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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 12:29
www.lemonde.fr
Le Monde.fr - La candidat socialiste a dit lundi qu'il "ferait en sorte" qu'on ajoute à l'accord conclu vendredi "ce qui manque, c'est-à-dire l'intervention de la Banque centrale européenne, les eurobonds, et un fonds de secours financier.
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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 12:19

 

Au fil des ans, Bertrand Delanoë est parvenu à se ciseler une réputation de gestionnaire avisé. Pourtant, derrière la façade, les gaspillages s’amoncellent.

Hebergeur d'image 

 

A Paris, les emplois fictifs sont un peu comme les bateaux-mouches : ils font partie du paysage. Lorsqu’il régnait sur l’Hôtel de Ville, on le sait, Jacques Chirac y appointait discrètement 21 camarades, qui travaillaient en réalité pour le RPR – il vient d’ailleurs de rembourser (avec l’UMP) 2,2 millions d’euros à la mairie, ce qui est la moindre des choses. Eh bien, selon nos informations, Bertrand Delanoë fait mieux encore.

 

Voilà neuf ans que ce cachottier salarie avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de permanents CGT, planqués dans l’une des mutuelles de la ville, la MCVAP. Dans un rapport au vitriol, l’Inspection générale de la capitale chiffre à 1,2 million par an le coût de ce petit cadeau, consenti «sans aucun fondement juridique» à l’organisation de Bernard Thibault. On peut donc estimer que plus de 10 millions d’euros ont été consacrés depuis 2001 à cette œuvre charitable. Cinq fois plus que les frasques de Jacques Chirac. [...]

Que n’a-t-il gaspillé dans la capitale pour tenter d’y laisser sa trace indélébile ! La transformation du «104» rue d’Aubervilliers en espace culturel branché – et totalement déserté ? Elle a coûté 108 millions d’euros, une somme démentielle, pour seulement 25 000 mètres carrés utiles. Et l’exploitation de cette cathédrale engloutit 8 millions d’euros par an. Le monstrueux projet de reconstruction du Forum des Halles ? Les premiers devis l’établissent à 750 millions d’euros. Quant aux aménagements de voirie, voilà neuf ans qu’ils sont menés pratiquement à guichets ouverts, hors de toute logique économique. [...]

Capital.fr

Merci à Stormisbrewing

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 12:01

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

Les élus du groupe Equilibre et Démocratie approuvent naturellement cette avancée majeure dans la transparence de la vie publique locale.

 

Il s’agit d’une grande opportunité, car les acteurs publics produisent et détiennent des masses de données numériques de plus en plus riches pour gérer leurs territoires. Elles représentent toutes les informations rassemblées, créées, conservées ou éditées par les administrations et les services publics. Il s’agit aussi bien de renseignements géographiques, environnementaux, épidémiologiques, statistiques, de catalogues, d'annuaires ou de données liées au fonctionnement interne des institutions (budgets, dépenses, marchés publics...), mais sans aucune donnée nominative, relevant de la sécurité ou sous droit commercial.

 

Ces données constituent un gisement d’innovations sociales et économiques dont le potentiel ne peut être pleinement exploité qu’à la condition qu’elles soient ouvertes et accessibles à tous, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

 

La combinaison de ces données et leur réutilisation est à la source de découvertes, d’innovation, et de nouveaux services tel que le démontre déjà les expériences d’ouverture dans les pays étrangers ayant adopté cette démarche (Etats-Unis, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Australie…)

 

Nous soutenons l’ouverture des données publiques permettant aux collectivités d’économiser sur les investissements en création de services, d’améliorer l’accès aux informations des entreprises, des chercheurs et des citoyens et de permettre plus de transparence.

 

Pour l’instant il y a très peu d’exemples d’usages concrets (Simpletan en est un).

La clé de la réussite réside dans l’appropriation par la population, par les usages que les citoyens feront des data rendus disponibles. Pour y parvenir, je sais que nous pouvons compter sur les entreprises du numérique, et notamment sur nos entreprises locales.

 

Monsieur le Président, il faut féliciter l’association LiberTic pour avoir su vous convaincre. Car nous le savons, la transparence n’est pas votre fort.

 

Nous le constatons chaque jour à Nantes, où vous refusez que les élus de l’opposition puissent assister aux commissions d’attribution des places en crèche ou des places en logements sociaux, où très peu d’informations arrivent jusqu’aux élus de l’opposition.

 

Monsieur le Président, la transparence des données doit aussi s’appliquer aux procédures démocratiques internes des collectivités elles-mêmes. Pourquoi ne pas mettre les données vraiment à la disposition de l’ensemble des élus en particulier les données évidentes et facile à transmettre : économies, finances, transports ?

 

Nous demandons donc que cette avancée importante ne s’arrête pas là et qu’elle ne serve pas d’alibi à un système globalement verrouillé.

 

Je vous remercie Share



Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en conseil communautaire

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 17:46
Une nouvelle fois, le Parti socialiste veut « agiter le chiffon rouge » devant le peuple français. Comment peut-on accepter que des étrangers non communautaires puissent voter aux élections locales (municipales, cantonales, régionales) ?
Comme l’ont dit Nicolas Sarkozy, François Fillon ou d’autres encore, le droit de vote est intimement lié à la nationalité. S’ils veulent s’intégrer à la communauté française, ces étrangers doivent d’abord demander leur naturalisation au bout de 10 ans et, le cas échéant, pourront voter comme tout Français. Il en va de la cohérence même de la Nation.
Ce droit de vote, préconisé par les socialistes, est extrêmement dangereux car il provoque un communautarisme. C’est une brèche démagogique dans notre Pacte national républicain. De plus, pour éviter la création d’un paradoxe naissant d’étrangers votant tant chez nous que dans leur pays, il serait dès lors nécessaire de supprimer la double nationalité. En passant, n’oublions pas que séjour régulier n’est pas nécessairement synonyme d’intégration : voyez le vote des Tunisiens habitant en France ; ils se sont massivement prononcés pour les partis islamistes, illustrant une nouvelle fois la difficulté qu’ils ont de s’intégrer à la France. Mais surtout, une fois le droit de vote acquis, le risque apparaît de voter non plus pour notre pays mais pour son identité ou les représentants de l’Islam souvent parmi les plus virulents.
Cette volonté socialiste (et plus largement de la gauche) est une provocation pure et simple pour faire monter le vote « Le Pen ». Le Parti socialiste espère par là que le deuxième tour se résumera à un duel Hollande/Le Pen. Cette volonté peut également résulter d’un idéalisme déplacé ou d’une nouvelle génuflexion devant les Verts.
Le Sénat, passé à gauche, va évidemment voter ce texte. Le traumatisme ou le bouleversement provoqué par cette nouvelle majorité sénatoriale n’a pas encore été mesuré. La gauche en fait un emblème et, je dirai même, un terrain d’expérimentation. Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous mêmes ! Les élections sénatoriales ont été perdues à trois voix près, à cause des ambitions personnelles de certains qui ont cassé les majorités et les listes majoritaires.
Il a également basculé à gauche à cause de la réforme territoriale qui a été mal conçue ou mal comprise et construite comme une « usine à gaz ». Depuis longtemps, j’ai attiré l’attention du Gouvernement, de mes collègues, du Président de la République sur le fait que ces élections locales ont été perdues car peu s’en sont occupés.
Un changement radical nous attend si jamais la gauche gagne les élections présidentielle et législatives à la suite. La totalité des structures politiques françaises seront à gauche. Cette gauche n’est pas celle de Guy Mollet ou de Mendès France mais une gauche des Verts, de Mélenchon : dure, idéaliste, qui va totalement à contre-courant de notre temps au nom des principes fumeux du 19ème siècle.
Il nous faut au contraire une France unie dans l’Europe, fière de son destin et surtout capable de rentrer en concurrence avec les autres pays du monde, car voilà ce que veut dire le vote des étrangers : l’abandon d’une certaine idée de la France !


Pr. Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:55

Monsieur le Président,

Monsieur le Ministre,

Mes chers Collègues,


La grandeur de la France réside, pour une large part, dans  la tradition d’accueil fort ancienne qu’elle a toujours  observée à l’endroit des victimes de violence et de persécutions, en  raison de leur croyance, de leurs idées politiques ou de leur race. Aussi, quelles que soient les difficultés que nous éprouvions à gérer  l’explosion des demandes d’asile auquel notre pays doit faire face  aujourd’hui, est-il essentiel de résister à la tentation qui consisterait à faire du droit d’asile une variable d’ajustement de notre politique d’immigration ;

Faut-il pour autant renoncer à canaliser cet afflux massif de demandeurs d’asile, qui font de notre pays,  précisément en raison de cette tradition d’accueil, de la générosité  de nos prestations  et de la longueur des délais de traitement des dossiers, le deuxième pays d’accueil derrière les Etats-Unis, ainsi que le premier d’Europe, alors même que la demande d’asile tend à baisser au plan mondial ?

Autrement dit, pouvons-nous nous résigner à ce qu’un  détournement trop fréquent de notre  droit d’asile transforme cette procédure en un nouveau canal d’émigration ?

Non évidemment, et ce pour deux raisons ;

La première est la plus essentielle : l’afflux des demandes et la longueur des délais de traitement qui en  résulte pénalise d’abord  les demandeurs de bonne foi, c'est-à-dire, tous  ceux qui ont de vraies raisons de se prévaloir du droit d’asile et qu’une décision rapide pourrait placer sous la protection de l’Etat, alors qu’ils devront patienter en moyenne près de 2 ans. En effet, un tel  appel d’air  a pour conséquence de stimuler  l’ingéniosité  des passeurs, voire des filières de toutes sortes qui exploitent la détresse de pauvres gens.

A terme, c’est l’existence même du droit d’asile qui est menacé.

La deuxième raison est de pur bon sens : en raison de la logique même de ce processus, la poursuite de cet afflux sera  génératrice de délais, donc de coûts de prise en charge supplémentaires, que notre situation budgétaire contrainte ne nous permet plus d’accepter.

Je rappelle que notre commission des finances a adopté, en octobre 2010, un rapport sur les conséquences budgétaires des délais de traitement du contentieux de l'asile par la Cour nationale du droit d'asile, qui  a permis d'évaluer à plus de 15 millions d'euros le coût ,pour les finances publiques, d'un mois de délai de traitement supplémentaire des demandes d'asile devant la CNDA.

C’est pourquoi Monsieur le Ministre, je salue la construction du  budget 2012 de la Mission «  Immigration, Asile et Intégration » , en ce qu’elle témoigne de votre volonté de briser ce cercle vicieux , la croissance  des moyens affectés visant en priorité à la réduction des délais, clairement identifiée comme l’une des clés du problème. Chacun sait en effet qu’il est beaucoup plus compliqué de reconduire dans leur pays d’origine des personnes qui vivent dans notre pays depuis un an et demi voire plus ….

La lutte contre les filières d’immigration aux fins de démanteler les réseaux criminels constitue aussi l’une des conditions essentielles qui permettra de sauvegarder l’intégrité du droit d’asile. Ce sont des filières doublement criminelles, d’abord en ce qu’elles introduisent  clandestinement  des personnes sur le territoire ensuite en raison des traitements souvent indignes qu’elles leur imposent.  Je sais que vous en avez fait l’une de vos priorités, sans laquelle aucune amélioration des procédures en vigueur ne saurait se traduire dans les faits : je relève qu’en un an, les interpellations de passeurs et le démantèlement de filières ont augmenté de 10 % : 5 800 passeurs ont été interpellés et 183 filières démantelées.

La loi du 16 juin dernier a aussi  prévu de dissuader les demandes non fondées au travers d’une procédure particulière appliquée aux demandeurs qui fournissent sciemment des informations fausses et tronquées .

D’autre part,  le Sénat a introduit l'article 162 de la loi de finances pour 2011 qui prévoit que l'aide juridictionnelle devant la CNDA doit être demandée au plus tard dans le mois qui suit la réception, par le demandeur, de l'accusé de réception de son recours. Sans priver les requérants du droit à l'aide juridictionnelle ou en limiter l'accès, cette disposition nouvelle devrait éviter que les demandes d'aide juridictionnelle soient formulées au dernier moment, lors de l'audience publique.

Est-ce pour autant suffisant ?  Je crains que  non, et c’est tout le sens de cette analyse qui vous a conduit à annoncer la semaine passée une réforme prochaine du droit d’asile visant à rendre plus sélective les conditions d'accès à la procédure comme à en réduire le cout budgétaire.

Désormais, un seuil de 90 jours sera retenu pour faire une demande de statut de réfugié, alors qu'une directive européenne datant de 2005 instaurait la notion plus subjective de « délai raisonnable ». C’est dans cette perspective que  s’inscrit également la suspension des prestations sociales accordées aux demandeurs qui fraudent ou ne coopèrent pas loyalement avec l'administration. Vous avez également annoncé l'extension de la liste des "pays d'origine sûrs" à certains Etats  dont émanent beaucoup de demandeurs d’asile  alors même que l’évolution politique  ne le justifie  plus. Un pays est en effet considéré comme sûr s'il veille "au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'Homme et des libertés fondamentales".

Il n’en reste pas moins, dans l’attente du plein effet de ces réformes,   notre pays risque de rester attrayant, eu égard aux divergences encore persistantes entre les politiques d’accueil et de traitement des demandeurs d’asile de législation des pays d’Europe.

J’aimerais,  Monsieur le Ministre, que vous m’éclairiez  sur l’évolution de la politique européenne en matière d’immigration,  amorcée par l’adoption en 2008 du Pacte européen sur l’immigration et l’asile,  et qui me semble être est le corollaire indispensable des efforts  que vous déployez.

En janvier 2010, Jacques Barrot, alors Commissaire européen à la Justice, la Liberté et la Sécurité se fixait pour objectif de disposer d’une procédure unique d’instruction des demandes d’asile à l’échéance 2012.  Nous en sommes encore bien loin aujourd’hui, alors même que l’arrêt du 21 janvier  dernier de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, a sérieusement remis en cause  le règlement de Dublin II , qui responsabilisait nos partenaires européens en faisant de tout pays placé en première ligne le gardien de sa part de frontière européenne. Je pense que vous conviendrez avec moi que cette étape, qui a coïncidé avec les déplacements de population que l’on connait résultant du printemps arabe, rend plus que jamais indispensable plus que jamais une coordination entre les pays de l’espace Schengen.


Par André TRILLARD Publié dans : Au Sénat

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:50

1 Désignations diverses - Remplacement de Madame Meunier démissionnaire - Remplacement de Monsieur Dantec dans divers organismes - Autres désignations

 

FONCIER

2 Politique Foncière - Création d'un Etablissement Public Foncier Local – Approbation des statuts, désignation des représentants de Nantes Métropole

 

DEPLACEMENTS

3 Réseau de transports collectifs urbains de l'agglomération nantaise - Evolution de l'offre lignes régulières et des tarifs - Principes d'évolution du dispositif de tarification sociale - Approbation

4 Stationnement dans les parcs en enclos et les parkings de Nantes Métropole - Tarification

5 Plan de mobilité - Soutien de Nantes Métropole aux études réalisées par les entreprises dans le cadre de leur plan de mobilité - Nouveaux dispositif et protocole - Approbation

6 Mandat SAE-SIC - Intégration des systèmes de priorités aux feux - Modification du programme et de l'enveloppe financière prévisionnelle - Avenant n°2 - Approbation

7 SAINT HERBLAIN - NANTES - SAINTE LUCE - THOUARE - Réseau chronobus structurants - Lignes C6 et C7 - Modification des programmes et des enveloppes financières prévisionnelles - Avenant n°1 aux marchés de mandat

 

URBANISME

8 INDRE - Secteur d'Indret - Révision simplifiée du Plan Local d'Urbanisme - Bilan de la concertation préalable - Approbation

9 SAINT-JEAN-DE-BOISEAU - Projet d'équipements publics - Cimetière et groupe scolaire - Révision simplifiée du Plan Local d'Urbanisme - Objectifs poursuivis et modalités de concertation préalable

10 SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE - Modification du Plan Local d'Urbanisme - Approbation

11 NANTES - Modification du Plan Local d'Urbanisme - Approbation "

12 LA MONTAGNE - Aménagement du site de la Gaudinière - Bilan de la concertation - Dossier de création de zone d'aménagement concerté (ZAC) - Exonération de la Taxe Locale d'Equipement (TLE) et de la Participation pour Raccordement à l'Egout (PRE) - Concession d'aménagement - Approbation

13 SAUTRON - Secteurs du Moulin Brûlé, du Moulin et des Norgands - Prise en considération d'un périmètre d'étude

14 LES SORINIERES - Instauration d'un périmètre d'études - La Cassière "

15 NANTES - Bas Chantenay - Secteur Ouest - Prise en considération d'un périmètre d'étude  Approbation

 

AMENAGEMENT

16 Contractualisation territoriale avec la Région Pays de la Loire : approbation de l'avenant d'ajustement au contrat régional d'agglomération pour la période 2009- 2012

 

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

17 BOUGUENAIS - SAINT AIGNAN DE GRAND LIEU - ZAC Moulin Cassé Croix Rouge - Dossier de réalisation - Programmation des équipements publics - Approbation

18 Gestion et animation du patrimoine immobilier économique communautaire - Délégation de service public - Approbation du contrat de délégation de service public avec la SPL Nantes Métropole Aménagement

19 Sites d'activités économiques communautaires - Avenants aux concessions d'aménagement - Approbation

20 Création d'un véhicule de portage et de gestion du patrimoine immobilier économique communautaire - Approbation de la convention cadre avec la SPL Nantes Métropole Aménagement

21 Exploitation et gestion de la Cité des Congrès de Nantes - Délégation de service public - Approbation du contrat - Fin anticipée du contrat en cours au 31 décembre 2011 - Modalités de reprise des immobilisations

22 Délégation de service public pour les Machines de l'Ile - Avenant n° 1 - Approbation

23 Délégation de service public pour la gestion et la mise en oeuvre de la politique touristique - Prolongation - Avenant N°2 – Approbation

 

HABITAT

24 CARQUEFOU - ZAC du Verger et de la Fleuriaye 2 - MAUVES SUR LOIRE - ZAC du centre-bourg et de Pontereau-Piletière - Avenants n°1 aux concessions d'aménagement

25 Conventions publiques d'aménagement d'habitat d'intérêt communautaire - Comptes rendus d'activités 2010 - Avenants aux concessions d'aménagements -

26 NANTES - Opération de restauration immobilière Decré/Bouffay – Concession d'aménagement - Approbation

27 Délégation de la compétence d’attribution des aides de l’Etat et de Nantes Métropole en faveur du logement social Programmation 2011 : avenants II au titre de l’année 2011 aux conventions avec l’Etat et l’Agence d'Amélioration de l’Habitat - Approbation

 

POLITIQUE DE LA VILLE - GRAND PROJET DE VILLE

28 NANTES - Projet de rénovation urbaine des quartiers Bout des Landes/Bruyères et Dervallières - Avenants n°1 aux conventions de maîtrise d'ouvrage désignée entre Nantes Métropole et la Ville de Nantes - Approbation

 

EAU

29 Avenant n°2 à la convention de fourniture d’eau en gros avec Eau Potable Sud Loire

30 Extension et renouvellement de canalisations et branchements d’eau potable sur le territoire de Nantes Métropole - Approbation du programme et de l’enveloppe financière prévisionnelle - Lancement de la procédure négociée

 

MOYENS GENERAUX

32 NANTES - Convention de remboursement avec la société OMNIUM de Constructions Développement Locations (OCDL GIBOIRE) relative à des travaux d'aménagements dans l'immeuble AXEO - Avenant n°1 - Approbation

33 Approbation de la licence d’usage permettant la diffusion des données publiques de

Nantes Métropole via un portail commun sur internet avec la ville de Nantes

 

FINANCES

34 Attribution de subventions aux tiers

35 Ecole Supérieure des Beaux Arts de Nantes Métropole - Opération de construction de nouveaux locaux sur l'Ile de Nantes - SAS N7 TV - Opération d'acquisition de matériels audiovisuels et aménagement de nouveaux locaux - Emprunts auprès d'organismes financiers - Modification de garanties de Nantes Métropole

36 Voirie : Tarification des prestations à l'usager - Occupation du domaine public communautaire - Mise à jour tarifs 2012

37 Tarifs des services publics locaux eau, assainissement collectif et non collectif, déchets, réseau de chaleur à compter du 1er janvier 2012 - Approbation

38 Gestion et exploitation du Zénith de Nantes Métropole - Exploitation de l'équipement du site des Machines de l'Ile - Gestion et mise en œuvre de la politique touristique - Tarifs 2012

39 Décision modificative N°3 - Budget principal et budget annexe du stationnement

40 Société d'économie mixte d'exploitation de la Cité Internationale des Congrès de Nantes Métropole - Rapport d'observations définitives de la chambre régionale des comptes concernant les années 2005 à 2009 - Information

41 Modification du tableau des effectifs et divers

42 Débat d'orientations budgétaires 2012

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:38

 

 
Ciotti - 15238772.jpg « En votant FN, les électeurs expriment un cri de colère, mais ils s'engagent dans une impasse », prévient Eric Ciotti. Photo F. Vignola  
Proche du président de la République, le député des Alpes-Maritimes, spécialiste des questions de sécurité à l'UMP, fait partie de l'équipe qui prépare la campagne de Nicolas Sarkozy

Secrétaire national de l'UMP en charge des questions de sécurité, député UMP et président du conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti est également au nombre des députés qui préparent actuellement la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Pourquoi supprimer les remises de peines automatiques qui sont appliquées dans 99 % des cas aujourd'hui ?

C'est l'une des cinquante propositions que j'ai formulées dans mon rapport sur l'exécution des peines. Il faut que les peines soient appliquées pour que les victimes aient réparation et que les décisions prononcées par les tribunaux soient réellement exécutées. Il peut y avoir des aménagements dans des cas particuliers qui le justifient, mais l'aménagement ne doit plus être automatique.

Ne risque-t-on pas d'aggraver le surpeuplement carcéral ?

C'est pour cela que j'ai également proposé dans mon rapport que d'ici 2017, nous passions de 57 000 places de prison actuellement à 80 000. La sanction est la première des préventions pour lutter contre la récidive.

Comprenez-vous le débat autour du code pénal pour les mineurs de 12 ans ?

Ce n'est pas sur le code pénal des mineurs qu'il y a débat, c'est sur la question des réparations à 12 ans. On a aujourd'hui une délinquance des mineurs beaucoup plus forte, beaucoup plus violente. Dans l'ordonnance de 1945, on considère le mineur avant le délinquant. Il faut désormais aller vers une justice qui juge par rapport aux actes tout autant qu'elle juge par rapport à l'âge.

Que proposera ce nouveau code pénal pour les mineurs ?

Nous demandons que l'on refonde toutes les dispositions concernant la délinquance des mineurs dans un nouveau code pénal pour les mineurs. La seule réponse éducative n'est plus adaptée dans certains cas. Il faut rétablir l'exemplarité de la sanction. Je veux également apporter une réponse nouvelle avec le service citoyen instaurant un encadrement de type militaire pour les mineurs délinquants qui sera voté la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, malgré l'opposition des sénateurs socialistes.

Pourquoi a-t-on fixé à 12 ans l'âge des mineurs concernés par le nouveau code pénal ?

Il doit y avoir une réponse dès le premier délit et lorsqu'on commet un délit à 12 ans, il faut une réponse appropriée. On ne va pas envoyer les enfants au bagne. Il faut arrêter la caricature. C'est simplement leur faire accomplir une réparation civique avec l'accord des parents. Là aussi, il faut agir tôt et de façon dissuasive pour éviter l'escalade.

Que pensez-vous du droit de vote des étrangers ?

Le droit de vote des étrangers serait une forfaiture institutionnelle. Je suis totalement opposé à cette proposition du PS qui est une caricature du débat politicien dans lequel veut nous enfermer la gauche. J'estime que le droit de vote est indissolublement lié à la nationalité. On ne vote pas parce qu'on paie des impôts mais parce qu'on est Français. Accepter cette proposition serait porter atteinte à ce qui a forgé l'identité de notre pays autour de la nation.

Pourquoi selon vous, Marine Le Pen atteint-elle aujourd'hui 19 % d'intentions de vote ?

Nous traversons une période de crise et le FN est le thermomètre des inquiétudes et des angoisses. Il est en même temps le parti qui se nourrit des problèmes et des difficultés des Français sans jamais proposer de solutions. En votant FN, les électeurs expriment un cri de colère, mais ils s'engagent dans une impasse. Si on appliquait le programme du FN, la France tomberait en ruine en quelques jours.

Quel est votre rôle dans le dispositif de campagne de Nicolas Sarkozy ?

Je travaille aujourd'hui avec plusieurs parlementaires et ministres à la réélection de Nicolas Sarkozy. C'est la seule voie crédible pour notre pays et je m'engagerai fortement dans cette campagne. J'ai le privilège d'avoir bénéficié de la confiance du président pour porter deux grands textes de loi, celui sur l'absentéisme scolaire qui donne déjà de bons résultats puisque 36 000 élèves sont retournés à l'école, et celui sur le service citoyen.

Pourquoi êtes-vous sûr que Sarkozy sera réélu en 2012 ?

J'en ai la certitude, car j'ai confiance dans le bon sens des Français. Au second tour, et je ne vois pas d'autre cas de figure, les Français seront confrontés à deux conceptions très différentes de la société, de la nation, de la façon de diriger un État. Il y aura d'un côté la voie du courage et de la vérité avec Nicolas Sarkozy et, de l'autre, la voie de l'aventure et de l'irresponsabilité avec François Hollande. Ce que montre François Hollande depuis le début de sa campagne ne revient qu'à abaisser, à fragiliser, notre pays et à le conduire au déclin. Le costume de président de la République est beaucoup trop grand pour lui. François Hollande n'est pas un homme d'État mais le petit chef d'un parti enfermé dans des combinaisons politiciennes de bas étage comme l'a démontré cet accord scandaleux entre les Verts et le PS où l'on a troqué l'indépendance énergétique de la France contre 25 circonscriptions. C'est pour cela sans doute que Mitterrand ne l'a jamais nommé ministre en quatorze ans.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:31

François FILLON demande à François Hollande de trouver la fermeté de mettre un terme aux dérapages de ces amis sur la relation franco-allemande lors des Entretiens de Royaumont à l'Abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise, le dimanche 4 décembre 2011.

 

 

 

Mesdames et Messieurs, cher Jérôme CHARTIER,

Le thème que vous avez choisi de traiter cette année dans les Entretiens de Royaumont est certainement un des plus riches et un des plus profonds qui soient.

Il en appelle à l’expérience sensible où se rassemblent – pour chacun d’entre nous – le souvenir des paysages habités et traversés, l’évocation des heures décisives et des grandes figures de notre histoire, l’engagement intime de nouer nos destins individuels à celui de la communauté à laquelle nous appartenons.

Chacun a « sa » France en lui, chacun a sa façon d’« aimer la France », et chaque époque eut ses propres élans.

Aimer la France, est-ce que cela veut dire la même chose qu’au temps où les Capétiens s’efforçaient de réunir sous l’égide d’un seul Etat un territoire divisé par les pouvoirs féodaux ?

Est-ce que cela veut dire la même chose qu’au siècle de Louis XIV, quand l’esprit français donnait le tempo de la civilisation européenne ?

Est-ce que cela veut dire la même chose qu’en 1792, lorsque les armées citoyennes faisaient front contre la coalition des monarchies voisines ?

Est-ce que cela veut dire la même chose qu’en 1796, lorsque BONAPARTE entrait dans Milan accueilli en libérateur de la domination autrichienne, comme le décrivait avec ferveur STENDHAL au début de « La Chartreuse de Parme »?

Est-ce que cela veut-il dire la même chose que sous la IIIe République, dont les ambitions se tournaient expressément vers la reconquête de l’Alsace-Lorraine et la constitution d’un vaste empire colonial ?

Est-ce que cela veut dire la même chose qu’il y a cinquante ans, lorsque le Général de GAULLE œuvrait pour maintenir le rang de la France entre les deux grandes puissances de la Guerre Froide ?

A chaque époque les contours du sentiment national se redessinent. Et nous sentons, au fond, que notre amour de la France a deux aspects dont il faut faire la part avec discernement.

D’un côté, il ne peut avoir de portée véritable que si nous lui donnons une forme et une signification qui conviennent aux défis actuels.

Et de l’autre côté, il va vers un être collectif qui se perpétue et se façonne à travers le temps, qui est le socle de notre action et qui est l’héritage que nous devons préserver.

Un être collectif qui est un pays, c’est-à-dire des territoires où l’empreinte humaine s’est ajoutée aux éléments naturels pour tracer sur nos rivages, dans nos montagnes, dans nos campagnes, des tableaux reconnaissables entre tous.

Un être collectif qui est un peuple, enrichi au long des siècles par les apports d’hommes et de femmes venus de tous les horizons.

Un être collectif qui est une nation, c’est-à-dire une communauté dont le destin est entre les mains de chaque citoyen.

Un être collectif qui est une République, c’est-à-dire un système politique fondé sur les idéaux philosophiques de la raison et de la justice, que la France a été l’une des premières à vouloir faire advenir dans l’histoire.

Un être collectif qui est enfin un esprit singulier, incarné dans une langue subtile, un esprit marqué par le goût de la création, de la réflexion et par l’ambition de témoigner à sa manière de la grandeur humaine.

Il y avait, sous la IIIe République, un livre célèbre qui a été lu par des millions d’écoliers et qui s’appelait « Le Tour de la France par deux enfants ».

C’était l’histoire de deux enfants, André et Julien, qui avaient fui la Lorraine après l’arrivée des Allemands et qui parcouraient les différentes régions françaises à la recherche d’un de leurs oncles. A la fin ils s’installaient dans une ferme de l’Orléanais et le dernier chapitre de l’ouvrage s’intitulait « J’aime la France ».

Et voici ce qu’on pouvait lire dans ces pages qui ont forgé la conscience nationale pendant quelques décennies : « Dans la joie qu’il éprouvait de se voir enfin une patrie, une maison, une famille, comme le pauvre enfant l’avait si souvent souhaité naguère, il s’élança dans la cour de la ferme, frappant ses mains l’une contre l’autre. Puis songeant à son cher père qui aurait tant voulu le savoir Français, il se mit à répéter à pleine voix j’aime la France ».

Evidemment, quand on lit ces phrases, on se dit que les temps ont changé. Et certains, en écoutant ce texte, seront confortés dans leur conviction que l’idée de nation est archaïque et naïve. Mais je crois qu’il ne faut pas renier cette vigueur du sentiment national, et qu’elle doit nous inspirer le courage d’affirmer la fierté que nous ressentons à l’évocation de la France. Je crois aussi que nous ne pouvons pas nous contenter d’une forme de nostalgie. Nous ne pouvons pas faire comme si le siècle écoulé n’avait pas rendu plus tragique notre rapport à la nation.

Nous ne devons pas oublier que c’est au nom de l’amour de la France que certains ont suivi la voie du courage, mais aussi que d’autres se sont fourvoyés dans des chemins qui conduisaient au désastre. Ce ne sont pas seulement les philosophes ou les penseurs qui ont bousculé l’idée de nation. C’est d’abord l’Histoire elle-même !

Depuis la seconde moitié du vingtième siècle, cette idée de nation a été frappée par le désastre des deux guerres mondiales, par l’émergence du projet européen, dont nous ne devons jamais oublier qu’il a été édifié justement pour faire barrage au retour des poussées nationalistes ; par la mondialisation, que certains ont interprétée comme un changement d’échelle qui rendrait au fond caduques des ambitions politiques inscrites dans des frontières données.

Ces réalités qui sont celles de notre époque sont indéniables. Mais, comme Jérôme CHARTIER – et sans doute beaucoup d’entre vous – je n’en tire pas la conséquence que l’ère des nations est révolue. J’en tire la conséquence que l’idée de nation doit être passée au crible de l’histoire et de l’actualité pour être réinventée, parce que je crois que c’est encore au niveau national que la liberté des peuples trouve son visage et sa force. Et c’est encore au niveau national que l’action politique au sens authentique peut et doit s’accomplir.

Notre nation demeure pour nous une protection et un tremplin. Aimer la France, c’est agir pour lui donner les moyens de déployer toutes ses ressources et d’exercer toutes les forces qui sont en elle. Rien n’est plus faux et rien n’est plus injuste que de voir toujours notre pays sous ses aspects les plus sombres et les plus critiquables. Je veux dire que ce goût de l’autodénigrement n’a pour moi rien à voir avec la lucidité. C’est juste un mauvais travers.

Nous avons un immense potentiel, mais nous avons aussi de véritables handicaps. Je crois que le premier de nos handicaps, c’est de voir dans la mondialisation un mal étouffant, au lieu d’y voir un espace de conquête. C’est de considérer la mondialisation comme une sorte d’injustice, alors qu’il ne s’agit que d’un rééquilibrage naturel du partage de la richesse entre les continents.

Depuis 2007, toute notre politique est tendue vers l’objectif d’une France regroupant ses forces pour assumer la bataille de la mondialisation : la réforme des universités ; le triplement du crédit impôt recherche ; l’assouplissement des 35 heures ; la création du Fonds Stratégique d’Investissement ; ou encore le lancement – malgré les difficultés budgétaires que nous connaissons – d’un plan de 35 milliards d’euros pour les investissements du futur.

Le second handicap c’est la dette. Depuis plus de trente ans, nous vivons à crédit par confort, par habitude, mais surtout par peur d’affronter la vérité. La vérité sur le basculement de l’économie mondiale et sur la fin de la suprématie occidentale ; la vérité sur le tarissement de ses richesses ; la vérité sur l’écart inéluctable entre ce que nous produisons et ce que nous dépensons.

La crise des dettes souveraines, c’est beaucoup plus qu’un problème technique, qui pourrait être résolu par un renforcement de la direction de la zone euro, par des ajustements du rôle de la Commission Européenne ou de la Banque Centrale Européenne.

C’est en réalité un véritable problème de civilisation, c’est un problème politique, c’est un problème de souveraineté nationale que nous ne résoudrons qu’à condition que nous ayons le courage de parler sans démagogie, en agissant dans la durée, en assumant quelques sacrifices, en agissant collectivement avec l’Europe sans jamais céder à la tentation mortifère du repli.

Dans cette entreprise de redressement national, où les dépenses doivent être très rigoureusement tenues, je voudrais convaincre les Français que tout ne peut pas venir du sommet. Chacun d’entre nous doit se demander comment il peut apporter à la nation autant qu’elle lui apporte. Nous avons besoin plus que jamais du civisme, de la responsabilité, de l’engagement des Français. Eduquer ses enfants, leur apprendre le respect des règles, lutter chacun à sa place contre la violence quotidienne, se montrer responsable face à l’envolée des dépenses de santé, renoncer à invoquer à chaque instant le désengagement de l’Etat au lieu d’assumer ses propres responsabilités, c’est aussi cela à mes yeux aimer la France.

Il faut une prise de conscience collective concernant l’usage de nos droits et nos devoirs. Ça n’est pas en délaissant nos devoirs et ça n’est pas en oubliant qui nous sommes que nous tiendrons notre rang dans la mondialisation. Et ça n’est pas en oubliant qui nous sommes que nous donnerons à l’Europe les forces qui lui sont nécessaires pour se relancer, et qui ne peuvent être que celles de chacune des nations qui la composent.

Nous devons avoir pleinement conscience du rôle fondateur et directeur de la France en Europe. Ce rôle, il faut que nous l’exercions avec intensité et avec sagesse. Avec intensité parce que nous avons des objectifs propres que nous voulons promouvoir au sein de l’Union européenne. Mais avec sagesse parce que notre responsabilité est de rassembler et d’avancer avec l’Allemagne, ce qui suppose – de part et d’autre – des compromis raisonnables.

Qu’est-ce que nous voulons ?

Faire advenir une Europe politique, c'est-à-dire une Europe dont les ambitions s’appuient sur la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement. Parce que ce sont eux qui ont la légitimité démocratique la plus forte.

Le partage de notre souveraineté au niveau européen est possible, il est même nécessaire sur le plan économique et budgétaire. Parce que nous avons choisi de nous doter d’une monnaie commune.

C’est tout le débat actuel sur l’évolution des institutions européennes, débat impulsé par Nicolas SARKOZY et Angela MERKEL. Mais ce partage de souveraineté n’est acceptable que si la légitimité des décideurs politiques est respectée et si leur autorité constitue bien le moteur de l’Europe.

Je milite depuis longtemps pour un patriotisme éclairé, un patriotisme élevé au niveau européen. Je le fais pour la France qui doit projeter ses idéaux au delà de ses frontières. Mais je le fais aussi pour l’Europe qui ne doit pas être une communauté désincarnée.

Notre patriotisme doit nourrir une nouvelle âme européenne et il doit réveiller la vieille et prestigieuse civilisation européenne, que les temps actuels ont tendance à abaisser au rythme du jugement des agences de notation.

Nous ne pouvons pas aimer la France contre l’Europe ! Nous ne pouvons pas l’aimer en défendant des solutions de repli, des solutions d’isolement, qui entraîneraient fatalement son déclin, comme le font les extrémistes inspirés par une idée fausse et dangereuse de la souveraineté nationale.

On entend ces jours-ci des responsables politiques qui se mettent à parler de BISMARCK ou de Munich à propos de nos amis allemands, au moment où nous devons, avec eux, défendre l’héritage de la construction européenne en rétablissant sur des bases saines le fonctionnement de nos économies.



Il est irresponsable, il est même indécent de jouer sur des formes du sentiment national qui appartiennent au passé et que nous ne voulons pas voir ressurgir. Il est dangereux d’instrumentaliser le patriotisme pour caricaturer et pour blesser nos partenaires, alors qu’il convient au contraire de fédérer nos forces nationales respectives pour relancer l’Europe.

C’est l’honneur du président de la République que de s’interdire toute attitude qui pourrait créer un fossé entre la France et l’Allemagne, qui pourrait libérer des forces enfouies aux tréfonds de notre Histoire et enclencher la mécanique infernale de la division. C’est son honneur de vouloir à tout prix protéger le pacte noué entre le Général de GAULLE et Konrad ADENAUER, Georges POMPIDOU et Willy BRANDT, Valéry GISCARD d’ESTAING et Helmut SCHMIDT, François MITTERRAND, Jacques CHIRAC et Helmut KOHL et Gerhart SCHROEDER.

Nicolas SARKOZY n’a pas de leçons de patriotisme à recevoir de la part de ceux qui croient défendre l’intérêt national en caricaturant nos alliés allemands.

Je veux dire solennellement qu’il est grand temps que François HOLLANDE trouve la fermeté de mettre un terme aux dérapages de ses amis, parce qu’un candidat à l’élection présidentielle ne peut pas être l’otage complaisant d’une dérive stupide aux relents germanophobes.

Mesdames et Messieurs, aimer la France, ça n’est pas rebâtir je ne sais quelle ligne Maginot. C’est avoir conscience des idéaux universels qu’elle incarne. C’est préserver le fil qui, depuis la Révolution, désigne la France comme un emblème de la liberté. Et à cet égard, je suis fier de l’action qui a été la nôtre en Côte D’ivoire et en Lybie.

Aimer la France, c’est être fidèle à cette ouverture sur le monde, à cette générosité, qui sont partie intégrante de sa grandeur. La France attire des talents, elle crée des espérances, elle éveille des passions. On se souvient de l’histoire de Romain GARY et de sa mère qui lui avait transmis, dans la lointaine Lituanie, son amour absolu de la France.

D’où vient que notre pays ait pu susciter autant de rêves, aux quatre coins du monde ? D’où, sinon de la manière dont il a exprimé à travers son destin et ses valeurs les espoirs de tous les peuples ?

D’où, sinon de la force de son rayonnement culturel ? Les espoirs et les passions que fait naître la France n’émanent pas d’une entité désincarnée. A ceux qu’il accueille, notre pays ne doit pas rougir de demander le respect de ses lois, de ses traditions parce que ce sont elles précisément qui définissent cette société à laquelle ils ont décidé d’associer leur vie.

Non, notre pays n’a pas à rougir d’être lui-même. Non il ne doit pas hésiter à être exigeant à l’égard de ceux qu’il accueille. Et dans le même temps, il ne doit pas, il ne doit jamais les désigner comme les boucs émissaires de ses propres problèmes. Parce que cela, c’est de la lâcheté, de la lâcheté vis-à-vis de nos propres défis qui ne dépendent que de nous.

Le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales est une fois encore relancé, et je veux dire que je regrette le retour récurrent de ce sujet avant chaque élection depuis 1981. Je me suis pour ma part toujours opposé à ceux qui veulent remettre en cause le lien qui associe dans notre histoire le droit de vote à la nationalité, c’est-à-dire à la citoyenneté française et désormais européenne.

Ma conviction est que ce principe doit demeurer parce que le droit de vote à géométrie variable peut conduire à émietter et à communautariser notre pays. Or, comme l’écrivait RENAN, nous sommes une communauté de destin fondée sur la volonté d’adhérer à la vie de la Nation. C’est notre héritage républicain, et c’est l’honneur de notre pays de faire accéder à la nationalité ceux qui ont fait le choix de participer au destin de la France. Brader le droit de vote, c’est à mes yeux affaiblir la citoyenneté et, du même coup, c’est affaiblir la belle et généreuse idée d’adhésion à la famille nationale.

Voilà, Mesdames et Messieurs, les réflexions que je voulais associer aux débats que vous avez menés au cours de ces Entretiens de Royaumont. Vous l’aurez compris, j’attache une grande importance à ce thème que vous avez choisi, parce qu’il nous renvoie aux sources de tout engagement politique et, finalement, de toute vie citoyenne.

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:18
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Une source proche du gouvernement allemand a indiqué être plus pessimiste que la semaine dernière.

Une source proche du gouvernement allemand a indiqué mercredi être "plus pessimiste que la semaine dernière" sur l'issue d'un sommet des dirigeants européens jeudi et vendredi, sur lequel reposent beaucoup d'espoir de résolution de la crise de la zone euro.

"Force m'est de constater que je suis plus pessimiste que la semaine dernière sur la possibilité d'avoir un accord total", a déclaré cette source, estimant que "les discussions des derniers jours" montraient qu'un "certain nombre de partenaires n'ont pas compris la gravité de la situation".

Or pour l'Allemagne, il est "absolument nécessaire" qu'un accord soit trouvé à Bruxelles "au moins pour les 17" pays de la zone euro sur un renforcement de la discipline budgétaire ancré dans les traités européens.

Il s'agira à Bruxelles "de faire un pas décisif sur la structure future de la zone euro", a dit cette source haut placée, ajoutant que "ceux qui tentent d'y échapper par des astuces n'ont pas compris les attentes" d'investisseurs ultra-nerveux à l'égard de la rencontre.

La chancelière allemand Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont fait lundi une série de propositions à leurs partenaires, visant à plus de contrôle des budgets nationaux et de discipline budgétaire. "Nous allons faire en sorte que le contenu de l'accord franco-allemand se traduise par des changements de traité", a dit cette source.

Discussions très exigeantes

Un peu plus tard dans la journée, le gouvernement allemand a déclaré anticiper "des discussions très exigeantes" avec ses partenaires européens lors d'un sommet à la fin de la semaine censé apporter une solution à la crise de la zone euro, a déclaré mercredi un porte-parole du gouvernement

"Nous tablons sur des discussions très exigeantes et par moments difficiles" jeudi et vendredi à Bruxelles, a dit Steffen Seibert. Peu auparavant, une source proche du gouvernement s'était dite "pessimiste" quant à une issue positive de ce sommet.

"Il nous faut une nouvelle base contractuelle" pour l'Union européenne ou du moins pour la zone euro, a ajouté Steffen Seibert, estimant que la rencontre des chefs d'Etat et de gouvernement avait "un programme ambitieux".

L'Allemagne veut y faire campagne pour des modifications des traités européens, afin d'y ancrer plus de discipline budgétaire. C'est selon elle le seul véritable remède à la crise qui secoue la zone euro, mais nombre de ses partenaires voudraient mettre l'accent sur des solutions à plus court terme, qui renforcent le soutien financier accordé aux Etats en difficulté.

latribune.fr, avec AFP - 07/12/2011

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 11:57

Les compagnies aériennes risquent de subir de lourdes pertes l'année prochaine si les responsables politiques européens ne parviennent pas à une solution à la crise de la dette souveraine, a prévenu ce mercredi l'Association internationale du transport aérien (Iata).

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L'Iata a réduit ses estimations de bénéfices pour le secteur à 3,5 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros) pour 2012 tout en prévenant que les compagnies pourraient enregistrer des pertes cumulées de 8,3 milliards de dollars si l'Europe basculait dans une nouvelle crise bancaire.

L'association, qui représente 240 compagnies aériennes et 84% du trafic aérien mondial, prévoyait auparavant un bénéfice de 4,9 milliards de dollars en 2012, après 6,9 milliards attendus pour 2011. Cette dernière estimation reste inchangée.

"Le plus grand risque qui pourrait affecter la rentabilité des compagnies aériennes l'année prochaine, c'est l'agitation économique qui proviendrait d'un échec des gouvernements à résoudre la crise de la dette souveraine de la zone euro", a déclaré Tony Tyler, directeur général de l'Iata. "Une telle évolution pourrait entraîner des pertes de plus de huit milliards de dollars, les plus lourdes depuis la crise financière de 2008", a-t-il ajouté.

Jusqu'ici, le secteur du transport aérien est resté relativement optimiste sur ses perspectives. Mais les risques croissants de récession en Europe alors que la demande progresse en Asie et que les contraintes de capacités en Amérique du Nord semblent doper les bénéfices risquent de se traduire par l'émergence d'un marché à deux vitesses.

L'impact de la crise de la dette

Rares sont les dirigeants du secteur qui ont pour l'instant dit prévoir une baisse de l'activité. Quant aux deux grands constructeurs d'avions, Airbus et Boeing, ils accélèrent leur production afin de répondre à la demande.

Pourtant, l'Iata souligne qu'elle ne peut pas ignorer des risques économiques qui ne cessent de s'aggraver. "Il y a un fort risque que la crise de la dette souveraine dans la zone euro puisse échapper à tout contrôle, entraînant une crise bancaire et une récession économique plus étendue", explique-t-elle dans ses prévisions publiées mercredi.

Le pire des scénarios qu'elle envisage prend en compte l'évaluation des risques liés à la crise de la dettes européenne réalisée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il intègre une crise bancaire et une profonde récession en Europe avec des conséquences négatives sur le marché du transport aérien mondial. Dans ce cas de figure, l'Iata a pris en compte une croissance mondiale de 0,8% en 2012.

"Dans ce scénario, les compagnies aériennes verraient la croissance du trafic passagers marquer le pas et le trafic de fret aérien se contracterait de 4,7%", précise l'Iata.

Le trafic de fret a déjà reculé de 5% entre mai et octobre, alors que le trafic passager s'en sort mieux que prévu. Les estimations disponibles auprès des compagnies aériennes montrent que l'Europe aura du mal à éviter une crise et ses conséquences.

"Même si une intervention gouvernementale évite une crise bancaire, il est impossible que l'Europe évite une brève récession. L'activité et la confiance des consommateurs ont déjà enregistré une forte chute", a souligné l'Iata.

latribune.fr, avec Reuters - 07/12/2011, 11:38

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