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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 09:10

Contrairement à ce qu’il est indiqué dans un livre à paraître prochainement, se basant sur un article de presse ancien, je n'ai procédé à aucun travaux d’agrandissement de l’appartement que j'occupe avec ma famille à l’Hôtel de Matignon. Cet appartement comprend une partie privative de 213,73 m2, à laquelle s’ajoutent deux pièces de réception attenantes pour un total de 309,72 m2. Ces surfaces ont été communiquées régulièrement à M. René DOSIERE, Député de l’Aisne, dans des réponses à ses questions écrites.

 

A mon arrivée à Matignon, j'ai décidé que les ministres occupant un appartement de fonction, comme moi même, s’acquitteraient personnellement de leur taxe d’habitation, ce qui n’était pas le cas auparavant. Dans un souci de transparence, un relevé des surfaces habitées a été effectué par l’administration, afin que soient déclarées au fisc l’ensemble de ces surfaces.

Aucun travaux de restructuration ou a fortiori d’agrandissement n’ont été effectués dans l’appartement depuis mon arrivée à Matignon en mai 2007.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:53

 François Hollande a tombé le masque en déclarant publiquement ce mercredi matin que s’il était élu et qu’il n’y avait pas de croissance, IL NE REVIENDRAIT PAS A L'EQUILIBRE BUDGÉTAIRE. Ben voyons ! François Hollande ne mise que sur la croissance. Or, la croissance ne se décrète pas au bureau politique du PS Il tourne le dos aux engagements de la France et met en péril la France et la zone euro. Tous les pays européens sont mobilisés pour la zone euro. Sa pérennité passe par la réduction massive des dettes. S'exprimant comme il le fait, François Hollande jette le doute et le discrédit sur notre pays. Avons-nous franchement besoin de cela ?

 

Richard Mallié

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:49

PO 28-01-12

Presse Océan - 28/01/2012

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 09:25

François Fillon a conclu le Conseil national de l'UMP et rappelle que l’élection présidentielle récompensera le candidat le plus solide, l’homme que les circonstances exigent, et cet homme c’est le chef de l’Etat, c’est Nicolas SARKOZY.

 

 

 

Mes chers amis,

 

Je suis heureux d'être avec vous et parmi vous parce que le compagnonnage et la loyauté sont pour moi des valeurs essentielles de la politique.

Je suis heureux d'être avec vous parce que nous avons fait ensemble de grandes réformes, parce que nous avons fait passer la France au travers de violentes tempêtes, parce que nous avons toujours choisi l'audace contre la prudence, les routes de crêtes contre les chemins de ronde.

Maintenant, nous sommes aux avant-postes d'un combat électoral qui va déterminer les lignes de forces françaises de ce début de siècle.

 

Mes amis, les mois que nous allons vivre vont être décisifs et ils vont être passionnants !

Ce sera, pour nous, d’abord une période de rassemblement, une période où le service de l’intérêt commun devra transcender toute les ambitions personnelles. Ce sera une période de dévouement qui devra nous conduire à redevenir des militants parmi les militants.

 

L’UMP est désormais prête pour livrer la bataille.

Le projet est là, les candidats sont désignés, les militants sont mobilisés.

Avec l’appui de Jean-Pierre Raffarin, de Jean Claude Gaudin, de Brice Hortefeux, de Bruno Le Maire et de toute l’équipe dirigeante de notre mouvement, Jean-François Copé peut être satisfait du travail accompli, et Nicolas Sarkozy sait qu’il peut compter sur le mouvement, dont il a été le formidable animateur.

 

L’élection présidentielle récompensera le candidat le plus solide, et dans mon esprit, il n’y a pas de doute, l’homme que les circonstances exigent, c’est le chef de l’Etat, c’est Nicolas SARKOZY.

Mais l’élection récompensera aussi le parti le plus décidé à aller chercher la victoire.

A gauche on croit que la partie est gagnée mais on méconnait la force de votre engagement, et on sous-estime les interrogations et les doutes qui agitent la société française.

Ces interrogations, elles se portent naturellement d’abord sur nous qui avons dirigé notre pays dans la pire situation économique qui soit.

Crise financière, crise économique, crise de l’Europe : tout ce quinquennat aura été un quinquennat de combat face à un monde en rupture.

Nous devons nous en expliquer avec les Français qui ont parfois vu leurs espoirs abimés par l’épreuve.

 

Mais ces interrogations et ces doutes, ils sont aussi tournés vers une gauche qui ne s’est jamais montrée à la hauteur des évènements qui ont bousculé l’économie mondiale.

 

A cette heure, l’élection reste imprévisible.

Aucun scénario n’est écrit d’avance, parce que ce scénario, c’est vous qui allez l’écrire, c’est vous qui allez l’écrire avec le peuple français.

Alors répondez fermement aux donneurs de leçons qui durant cinq ans ont commenté tranquillement la crise du haut des tribunes sans jamais chercher à aider leur pays en soutenant les mesures de redressement qui étaient prises par tous les peuples européens.

 

Balayez, balayez la mauvaise foi, armez-vous d'un moral de fer.

L'essentiel c’est de vaincre et de convaincre.

L'essentiel c'est de confirmer et de conforter notre travail d’un quinquennat.

L'essentiel c'est d'éviter à notre pays l'épreuve du triple saut : le saut dans l'inconnu, le saut dans le flou du socialisme, ou dans le vide programme des extrémistes.

Vous l'aurez compris : l'enjeu c’est de gagner.

 

Chers amis, menons, menons cette campagne la tête haute. Et d’ailleurs, pourquoi raserions-nous les murs ?

Contre les vents contraires, et contrairement à beaucoup d’autres pays, nous avons sauvé l’épargne des Français, évité le crash bancaire, maintenu le pouvoir d’achat.

Nos défenses ont tenues et nous sommes allés à l’offensive.

Contre les conservatismes, contre les résistances, nous avons tracé notre route, là ou bien d’autres Gouvernements auraient fait machine arrière.

L’autonomie des universités, l’augmentation des moyens de la recherche, les pôles de compétitivité, nous avons tout fait pour libérer l’initiative et pour préparer l’avenir de la jeunesse de notre pays.

 

L’instauration du service minimum a modifié le rapport entre les usagers et les grévistes qui ne sont plus en droit de prendre les français en otage.

La loi sur la représentativité des syndicats a démocratisé un système issu de l’après-guerre.

La loi contre le port de la burqa a marqué un coup d’arrêt aux attaques contre la laïcité.

La réforme des régimes spéciaux de retraites et la fin du symbole des 60 ans ont permis de sécuriser notre modèle social.

La réduction des dépenses publiques et du nombre de fonctionnaires relèvent d’un exploit dans un pays qui n’avait jamais osé.

 

Croyez-moi, il fallait une volonté farouche pour avancer sur tous les fronts.

Il fallait être partout !

Chez nous, pour continuer sans cesse à moderniser l'Etat et à couper dans nos dépenses.

A Bruxelles, au chevet de l'Europe malade.

A Cannes, pour présider le G 20.

A Berlin, pour aller de l'avant dans la coopération franco-allemande.

En Afghanistan, pour respecter le mandat qui nous avait été confié et nos responsabilités avec nos alliés. Et mes chers amis, à cet égard, je veux dire combien je suis choqué par ces propositions peu responsables de retrait précité et piteux réclamées par le candidat socialiste.

 

Nous fûmes en Libye, en Côte d’Ivoire, pour être fidèle aux valeurs que la France incarne dans le monde.

A quoi bon s’engager là-bas nous disait l’opposition ?

Eh bien je récuse ces disciples de la neutralité qui dénoncent les malheurs du monde mais qui n’ont pas le courage de les combattre.

Si Nicolas Sarkozy n’avait pas eu l’audace de sauver Benghazi, le carnage aurait eu lieu et l’honneur de la communauté internationale aurait été bafoué.

S‘il n’avait pas eu l’audace de faire respecter la démocratie en Cote d’Ivoire, le sort du peuple ivoirien aurait été scellé dans le sang.

 

Oui, nous pouvons être fiers d’être Français.

Nous pouvons être fiers d’avoir défendu les intérêts de la France.

Nous pouvons être fiers de s’être engagé partout où l'union Européenne semblait parfois douter d'elle-même.

Fiers d’avoir résisté à l’une des crises les plus brutales depuis un siècle.

 

 

Bien sûr, je ne crie pas victoire.

Je suis lucide sur notre bilan, un bilan qui n’a pas besoin d’être encensé pour lui rendre justice. Nous avons rencontré des obstacles, nous avons dû remiser certaines de nos espérances.

 

Gouverner, mes amis, c’est tracer une route entre le nécessaire et le possible, c’est évoluer avec prudence entre les récifs de la crise, c’est trouver les articulations entre la France, l’Europe et les réalités du monde, c’est assumer ce difficile arbitrage entre la volonté de faire le maximum pour les Français et l’impossibilité de faire toujours plus, pour tous, à n’importe quel prix.

 

La violence de ce que nous avons vécu pendant quatre ans a toutes les chances de se poursuivre pendant les prochaines années parce que la crise européenne est profonde et cette crise européenne elle ne se résoudra pas avec des slogans ou avec des fuites en avant nationales. C’est d’ailleurs le principal enjeu de cette élection présidentielle : faire comprendre à nos concitoyens que nous sommes entrés dans une longue période d’adaptation, qui demande du cran, qui demande de la volonté et qui demande surtout de l’unité entre les peuples européens qui sont confrontés au même risque de déclassement.

 

 

A propos de bilan, je veux renvoyer l’opposition à deux réflexions.

 

La première, c’est que plusieurs de nos actions auraient mérité un peu plus de consensus national et un peu moins de sectarisme.

Sur la réforme de nos institutions, qui a pourtant donné des pouvoirs sans équivalent au Parlement, la gauche a trouvé le moyen d’y être violemment hostile.

 

Sur les retraites, alors que dans la plupart des grands pays européens, majorité et opposition s’accordaient pour agir ensemble, chez nous, la gauche s’est opposée bêtement à une réforme de bon sens, et cela malgré les conseils avisés de Michel Rocard.

Et maintenant, le parti socialiste prévoit de rétablir l’âge légal de départ à 60 ans, ce qui est une folie économique et sociale qu’aucun autre pays au monde n’oserait faire dans les circonstances démographiques et économiques qui sont celles que nous connaissons.

 

Sur l’instauration d’une règle d’or budgétaire, adoptée de façon consensuelle par beaucoup d’autres Etats européens, jamais la gauche n’a accepté d’élever le débat au dessus des contingences partisanes.

Face à la crise de l’euro et de l’Europe, à aucun moment nous n’avons pu compter sur l’appui de l’opposition. Celle-ci n’a jamais voulu accepter de regarder la réalité en face et de voir que le sujet, par sa gravité, méritait mieux que des querelles hexagonales.

 

Et maintenant, le candidat socialiste prétend qu’il va aller renégocier avec l’Allemagne et nos partenaires européens l’accord du 9 décembre. Comme l’a parfaitement dit Alain Juppé jeudi soir, c’est non seulement présomptueux, mais c’est surtout dangereux parce que si la France revient sur sa signature, alors c’est tout le nouvel édifice européen qui est menacé.

 

 

Non, durant cinq années, à aucun moment l’opposition ne contribua, un tant soit peu, à l’unité nationale.

 

Elle critique notre bilan à tout va, mais dans les faits…

Elle ne reviendra pas nous dit elle sur le service minimum, pourtant tellement combattu.

Elle ne reviendra pas sur la fusion de l’ANPE et de l’UNEDIC.

Elle ne reviendra pas sur le rapprochement de la police et de la gendarmerie.

Elle ne reviendra pas sur la réforme de la carte judiciaire et de la carte militaire.

Elle ne reviendra pas sur le revenu de solidarité active.

Elle ne reviendra pas sur la revalorisation de 25% de l’Allocation adulte handicapé.

Elle ne reviendra pas sur le Grenelle de l’environnement.

Elle ne reviendra pas sur la loi interdisant la burqa.

 

Reviendra-t-elle sur l’autonomie des universités ? A la marge, nous dit-on.

Reviendra-t-elle sur le principe d’une immigration choisie ? «Ni oui ni non », a répondu le candidat du parti socialiste…

 

Bref, si notre bilan était si mauvais, alors pourquoi tout cela serait-il conservé ?

 

 

Mes amis, Jean-François vient de décortiquer le projet socialiste, et je n’y reviens que pour dire que ce projet passe à côté de trois sujets majeurs.

 

D’abord, celui de l’Europe dont le candidat socialiste semble méconnaître les rouages, mais semble surtout ignorer la partie décisive en train de se jouer et que nous sommes progressivement en train de gagner, cette partie qui est de bâtir une Europe politique, avec une gouvernance plus efficace !

C’est cela l’enjeu : l’Europe politique, et l’Europe politique ca n’est pas l’Europe socialiste, avec une relance keynésienne dont plus personne n’a les moyens et un relâchement budgétaire qu’aucun Etat ne peut se permettre.

 

Second sujet, c’est celui des déficits.

Si j’ai bien compris, le candidat socialiste veut les réduire, mais à un rythme moins rapide que nous et avec des prélèvements obligatoires supplémentaires, qui d’ailleurs contrairement à ce qui est dit, ne toucheront pas que nos concitoyens les plus fortunés.

Et l’exemple le plus marquant, c’est la réforme fiscale proposée, qui, avec la fusion programmée de l’impôt sur le revenu et de la CSG, frappera les classes moyennes ; c’est aussi la remise en cause des heures supplémentaires défiscalisées qui bénéficient à 9 millions de travailleurs, le plus souvent les travailleurs les plus modestes.

 

Mais revenons aux déficits.

Notre dépense publique absorbe 56% de la richesse du pays. C’est l’un des taux les plus élevés au monde. Au surplus, nous sommes l’un des Etats dont l’administration est la plus étoffée.

 

Chacun sait donc que c’est au sein de l’Etat et au cœur des dépenses publiques qu’il faut trouver désormais des marges de manœuvre.

Ce diagnostic n’est ni de droite, ni de gauche, il est dressé par tous les Gouvernements qui nous entourent, quelles que soient leurs couleurs politiques.

 

 

Mais chez nous, la gauche ne veut pas en entendre parler pour des raisons électorales : alors on abroge la réforme territoriale qui permet pourtant une rationalisation des politiques régionales et départementales, on stoppe la réduction du nombre de fonctionnaires, on embauche 60.000 enseignants de plus, soit disant à périmètre constant…

 

Si c’est vraiment le cas, il faut clairement dire aux Français quelles autres administrations vont être sacrifiées sur l’autel de ces recrutements massifs en faveur de l’éducation…

 

Bref, sur les déficits, la crédibilité n’est pas au rendez-vous !

Le retour à l’équilibre de nos finances publiques réclame de la franchise, de la ténacité, de la méthode et un sens partagé de l’intérêt général parce que l’objectif de désendettement n’ira pas sans effort et sans sacrifice.

Voilà la vérité que nous devons collectivement à nos concitoyens.

 

Et l’autre vérité, pour ceux qui se font plaisir sur les estrades en proclamant que «l’ennemi c’est la finance», c’est que 60% de la dette française est entre les mains des prêteurs, c'est-à-dire de tous ces investisseurs qui ont confiance dans la France, qui ont confiance dans sa solidité historique, qui ont confiance dans sa capacité à se moderniser, qui ont confiance dans sa capacité à tenir les engagements qu’elle a pris.

 

Et c’est grâce à cette confiance, mes chers amis, que nos taux d’intérêts sont parmi les plus bas d’Europe : autour de 3%, quand les Italiens empruntent à plus de 6%, les Espagnols à 5%, sans parler des Portugais ou des Grecs.

 

Que nous perdions cette confiance, et nos taux d’intérêts s’envoleront inexorablement. 1% d’intérêt supplémentaire, c’est 18 milliards de plus à payer de plus chaque année.

18 milliards !

Autant de TGV, autant de trains de banlieue, autant d’hôpitaux en moins, de rénovations, de collèges, de services publics en moins, de déficits en plus !

Entre les investisseurs et les Français, entre les investisseurs et la France de tous les jours, il y a une relation directe qu’il ne faut pas mépriser, mais qu’il faut au contraire sécuriser.

 

«Contre la finance», «contre les riches »… Quel sera le prochain bouc émissaire sur la liste ?

Le débat doit être digne.

Nul ne doit l’envenimer ni blesser les électeurs, parce qu’il n’y a pas un peuple de gauche contre un peuple de droite, il n’y a que des citoyens français dont l’intelligence et la grandeur d’âme doivent être sollicitées. Voilà ce que nous croyons.

 

Enfin, reste le sujet majeur de la croissance. La croissance est au cœur de toutes les préoccupations françaises : l’emploi, le pouvoir d’achat, la réindustrialisation, la lutte contre les délocalisations…

Il faut relancer notre machine économique, et pour ce faire, il faut avoir le courage de traiter les questions de fond, et les questions de fond s’appellent la compétitivité des entreprises françaises, la productivité du secteur public et du secteur privé, le coût du travail, l’organisation du travail.

 

Eh bien dans le projet socialiste, il n’y a aucune mesure pour s’attaquer à ces véritables problèmes.

On nous parle d’une banque publique d’investissement, qui, existe déjà avec OSEO et le fond stratégique d’investissement que nous avons créé.

On nous parle d’un livret d’épargne industrie, qui existe déjà.

On nous parle d’une modulation de la fiscalité des entreprises en fonction de leur taille, de leurs investissements ou des emplois qu’elles créent. Outre que tout ça serait contraire à tous les traités européens que nous avons signés, que cela nous éloignerait encore un peu plus de la convergence avec notre partenaire allemand, une telle mesure mes amis, témoigne d’une vision théorique et dépassée de l’entreprise et de l’économie.

 

La vie des entreprises, ce n’est pas celle des administrations. Elles doivent faire face à des variations brutales de leur marché.

Elles ont besoin d’oxygène, pas d’une suspicion permanente exercée par des bureaucraties tatillonnes.

 

Au passage, un chiffre en dit long sur le sérieux de ces propositions. Le candidat socialiste veut porter l’impôt sur les sociétés à 35% pour les grandes entreprises. Quelqu’un peut -il l’informer que nous l’avons monté à 36% pour lutter contre les déficits auxquels nous devons aujourd’hui faire face ?

 

 

Mes chers amis,

En quoi toutes ces mesures contribuent-elles à répondre à la seule question qui vaille qui est celle de notre compétitivité qui a pris un sérieux retard par rapport à nos partenaires allemands et européens ?

Le parti socialiste croit suffisant de résumer ce déficit de compétitivité à un problème d’innovation et de montée en gamme des produits.

Oui c’est un des problèmes, mais nous n’avons pas attendu la gauche pour prendre des mesures fortes sur ce sujet.

Nous avons supprimé la taxe professionnelle – cet impôt «imbécile» disait François Mitterrand mais que le parti socialiste croit pourtant intelligent de vouloir rétablir. Et nous avons triplé le crédit impôt recherche.

C’est en tout 10 milliards par an pour l’investissement et l’innovation.

Nous avons lancé les grands investissements d’avenir.

C’est 35 milliards qui sont progressivement injectés dans l’économie, dans l’industrie, et dans la recherche française.

 

Bref, la gauche a un train de retard, mais surtout elle esquive les problématiques de fond qui la dérangent.

Notre temps de travail est inférieur à la plupart de nos concurrents. Voilà pourquoi nous avons voulu assouplir les 35 heures et stimuler les heures supplémentaires.

 

Notre réglementation est trop rigide pour s’adapter, entreprise par entreprise, aux mutations économiques.

Voilà pourquoi nous voulons ouvrir avec les partenaires sociaux le débat sur les accords de «compétitivité» et d’emploi, qui doivent permettre, avec la majorité des salariés et de leurs représentants syndicaux, de conclure des accords gagnants/gagnants pour adapter le travail, pour moduler son organisation, pour préserver l’activité et l’emploi.

 

Notre coût du travail est supérieur de 8% à celui de notre partenaire allemand, et de 20% à celui de la moyenne de la zone euro.

Ca ce n’est pas un débat pour l’opposition, qui craint en réalité si elle l’abordait, de devoir en tirer les conséquences. Pour nous, c’est est un !

 

Et voilà pourquoi le Président de la République s’engage en faveur d’un allègement du coût du travail qui va de pair avec une réorganisation de notre protection sociale.

Nous savons mes amis que le sujet est sensible, nous savons les caricatures et les mauvais procès qui nous attendent au tournant.

Mais nous avons fait notre choix, nous sommes au coté des Français qui veulent produire en France, nous sommes au coté des Français qui veulent travailler dans leurs usines, nous sommes au coté des Français qui, à juste titre, souhaitent que les produits que nous importons paient leur part de financement de notre protection sociale.

 

 

Mes chers amis,

 

Diriger la France, c’est être constamment sur le front d’un monde périlleux.

La mondialisation oblige la France à plus de compétitivité, à plus d’innovation, à plus de solidarité, à plus de discipline budgétaire, à plus de réactivité internationale, et tout cela exige du courage, de la clairvoyance et de la fierté nationale.

Il faut à la tête de la France, un caractère, une expérience, un Président qui s’engage.

Qui d'autre que Nicolas Sarkozy peut protéger nos intérêts, réformer le pays, fédérer les énergies européennes, convaincre les grands de ce monde ?

 

Pour être l’homme de la situation il faut être l’homme de son époque.

Or, comment croire à la modernité du socialisme français ?

Depuis cinquante ans, le parti socialiste a tout annoncé, tout testé, tout recyclé, et surtout beaucoup renié...

 

Au Bourget, le candidat socialiste nous a parlé de rêve.

Il nous a même donné une leçon de rêve en citant un certain Nicholas Shakespeare.

« Ils ont échoué – écrivait ce Nicholas - parce qu'ils n'ont pas commencé par le rêve ».

 

Non mes amis, le rêve socialiste n’est pas ce qu’il faut à la France.

En période de crise, c’est la lucidité, c’est le sang-froid, c’est le pragmatisme qui comptent. Pas question de dire aux Français, faites de beaux rêves et le bonheur viendra par enchantement.

 

Nous ne redresserons pas la France par le rêve, nous redresserons la France par le travail, par l'initiative, par l'investissement, et par le courage.

 

«Tendez votre courage jusqu’au point héroïque et nous réussirons». Ca, c’est du Shakespeare M. Hollande, mais du vrai, William Shakespeare dans Macbeth !

 

Mes chers amis, tendons notre courage et nous réussirons.

 

Vive la République et vive la France.

 

 

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 08:39

OF 28-01-12

Ouest France - 28/01/2012

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 08:33

François de RUGY, qui vient de se faire épingler pour son peu d’assiduité à l’Assemblée Nationale, essaie de se refaire une santé en caricaturant la proposition du Président de la République pour apporter une réponse à la faiblesse inacceptable de l’offre du logement en France.

 

Cette faiblesse de l’offre est une des raisons qui conduit de nombreux ménages à s’éloigner des centres urbains pour trouver des conditions économiques d’achat de terrain ou de location compatibles avec leurs budgets.

 

L’étalement urbain que combat Monsieur de Rugy par ailleurs, génère à la fois une croissance exponentielle des mobilités, un coût important pour la collectivité du fait de la dispersion des équipements publics et surtout, est souvent l’origine de difficultés sociales dans les familles qui, une fois le terrain payé moins cher, doivent faire face ensuite à des frais importants du fait de leur éloignement.


Ce modèle de développement a donc des limites et on n’échappera pas à un modèle de développement concerté qui réponde à la fois aux attentes de nos concitoyens tout en étant compatible avec les principes du développement durable et la capacité des collectivités à financer les équipements collectifs nécessaires (transports collectifs, routes, ponts etc)…

 

La reconstruction de la ville sur elle-même est une solution si elle est maitrisée et mise en œuvre avec goût, talent, intelligence, en respectant les habitants, les équilibres et l’harmonie des hauteurs dans les quartiers.

On ne construit pas un immeuble dans un lotissement pavillonnaire par exemple.

 

Ce n’est pas toujours ce qui est fait sur l’agglomération nantaise où, à côté d’opérations réussies, de nombreuses autres sont décidées sans concertation avec les riverains et donne le sentiment d’un développement anarchique sans cohérence et d’une ville bétonnée.

 

Il est possible de faire mieux. Si les possibilités de loi SRU ont largement été mises en application dans les Plans Locaux d’Urbanisme récents, le projet du gouvernement vise à donner aux élus locaux, certains le demandaient, la possibilité d’augmenter les surfaces constructibles de 30%.

 

Ce sont donc bien les élus locaux qui apprécieront l’intérêt de mettre en œuvre cette mesure en fonction des situations locales.

 

Monsieur de RUGY fait de la politique par communiqué presse.

Heureusement tout n’est pas que fatalité.

De bons élus  peuvent travailler intelligemment à la forme d’une ville.


Par Francois PINTE - Publié dans : actualités

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 08:20

Lors de la session du Conseil général consacrée au vote du budget 2012, plus de 20 élus sur 59, de toutes tendances, sont intervenus sur les projets routiers et les aménagements de sécurité.

 

Le vice-président chargé des mobilités n’a répondu à aucune des interventions.

Cette attitude est, pour les élus Démocratie 44, révélatrice de l’absence de vision départementale pour l’aménagement routier.

 

Les élus Démocratie 44 s’étonnent de l’absence de réponses sur des dossiers pourtant très importants pour le territoire départemental, dossiers relevant de la compétence du Conseil général :

-          déviation de Vue ;

-          ponts de Thouaré et Mauves ;

-          calendrier des RD 923 (Ancenis – Ligné), RD 164 (Ancenis – Nort-sur-Erdre), RD 178 (Carquefou – Nort-sur-Erdre) et RD 751 à hauteur de Port-Saint-Père ;

-          contournement des bourgs d’Orvault, des Sorinières, de Nort-sur-Erdre ;

-          réalisation de la route de la Vallée maraichère ;

-          raccordement à l’échangeur du Mortier sur la N 137 avec contournement de Derval ;

-          réalisation de l’échangeur de Viais – Tournebride et traitement de la RD 65…

 

Bien sûr, il faut favoriser les moyens de transport alternatifs à la voiture, mais ne pas anticiper l’augmentation inéluctable des flux automobiles serait extrêmement dommageable pour le développement de notre département et la sécurité de nos concitoyens.

 

Il en va de même sur la question d’un nouveau franchissement de Loire. Le Président du Conseil général refuse de prendre en main ce dossier. Pourtant, le pont de Saint-Nazaire est en fin de vie. Au budget 2012, ce sont 22 millions d’euros supplémentaires qui ont été votés pour entretenir ce pont, ce qui porte l’enveloppe des travaux à 65 millions d’euros. Il ne s’agit donc plus de l’entretien normal du pont. Il est urgent d’agir sur ce dossier.

 

Enfin, les élus Démocratie 44 font de la sécurité routière un axe fondamental de la politique de déplacement. Chacun peut constater le mauvais état d’une partie des routes départementales. Or, une route en mauvais état est une route dangereuse. Pourtant, dans la politique entretien du réseau routier, le budget Chaussées est en baisse de 28%.

 

La question des mobilités est trop importante pour être traitée avec légèreté. Ces sujets qui touchent tous les habitants de Loire Atlantique dans leur vie quotidienne méritent plus que l’indifférence de l’actuelle majorité. L’entretien du réseau, la sécurité des utilisateurs, l’aménagement raisonné de notre département sont des missions que le Conseil général doit mener.

 

Tribune à paraitre dans le magazine départemental de février

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:03

Monsieur le Maire,

Mes chers collègues,

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, vous me permettrez de revenir sur la forme que prend ce débat.

Les présentations qui nous ont été faites ont été très claires et précises et je tiens à remercier les différentes intervenants.

 

Je regrette simplement que la modification du déroulé de cette Communication thématique n’ait pas été réalisée dans le consensus et dans la discussion. Nous avions demandé à l’occasion de la révision du règlement intérieur que ce moment du conseil évolue pour être plus interactif, plus constructif. Vous nous aviez opposé une fin de non recevoir début 2011.

Cette nouvelle formule est une avancée, mais je suis persuadé que nous pouvons encore mieux faire. Je regrette que notre groupe voit au passage sa représentation baisser au même niveau que celle de l’ensemble des composantes de la majorité, ignorant totalement la représentation proportionnelle. Toujours étonnant pour quelqu’un qui la réclame au niveau national…

 

Pour ce qui est du fond, il faut féliciter les entrepreneurs nantais et de la métropole qui font qu’aujourd’hui Nantes dispose d’une petite longueur d’avance. La cantine numérique est bien le fruit de la volonté du tissu économique. Ce dynamisme est avant tout du aux entreprises, aux étudiants, aux universités. Tous ces acteurs ont bâti un édifice solide.

 

Notre rôle en tant que collectivités locales, en tant qu’élus locaux, est bien d’accompagner ces initiatives en laissant aux acteurs toute liberté et toute autonomie dans leurs choix, leurs actions, leurs projets.

 

En résumé, les élus doivent accompagner ce mouvement mais en aucun cas, c’est notre vision, prendre la main.

 

Le numérique est un sujet transversal qui transcende les thématiques, les différentes politiques publiques mais qui transcende également les territoires.

 

Je citerai rapidement Gilles BABINET, Président du Conseil National du Numérique, qui a déclaré il y a quelques jours : « Le numérique est partie prenante de tous les aspects de notre société, il est au cœur des problématiques de l’État, au cœur de la société française, au cœur de la réforme, au cœur de l’économie française. L’enjeu, c’est de parvenir à faire comprendre à nos hommes politiques, à nos décideurs cet aspect « pervasif » -ou perméable- du numérique ».

 

Forte de son statut de 2ème place du web après Paris, statut précaire au rythme où vont les choses dans ce domaine, les élus locaux doivent, à notre sens, œuvrer à la création d’une Loire Valley.

Il s’agit non pas de construire en opposition, contre les autres régions françaises, mais bien de travailler en réseau, de créer des liens. Car l’enjeu auquel les TPE du secteur ont à répondre est bien celui de la compétition européenne, du travail avec les autres régions d’Europe : Barcelone, Gand, Madrid…

Quelques points qui nous semblent important de travailler rapidement :

  1. la question des infrastructures. Il faut à tout prix éviter la centralisation. Nantes ne peut pas agir seule, sans intégrer la réalité des 23 autres communes. Pourquoi ne pas imaginer une activité décentralisée de la cantine dans une des communes de la Métropole. Mon idée est ici de dire que la clef du numérique c’est d’être en réseau. Et donc de ne pas tout centraliser sur Nantes, sans pour autant, soyons vigilants tout éparpiller. Il faut trouver un juste milieu. Que penseriez-vous d’une structure décentralisée sur Nantes Métropole ?
  2. la question du haut débit : à ce jour, tout le territoire métropolitain n’est pas desservi. Ce qui pose un réel problème. Il y a ici un vrai sujet sur lequel il faut se mobiliser davantage.
  3. la question des usages. Car en réalité, le numérique ne vit que par les usages qui en sont faits. Prenons garde à ne pas créer un numérique élitiste, qui ne s’adresse qu’à une frange de la population. Le numérique n’est pas un qualificatif miracle.

De ce point de vue, il faut être attentif à ce que le taux d’équipement des familles soit très élevé, sinon de nombreux services ne seront pas utilisés. Pourtant aujourd’hui, à Nantes comme ailleurs, la fracture numérique est une réalité.

  1. un simple mot sur Ouest Numérique qui à nos yeux doit évoluer, car la vocation du numérique, c’est la diffusion et non la centralisation.
  2. sur l’open data, j’ai déjà eu l’occasion d’en dire un mot. Les données sont libérées, voilà une excellente chose, que nous soutenons naturellement et nous saluons à nouveau la détermination et l’engagement de l’association LiberTIC dans ce dossier.

Mais là encore, ce qui compte c’est l’usage qui sera fait de ces données par les utilisateurs. Ce qui compte, c’est de rendre accessibles les données, toutes les données et parmi elles les données économiques, d’urbanisme, et financières.

Et la ma question s’adresse à vous Monsieur le Maire, reprenant ainsi un twitt publié mercredi après midi « #nantes -contrairement au CG44- n'a pas validé l' #opendata des budgets (comme Rennes, ou CG71) A quand la décision ? ».

  1. la question de la formation des usagers, des utilisateurs est également fondamentale Avec la question de l’école 2.0 qui nécessite une évolution importante des pratiques et des états d’esprit.
  2. Enfin, n’oublions pas que le numérique est source de productivité et d’amélioration du service au citoyen dont le fonctionnement est parfois un peu rigide. Ce qui nous offre une vraie opportunité de revoir nos modes de fonctionnement en interne. 

J’en termine en vous disant que nous considérons que les pouvoirs publics locaux doivent continuer à soutenir les actions des entrepreneurs locaux, en soutenant la création d’entreprise, en mettant en place des dispositifs pour l’accès aux loyers, pour aider davantage les entreprises dans les premières années de leurs vies.

Et vous dire que s’il faut bien sur se réjouir des initiatives des acteurs locaux, de la cantine numérique, il faut permettre à ce tissu de poursuivre son développement et de continuer à créer de l’emploi.

 

La société numérique nantaise doit donc être valorisée, accompagnée, elle doit aussi se démocratiser, se développer et se renforcer.

 

Je vous remercie.

Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en Conseil Municipal

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:17

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

 

Notre Groupe s’est exprimé longuement en décembre dernier sur les orientations budgétaires pour 2012, je n’e reviendrai donc pas sur les éléments que j’avais développé à l’époque.

 

Nous entrons aujourd’hui dans le vif du sujet, puisque nous dépassons les intentions pour faire apparaitre des chiffres.

 

Et les chiffres sont importants. Vous me permettrez, Monsieur le Rapporteur d’éviter les pourcentages, qui ne veulent pas dire grand chose, pour me concentrer sur les euros.

 

Pour ce qui concerne les recettes, je ferai quelques remarques de clarification voire de décodage de vos propos.

 

Sur la fiscalité locale, vous proposez un maintien des taux. Il serait en effet temps de respecter votre engagement de stabilité de la fiscalité locale sur le mandat 2008-2014.

Pourtant, la pression fiscale va peser à la hausse sur les contribuables nantais en 2012. En effet, ce sont en prévisionnel, 6 M€ supplémentaires qui seront prélevés sur les Nantais.

 

La taxe foncière reste la contribution la plus importante.

Elle a d’ailleurs augmenté 3 fois plus vite que les prix de l’immobilier en 7 ans.

Pourtant à Nantes, il est chaque année plus difficile de devenir propriétaire, les propriétaires sont toujours moins nombreux mais davantage mis à contribution. Combien de temps cela peut-il tenir ?

 

Sur la taxe d’habitation, notons que la réforme de 2009, qui a été présentée comme une réforme de justice fiscale, s’est traduite par une augmentation du produit fiscal de 20 M€ entre 2009 et aujourd’hui.

 

Sur les abattements et les exonérations fiscales, n’oubliez pas de dire qu’une grande partie d’entre eux est compensée par l’Etat. Cela représente plus de 6,4 M€ que la ville récupère de l’Etat.

 

Les exemples concrets étant toujours plus parlant que les discours flous et plus qu’approximatifs, on peut légitimement s’inquiéter des conséquences qu’aurait l’élection de votre poulain à la présidence de la République. Si un jour, les mesures fiscales sont détaillées et expliquées, il faudra bien les mettre en lien avec la politique menée localement par son conseiller spécial pour en tirer les effets réels et toutes les conséquences.

 

Sur les ressources de l’État. En commission comme ce matin, Monsieur Bolo indique que les dotations de l’État sont passées du tiers des recettes au quart des recettes entre 2002 et 2012.

 

Parlons maintenant en euros. En 2002, les dotations de l’État à la Ville de Nantes s’élevaient à 101,94 M€. Aujourd’hui, elles atteignent (ressources de l’État, DGF et compensations fiscales comprises) 189.9 M€.

 

Alors bien sur parlez en pourcentage fausse le jugement. Car les chiffres parlent d’eux même. Si le pourcentage a baissé, c’est tout simplement car le budget global est passé de 367,3 M€ en 2002 à 482,2 M€ en 2012.

 

Et que dans le même temps, les dépenses de personnels sont passées de 137,2 M€ en 2002 à 180,7M€ en 2012 (passant, parlons pourcentage, d’un peu moins de 40 % à plus de 50% des dépenses de fonctionnement).

 

Sur le fonds de péréquation, dont vous avez parlé, Monsieur Rica également. J’ai cru entendre les propos de Monsieur Mélenchon, je vous croyais pourtant plus sage. Les 100 000 € représentent 0,16 € par habitant de la métropole. Quand on compare aux potentiels financiers entre communautés de communes de Loire Atlantique, reconnaissez que la solidarité est une valeur qui peut s’appliquer aux collectivités.

 

Pour ce qui concerne les recettes tarifaires, la hausse régulière des tarifs de stationnement aura eu du bon. Sans réel impact sur l’attitude des automobilistes, des tarifs élevés permettent de faire rentrer des recettes dans les caisses de la ville : 7,6 millions d’euros attendus en 2012.

 

L’augmentation de 7% de ces recettes tarifaires provient également de la hausse des recettes d’accueils périscolaires et de petite enfance. La réforme que nous avions soutenue s’était faite sur la base du quotient familial permettant selon Monsieur Bolo « la recherche d’une plus grande équité, une meilleure répartition de la charge et une attention toute particulière aux familles à revenus modestes et à revenus moyens ». Avez-vous depuis les déclarations de votre candidat indécis, changé d’avis ?

Force est de constater que cette réforme va permettre à une rentrée supplémentaire d’1 million d’euros.

 

La réalité des chiffres vient aussi cruellement, Monsieur le Maire, se heurter à la mauvaise foi d’un discours politicien.

 

Pour Monsieur Bolo, le désengagement de l’État est « sans précédent ». Mais les dépenses de personnel sont « tenues, stabilisées », vous avez même parlé à l’instant de « gestion extrêmement rigoureuse ».

 

Là encore, parlons en chiffres et ayons un discours de vérité.

Je cite le rapport page 9 « l’ensemble des concours financiers sont en baisse de 1,7 M€ de BP à BP ».

Pour les dépenses de personnel, page 13 : on observe une hausse de 4,2 M€.

 

Ainsi une baisse de 1,7 M€, soit une perte de 1,7 %, est « considérable », mais une hausse de 4,2M€, soit une hausse de 2,4 %, correspond à une « dépense tenue ».

 

Monsieur Bolo, je salue votre excellente forme physique qui vous permet de très beaux écarts de langage et qui démontre une souplesse politique à toute épreuve.

 

Sur la forme, il faut souligner la présentation très subjective de votre document budgétaire avec pas moins de 2 pages, 3 tableaux et un graphique consacrés à ce que vous appelez le désengagement de l’Etat.

 

Pour vous, l’État organise la « raréfaction des ressources des collectivités locales ». La réduction de la dotation de l’Etat pour la ville de Nantes ne représente pourtant même pas 1 % des recettes de fonctionnement. A ce rythme là, on a vraiment le sentiment que les collectivités sont en danger !

Heureusement donc que vous ne consacrez pas autant de papier à tous les montants comparables, le bilan carbone de la ville de Nantes en serait durablement atteint.

Nous aurions préférés de plus longs développements sur la politique de gestion des gros postes budgétaires tels que le personnel où les subventions aux associations, en particulier sur les leviers que vous comptez actionner pour enfin maîtriser ces dépenses.

Sur les subventions aux associations, il est toujours étonnant de constater que les comparaisons flatteuses, les classements positifs sont toujours mérités et le reflet de la réalité. Et qu’à l’inverse, les comparaisons peu flatteuses et es mauvais classements sont le fruit de mauvaises interprétations, de mauvais critères.

 

Pour ce qui concerne les dépenses d’investissements, pas de grandes nouveautés avec la poursuite d’actions d’ores et déjà lancées.

 

Nous soutenons une partie d’entre elles, nous continuerons à en combattre certaines et à proposer des améliorations, des modifications pour celles qui nous semblent devoir évoluer.

Nous ne rentrerons pas ici dans le détail.

Les délibérations à venir seront l’occasion pour notre Groupe de s’exprimer projet par projet, action par action.

 

En revanche, sur les grands équilibres, nous notons que le 1er budget est consacré à la gestion des services publics. Viennent ensuite, et de manière logique puisque relevant des compétences municipales, la solidarité, l’éducation et la petite enfance.

 

Vous entendre, Monsieur le Maire, vous auto-satisfaire lors des vœux au personnel, d’avoir sous vos ordres 10 000 agents au service des Nantais nous a confirmé votre vision de la manière d’utiliser l’argent public : créer toujours plus d’emplois publics, faire exploser les dépenses publiques et donc un jour ou l’autre les déficits.

 

Vous qui ambitionnez avec votre candidat normal de diriger la France, vous devriez vous poser les bonnes questions, regarder comment les choses fonctionnent à l’étranger, comprendre pourquoi certains pays européens s’en sortent mieux ou moins mal que d’autres. Vous comprendrez alors que les recettes de 1981 ne conviennent plus.

 

Et que tôt ou tard, les collectivités devront faire des efforts, des choix, devront participer de l’indispensable réduction des dépenses et des déficits publics. En ce début d’année 2012, nous sommes encore en janvier, je forme le vœu que ce réveil des collectivités, que cette prise de conscience qu’il n’y a pas d’un côté l’Etat et de l’autre les collectivités, aient lieu le plus tôt possible.

 

Je note d’ailleurs que les principes même de la RGPP, qui ne se résume pas au non-remplacement d’un fonctionnaire sur 2, vous échappent.

Sur votre forme de révision permanente des politiques, je ne vois rien d’exceptionnel à ce que l’adjoint aux finances suive son budget, parle, rencontre, et motive les adjoints thématiques. Monsieur Bolo ne vous vantez pas. Cela correspond simplement à la délégation qui vous a été confiée.

 

Un mot rapide sur la dette nationale pour vous rappeler le rapport de la Cour des Comptes qui démontre clairement que 50% de la dette française est le résultat des 30 dernières années de gestion du pays, que 40% est lié à la crise internationale qui frappe notre pays. Ne caricaturez pas les choses.

 

Alors, Monsieur le Maire, parce que nous pensons que les dépenses de fonctionnement ne peuvent continuer à augmenter sans cesse et sans limite, parce que nous pensons que ce budget ne sera pas tenu car vous êtes aujourd’hui incapables de tenir les enveloppes initiales, nous ne voterons pas ce budget.

 

Ce budget 2012 est à l’image de ce mandat : sans ambition, sans vision, sans projet d’avenir.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 13:05
Copyright Reuters
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Le Royaume-Uni mise de plus en plus ouvertement sur les investissements chinois pour l'aider à relancer une économie au bord de la récession, et pousse ses pions au moment où la crise dans la zone euro peut le rendre plus attractif que ses voisins.

Depuis plusieurs mois, le Premier ministre conservateur David Cameron et son ministre des Finances George Osborne multiplient les appels du pied à la Chine, répétant à son intention que leur pays est "totalement ouvert aux investissements étrangers".
Une manière de se démarquer de capitales comme Washington ou Paris, où des voix hostiles se sont fait entendre sur les visées du fonds souverain chinois CIC, qui gère quelque 410 milliards de dollars et cherche à investir dans des infrastructures en Europe et en Amérique du nord.
Les dirigeants britanniques espèrent quant à eux que la Chine aidera au financement du programme de grands travaux de 30 milliards de livres (35 milliards d'euros) lancé à l'automne pour donner un coup de fouet à l'économie.

8,6% du distributeur d'eau Thames Water

Leur offensive de charme a donné ce mois-ci un premier résultat concret, sans susciter de réserves : le CIC a acquis - pour un montant non divulgué - 8,6% du distributeur d'eau Thames Water, qui compte quelque 14 millions de clients en Angleterre.
"C'est un vote de confiance dans la Grande-Bretagne", s'est aussitôt réjoui M. Osborne, en saluant "une bonne nouvelle pour l'économie britannique comme pour l'économie chinoise".
Lors d'une visite en Chine quelques jours plus tôt, M. Osborne s'était dit prêt à faire de Londres la première plateforme occidentale pour l'utilisation de produits financiers en yuans.
L'entrée au capital de Thames Water est le plus gros investissement chinois de ce type au Royaume-Uni, Pékin s'étant surtout contenté jusque-là d'acheter discrètement via sa banque centrale des paquets d'actions dans quelques groupes emblématiques comme le distributeur Tesco.
De l'avis général, cela ne devrait être qu'un début.
Si le méga-projet de construction d'un nouvel aéroport dans l'estuaire de la Tamise est un jour lancé, "attendez-vous à ce qu'il y ait beaucoup d'argent chinois derrière", assure le journal The Daily Telegraph, selon lequel il est déjà "trop tard pour s'inquiéter" des conséquences d'un afflux massif de capitaux chinois.

Les Etats-Unis véritable cible à long-terme

Largement distancé au niveau des échanges commerciaux par des pays comme l'Allemagne, le Royaume-Uni compte en revanche s'imposer sur le terrain des investissements directs. Et il bénéficie actuellement d'un net avantage sur les autres Européens, englués dans la crise de la zone euro.
"La comparaison lui est d'autant plus favorable qu'il ne fait pas face à l'incertitude d'une possible disparition de l'euro", explique à l'AFP Philip Shaw, du cabinet spécialisé Investec Securities.
"L'indépendance du Royaume-Uni en termes de souveraineté monétaire est un plus" pour attirer les investissements publics chinois, qui privilégient avant tout la sécurité à long terme, renchérit Colin Ellis, analyste de la BVCA, une association d'investisseurs britanniques.
Il rappelle quand même qu'il faudrait "un afflux très conséquent de capitaux chinois pour faire une différence sur l'ensemble de l'économie britannique", aux prises avec un chômage record et qui semble se diriger vers une nouvelle récession après celle de 2008/2009.
Mais le sauvetage des Britanniques n'est sûrement pas la priorité de Pékin dont la véritable cible à long terme est, selon les experts, les Etats-Unis. Le Royaume-Uni ne serait ainsi qu'un tremplin pour prouver aux Américains que les Chinois ne sont pas uniquement des acheteurs de dette, mais aussi des partenaires fiables capables d'investir dans des secteurs sensibles comme l'énergie ou les transports.

latribune.fr avec AFP - 29/01/2012, 11:28

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