Bien sûr que les civilisations ne se valent pas. Mon père, qui aura 88 ans demain et qui fut Harki pendant 6 ans et 9 mois, répète à qui veut l'entendre, à propos de son engagement en 1955 :
"Nous avons combattu pour que la France reste en Algérie, parce que nous savions que les Arabes (pris au sens générique, autrement dit les peuples de langue arabe, y compris le Kabyle qu'il est)
étaient incapables de la gouverner. Si c'était à refaire, je le referais !" Dieu sait pourtant si nous, les Harkis, avons souffert de la "décolonisation" de l'Algérie ! En réalité, ce
que ce pays est devenu démontre à l'évidence que mon père avait raison. Mais élargissons !
La civilisation occidentale est supérieure aux autres civilisations. J'entends : "Ce sont les Chinois qui ont inventé la poudre !" Et alors ! Qu'en ont-ils fait ? Des
pétards ! On nous dit : "Les arabes ont inventé les chiffres !" Faux ! Eux-mêmes disent "chiffres indiens" et pas "chiffres arabes"... Et la médecine : faux ! Tous
ce que les Arabes connaissaient de la médecine était connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains. Le mérite des Arabes est de les avoir conservées, non pas par vocation, d'ailleurs, mais parce
qu'ils se sont trouvés à la tête de populations qui en avaient hérité. Mais, avant d'aller plus loin, rappelons que le terme "Arabe" pour désigner les populations de l'Afrique du Nord (pris dans
son extension maximale, du Maroc à la Syrie) désigne en réalité un mélange de populations berbères, grecques et... gauloises islamisées. Gauloises parce que, précision pour les ignares, les
armées romaines étaient composées pour un tiers de Gaulois et un tiers de Gétules, c'est-à-dire de Berbères, et beaucoup de Grecs de l'Est (Macédoniens, Thraces). Une fois démobilisés, ils
recevaient une terre et s'établisaient sur place. C'est l'origine des yeux bleus et des cheveux blonds de certains Berbères d'aujourd'hui. Il en est de même d'une partie des Juifs Sépharades
aux yeux bleus et aux cheveux blonds, descendants de ces Euro-Berbères convertis au Judaïsme un siècle avant l'arrivée des Arabes en Afrique du Nord. Comme les autres Berbères, ils ont été, assez
récemment, d'ailleurs, dotés de noms comme Bensaïd, Zemmour, Zeitoun, etc. Les Berbères de pure race (si j'ose employer ce mot sans me faire insulter) sont des Sémites et, donc, ont les
yeux et les cheveux bruns ou noirs. Soit dit par un Berbère de Kabylie !
Rappelons que Rome et Byzance, qui lui a succédé à la tête de l'Empire, ont gouverné la rive sud de la Méditerranée pendant 800 ans (si on retient la période -146 : destruction de Carthage,
à 647 : début de la conquête de l'Egypte par les Arabes). Les Arabes en tant que tels ne sont apparus dans l'histoire du bassin méditerranéen qu'avec l'Islam. Ce fut en réalité, du point de
vue de la civilisation, catastrophique. Le grand historien berbère Ibn-Khaldoun (1332-1406) disait des Arabes "Partout où ils passent, les murs tombent en ruine !" En fait il faisait
allusion à leur rigorisme religieux, à leur humilité et au mépris des choses de ce monde qui leur faisaiant considérer comme impie tout homme ayant la prétention de s'élever au rang de Dieu en
prétendant laisser quelque chose de son passage sur terre. La civilisation dite "Arabo-Andalouse", c'est-à-dire ce peuple composé de descendants d'Ibères, de Berbères, de Latins, de Phéniciens,
de Vandales et de Wisigoths de civilisation gréco-romaine, était très avancée avant l'arrivée des Arabes, ou, plus exactement des Berbères islamisés de Tarik Ibn Zyiad au début du VIIIème siècle.
Elle a perduré pendant trois siècles sous domination musulmane soft avant que des tribus almoravides et almohades rigoristes venues du Maroc ne la ruinent. N'est-ce-pas ce qui est en train de se
reproduire dans les pays musulmans ? Et n'est-ce pas ce qui guette la France ? A coup sûr, beaucoup de Français, y compris des Françaismusulmans, le craignent. Là est le noeud. Poser la
question, exprimer ses craintes ne signifie pas qu'on s'attaque aux Musulmans ou à l'Islam : encore une fois, beaucoup de Musulmans, et pas seulement en France, craignent la dictature de
l'Islam rigoriste sur une religion et sur des peuples à l'origine tolérants. Ce qui se passe en Tunisie, en Lybie et en Egypte, où les Islamistes obtiennent 2/3 des voix aux élections, est
très inquiétant. Que les Tunisiens de France aient voté à 46% pour les Islamistes n'est pas, de ce point de vue, rassurant. Que vous le vouliez ou non, l'Islam pris au premier degré et hors
contexte, est une religion totalisante qui, sous la coupe de servants haineux de l'occident et rêvant de djihad sanglante, ne demande qu'à devenir totalitaire. Pour qu'il en soit autrement, il
faudrait qu'il se réforme et s'adapte aux temps présents. Ce qui n'est pas prêt à advenir, au train où vont les choses et, surtout, compte tenu de la complaisance avec laquelle nos élites crient
au loup dès qu'on remet en cause. Et j'ai une pensée pleine de pitié pour des gens comme Abdelwahab Meddeb, Soheib Bencheikh ou Malek Chebel qui se battent désespérément pour que l'Islam entre
dans le XXIème siècle.
Il est parfaitement évident que derrière la déclaration de Claude Guéant il y a la hantise de cette dérive. Ceux qui crient au loup sont, au mieux, des bisounours, au pire des dangereux
manipulateurs irresponsables. On sait très bien que la Gauche compte beaucoup sur les Musulmans de France pour conquérir et conserver le pouvoir. Quitte à concéder aux plus obscurantistes et
arriérés d'entre eux des droits exorbitants. C'est le cas depuis des années dans les HLM où les logements sont disposés de telle façon que la polygamie puisse perdurer sous couvert de "foyers
mono-parentaux". Ce sera le cas lorsque F. Hollande sera élu président de la République, car il le sera, et qu'il accordera le droit de vote aux étrangers, qu'il régularisera 600 000 Immigrés,
créant ainsi un appel à l'entrée de 600 000 autres, qu'il ouvrira les vannes de l'immigration non pas du travail mais du chômage, etc., sans se soucier des problèmes que cela pose pour l'emploi,
pour le logement, pour l'école , etc.., dont les Immigrés en place sont les premières victimes, d'ailleurs. En un mot, qu'il appliquera la politique prônée par ses amis de Terra Nova, lesquels
lui conseillent de renoncer au vote des classes laborieuses françaises pour celui des Immigrés. En France, les Musulmans sont au nombre de 4 millions. Dans dix ans, ils seront 50% de plus. Le
fait que les deux tiers d'entre eux aient la nationalité française n'est pas une garantie car un bon Musulman ne reconnaît qu'une seule nationalité (ou allégeance) : l'Islam. Et même
"modérés" comme on dit abusivement, car il n'y a pas d'Islam "modéré", les Musulmans sont tenus de se plier aux diktat de leurs directeurs de conscience les plus radicaux et les plus
haineux, sous peine d'être exclus de l'oumma. Trente-quatre imams radicaux ont été expluslés de France depuis dix ans. Combien sont-ils encore en place ? Et que se passera-t-il quand ils
représenteront 15% de l'électorat ? Evidemment, ils ne voudront rien imposer aux "roumis" mais ils auront les moyens de faire valoir des revendications communautaristes. Par exemple, ils
exigeront que la charia soit appliquée en France aux citoyens musulmans. C'est déjà le cas de juristes marocains qui essaient d'obtenir cela discrètement mais fermement.
Sur le fond, il est évident qu'une "civilisation" basée sur une religion qui préconise la polygamie, la soumission à l'oumma et punit d'apostasie les Musulmans qui doutent de leur religion est
moins avancée que la civilisation occidentale. Une religion dont les adeptes sont les descendants de peuples colonisés, qui portent l'histoire de leurs pères comme un étendard et excipent de
cette histoire pour revendiquer des "réparations".
En réalité, pour bien appréhender cette question de manière dépassionnée, en mettant de côté les a-priori et les préjugés et en se gardant des procès d'intention, il faut adopter le modèle
intellectuel des antiques Romains à propos des Germains. Les Romains appelaient "germains" les Barbares du Nord ("Barbare" n'étant pas un terme péjoratif mais le qualificatif appliqué à tous ceux
qui n'étaient ni des Romains ni des Grecs). Or, "germain" veut dire "frère" ! (D'où "cousins germains", contraction de "cousins issus de germains" c'est-à-dire "fils de deux frères". Pour
info : les Kabyles, qui ont gardé beaucoup de la civilisation romaine dans laquelle ils ont baigné pendant 1000 ans, appellent "frère" les enfants issus de frères). Cela, tout simplement
parce que les Romains avaient toujours à l'esprit qu'eux-mêmes, c'est-à-dire les Latins, les Germains, et ...les Gaulois, étaient des peuples frères, autrement dit, des branches d'un seul et même
peuple A DES STADES DIFFERENTS D'UNE SEULE ET MÊME CIVILISATION. Tout en se considérant comme plus "avancés" en civilisation que les Germains, les Romains les respectaient et admiraient chez eux
le fait qu'ils aient gardé certaines valeurs qu'eux-mêmes avaient perdues. En cela, les Romains regardaient les "Barbares" du Nord comme les témoins d'un âge d'or dont ils avaient la nostalgie.
Et jamais ils ne les considéraient comme incapables ou indignes des plus hautes responsabilités et pouvoirs dè lors qu'ils adoptaient le modèle de civilisation romain. Rappelons que la dynastie
des Sévère, originaire de Lybie, donna 6 empereurs à Rome.
Dire que la civilisation occidentale est supérieure aux autres, ce n'est pas établir une hiérarchie entre les hommes. Dire que la civilisation chrétienne est supérieure à la civilisation
musulmane n'a rien de choquant dans la bouche d'un Chrétien. Et cela ne signifie pas qu'un Chrétien est supérieur et plus digne qu'un Musulman. C'est comme en politique : être de Droite ne
signifie pas qu'on se croit supérieur à son voisin qui est de Gauche. Cela signifie qu'on pense avoir raison et lui tort. On pense qu'il se trompe. Comme disent les Francs-Comtois : "Quand
j'vois c'que j'vois, que j'entends c'que j'entends et que j'sais c'que j'sais, j'ai ben raison d'penser c'que j'pense !" On pourrait dire "le stade de civilisation atteint par l'occident est
supérieur à celui atteint par d'autres peuples". Cela constitue une profession de foi quant aux capacités de tous les hommes à atteindre un degré supérieur de civilisation. Les Chinois, il y a
soixante-dix ans, détruisaient les rails de chemins de fer parce qu'ils pensaient que le train dérangeait les dragons qui vivaient sous terre. A la même époque, la famine y a fait des dizaines de
millions de victimes. Appelez ça comme vous voudrez mais si la civilisation chinoise d'il y a soixante dix ans n'était pas capable de nourrir son peuple, elle n'était pas à la hauteur !
Comment les Chinois ont-il résolu le problème ? En adoptant le modèle occidental, donc la civilisation occidentale. CQFD !
Dans le même ordre d'idée, les Arabes ou les Africains ou les Indiens n'ont jamais fait aucun progrès par eux-mêmes. Qu'on me cite UNE invention réalisée par un ressortissant de pays du tiers-monde ! Le premier d'entre eux à avoir reçu un Prix Nobel (en 1979) fut le physicien pakistanais Abdus Salam qui vivait en Grande-Bretagne ; le second (en 1983) fut l'Indien Subrahmanyan Chandrasekhar, étudiant à Calbridge puis émigré aux Etats-Unis ; le premier Chinois (de Hong Kong - 1998) fut Daniel Chee Tsui, émigré aux Etats-Unis. Tous ces gens sont devenus des gens universellement reconnus comme universellement utiles en faisant ce que s'intéressant à des sciences typiquement occidentales. Autrement dit, toutes les civilisations ne permettent pas d'accéder au même degré de progrès mais tous les hommes en sont capables pourvu qu'ils adoptent les acquis de la civilisation la plus avancée, c'est-à-dire la civilisation occidentale.
Encore un mot. Je suis né en Kabylie en 1955, il y a assez longtemps pour avoir vécu dans une maison sans eau courante, sans électricité et sans chauffage. Ma mère allait chercher l'eau au fond d'un ravin où coulait un frais ruisseau bordé de grenadiers. Ma foi, c'était beau, poétique et charmant (et les grenades succulentes). Elle faisait de même du bois de chauffage. Quant à la lumière, on se contentait de celle du soleil, autrement dit, lever à l'aube, veillée au coin du feu de bois et, grand luxe, coucher quelquefois à la bougie[1]. Eh, bien ! J'aime encore plus le robinet d'eau chaude de ma douche et les radiateurs qui m'assurent une température constante de 19° alors qu'il fait -10 dehors ! Quant à mon père, il m'a dit il y a peu "Chaque jour, je remercie Dieu de nous avoir envoyé cette épreuve (la guerre d'Algérie et l'exil) ! Là-bas, nous avions un âne pour trois frères ; ici, chacun de mes enfants a deux voitures !" Je gage que les 36 millions d'Algériens qui vivent aujourd'hui indépendants sous l'administration "progressiste" de leur gnome Bouteflika ne seraient pas loin de nous envier. Et le milliard d'Africains ! Et le milliard et demi d'Indiens ! Etc.
Kader Hamiche, Fils de Harki et fier de l'être, Toulouse
[1] A propos de bougie : voilà un progrès qu'on doit aux Kabyles. En effet, la bougie vient de Bougie, sous-préfecture kabyle où on produisait beaucoup de cire. Laquelle, lorsqu'elle se popularisa au XVIIème siècle, fit beaucoup pour la santé publique en Europe. Je ne suis pas sûr que cela suffise pour faire de la "civilisation kabyle" une civilisation supérieure…
A quelques semaines de la présidentielle, les fermetures d'usines continuent de mobiliser la sphère politique. Cette nuit, l'Assemblée a ainsi voté un texte de loi, dite «loi Petroplus» destiné à empêcher le détournement d'actifs d'une entreprise en passe de faire faillite. A l'initiative de l'UMP, la proposition de loi a également obtenu le vote du Parti socialiste.
L'objectif de ce projet de loi est d'éviter une répétition du cas Petroplus. Peu avant le dépôt de bilan, la raffinerie de Petit Couronne en Seine-Maritime «a vu ses comptes en France vidés de la totalité de sa trésorerie par les banques de sa société mère quelques heures avant le dépôt de bilan», rappelle Françoise Guégot, principale auteure du texte. Si la «loi Petroplus» est adoptée, elle permettra au tribunal de commerce de prendre des mesures conservatoires comme la saisie des actifs ou la vente des stocks d'une entreprise, au stade de la liquidation judiciaire, mais également en amont, lors de la mise sous sauvegarde ou du redressement judiciaire.
Et si la loi a de forte chance d'être votée au Sénat à majorité socialiste aujourd'hui, le PS a regretté le rejet de ses amendements. Le PS souhaitait obliger un industriel à trouver un repreneur lorsqu'il se désengage d'une usine française, une proposition esquissée par le candidat socialiste François Hollande lors de sa visite du site ArcelorMittal de Florange. Mais la majorité a rejeté ces amendements qui, selon le gouvernement, «porteraient atteinte à la liberté d'entreprendre et au droit de propriété».
Il serait souhaitable de créer une cellule, qui plancherait sur les entreprises en difficultées, audit, gestion, a fin justement qu'elles n'arrivent pas au dépot de bilan, mais les aider à redémarrer, se serait positif pour les entreprises et pour les salariés il faut le faire!!!!! Je suis près a le tester moi même dans mon département.
alain GOUHIER
Si François Hollande rend visite aujourd'hui aux Anglais avec le drapeau blanc, c'est parce que depuis sa victoire aux primaires du Parti socialiste, les journaux anglais et américains se déchaînent à son sujet. Très intéressés par l'élection française en raison de sa tenue en plein cœur de la crise de la dette en zone euro, et refroidis par la déclaration de guerre du candidat PS au monde de la finance, les journalistes lui dressent un portrait très peu élogieux. Presque tout l'inverse de son grand rival de droite.
• Un homme «affable»
La presse financière ne laisse rien passer. Pas même le physique ou le style. François Hollande est ainsi décrit comme un homme «affable», poussé à «s'amincir, teindre ses cheveux, et porter des costumes sombres» pour se donner une image présidentiable, selon le blog The source , hébergé par le Wall Street Journal (WSJ), le titre proche de la place boursière américaine du même nom.
A l'opposé, Nicolas Sarkozy est «Mr. Hyperactif», un homme qui s'est assagi depuis le début de son mandat, forcé de devenir «moins abrasif», selon The Source. Pour The Economist , le président sortant prend soin à effacer son image de «fouineur hyperactif».
• Problème d'expérience
Mais plus que sur le physique, la presse financière anglo-saxonne se montre impitoyable avec le CV politique de François Hollande. Le WSJ insiste sur «le manque d'expérience» du candidat socialiste: «en se basant sur les standards présidentiels, Hollande n'a pas fait grand-chose en politique», écrit Max Colchester sur The Source. «Quelques années à la gestion des parkings de Tulle ne semble pas être la qualification idéale pour faire face à l'une des plus graves crises à laquelle l'Europe ait fait face depuis la Seconde Guerre mondiale», lance également Matthew Lynn dans un édito brûlant du WSJ contre le candidat socialiste dont «la majeure partie de la carrière a été masquée par son ancienne partenaire glamour, Ségolène Royal». Howard Davies du Financial Times (FT) rappelle d'ailleurs que «Monsieur Hollande porte un poids. Il est connu comme étant le second choix du Parti socialiste et il serait resté en retrait si Dominique Strauss-Khan avait été disponible».
Face à lui, Nicolas Sarkozy est décrit comme un «homme d'expérience» (The Economist), un «formidable homme de campagne», un «animal politique» à «la peau dure et doté d'une féroce détermination à gagner» (WSJ). Bref, Nicolas Sarkozy est le «réaliste» (FT).
• Des candidats aux «mains liées»
Un point commun existe toutefois entre ces candidats: tous deux ont «les mains liées» par l'état des finances publiques et de la croissance française, rappelle The Economist . Mais le programme «politiquement astucieux» de François Hollande «n'en est pas moins contestable du point de vue économique», a-t-on pu lire dans un édito du FT . En ligne de mire: la remise en cause de la réforme des retraites qui va «augmenter le coût de la main-d'œuvre», l'augmentation des impôts qui «n'incitera guère les entreprises, déjà lourdement taxées, à rester en France ou à y revenir». «La compétitivité est l'un des plus grands défis auxquels sera confronté le prochain gouvernement français, et Monsieur Hollande n'est pas convaincant sur ce chapitre», tranche l'édito. «Le candidat socialiste risque de mettre en pratique ce qu'il dit. Non seulement il n'envisage pas de s'attaquer au monstre, mais il veut le nourrir, en imposant les riches pour créer des emplois», résume le quotidien britannique.
Le WSJ va plus loin, en passant au crible les promesses d'embauches dans l'éducation, la réforme des retraites et les taxes sur les transactions financières: «Il met en avant un programme d'emprunt et de dépenses à l'ancienne. La France vient juste de perdre son triple A. Mais il semble que personne ne l'ait encore dit à Hollande», ironise Matthew Lynn. Philip Stephens du FT voit pour sa part dans le programme de François Hollande un résumé de la pensée mitterrandienne, celle du «socialiste certain que la France peut s'en sortir à sa façon dans un monde hostile».
A l'inverse, le programme de Nicolas Sarkozy «montre un réel désir de réformes», selon The Economist . Sa volonté «d'embrasser le modèle économique allemand», est d'ailleurs une autre facette inspirée de François Miterrand, souligne Philip Stephens. Mais le bilan du candidat de droite ne joue pas pour lui, rappelle le WSJ. «Après cinq années décevantes, qui peut le croire?», écrit même The Economist. «La mauvaise nouvelle, c'est que tous les deux semblent vouloir réduire le déficit surtout en augmentant les impôts au lieu de réduire les dépenses», s'inquiète le quotidien britannique. Une option qui devrait être «décevante» en cas de victoire de la droite. Nicolas Sarkozy sera «un candidat plus classiquement gaulliste, pas le politicien réformiste passionnant d'hier», écrit Sophie Pedder dans les colonnes du quotidien britannique.
• «Une catastrophe pour l'économie européenne»
Reste enfin le dossier le plus brûlant: la crise européenne. Les défis européens qui attendent le futur président français «testeraient le leadership d'un De Gaulle ou d'un Napoléon. Hollande ne joue pas dans la même catégorie», selon Matthew Lynn. Même argument pour The Economist qui parle d'un candidat «hautement inexpérimenté».
La volonté affichée du candidat socialiste de revoir le pacte budgétaire signé avec l'Allemagne en décembre dernier fait notamment couler beaucoup d'encre. «Une relation franco-allemande forte a été la clé du maintien en état de la zone euro. Ces deux là (François Hollande et Angela Merkel, ndlr) vont se détester», croit savoir le WSJ qui craint une relation «empoisonnée» entre les deux dirigeants. «En tant que président, il sera une catastrophe pour l'économie européenne», lance Matthew Lynn à propos de François Hollande. «Lorsqu'il prendra ses fonctions, il faudra s'attendre à ce que l'euro entre dans sa zone de danger maximale», s'alarme-t-il. Charlemagne, blogueur de The Economist, voit aussi d'un mauvais œil les relations tendues entre la France et l'Allemagne qui pourraient résulter d'une victoire de la gauche. «Personne ne sait comment la France va se comporter avec le novice Mr Hollande», écrit l'auteur.
Dans cette crise européenne, Nicolas Sarkozy apparaît comme le meilleur choix par défaut: «Même si de nombreux outsiders rejettent le duo Merkozy, ils craignent encore plus une paralysie franco-allemande» écrit Charlemagne sur son blog. «En ce qui concerne l'Europe, le candidat socialiste devrait veiller à ne pas faire de promesses qu'il ne pourra pas tenir», prévient le FT . «Il est irréaliste de croire qu'il serait mieux placé que Mr. Sarkozy pour convaincre Berlin d'adopter une politique plus énergique face à la crise européenne, comme le fait d'accepter les euro-obligations. Dans cette phase de l'histoire de l'Europe, le prochain président de la France doit rester prudent», conclut le quotidien britanni
latribune.fr (source AFP)
La presse allemande de droite tirait à boulets rouges mercredi sur la proposition fiscale choc du candidat socialiste à la présidentielle française, François Hollande, et même celle de gauche semblait réservée.
"Le cauchemar Hollande", titre le quotidien conservateur Die Welt dans un éditorial. "Hollande suit la voie de Mitterrand et on n'a pas besoin d'être prophète pour prédire qu'il va conduire le pays au bord de la ruine avec son folklore rouge foncé", assène-t-il en référence aux réformes radicales de début de mandat du président François Mitterrand.
"Un impôt contre les patrons", estime le quotidien économique Financial Times Deutschland. De nombreux journaux voient cette proposition avant tout comme la conséquence d'une surenchère qui règnerait avant les présidentielles françaises. "L'annonce d'Hollande est avant tout l'expression d'un populisme croissant en période électorale", estime le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung.
Un autre conservateur, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, juge que Nicolas Sarkozy veut prendre des voix à Marine Le Pen et François Hollande des voix à Jean-Luc Mélenchon et "se demande avec consternation quelle idiotie va bien pouvoir encore être inventée lors de cette surenchère électorale". "Hollande propose un programme rouge foncé qui devrait lui assurer au premier tour fin avril un très bon résultat", prédit le quotidien berlinois Der Tagesspiegel, dans un éditorial intitulé "celui qui met du baume à l'âme".
Applaudi par Die Linke
La proposition de M. Hollande est en tout cas applaudie par Die Linke, l'extrême gauche allemande, héritière des communistes de l'exRDA. "L'idée d'Hollande doit faire école ici", déclare Sarah Wagenknecht, députée de cette formation, dans Die Welt. Et le coprésident de ce parti, Klaus Ernst, de renchérir, dans Der Tagesspiegel: M. Hollande "est plus proche de nous que des sociaux-démocrates (SPD)", dit-il.
Selon Die Welt, "les sociaux-démocrates allemands regardent avec inquiétude vers la France. Hollande qui avait été reçu récemment si aimablement au congrès du SPD, pourrait devenir un cauchemar pour les représentants plus raisonnables de ce côté-ci du Rhin de l'internationale socialiste". Le journal veut même croire que les sociaux-démocrates "vont croiser en secret les doigts pour l'ami d'Angela Merkel, Nicolas Sarkozy".
29/02/2012, 10:43
André TRILLARD, Sénateur de Loire Atlantique, Secrétaire de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, se réjouit de la livraison à la Marine du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude.
Cette annonce récente du ministre de la Défense et des Anciens combattants vient une nouvelle fois saluer la maîtrise, tant étatique qu’industrielle, qui a permis de livrer avec 3 mois d’avance ce bâtiment, commandé en avril 2009 aux sociétés STX France et DCNS dans le cadre du plan de relance de l’économie.
Le Dixmude rejoint ainsi le Mistral et le Tonnerre qui se sont notamment illustrés en 2011 lors de l’opération Harmattan, au large de la Libye.
André TRILLARD rappelle que ce bâtiment est la concrétisation de la volonté et de l’engagement du Président de la République en faveur de l’industrie Française. Il démontre son attachement aux Chantiers STX et au savoir-faire Français.
Communiqué diffusé le 28 février 2012
Pierre-Alexandre Sallier, du quotidien Le Temps (Lausanne)
Le choc fiscal de François Hollande renforce l'attrait de l'exil en Suisse pour les riches contribuables français. En proposant de taxer à 75% la plus haute tranche des revenus des plus riches contribuables, il pourrait renforcer le nombre des candidats à l'expatriation fiscale, déjà en augmentation ces derniers mois.
Taxer à hauteur de 75% la part des revenus dépassant le million d’euros par an. Au nom du «patriotisme» des contribuables les plus riches, a invoqué François Hollande, lundi soir, sur TF1. La dernière proposition du candidat socialiste devient le nouveau point de fixation de la présidentielle française. Et attise les attaques du camp de Nicolas Sarkozy, dont le chef de file dénonçait hier une «impression d’amateurisme assez consternante». Son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a lui parlé de «confiscation fiscale». A gauche Ségolène Royal, candidate à la magistrature suprême en 2007, y a vu «un signal fort». Selon le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, François Hollande a voulu «dire que l’indécence, ça suffit». Ce dernier a estimé «à moins de 3000» les contribuables concernés. Pierre Moscovici, directeur de la campagne socialiste, avait évoqué plus tôt entre 7000 et 30 000 personnes, rapporte l’AFP.
Les candidats à l'expatriation se multiplient
Les Français jugeront le 6 mai. La perspective de ce nouveau tour de vis fiscal pourrait cependant accélérer le départ des plus riches d’entre eux. En particulier vers la Suisse. Avocat au sein du cabinet Python et Peter à Genève, Philippe Kenel témoigne avoir reçu, au cours du seul mois de janvier, une quinzaine de dossiers de Français candidats à l’expatriation. Alors qu’en temps normal il «aide entre vingt et trente clients par an à se délocaliser, dont une moitié de Français».
La comparaison avec la grande peur qui toucha les possédants lors de l’élection de François Mitterrand en 1981 – et sa promesse de «rupture avec le capitalisme» qui resta purement rhétorique – revient en mémoire. Les temps ont changé. La mise à l’abri de son patrimoine dans un compte bancaire – après avoir passé la frontière avec une valise de billets – n’est plus d’actualité. Les pressions exercées sur Berne pour raboter la portée du secret bancaire sont passées par là. «Cette clientèle non déclarée va, à moyen terme, devenir problématique pour les établissements», rappelle Charles Hermann. Spécialiste de la fiscalité bancaire chez KPMG à Zurich, ce dernier ne s’attend ainsi «pas à une vague de transferts d’argent vers la région lémanique». Pour lui: «La véritable question que ces contribuables se posent reste: est-ce que je veux vraiment résider en France?»
L'installation en Suisse envisagée à partir de 6 à 8 millions d'euros
Philippe Kenel estime entre «6 et 8 millions d’euros» le seuil à partir duquel l’installation en Suisse est envisagée par ses clients français. Contrairement à la Belgique, où la fortune est simplement moins taxée, le système d’imposition «au forfait» dont bénéficient les riches étrangers installés dans les cantons de Vaud ou de Genève n’est en effet pas calculé en fonction du patrimoine. Mais sur les frais liés au train de vie. Sur les 5500 fortunes étrangères imposées «au forfait», 2000 sont d’origine française. Le palmarès annuel des «300 plus riches» du magazine Bilan recensait en décembre 44 exilés français – dont 13 milliardaires – représentant un patrimoine de 36,5 milliards de francs. En juin dernier, le message du Conseil fédéral relatif à la loi sur l’imposition au forfait chiffrait à 668 millions les recettes encaissées en 2010 à ce titre, auprès de tous les étrangers fortunés. En comparaison, l’impôt sur la fortune, payé par un demi-million de Français, a rapporté à Paris 4,2 milliards d’euros en 2008.
Peur de la gauche et décus par la droite
L’exil fiscal ne serait pas uniquement causé par la crainte d’une victoire de François Hollande. «Cela reste une décision lourde qui reflète une rupture avec la façon dont le pays et ses finances publiques sont gérés», relate Philippe Kenel. «Ces contribuables savent que, si la gauche passe, la pression fiscale s’accroîtra; mais ils se disent également déçus par la droite», poursuit l’avocat. Ses clients évoquent la «rupture» de la décision du gouvernement Chirac de supprimer le plafond de l’impôt sur la fortune.
Les milieux immobiliers de la région lémanique se frottent les mains. En 2010, un rapport de l’Administration fédérale des contributions estimait à 2,3 millions de francs le prix moyen qu’un nouveau contribuable au forfait en Suisse est prêt à débourser pour un bien immobilier.
Plus d'informations sur le site de notre partenaire suisse le Temps (Lausanne) © 2012 (cliquer ici)
On a mené un combat très difficile pour faire en sorte que le budget de la Politique Agricole
Commune soit sécurisé, je crois que nous y sommes parvenus, il y a désormais un accord très large pour que ce budget agricole soit maintenu. Ça n'a pas été facile, chacun sait qu'il y a
certain nombre de pays en Europe qui ne partagent pas notre enthousiasme pour la Politique Agricole Commune qui auraient aimé qu'on la diminue, soit pour diminuer le Budget européen - c'est le
cas de ceux qui veulent moins d'Europe -, soit pour faire autre chose à l'intérieur d'un Budget européen qui est contraint par la situation économique et financière qui est celle de
l'Europe.
Nous nous sommes battus pour que la Politique Agricole Commune bénéficie des mêmes ressources. Et maintenant on va continuer à se battre pour que cette Politique Agricole commune change, qu'elle
évolue, qu'elle tienne compte des nouveaux enjeux.
Depuis cinq ans, l’enseignement supérieur et la recherche sont au cœur de l’action de mon Gouvernement et j’assume avec force, le bilan.
Nous avons réformé les structures, nous avons mis les moyens financiers, nous avons osé nous confronter aux meilleurs standards internationaux. Et tous les discours sur le prétendu déclin
français ne résistent pas aux formidables élans qu’on ressent ici quand on visite comme je viens de le faire, le plateau de Saclay. Nous pouvons être fiers de l’engagement de nos scientifiques.
Nous pouvons être fiers de la recherche française et nous devons croire à l’idée de progrès qui anime ceux qui repoussent les limites du savoir. Une société qui a peur de la science, qui a peur
de la technologie, une société qui voit en toutes avancées techniques un risque, avant de voir une opportunité, est une société qui est condamnée à décliner.