
- Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris
- Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits
- Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014)

Des résultats innombrables, et parmi les plus importants (pour ne pas lister ses 931 réformes) :

- La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente.
- Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics
- La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)
- Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l'enseignement supérieur
- La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour
- *Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre
- Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière
- Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.
- Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.)
Emploi
- *La relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long terme
- *L'aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française
- *La réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombent notre économie. Contrairement aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi
- Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès
- Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés
- Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle
- Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité
- *Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent à rien
Agriculture
- *Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer
- Maintien de la PAC au niveau européen
- *Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
- *Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au conjoint)
Logement
- Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés) 
- Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001
- *Modération des loyers par la modification de l’indexation
- *Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)
Assistance
- *Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards
- *Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011)
- *Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants
- *Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler
- *Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse
- *Création d’un prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent
- *Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises

Économie (chiffres selon l’Insee)
- Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat
- Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an

J’ai repéré d’un * les mesures ci-dessus à fort impact social ou favorables aux chômeurs. On voit qu’elles sont nombreuses et contredisent radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.

En politique étrangère :

- Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due au référendums négatifs en France et aux Pays-Bas
- Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids financier de l’Allemagne restait majeur, c’est toujours lui qui fut initiateur, moteur et entraîneur.
- Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie
- Retour de la France dans l'Otan
- Création du G20 où son volontarisme fut décisif. Cette instance empêchera peu ou prou les facilités du chacun pour-soi en matière économique et réduira les risques de chaos mondial en augmentant la possibilité de prises de décisions internationales
- Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil…
- Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays
- Engagement acharné en faveur de l’Euro
- Gestion imaginative et énergique de la crise
- Ses qualités d'intelligence, de courage et d'esprit de décision sont largement reconnues par des chefs d'État étrangers  

En politique intérieure

- Il a gouverné sans drame et assuré la paix, la justice et le respect des libertés et opinions
- On peut dire que globalement il a gouverné au centre
- *Il a intégralement maintenu notre système de protection sociale.
- *Il a fait preuve d’une grand esprit d’ouverture (comme jamais auparavant) en nommant des opposants à des postes majeurs comme la présidence du FMI en 2007, la présidence de la commission des finances, la cour constitutionnelle et la présidence de la cour des comptes
- Il n'a calé sur aucune réforme qu'il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes pour les Régimes spéciaux et l'Université. Il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos mais il l’a réalisée avec Luc Chatel. A l'occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la démocratie grâce à sa fermeté devant des millions de manifestants qui, enfin, replace la légitimité des décisions à sa vraie place : le parlement. Il en a eu le courage alors qu'il était tellement plus facile de céder (comme l'ont toujours fait avant lui Balladur, Chirac, Jospin …)
- *Il n'a pas taxé nos transactions bancaires comme Angela Merkel en Allemagne
- *Il a garanti les crédits des banques, énorme décision qui a stoppé net la panique des épargnants au point qu'ils étaient prêts à vider leurs compte, ce qui aurait été un pur désastre 

            Autres résultats

- Réunion des Assedic et de l'Anpe, pour l’efficacité.
- Fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait tomber un ministre socialiste)
- *Remise de la France au travail par diverses mesures d’encouragement
- *Changement des règles de la grande distribution et mise en place d'une autorité renforcée de la concurrence
- *Refus d'augmenter nos impôts
- *Délais de paiements raccourcis aux entreprises
- *Aide aux PME par les contribuables qui veulent alléger leur ISF
- *Aide aux associations d'utilité publique par les contribuables qui veulent alléger leurs impôts

            Chantiers en cours où sa volonté permet d'espérer

- *Lutte (en pointe des autres États) contre la spéculation, l'excès de puissance des Hedgefunds et les paradis fiscaux qui seraient une vraie réponse à la crise mais qui ne peuvent se réussir sans accords internationaux très difficiles à obtenir.
- *Courageuse mise en place cependant de la fameuse taxe Tobin pour freiner la folie des transactions financières
- *TVA anti délocalisation de notre industrie
- Militance pour la mise en place d’une règle d’or assurant constitutionnellement l’équilibre de nos comptes

 

            En conclusion

Un dirigeant politique se juge sur ses réalisations. Alors, même si on n'est pas d'accord sur certaines d'entre elles, ce qui est inévitable, on doit reconnaître l'importance du travail réalisé.

La première question à se poser quand on vote pour un homme politique est de savoir s'il joue pour lui ou pour son pays. La liste impressionnante ci-dessus (et le courage qu’elle a nécessité) oblige à reconnaître qu'il travaille pour la France et pour ses concitoyens. Sinon, il en aurait fait beaucoup moins et sa popularité serait plus élevée.

Ses réalisations permettent de dire qu'il est le meilleur des hommes d'État que nous ayons eu en France depuis longtemps. Doué d’une grande intelligence, il comprend très vite. Il a un grand pouvoir d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des décisions difficiles. Le sociologue Marcel Gauchet lui reconnaît une grande habileté tactique, une vraie volonté politique, un sens poussé de l'opinion et de ses propres insuffisances. Ne dit-il pas lui-même :"Mon meilleur ennemi, c'est moi-même". Même s'il n'est pas toujours parfait, tout le monde reconnaît largement son énergie, son efficacité, sa connaissance des dossiers et surtout, car c'est la vertu la plus rare en politique, son courage.

Voilà, j’ai tenu à faire cette clarification car, quelles que soient nos tendances politiques, il serait dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps.

Jean Marichez - 19/2/2012

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 09:37
CRISE DE L'EUROPE - 01/03/2012 | 19:52 
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latribune.fr (source AFP)

Le gouvernement des Pays-Bas a été fermement invité par la Commission européenne à respecter son objectif de réduction du déficit.

Dans une fable de La Fontaine, les Pays-Bas seraient la cigale, qui, ayant chanté tout l'été, se retrouve fort dépourvue... lorsque le déficit gonfle. Prompts à se présenter en parangon de vertu budgétaire, les Pays-Bas se retrouvent à leur tour contraints de faire de nouvelles économies en raison de la détérioration plus importante que prévu de la conjoncture et des pressions de Bruxelles.
Les cartes sont donc rebattues pour les Néerlandais sur la scène européenne. La Commission européenne a invité fermement jeudi le gouvernement du libéral Mark Rutte à respecter son engagement en la matière malgré la publication le même jour par le Bureau central du Plan néerlandais de prévisions économiques revues à la baisse pour le pays.

4,5% de déficit public prévus en 2012

L'institut s'attend dorénavant à une contraction du Produit intérieur brut (PIB) cette année de 0,75%, contre un repli de 0,5% escompté encore en décembre.
Du coup, à politique inchangée, le déficit public devrait s'élever à 4,5% du PIB cette année mais surtout dépasser encore l'an prochain la limite européenne de 3%, ainsi qu'en 2014 (4,1%) et en 2015 (3,3%), selon le Bureau du Plan.

"Nous pensons que les Pays-Bas sont un pays qui s'est fait beaucoup entendre lorqu'il s'est agi de renforcer nos règles de surveillance budgétaire" dans la zone euro au cours des derniers mois, "il est donc normal de penser que les Pays-Bas vont appliquer la même approche à leur propre politique", a déclaré le porte-parole de la Commission pour les questions économiques, Amadeu Altafaj. Une douche froide pour M. Rutte qui s'est jusqu'ici engagé à ramener le déficit l'an prochain dans les clous européens, donc à pas plus de 3%.

De nouvelles mesures de rigueur en préparation

Et ce d'autant que les Pays-Bas ne se sont pas privés depuis deux ans de donner des leçons aux pays de la zone euro dont les déficits ont dérapé, la Grèce en premier lieu, et de faire preuve d'une extrême fermeté à leur égard, n'hésitant pas à envisager une sortie de ce pays de la zone euro.

Dès la semaine prochaine, les partis de gouvernement et le PVV, le parti d'extrême droite qui le soutient de l'extérieur, vont se réunir pour définir les mesures budgétaires correctrices, a annoncé à Bruxelles le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager. "Les règles européennes laissent une marge, mais elle n'est pas grande", a-t-il déclaré. "Les règles budgétaires sont strictes, mais ne prescrivent pas des chiffres précis dans tous les cas", a-t-il ajouté, tout en indiquant que "des mesures supplémentaires seront nécessaires".

Mais pas question d'avoir l'air de se plier aux exigences de l'Union européenne. Les Pays-Bas effectueront des coupes budgétaires "pas parce que (le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli) Rehn le veut", mais parce que La Haye trouve cela "important", s'est défendu pour sa part M. Rutte. Cette discipline budgétaire représente une "chance pour créer des emplois et pour avancer économiquement", a-t-il ajouté. Mais il risque d'avoir fort à faire pour convaincre le PVV de Geert Wilders.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:41

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Communiqué de presse de François Pinte,

Président du groupe UMP du Conseil Régional des Pays de la Loire
Président de l’UMP 44
Candidat aux Elections législatives sur la 1ère circonscription de Loire-Atlantique (Nantes-Orvault-Sautron)

 

Condamnation de l’agression de militants Jeunes Populaires à Nantes

 

Je condamne avec la plus grande fermeté la lâche agression dont ont été victimes 3 Jeunes Populaires cette nuit à Nantes.

Partis coller – acte pacifique faisant partie du quotidien de tout militant politique ! – ces jeunes militants se sont fait agresser par des jeunes du quartier de la Boissière.

C’est la 3ème fois en moins d’un an que ce genre de violence se passe à l’encontre de jeunes militants de notre parti !

Considérant que la sécurité de nos jeunes militants prévaut, je leur ai demandé ce soir, avec regret, de ne plus aller coller la nuit dans certains quartiers de Nantes.

Pour ma part, ça ne m’empêchera pas à titre personnel de faire campagne sur l’ensemble de la circonscription, dans tous les quartiers, pour porter haut et fort le débat démocratique.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:38

PO 02-03-12

PO 02-03-12

Presse Océan - 02/03/2012

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