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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 10:44

 

ACTUALITÉ International

  

TÉMOIGNAGE - Le correspondant de la BBC en arabe se trouvait mercredi à Homs en même temps que le reporter de France 2 Gilles Jacquier.

Mohammed Ballout, envoyé spécial de la BBC en arabe, présent à Homs, raconte:

«Nous étions deux délégations de journalistes étrangers présents ce mercredi après-midi à Homs. La première, escortée par le ministère de l'Information syrien, était composée, outre moi-même, de journalistes des chaînes américaines CNN et CBS et de l'AFP. La seconde délégation était escortée par une religieuse libanaise et comptait dans ses rangs Gilles Jacquier et un autre journaliste de France 2, cinq Belges, deux Suisses, deux Libanais et un journaliste syrien.

«Nous avons fait le tour des hôpitaux dans les quartiers de Homs qui sont toujours sous le contrôle de l'armée et, vers 15 heures, mon groupe a quitté le secteur alaouite de Zahira. Quelques instants plus tard, devant l'hôpital de Zahira, un attroupement s'est formé de militants pro-Assad qui ont commencé à scander des slogans favorables au régime. Soudain, une roquette RPG a frappé la foule. Huit activistes pro-Bachar ont été tués sur le coup, il y a eu des blessés également.

 

Gilles Jacquier était arrivé samedi dernier à Damas.
Gilles Jacquier était arrivé samedi dernier à Damas. Crédits photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP
Un bastion alaouite

«Les journalistes du groupe de Jacquier sont accourus pour voir ce qui se passait. À ce moment-là, un deuxième RPG a été tiré dans leur direction. Gilles Jacquier est mort sur le coup. Un journaliste de la radio flamande VRT a été blessé à la tête. Le caméraman de France 2 n'a pas été blessé. L'attaque s'est passée dans la rue.

«Zahira est un bastion alaouite qui a été visé plusieurs fois dans le passé par les manifestants. Dans ce quartier, il y a souvent des tirs de snipers de la part des manifestants», ajoute Mohammed Ballout, qui s'est rendu à plusieurs reprises ces derniers mois en Syrie.

Gilles Jacquier était arrivé samedi dernier à Damas, invité par Sœur Marie Agnès, une religieuse libanaise favorable au pouvoir syrien. Gilles Jacquier était grand reporter à France 2 depuis 1999 et prix Albert-Londres en 2003. La France demande que «toute la lumière soit faite sur les circonstances» de sa mort, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Gilles Jacquier est le premier journaliste occidental à trouver la mort en Syrie depuis le début de la révolte populaire lancée en mars contre le régime de Bachar el-Assad.

LIRE AUSSI: 

» Le grand reporter de France 2 Gilles Jacquier tué en Syrie 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 10:23

 

Biotechnologies
 

Inserm Transfert Initiative, un fonds qui soutient les biotechnomogies en phase de démarrage, annonce ce jeudi la levée de 33,5 millions d'euros auprès de la Caisse des Dépôts, de l'Inserm et de sept laboratoires français et étrangers.

Copyright Reuters
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C'est une seconde naissance pour Inserm Transfert Initiative (ITI). Cette filiale de l'Inserm, créée en 2005 pour financer les premières années de vie des sociétés de biotechs - la période dite d'"amorçage" - ne disposait jusqu'ici que de 4,2 millions d'euros pour investir dans les "start up" issues de la recherche académique hexagonale. Elle annonce ce jeudi la levée de 33,5 millions supplémentaires. Un montant apporté par le Fonds national d'amorçage (15 millions), géré par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), dont c'est la première opération, la CDC elle-même au titre du FSI (5 millions), l'Inserm (5 millions) mais aussi sept laboratoires privés associés à l'assureur Sham, pour un total de 8,5 millions. Parmi ces derniers, de grands groupes français (Sanofi, Ipsen et le LFB) et des étrangers (les américains Abbott et Merck, le britannique GSK et le fonds de capital-risque de l'allemand Boehringer Ingelheim). "Cette levée nous place à égalité de moyens avec les fonds de capital-risque positionnés en amorçage dans la santé", s'est félicité le directeur des investissements d'ITI, Matthieu Coutet, lors d'un entretien exclusif à La Tribune.

Car l'argent est le nerf de la guerre pour les biotechs. Il n'est pas rare qu'entre l'idée d'un chercheur et la commercialisation d'un traitement une dizaine d'années s'écoule, sans revenus fixes pour la société. La phase d'amorçage, qui précède les essais cliniques, est la plus critique. "Elle coûte cher, présente un risque maximal et est perçue comme très technique", explique Cécile Tharaud, présidente du directoire d'Inserm Transfert, la structure dédiée à la valorisation des découvertes de l'Inserm. Le phénomène est aggravé par le retard structurel de la France en matière de capital-risque. "Sur un portefeuille de dix à quinze sociétés, on peut s'attendre à ce qu'un tiers reste bloqué dans son développement ou disparaisse faute de financement", regrette Matthieu Coutet.

Se rapprocher des cibles

Avec moins de 25% de la mise, les "big pharma" font toutefois pâle figure dans cette opération. C'est que l'industrie préfère investir en direct dans des sociétés, plutôt que dans des fonds gérés par un tiers. Quant aux suisses Roche ou Novartis, ils disposent de leurs propres fonds de capital-risque. Les laboratoires qui ont répondu à l'appel y voient, eux, l'opportunité de se rapprocher de cibles potentielles. D'autant qu'ils joueront aussi un rôle de conseil opérationnel des "start up". "Nous avons intérêt à voir se développer autour de nous un écosystème de biotechs de qualité", indique le responsable des affaires scientifiques d'Ipsen, Christophe Thurieau. "La France reste attractive pour notre maison mère même si la complexité de l'univers académique hexagonal nous est encore reprochée", fait valoir le patron France d'Abbott, Denis Hello.

Avec cette recapitalisation, ITI, qui dispose d'un portefeuille de quatorze sociétés, compte investir dans quinze à vingt nouvelles "biotechs" dans la pharmacie, le diagnostic ou les services de santé. Les tickets moyens seront de 2 millions d'euros sur cinq ans. "Nous investirons cette somme progressivement, d'abord en consolidant l'équipe managériale et le plan de développement, et en partenariat pour des tours de tables de 5 à 6 millions au total", explique Matthieu Coutet.

Audrey Tonnelier - 12/01/2012|  

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 08:14

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:13

 

 Comment expliquer qu'un salarié qui se lève chaque matin a du mal à finir le mois, ne part presque jamais en vacances et ne peut se soigner correctement  alors qu'une personne inactive est logée gratuitement avec "APL", peut faire des grasses matinées, partir en vacances chaque année avec les bons vacances de la "CAF" et se faire soigner avec la "CMU" bien mieux qu'un salarié qui n'a droit a rien de tout ça !!!!!! 

> Alors aidons plus les salariés pour une France qui avance et foutez les cas sociaux au boulot !!!!! 

> j'aimerais savoir si vous oserez copier ce mail et le transférer !!! 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 07:53
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Attaqué par sur le projet socialiste de suppression du quotient familial, le leader PS a dû ajuster le tir.

L'affaire » du quotient familial, puisqu'il faut bien, désormais, l'appeler ainsi, va-t-elle handicaper durablement François Hollande, à l'image de sa déclaration pendant la campagne de 2007, sur la taxation des riches, c'est-à-dire tous les salariés au-delà de 4.000 euros ? Peut-elle le marquer comme le socialiste « taxeur » et matraqueur des classes moyennes ? C'est évidemment le souhait de l'UMP.

Nicolas Sarkozy lui-même est monté mardi au créneau pour dénoncer comme une « folie » le projet socialiste de suppression du quotient familial, qui « aurait des conséquences absolument dramatiques » pour la politique familiale.

Cette suppression d'un système attribuant un avantage fiscal croissant avec le nombre d'enfants (les fameuses « parts ») et le revenu avait été confirmée la semaine dernière par le bras droit de François Hollande, le spécialiste des questions économiques, Michel Sapin, et ce mardi par Manuel Valls, chargé de la communication du candidat socialiste. L'idée circulant au PS est de supprimer le système de quotient, non pas pour augmenter les recettes de l'Etat, mais pour le remplacer par une somme forfaitaire attribuée pour chaque enfant, et ne dépendant donc pas du revenu. Un projet fortement redistributif, qui conduirait à augmenter l'impôt de plus de 40 % des foyers (les plus aisés), frappant surtout les 10 % les plus riches, et au contraire à accroître les ressources des moins favorisés, tous ceux qui ne paient pas l'impôt sur le revenu. Un projet marqué à gauche, donc. Mais le candidat socialiste peut-il laisser dire qu'il a l'intention « d'assassiner » les classes moyennes, selon l'expression du ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez ? Evidemment non. Le risque serait grand d'effrayer les dits Français moyens, au profit d'un François Bayrou, par exemple.

Ajustement

Du coup, François Hollande a tenu faire une mise au point. « Je ne veux pas supprimer le quotient familial qui est un avantage fiscal pour les Français » a-t-il déclaré. Il s'agit de « moduler le quotient pour qu'il puisse être plus juste pour l'ensemble des familles, pour les plus modestes qui ne le touchent pas, pour les classes moyennes qui devront avoir un avantage plus élevé et un peu moins pour les familles très favorisées. »

Peut-on donc parler d'un recul par rapport au projet initial, d'un renoncement ? Il y aura, tout au moins, un ajustement. Tout est affaire de définition. Comment François Hollande définit-il les très favorisés ? Si les 10 % de foyers les plus aisés correspondent à cette définition, alors il pourra sans doute concevoir un schéma gagnant pour tous les autres. Au-delà, c'est la maîtrise de la communication du candidat socialiste qui est en cause. « Le seul moyen d'avancer sur ces sujets fiscaux, c'est de les inscrire dans une cohérence globale, un récit », souligne le politologue Stéphane Rozès. Ce n'est évidemment pas le cas, en l'occurence. C'est une étude de Bercy révélée par « Les Echos », montrant l'ampleur des hausses d'impôt qu'impliquerait la suppression du quotient, qui a mis le feu au poudre. Sans que François Hollande n'ait vu le coup venir.

Ivan Best - 10/01/2012, 22:51

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 07:34

Alors que l'appel d'offres éolien maritime se clôt demain mercredi, l'industrie hôtelière apporte son soutien aux collectifs opposés à l'installation d'éoliennes en mer.

Copyright Reuters
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A la veille de la clôture de l'appel d'offres éolien offshore, la Fédération environnement durable (FED), opposée de longue date à l'implantation d'éoliennes à terre comme en mer et le collectif Pulse ("Pour un littoral sans éoliennes") reçoivent un soutien de poids. L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) dénonce en effet un manque de concertation autour du projet et la mise en danger de toute une filière (et d'un million d'emplois) liée à la mise en service (prévue par l'appel d'offres) de cinq fermes éoliennes en mer. Selon le représentant de l'Umih au sein du Conseil national du littoral et des mers qui doit se mettre en place prochainement, cette "folie collective" aurait pour conséquence de bétonner les littoraux.

Les zones présélectionnées pour l'appel d'offres sont à proximité de Dieppe, la Baie de Somme, Etretat, les plages du débarquement, Saint-Brieuc ou La Baule. Les associations rappellent que chaque parc comptera environ 150 éoliennes sur une surface comparable à celle de Paris et évalue la facture à plus de 20 milliards d'euros (le gouvernement pour sa part évoque 10 milliards pour cette première tranche de l'appel d'offres), à ajouter aux "40 milliards en cours pour l'éolien terrestre", et annonce une augmentation de la facture d'électricité de 40% en cas d'application du programme éolien prévu par le Grenelle de l'environnement. Pulse a officiellement demandé à la ministre de l'écologie l'arrêt immédiat du programme.

La virulence de cette opposition et les arguments invoqués ne sont pas sans rappeler le débat qui oppose les pro et les anti-nucléaire !

Dominique Pialot - 10/01/2012, 18:32

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:33

  cela circule sur internet, je vous en fait profiter.

 

Mêmes informations provenant du Secours catholique et d'autres organisations caritatives...  L'auteur de ce texte préserve son anonymat, ce qui se comprend.

Confidences  d'une bénévole des Restos du Coeur 

  Hier j'ai vu une amie qui fait du bénévolat aux restos du coeur à Dijon 2 j /semaine, il y aurait de quoi écrire un livre !!!  


  Elle est DEGOUTEE de la manière dont se conduisent les noirs , les nord africains , et aussi les armadas de kosovars, tchéchènes, turcs...venus de l'Est :
c'est l'INVASION, ils se ruent sur la nourriture, trafiquent les cartes qui leur donnent droit à tel ou tel avantage, reçoivent plusieurs fois des vêtements, de la nourriture qu'ils revendent ensuite sur le marché ..
 
  Ils sont à l'affût de tout ce qu'on leur donne BETEMENT.... Ils sont au courant de leurs DROITS et de toutes les opportunités !!! (plus que nous, des roublards)....... par ex...(je le dis au hasard).... lundi : Restos du coeur, mardi : Secours populaire, mercredi : Secours catholique, jeudi : autre chose, et se précipitent chaque jour pour faire la queue et participer à la distribution gratuite !!!
 
  Cette amie est au rayon "bébés"... et distribue entre autres des petits pots, des femmes noires engrossées à longueur d'années avec 4 enfants en bas âge dans les pattes et braillant, gueulent "mais ce n'est pas la marque que je veux !!!" et rejettent les petits pots. ... c'est HONTEUX !!!  Ils ont un MEPRIS incroyable pour nous ..

Un bébé peut avoir jusqu'à 3 pères !!! qui viennent chacun réclamer leur dû !!! ils viennent tous dévaliser les stands, se disputent, s'arrachent leurs sacs, on leur donne 1 pack de 8 yaourts, ils en mangent un, entament ou crachent dans les 7 autres et les jettent sous le nez des bénévoles, pour nous NARGUER, nous MEPRISER, se MOQUER de nous ! ! !

  C'est SCANDALEUX .... et on continue à entretenir cette racaille ????

  On est FOU ou quoi ???  


TOUT LEUR EST DU.... Sans  rien en échange évidemment ! ! ! "
 
  Cette fille très lucide m'a dit :"
Il va y avoir une guerre civile, une REVOLTE, il ne peut en être autrement, Ils nous DETESTENT, nous crachent à la figure, viennent nous piller, et PROFITER A MORT du système, le gouvernement a dû "composer" avec les musulmans, sinon des bombes auraient déjà éclaté partout .."

  Elle est EFFAREE et INQUIETE de la TENSION, de la méchanceté, de la HAINE de ces hordes qui nous envahissent ...

Voilà je voulais vous faire part de son dégoût, de sa désillusion, de son immense tristesse face à une situation que nous ne maitrisons plus du tout ... et tout ce que je vous transmets est absolument authentique, je n'invente rien !!!

  Après ça continuez à répondre aux associations qui nous supplient par téléphone ou courrier, nous implorant de bien vouloir DONNER !!! 
La manière INADMISSIBLE de se comporter de ces émigrés/étrangers soi-disant français !!!  (pour certains d'entre eux) entretenus pénalise certainement des associations qui auraient REELLEMENT BESOIN d'AIDE... "

  Faites CIRCULER .... !!!

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 14:34
Iran - 10/01/2012 | 11:44 - 

Comment le blocage financier et l'embargo tentent d'étouffer les ventes de brut iranien. Téhéran adapte sa dépendance envers l'essence importée. Un article de notre partenaire suisse Le Temps.

Copyright Reuters
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Défilant en boucle, les images de destroyers américains, d'un condamné à mort américano-irakien soupçonné d'espionnage ou de cartes simplifiées du verrou d'Ormuz affolent les cours internationaux de l'or noir. Le baril s'est maintenu lundi au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars à New York. Un niveau supérieur d'un tiers à celui affiché début octobre. Les coups de menton du Pentagone masquent pourtant une autre guerre, économique, qui redouble depuis la promulgation, fin décembre, par la Maison-Blanche, d'une loi renforçant les sanctions financières.

Perturber le négoce

«Le pays a beaucoup de mal à trouver des banques étrangères, cela pourrait menacer ses ventes de pétrole», prévient Thierry Coville, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris. Contacté, le centre genevois de la banque BNP Paribas, acteur majeur du négoce pétrolier, ne répond pas. A Zoug, le géant Glencore fait valoir en boucle qu'il «s'assure être en accord avec les dernières règles et sanctions» décidées. Point.

Une prudence reflétant le projet de l'Union européenne d'interdire, fin janvier, ses achats de pétrole iranien. Allié des Etats-Unis et deuxième client du pétrole iranien, le Japon a, de son côté, envoyé ce week-end son chef de la diplomatie discuter avec Riyad de «diversification» de ses approvisionnements. Principal client des puits de Téhéran, la Chine ne veut, elle, pas entendre parler d'embargo. A en croire la banque Nomura, un «différent» avec Téhéran «sur le paiement» de sa facture pétrolière n'en a pas moins conduit Pékin à diviser par deux ses commandes de brut.

Attiser la contestation

Objectif recherché par ces sanctions: épuiser la population, attiser la contestation sociale dans un pays où les ventes de pétrole fournissent 60% des recettes de l'Etat et où le chômage dépasse officiellement 12%. Sans compter une inflation galopante. «Les gens ne sortiront pas dans la rue pour cela», estime pourtant Thierry Coville. «Pour le moment, la population semble craindre une nouvelle révolution - rimant avec chaos et anarchie - de la même manière que les Algériens craignent la guerre civile», renchérit Mohammad-Reza Djalili, professeur honoraire à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève. Les sanctions conduiraient surtout à «un renforcement de la répression par un régime craignant une montée de la contestation» ou «une aggravation de la corruption», selon le spécialiste.

Surtout la République islamique s'est efforcée ces derniers mois de réduire sa vulnérabilité: le pays «n'importerait pratiquement plus d'essence, en raison de l'arrêt de sa politique de prix subventionnés», prévient le chercheur de l'IRIS. Une information confirmée hier par des acteurs du négoce genevois.

En revanche, l'Europe pourrait jouer gros. «Le prix record du baril en euros sera le prochain chapitre de la crise européenne; menaçant de créer un choc pétrolier - et du pouvoir d'achat - au moment où les plans d'austérité vont être appliqués», prévient de son côté Olivier Jakob, responsable du bureau d'analyse Petromatrix à Zoug.

 

Lire d'autres articles sur le même sujet sur le site du Temps en cliquant ici.

Pierre-Alexandre Sallier, du quotidien Le Temps (Lausanne) - 10/01/2012, 11:44  | 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 14:15

LEMONDE | 09.01.12 | 11h25   •  Mis à jour le 09.01.12 | 11h53

 
 

 

Didier Cappelle, responsable de la CFDT-Maritime Nord, répond aux médias le 5 janvier, à la sortie d'une réunion au ministère des transports.

Didier Cappelle, responsable de la CFDT-Maritime Nord, répond aux médias le 5 janvier, à la sortie d'une réunion au ministère des transports.Reuters/GONZALO FUENTES

Calais (Pas-de-Calais), envoyé spécial - Chez SeaFrance, l'étiquette CFDT est devenue lourde à porter. Un véritable boulet, presque une marque d'infamie. Depuis le 6 janvier, les responsables de ce syndicat dans la compagnie de ferries sont accusés dans la presse des pires dérives, au moment même où ils défendent la reprise de l'entreprise par une société coopérative et participative (SCOP). Un symbole de plus dans ce dossier qui s'est invité dans la campagne présidentielle.

Les syndicalistes étaient déjà contestés, du fait de leur opposition à la solution de relance portée par Louis Dreyfus Armateur (LDA) et la société danoise DFDS. Mais la controverse a pris une tournure nouvelle avec le déballage, sur la scène nationale, de faits dénoncés naguère par des journaux régionaux et par d'autres syndicats : intimidations, violences, gestion opaque des instances représentatives du personnel, relations incestueuses avec l'ancienne équipe de direction, soupçons d'enrichissement personnel…

Dans ce déferlement d'accusations, un nom revient sans cesse : Didier Cappelle, responsable de la CFDT-Maritime Nord. Bien que cet ancien salarié de SeaFrance ait pris sa retraite en 2006, il continue de jouer un rôle de tout premier plan dans les manœuvres de sauvetage de la compagnie qui assure la liaison Calais-Douvres. Ses nombreux contradicteurs le décrivent comme le "cerveau", le "gourou" d'une organisation quasi "mafieuse". La CFDT, au niveau confédéral, a prévenu qu'elle l'exclurait, lui et les autres chefs de son syndicat, si les soupçons de "pratiques obscures et frauduleuses" se confirmaient. "On sera sans état d'âme, confie Laurent Berger, secrétaire national de la centrale cédétiste. Ces gens-là ne sont pas en phase avec les valeurs et l'éthique de la CFDT." Beaucoup moins sévère, un ex-cadre de haut niveau, employé dans la compagnie de 2001 à 2008, voit dans cet homme aux allures de papy ordinaire un "syndicaliste à l'ancienne", adepte certes "du coup de poing sur la table", mais "généreux".

Didier Cappelle commence à travailler en 1966 à l'âge de 15 ans, à l'issue de l'Ecole d'apprentissage maritime du Havre (Seine-Maritime). Mousse sur le paquebot France durant un an, il bourlingue ensuite sur "toutes sortes de bateaux" : porte-conteneurs, bananiers, etc. En 1973, il intègre l'Armement naval SNCF, l'ancien nom de SeaFrance, et gravit les échelons jusqu'au poste d'intendant, avant de passer permanent syndical en 1990. Au moment de son embauche, raconte-t-il, la CGT occupait une position dominante, tandis que la CFDT ne comptait que quelques dizaines d'adhérents. Le rapport de forces va peu à peu s'inverser. Didier Cappelle sait commander des troupes et se faire apprécier d'elles. En 1994, il est élu secrétaire du comité d'entreprise (CE).

Au cours des années 1990, les conflits sociaux s'enchaînent sur de multiples sujets : salaires, emplois, indemnisation des arrêts maladie… Nommé à la tête de SeaFrance en 2001, Eudes Riblier essaie de juguler le nombre de jours de grèves en travaillant "en étroite liaison avec la CFDT", explique un proche de l'actuelle direction, en poste à l'époque. "Petit à petit, poursuit-il, la CFDT a pris le pouvoir sur le recrutement des non-cadres." Didier Cappelle fournirait même des "listes" de personnes à engager dans la compagnie de ferries.

La Cour des comptes dresse un constat similaire dans un rapport remis en 2009 : pour les "agents de service général" à bord des navires, "le recrutement s'effectue largement par cooptation selon des critères peu transparents", écrit la haute juridiction, en ajoutant : "Les recommandations familiales et surtout l'appui de la formation syndicale majoritaire [la CFDT] entrent comme un facteur déterminant dans la sélection des candidats." Aux yeux de la Cour, cette politique entraîne des sureffectifs.

Didier Cappelle ne nie pas avoir eu "une certaine influence" en matière d'embauche, mais d'autres syndicats en avaient aussi et ces usages ne sont pas propres à SeaFrance, se défend-il.
La CFDT-Maritime Nord est également soupçonnée d'exercer son emprise sur les augmentations salariales et sur le déroulement de carrière des techniciens et des personnels d'exécution. A tel point qu'en février2007, l'intersyndicale CGT/CFE-CGC des officiers s'indigne des privilèges exorbitants qui seraient accordés à certains salariés : primes exceptionnelles sans justification, promotions aussi subites qu'inexpliquées… "Le président Riblier a acheté la paix sociale à la CFDT", fustigent les deux organisations.

Pour avoir relayé ces allégations, le quotidien Nord-Littoral sera condamné pour diffamation par la cour d'appel de Douai (Nord). Mais Pascal Dejean, le PDG du groupe propriétaire de ce journal, pense, aujourd'hui encore, que ces critiques étaient fondées : "Nous avons eu le tort d'avoir raison trop tôt", affirme-t-il. La preuve : la Cour des comptes a validé, dans son rapport de 2009, les observations faites deux ans plus tôt par l'intersyndicale des officiers.

Accusée d'être de mèche avec la direction, la CFDT-Maritime Nord est également montrée du doigt pour ses méthodes musclées. En mars 2002, un représentant de la CGT, Christophe Wadoux, est frappé au cours d'une "réunion paritaire" par Eric Vercoutre, l'actuel secrétaire du CE. Une agression commise sous les yeux d'un membre de la direction des ressources humaines. Un an plus tard, un groupe de salariés de SeaFrance emmené par Didier Cappelle envahit les locaux de Nord-Littoral à Calais. Un article leur avait déplu, raconte Pascal Dejean. Il n'y a ni coup ni casse – ou presque – mais par la suite, la CFDT-Maritime Nord distribuera des tracts menaçants contre des journalistes du quotidien, d'après le PDG du groupe de presse.

En avril 2005, une autre altercation éclate, entre Eric Vercoutre et Roger Lopez, un responsable de la CGT chez SeaFrance. Ce dernier s'écroule, après, dit-il, avoir été boxé par son contradicteur. La justice condamne le militant cédétiste à une peine d'amende, malgré ses dénégations. Enfin, quelques mois plus tard, un incident se produit lors d'une manifestation au Havre, mais cette fois la victime est une policière en civil qui photographie des manifestants. Plusieurs hommes tentent de s'emparer de son appareil, elle se retrouve au sol. Didier Cappelle, Eric Vercoutre et un de leurs collègues sont renvoyés en correctionnelle : le premier se voit infliger une amende, le second sept mois de prison avec sursis, le troisième cinq mois avec sursis.

Tous ces épisodes ont été grossis jusqu'à l'exagération, plaide Didier Cappelle. Il explique que la policière avait dissimulé sa véritable qualité aux manifestants – d'où la colère de certains d'entre eux. Il prétend même avoir cherché à la protéger avec ses deux collègues. Un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme a été engagé contre la décision sanctionnant les trois hommes… Un changement important survient lorsque Eudes Riblier est remplacé en 2008 par Pierre Fa à la direction. Celui-ci "siffle la fin de la récréation" et enterre la politique de cogestion, relate un syndicaliste. D'après lui, la CFDT-Maritime Nord cesse d'avoir la main sur une partie des recrutements. Depuis, la guerre fait rage entre le syndicat et le président du directoire. Les belligérants croisent le fer au sujet des comptes du CE : Pierre Fa multiplie les requêtes pour y voir plus clair. N'obtenant pas les documents réclamés, il lance des actions judiciaires, si nombreuses et si touffues que les protagonistes ont eux-mêmes de la peine à s'y retrouver.

Didier Cappelle assimile cette cascade de procédures à une "cabale" visant à "jeter le discrédit" sur son organisation. "Le CE a toujours été très bien géré et au bénéfice de tous", assure-t-il, tout en prenant un malin plaisir à rappeler que Pierre Fa fut condamné dans l'affaire Elf.

Début 2010, suspectant des détournements de produits à bord des navires, les patrons de SeaFrance portent plainte pour "abus de confiance". Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Depuis, aucune mise en examen n'a été prononcée, mais les comptes bancaires de responsables de la CFDT-Maritime Nord auraient été épluchés.

Quelques semaines après le début de cette enquête, une autre affaire surgit : celle des biens immobiliers d'Eric Vercoutre. "Comment a-t-il pu se les offrir ?", s'interroge Nord-Littoral, le 4 juin 2010. Un sujet à nouveau abordé par Libération, dans son édition du 7-8 janvier. Au quotidien national, le secrétaire du CE indique qu'il a dû contracter de gros emprunts afin d'acheter ces logements qu'il met en location. Propriétaire, lui aussi, de plusieurs appartements à Calais, Didier Cappelle soutient qu'ils sont "hypothéqués" et qu'il s'est "surendetté" à cause de l'acquisition d'un immeuble.

"Sous prétexte de paix sociale, on a fait n'importe quoi", tempête Jacques Brouyer, secrétaire du syndicat CGT des officiers de SeaFrance. Des "calomnies" martelées depuis des années, rétorque Didier Cappelle. Selon lui, elles ressortent aujourd'hui pour torpiller le projet de SCOP.
Celui-ci était considéré comme voué à l'échec en raison d'un financement insuffisant et d'un business plan boiteux. Mais la société Eurotunnel vient de créer la surprise en proposant d'appuyer le schéma construit par la CFDT-Maritime Nord. Si cette solution prend tournure, le pavillon français continuera peut-être de flotter entre Calais et Douvres.

Bertrand Bissuel

Article paru dans l'édition du 10.01.12

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 14:00
France : 32.922 expulsions en 2011
AFP Mis à jour le 10/01/2012 à 12:43 | publié le 10/01/2012 à 10:46 

Un total de 32.922 étrangers ont été expulsés de France en 2011 et le gouvernement vise un objectif de 35.000 expulsions en 2012, des chiffres record, a annoncé ce matin le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.

"Ce chiffre est supérieur de 5.000 à celui de 28.000 initialement fixé. C'est le plus élevé jamais atteint", a-t-il déclaré lors d'un point de presse. Avec le "printemps arabe", le nombre des arrivées irrégulières a explosé, notamment avec l'entrée des Tunisiens qui ont transité par l'Italie.

Claude Guéant a également fait état de 182.595 premiers titres de séjour délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%. Dans le détail, l'immigration professionnelle a reculé de 26% sur un an et l'immigration familiale de 14%, selon le ministre de l'Intérieur.

Arrivé en février 2011 place Beauvau, Claude Guéant dévoile son bilan en matière d'immigration un peu plus de trois mois avant la présidentielle où ce sujet sensible peut être un des thèmes majeurs. Accusé par Marine Le Pen de "mensonges" sur les étrangers accueillis par la France en 2011, il entend démontrer avoir réduit l'immigration régulière et battu le record des expulsions, les deux objectifs qu'il s'était fixés. Le ministre veut faire baisser de 200.000 à 150.000 le nombre d'étrangers admis chaque année dans le pays.

Le nombre des expulsions est passé de 9.000 en 2001 à 29.000 en 2008 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, même si 80% des décisions ne sont pas exécutées, notamment en raison du refus des pays d'origine de délivrer des laisser-passer consulaires.

Guéant : plus de délinquance d'étrangers
AFP Publié le 10/01/2012 à 10:57 
 

Claude Guéant, ce matin sur RMC-BFMTV, a affirmé que la délinquance était plus répandue dans les populations étrangères. "Il y a un taux de délinquance parmi la population étrangère qui est entre deux et trois fois supérieur à la moyenne", a relevé le ministre de l'Intérieur, en se basant sur des études faites par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) sur le sujet.

Selon le dernier rapport de cet organisme, portant sur 2010, 226.675 étrangers ont été "mis en cause" cette année-là dans les affaires de police et de gendarmerie. Mais 40% l'ont été pour des infractions à la législation sur les étrangers (ILE).

Au total, 137.098 étrangers ont été mis en cause pour des crimes et délits non-routiers hors ILE. Cela représente 13% du gros million de personnes ayant eu maille à partir avec les forces de l'ordre cette année-là. Les étrangers représentent environ 6% de la population.

Le FIGARO

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