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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 18:57
innovation
Copyright Reuters
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La Chine est devenue le premier déposant mondial de brevets en 2011, dépassant les Etats-Unis et le Japon, montre un rapport Thomson Reuters publié ce mercredi.

La Chine a dépassé les USA et le Japon en 2011 en termes de dépôts de brevets. La deuxième économie mondiale veut passer du stade "made in China" (fabriqué en Chine) à celui de "designed in China" (conçu en Chine) et le gouvernement pousse à l'innovation dans des secteurs tels que l'automobile, la pharmacie et la technologie.

Les experts disent toutefois que la Chine a encore des progrès à faire pour figurer à la pointe de l'innovation mondiale car il lui faut améliorer la qualité des brevets. "La quantité est une chose ; la qualité une autre. Le pourcentage d'homologation n'est pas aussi élevé en Chine que, disons, aux Etats-Unis, au Japon ou en certains endroits de l'Europe", dit Elliot Papageorgiou, associé au cabinet d'avocats Rouse Legal (Chine).

Le rapport Thomson Reuters indique que le nombre de brevets déposés devrait approcher des 500.000 en 2015 en Chine, contre près de 400.000 aux USA et près de 300.000 au Japon. Les enregistrements de l'office des brevets chinois ont augmenté de 16,7% en moyenne annuelle, passant de 171.000 en 2006 à près de 314.000 en 2010, suivant l'indice Thomson Reuters Derwent World Patents.

Durant cette période, le volume le plus élevé revenait au Japon, suivi par les Etats-Unis, la Chine, la Corée et l'Europe, montre le rapport, qui ne donne pas de chiffres pour 2011. "La différence la plus frappante au sein de ces régions est la Chine ; elle connaît la croissance la plus rapide et est bien partie pour occuper la tête du peloton dans un avenir très proche", lit-on.

Sur le nombre total de brevets déposés en Chine, le pourcentage des dépôts locaux a été de près de 73% en 2010 contre moins de 52% en 2006, ce qui veut dire que les entreprises chinoises ont pris l'ascendant sur les firmes étrangères dans ce mouvement ascensionnel. Selon l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), la Chine gagne également des places au classement des dépôts à l'étranger.

En 2010, ZTE, le deuxième équipementier télécoms chinois, était deuxième de la liste des déposants, juste derrière le japonais Panasonic. Le fondateur américain Qualcomm était troisième et le chinois Huawei Technologies, deuxième équipementier télécoms mondial, quatrième, suivant l'OMPI.

La multiplication des brevets déposés en Chine s'explique aussi par les contentieux juridiques entre sociétés, notamment dans le secteur des télécommunications. Huawei et ZTE sont ainsi au coeur de contentieux touchant à la téléphonie mobile de quatrième génération.

latribune.fr avec Reuters - 21/12/2011

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:41

Afin que les donneurs de leçons n'oublient pas leurs rôles devant l'histoire ... Je suis fier d'être gaulliste !

 

 

ATTENTION! CETTE VIDEO DENONCE LA COLLABORATION !

 

La gauche fut la mère de la collaboration!

 

 

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:16
ferroviaire -

Le ministre chargé des Transports a confirmé ce mercredi que la SNCF verserait bien un dividende de 230 millions d'euros à l'Etat au titre de l'année 2011.

Copyright Reuters
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Interrogé sur France 2 sur le versement de ce dividende record, information dévoilée par Les Echos mardi soir, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a répondu que "c'est une bonne nouvelle." "Même si d'un côté on reçoit 230 millions, de l'autre côté on en sort beaucoup plus. Ces dividendes compensent à peine ce que l'on donne pour maintenir les trains dans les villes moyennes en France, pour les trains d'équilibre", a précisé le ministre.

Interrogé pour savoir ce que l'Etat allait faire de cette somme, il a répondu : "c'est prévu pour aller à l'actionnaire principal, c'est-à-dire tous les Français."

Lors des Assises du ferroviaire, achevées début décembre, la commission qui planchait sur ce thème a préconisé notamment de réinvestir les dividendes dans la rénovation du réseau, en les versant à Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire des infrastructures. Les Assises ont acté la nécessité de dégager au moins 1 milliard d'euros de ressources supplémentaires par an pour assurer la viabilité économique du réseau existant.

Le projet de budget 2012 de la SNCF sera examiné jeudi par son conseil d'administration.

Depuis 2007, la SNCF verse un dividende à l'Etat qui correspond à 30% de son bénéfice net récurrent. L'an passé, le dividende avait été de 65 millions d'euros. C'est en 2009 qu'il avait été le plus élevé avec 183 millions d'euros versés.

latribune.fr, avec AFP - 21/12/2011, 09:00

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:53
Samedi 17 décembre 2011
Seulement 31 conseillers généraux (sur 59) ont validé la vente des terrains de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Au fil des années, le Département a acquis une partie des terres nécessaires à l'implantation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Hier mardi, les élus étaient invités à valider la cession des terrains à la société Aéroports du grand Ouest, filiale de Vinci, ainsi qu'à l'État (pour le barreau routier). La transaction porte sur 928 ha, soit 5 millions d'euros.

Mais le conseil général vendait aussi à Vinci 128 ha de réserves foncières, destinées à la réinstallation d'agriculteurs. La semaine dernière, les paysans ont réagi. Des élus aussi, comme Jean-Luc Besnier, conseiller de Nort-sur-Erdre. Celui-ci craint « un détournement de destination » des terres. Même inquiétude du communiste Roger David, pour qui la situation met en évidence des « contradictions » du montage.

Grain de sable

Quand le texte arrive devant l'assemblée départementale, le président socialiste Grosvalet a déjà sorti de la délibération les 128 ha contestés. Par la suite, la négociation passera par la Safer, qui a la confiance du monde agricole. Puis la vente reviendra devant le conseil général. L'élue Françoise Verchère voudrait savoir si la question sera débattue publiquement, ou validée discrètement en commission. « Vous verrez le moment venu », lui répondra, sèchement, le président Philippe Grosvalet.

Dans le panier, il y a aussi 57 ha situés en bordure de zone, mais à l'extérieur. « Rien ne vous oblige à les vendre », attaque Françoise Verchère (Parti de gauche). « Pourquoi vendre des terres situées en dehors de la zone, où est l'intérêt ? » enchaîne le sénateur UMP André Trillard, pourtant favorable à l'aéroport. Le vice-président Hervé Bocher, en charge du dossier, avance une explication (1), jugée incompréhensible par beaucoup.

L'opposition ne vote pas

André Trillard revient à la charge, demande de dissocier cette question du reste du dossier. « Pas possible », répond le président Philippe Grosvalet. Il met aux voix. « Dans ce cas, on ne vote pas », dit-on dans les rangs du groupe d'opposition Démocratie 44. Au final, 39 élus (sur 59) appuient sur le petit bouton du vote électronique. La vente est validée, mais dans la confusion, par (seulement) 31 élus. On compte six non et deux abstentions.

Porte-parole des opposants à l'aéroport, Julien Durand a suivi la journée depuis les rangs du public. « Une fois de plus, on a assisté au grand écart. D'un côté, le conseil général ne cesse de proclamer qu'il veut préserver les terres agricoles ; de l'autre, il cède aux exigences de Vinci », fulmine l'opposant, rappelant que le constructeur a besoin d'hectares. Pour l'aéroport. Mais aussi pour les mesures compensatoires environnementales imposées par le Grenelle 2. Ce sera le dossier chaud des mois à venir.

 

Ouest France

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:47

OF 14-12-11

 

Ouest France 14/12/2011

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:44

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

 

Je suis tout à fait en accord avec cette démarche d’évaluation et de mise en pratique de gestes envers l’environnement dans le cadre des collectivités territoriales et le respect du fameux Agenda 21. C’était une excellente initiative qui demande une prise de conscience interne de tous les services du Conseil Général et de toutes les compétences du Département.

 

Cependant, je tiens à faire quelques remarques. Déjà, ce qui m’interpelle, c’est votre auto-évaluation. A moindre coût, vous auriez pu faire une évaluation en externe des actions sur ce cahier de charge de l’Agenda 21.

 

Je lis « le double engagement pris lors du vote a été globalement tenu : 96% des actions sont engagées, et 88% des actions ont des résultats publiés ». Il faut veiller à ce que les Directions du Département les mettent en œuvre, se les approprient et les fassent durer.

 

Enfin, je remarque que le co-voiturage en interne n’est pas assez pratiqué. Quelles sont les démarches que vous comptez mettre en place pour inciter à cette pratique qui me semble une très bonne initiative ?

 

Je vous remercie de bien vouloir répondre à ces points qui me semblent importants pour une amélioration de votre Plan d’actions solidaires.


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Par André TRILLARD Publié dans : Discours
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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:22

PO 13-12-11

 

Presse Océan - 13/12/2011

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:17

Social Plusieurs outils renforceront les liens avec les entreprises

«Crise ou non, les plus pauvres doivent profiter de notre dynamisme économique. » Le département, via son vice-président Alain Robert (PS), s'adressera avant tout aux entreprises en 2012. Le moyen ? Resserrer les liens et déstigmatiser les bénéficiaires du RSA.

Des aides sous condition
Les outils ? Ils sont nombreux. Leur concocter des partenariats de recrutement dans des niches en tension, par exemple. D'ici cinq ans, quelque 45% des bouchers du département devraient prendre leur retraite : « On vise 15 à 20 postes d'aide-boucher, explique alors Philippe Fayet, chef du service insertion et emploi du conseil général. Des gens sans aucune compétence dans le domaine seront formés pendant un an. » Plus largement, les liens seront renforcés avec les entreprises. « L'aéroport devrait créer des emplois, continue Alain Robert. On devrait signer un partenariat avec Vinci... » Objectif à terme : réserver 250 CDI par an.
Concrètement, des incitations à l'embauche sont aussi directement mises en place : les aides immobilières aux TPE/PME ne seront plus accordées qu'à condition d'embaucher un demandeur d'emploi « prioritaire » - dont font partie les bénéficiaires du RSA - pour cinq postes créés. Une enveloppe de 1,5 million d'euros est débloquée. « L'intention est louable, note André Trillard (UMP). Mais c'est opposer le chômeur d'aujourd'hui à celui de demain, plus jeune. Il vaudrait mieux ouvrir plus largement l'accès aux formations qualifiantes. »

 

20 Minutes - 15/12/2011

 

Par André TRILLARD Publié dans : La Presse en parle

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 19:02

 

Les responsables de la zone euro ont commencé ce vendredi à donner corps à leur projet de "mini- traité", qui doit permettre de mieux contrôler les budgets nationaux et d'intégrer les politiques économiques des pays de la monnaie unique.

Copyright Reuters
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Selon une première version du texte, rendue publique vendredi et qui pourrait être approuvée d'ici fin janvier, ce pacte sera pleinement compatible avec les traités de l'Union européenne et la jurisprudence de la Cour européenne de justice, qui aura le pouvoir de juger les pays en infraction avec les nouvelles dispositions.

Par ailleurs, comme attendu, les sanctions en cas de non respect de la limite de 3% du PIB pour les déficits publics seront automatiques et ne pourront être bloquées que par une majorité qualifiée d'Etats. La dette d'un Etat sera également plus étroitement contrôlée.

Une "règle d'or" budgétaire est par ailleurs intégrée au texte. Elle prévoit que les déficits primaires - c'est à dire excluant le service de la dette - seront limités à 0,5% du PIB sur le cycle économique.

Enfin, le texte entrera en vigueur dès que neuf pays signataires l'auront ratifié et l'ensemble des pays de l'UE - Grande-Bretagne incluse - resteront associés aux décisions de politique économique dans le zone euro.

"Les parties contractantes assurent que toutes les réformes majeures de politique économique seront discutées et coordonnées entre elles. Cette coordination impliquera les institutions de l'Union européenne, comme cela est requis par la loi de l'Union", est-il indiqué dans le document de huit pages.

Un accord fin janvier

Le texte, qui transpose juridiquement les décisions des dirigeants de l'UE annoncées le 9 décembre dernier ( )commencera à être discuté mardi prochain entre directeurs du Trésor, ambassadeurs et experts juridiques de tous les Etats membres de l'UE, dont la Grande-Bretagne qui n'avait pas souhaité vendredi dernier s'associer au pacte.

Londres sera associé aux discussions mais ne pourra toutefois pas voter, selon les procédures communiquées aux représentants des Vingt-Sept cette semaine. De même, des représentants du parlement européen, de la Commission et de la Banque centrale européenne seront associés aux discussions mais ils n'auront pas directement voix au chapitre.

De nouvelles réunions pourraient ensuite se tenir pendant la période des fêtes afin de parvenir à un accord final sur le texte d'ici la fin janvier ou début février, date à laquelle un nouveau sommet européen sera organisé.

"Le but est d'avoir un accord d'ici cette date. Ce n'est pas une surprise si Van Rompuy a décidé de convoquer un sommet pour cette date", a précisé une source européenne à Reuters. Une autre source a indiqué que l'objectif des pays participants était de finaliser le texte d'ici fin janvier.

latribune.fr avec Reuters - 16/12/2011, 18:30  |  

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 17:07
Vendredi 16 décembre 2011

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

 

Le débat d’orientations budgétaires est toujours un moment important dans la vie d’une collectivité.

 

On le voit bien dans les propos qui ont été tenus par Monsieur Bolo et par le vœu qui a été déposé par votre Groupe, nous sommes entrés de plain-pied dans la campagne présidentielle.

 

La date de ce conseil municipal en un exemple supplémentaire. Initialement prévu le 2 décembre dernier, notre réunion a été reportée aujourd’hui pour vraisemblablement permettre au Conseiller spécial de François Hollande de l’accompagner en Allemagne.

 

Je note à ce propos que nous avons été scandalisés par ce qui s’est passé au lancement des travaux de la conférence nationale des tribunaux de commerce. En effet, votre représentant Monsieur le Maire a excusé votre absence en indiquant que vous étiez retenu en Conseil Municipal.

 

Nous sommes entrés dans la campagne présidentielle, disais-je et les propos de Pascal Bolo, comme à chaque fois, restent d’une objectivité toute relative.

 

Désengagement de l’Etat, étranglement des collectivités, réformes injustes, sont les points les plus développés par l’adjoint aux finances ici ou dans la presse.

 

La réalité c’est qu’aujourd’hui le Parti Socialiste est totalement coupé de la réalité. Siéger 10 ans dans l’opposition, vous a déconnecté. Vous êtes les conservateurs. L’attitude des Gauche européennes vous le rappelle cruellement.

Vous agissez aujourd’hui comme si la France, l’Europe, le monde ne traversaient pas une crise considérable, inédite. Vous agissez comme si le monde, l’Europe et la France n’étaient pas au bord de l’explosion. Vous agissez comme si les collectivités locales n’étaient pas parties intégrantes de notre république.

 

Les promesses du candidat socialiste sont non seulement totalement démagogiques et inapplicables, mais elles sont dangereuses car à chaque expression publique de votre poulain, la crédibilité de notre pays diminue. Alors que le Président de la République travaille avec l’ensemble des gouvernements européens, relance l’amitié franco-allemande, à laquelle je vous aurai cru plus attaché, le candidat socialiste, lui, décrédibilise notre Pays.

 

Retour de la retraite à 60 ans, création de 60 000 postes dans l’Education nationale, création de 300 000 nouveaux emplois jeunes, arrêt de 24 réacteurs nucléaires, suppression des niches fiscales, retour effectif aux 35 heures, suppression du droit de veto à l’ONU et ce matin remise en cause de l’accord de Bruxelles conclu la semaine dernière… Toutes ces mesures à visées électoralistes, à grand renfort de dépenses publiques, sont intenables. Et auraient des conséquences désastreuses.

 

Par ailleurs, on sait bien que lorsque vous êtes majoritaires au niveau national, vous êtes incapables de tenir vos promesses. Et l’on voit bien combien votre victoire au Sénat est contre-productive. Nous avons aujourd’hui une assemblée législative qui porte comme sujet principal, dans la période de crise que nous traversons, le droit de vote des étrangers.

 

La ficelle est un peu grosse. Il s’agit de faire monter le vote frontiste pour essayer de reproduire un 21 avril à l’envers pour empêcher le candidat de la droite républicaine d’accéder au 2ème tour.

 

Enfin penser que les collectivités locales sont les victimes du Gouvernement, qu’elles n’ont aucun effort à faire, est totalement surréaliste.

 

Bien sur, les collectivités locales doivent poursuivre leurs politiques d’investissement, et à ce titre les projets nantais doivent avancer. Mais il conviendrait d’être beaucoup plus attentif aux dérapages financiers. Tous les projets que vous portez, quel que soit le sujet, explosent pour une raison ou une autre : construction d’écoles, d’équipements publics divers et variés, mémorial, Chronobus, Place Graslin… Vous êtes incapable de tenir les cordons de la bourse.

 

Il convient aujourd’hui de veiller au respect des enveloppes budgétaires votées par les assemblées et d’arrêter en permanence d’ajouter des avenants forts couteux.

 

Les efforts des collectivités locales, quel que soit leur niveau, quelle que soit leur couleur politique doivent porter sur le fonctionnement. On le sait bien le plus gros poste dans le fonctionnement est le Personnel. Cette année, l’évolution de la masse salariale est fixée à 2,7%.

Communauté Urbaine et ville de Nantes confondues, les dépenses de personnel ont augmenté de 38 % depuis 2001 et une centaine d’agent est recruté chaque année en moyenne alors que le taux d’absentéisme est important.

On est loin de ce qu’on nous avait promis, c’est-à-dire la réduction des dépenses grâce à la Communauté Urbaine avec la mutualisation des effectifs. Aujourd’hui, environ 7.200 personnes sont employées alors que de plus en plus d’organismes sont créés afin de gérer des compétences municipales : Nantes Angers Opéra, Nantes Culture et Patrimoine et aujourd’hui Voyage à Nantes.

Au niveau national, entre 1998 et 2008, le nombre de fonctionnaires intercommunaux a été multiplié par 2 et celui des communes a augmenté de 8 %, sans que de nouvelles compétences ne soient transférées par l’Etat.

Nantes a un train de vie de sénateurs, même si Mme Meunier nous a quittés, puisqu’elle est la ville qui dépense le plus d’argent par habitant en subvention : 306 euros/habitant quand la moyenne des villes de + de 100.000 habitants est de 160 euros. Et les autres dépenses de convenance se portent bien : la communication reste stable mais toujours importante, les frais de mission des élus ont augmenté de 50 % à la ville et de 75 % à Nantes Métropole entre 2008 et 2010 et l’exécutif de la ville de Nantes est plus que jamais pléthorique. La Ville est composée du Maire et de 25 adjoints (dont 7 Conseillers Généraux et 2 conseillers régionaux, et siégeant à la Communauté Urbaine) et Nantes Métropole comprend 33 vice-présidents : de vraies armées mexicaines, mais qui semblent ne pas suffire puisque nous avons du voter l’écrêtement pour certains membres de la Majorité.

Dans ces conditions, nous ne tiendrons pas. Il ne peut pas y avoir d’un côté un Etat qui fait des efforts, efforts qui ne sont jamais simples et qui bien sur posent des questions, et de l’autre des collectivités qui créent toujours plus d’emplois publics, qui dépensent toujours plus en fonctionnement.

 

Il est venu le temps d’appliquer aux collectivités locales une forme de RGPP.

 

Les collectivités doivent participer à l’effort national et arrêter de se comporter en contre-pouvoir stérile. Car au final ce sont nos concitoyens qui sont les victimes :

 

- Augmentation des taux d’imposition de + 9,5 % depuis le début du mandat, ce que vous semblez avoir oublié Mme Chiron, entraînant 44 millions d’euros de recettes supplémentaires et qui a fait de la taxe foncière la première recette fiscale, connaissant une inflation record depuis quelques années : + 30% depuis 2004. Les propriétaires sont devenus la cible de la Municipalité alors que seulement 36 % des Nantais sont propriétaires de leur logement.

- Augmentation de l’ensemble des tarifs : ceux de la TAN (+ 24 % depuis le début du mandat), les tarifs de stationnement (+30% en moyenne) qui vont encore augmenter  cette année.

Voilà donc votre vision de la gestion publique :

- Toujours plus d’impôts alors que dans le même temps le taux global des prélèvements obligatoires en France passaient de 43,6% en 2004 à 40,7% en 2010…

- Toujours plus de dépenses de personnel, je n’y reviens pas. Mais, n’oublions pas que les dépenses de personnel augmentent mécaniquement par le glissement vieillesse technicité (GVT).

- Toujours plus de dépenses : depuis 2003, sous l’impulsion de la gauche, les dépenses locales se sont alourdies de 40 milliards en dehors de tout transfert de compétence tandis que, l’État, avec la RGPP, a réduit son train de vie !

 

Mais revenons-en à l’année qui s’annonce. La situation économique s’est effectivement dégradée en raison de l’importante crise financière qui a frappé l’économie. Il ne faut pas minimiser la très grande réactivité du Gouvernement face à la crise la plus violente enregistrée dans le monde depuis 1929.

 

Comme souvent, Monsieur le Maire, vous dites tout et son contraire :

Au début de la crise, vous prétendiez que l’effort financier de l’Etat était insuffisant, alors qu’aujourd’hui vous estimez qu’il a trop dépensé. De même, vous critiquez la dette du pays mais également les économies proposées ! Vous critiquez l’endettement, mais êtes opposés à la règle d’or !

 

De son côté, le Gouvernement s’attaque depuis déjà quelques années à la réduction des déficits publics. 

Rappelons que l’Etat, qu’on accuse constamment de se désengager fait un effort financier important en faveur des collectivités territoriales. Il reste le premier contributeur local puisque son effort financier représente près de 100 milliards d’euros cette année.

Rappelons enfin que l’Etat remplit toutes ses obligations constitutionnelles en matière de compensation financière des transferts de compétence. L’année dernière, elles avaient représenté 6,3 milliards €. Cette compensation contrôlée par la Commission consultative d’évaluation des charges (la CCEC, présidée par le député PS Thierry Carcenac, président du Conseil général du Tarn), était d’ailleurs supérieure de plus de 150 millions à la compensation théorique.

 

Enfin, précisons que le prétendu désengagement de l’Etat qui étrangle la Ville de Nantes représente un infime pourcentage , moins de 0,5% du budget de la ville. Les mots ont un sens que vous semblez ignorer, Monsieur Bolo.

 

J’en termine, en disant un mot des grandes orientations budgétaires pour 2012.

 

A Nantes, celles-ci sont identiques à celles des années précédentes.

 

- la recherche d’une fiscalité équitable et maîtrisée reste un vœu pieux :

 

Les impôts ont augmenté de 9,5 % depuis 2008, alors que vous étiez engagé à une maîtrise fiscale. Cette hausse n’est d’ailleurs pas équitable car derrière la modération de la taxe d’habitation, la taxe foncière a connu une hausse plus importante, devenant la principale ressource fiscale de la ville. Si elle touche d’abord les propriétaires, elle est à terme répercutée sur les loyers. Par ailleurs l’abattement destiné aux familles n’est qu’une parade puisque Nantes est composée à + de 50% de ménages d’une personne et 20% de ménages de 2 personnes sans enfants. Beaucoup de communication sur ce dispositif, mais très peu de bénéficiaires, mais de plus grandes rentrées fiscales pour la Ville.

 

Quoiqu’il en soit l’impact de la fiscalité directe, c’est-à-dire, l’évolution des taux ainsi que leur niveau, reste bien trop important eu égard aux autres communes de la même strate. Les impôts de la ville de Nantes restent parmi les plus élevés.

 

- la poursuite du désendettement de la ville.

 

Nous l’avons déjà dit, mais vous continuez à vous en gargariser pourtant. Cette maitrise se fait au détriment de graves tensions sur l’équilibre de Nantes Métropole dont la situation financière avait sérieusement dérapé entre 2003 et 2008, donc bien avant la réforme de la TP.

 

Pour conclure, la ville de Nantes ne participe pas à l’effort national de réduction des dépenses publiques. Toutes les études parues ces dernières années soulignent les limites de la politique de gestion de notre collectivité. Aussi il est de notre devoir de vous interpeller à la veille d’un budget qui sera la traduction des orientations débattues aujourd’hui.

 

Nous resterons à l’avenir des élus portant un développement raisonné et maitrisé de la ville, des élus soutenant les investissements relevant de nos compétences et réalisés dans l’intérêt général. Nous resterons des élus attachés à l’expression démocratique. Nous continuerons également à vous interpeler pour que la Ville puisse faire mieux en dépensant moins. C’est sans nul doute là que se trouve le défi de Notre ville Demain !

 

Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en Conseil Municipal
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