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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 10:07

Discours prononcé hier soir à Sant-Cloud par François FILLON, lors d'une réunion publique UMP de la 7e circonscription des Hauts-de-Seine

Mes chers amis,

Je suis heureux d’être parmi vous, avec Valérie Pécresse, à l’invitation de deux amis dont je veux saluer la solidité et la loyauté.

D’abord Patrick Ollier que je connais depuis si longtemps car nous avons débuté ensemble à l’Assemblée Nationale… Au Parlement comme dans notre mouvement, Patrick, c’est une voix qui compte !

C’est une personnalité expérimentée, respectée, et c’est, au surplus, un compagnon qui reste fidèle aux valeurs du gaullisme. Voilà pourquoi j’ai été fier de l’avoir à mes côtés parmi les membres de mon gouvernement.

Et puis, il y a Eric Berdoati, qui est un élu de grande qualité. Vous avez de la chance de l’avoir comme maire car c’est un homme de cœur qui ne craint ni l’action, ni d’afficher ses convictions.

Dans cette salle, je vois beaucoup d’autres visages amis, que je ne puis tous citer… mais à tous les élus ici présents, je veux dire ma profonde estime.

A l’heure où les responsables publics sont décriés, vilipendés par le premier démagogue venu, je veux rappeler avec force que la politique est un engagement noble !

Nous ne sommes pas des stars vivant dans un univers de paillettes. Nous sommes des serviteurs de la République et les héritiers de la longue histoire de France que nous avons la responsabilité de transmettre aux générations futures.

Comme beaucoup d’entre vous, je me suis engagé pour un idéal.

A 14 ans, j’avais punaisé sur le mur de ma chambre la photo du général de Gaulle... et le temps peut passer, les évènements peuvent changer le monde, je reste convaincu de deux choses : d’abord que la France est un pays exceptionnel qui mérite d’être servi et aimé; ensuite que les Français doivent toujours être tirés vers le haut, sinon notre nation sombre dans la division et le déclin.

Notre patrie n’est pas devenue la cinquième puissance du monde par hasard.

Il a fallu des siècles d’acharnement au travail; il a fallu le génie de nos inventeurs et de nos entrepreneurs; il a fallu que des héros donnent leur vie pour notre liberté et pour notre indépendance.

Tout cela, je ne l’oublie pas, et je sais que vous ne l’oubliez pas car vous êtes des militants de la France !

Et pour les militants, la démocratie est belle mais parfois plus cruelle qu’à d’autres.

En 2012, nous avons tout perdu : la présidentielle, les législatives, et en novembre 2012, l’élection à la présidence de l’UMP s’est terminée par un fiasco.

Dans de telles circonstances, nos devoirs sont plus grands que jamais.

Notre premier devoir est de faire passer l’intérêt général avant nos intérêts particuliers.

Et en parlant d’intérêt général, je pense d’abord à notre famille politique qui a été mise à mal par l’élection tronquée de novembre dernier.

J’aurai pu rompre, mais j’ai choisi de privilégier l’unité de notre mouvement car ma personne à moins d’importance que vous tous qui êtes ensemble dans cette salle.

Pour l’unité de l’UMP, je n’ai pas rompu, mais je me suis battu pour l’honneur de notre parti.

J’ai voulu le remettre sur des rails démocratiques solides afin que ce qui s’est passé ne se reproduise plus jamais !

Ce week-end, vous avez été nombreux à voter pour nos nouveaux statuts, et ce vote va changer la donne.

Désormais, l’UMP - plus qu’aucune autre formation politique en France - sera dotée de statuts démocratiques exemplaires.

Les élections internes seront contrôlées par une autorité indépendante, et, désormais, le pouvoir des adhérents sera vraiment en mesure d’être respecté.

L’instauration de primaire pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle est également actée, et cela constitue une révolution démocratique pour nous.

En 2016, c’est vous et vous seuls qui désignerez celui que vous jugerez le plus à même de rassembler les Français et de battre la gauche.

Certains prétendaient que ce principe des primaires ne correspondait pas à notre ADN politique…

Il y a eu des débats, et il est désormais clos.

Nous allons passer des conciliabules secrets et des sondages pour désigner notre candidat à une procédure transparente, démocratique et populaire.

C’est une page qui se tourne, et c’est un progrès !

Cette rénovation des statuts étant faite, notre devoir est maintenant de concentrer nos forces sur les élections à venir.

Les municipales seront notre premier test.

L’heure est venue d’aller à la reconquête des territoires perdus et d’adresser au gouvernement l’avertissement qu’il mérite.

Dans nos villages, nos villes, nos métropoles régionales, nous devons incarner une autre façon de diriger nos collectivités locales, avec plus de courage, plus de réalisme, plus de volonté réformatrice.

Pour ces élections, j’irai partout où je pourrais être utile à nos candidats et je défendrai nos couleurs partout où la gauche se croit en terrain conquis.

En Ile de France comme à Paris, il est urgent de développer une vision plus moderne de la capitale et de la région.

L’intuition du « grand Paris» développée par Nicolas Sarkozy était bonne et doit être relancée par l’UMP qui doit avoir l’audace de transcender les querelles de clochers.

A travers ces élections, notre devoir sera de ramener le Président de la République à la réalité.

Notre pays est enfoncé dans les marais de la récession, et François Hollande n’a pas pris la mesure de la crise.

Il nous dit que le plus dur est passé, mais tous les feux sont au rouge: l’investissement recul, les exportations reculent, la consommation recule, le pouvoir d’achat recul, seuls les déficits et le chômage avancent !

La dette ? C’est déjà 100 Md€ de plus depuis l’arrivée de la gauche.

Le chômage ? Il bat malheureusement tous ses records et il gangrène les quartiers, les territoires, les familles.

Le Président de la République promet fébrilement de stabiliser sa courbe à la fin de l’année, mais nous savons pertinemment que son pari repose sur l’utilisation massive des emplois subventionnés par nos impôts.

La France va mal, et il est temps que le Chef de l’Etat arrête d’en accuser les autres.

La récession française ne trouve sa cause ni dans la mondialisation, ni dans la zone euro, ni dans le bilan de Nicolas Sarkozy, ni dans l’action du Président de la commission européenne, et Angela Merkel n’y est pour rien…

La récession française est la conséquence directe du choc fiscal décidé par la gauche !

Le moteur de l’investissement et de la consommation a été noyé sous le flot des impôts.

2012-2013 : c’est 50 milliards d’euros de plus pour les Français et les entreprises !

Les «riches», c’est vous tous : votre ménage dépasse 5000 euros, vous avez un appartement à louer, vous disposer de quelques actions à la banque, vous êtes un auto-entrepreneur, vous êtes un investisseur, vous avez une aide à domicile… cela suffit pour vous faire passer pour Crésus.

A force de «tondre» tout ce qui pousse, l’ascenseur social est en train de devenir le descendeur social : les classes supérieures deviennent les classes moyennes, les classes moyennes deviennent les classes populaires, et les classes populaires n’ont plus le rêve de pouvoir monter les marches de la promotion sociale.

Voilà où nous mène la culture du nivellement par l’impôt et par le bas.

En réalité, les socialistes ont préféré demander aux ménages et aux entreprises de payer la note des déficits plutôt que d’exiger de l’Etat qu’il se serre la ceinture.

On réembauche 60.000 enseignants, on renonce au principe de ne recruter qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, on retarde la réforme des administrations, on supprime pour la fonction publique le jour de carence en cas d’arrêt maladie contrairement aux salariés du privé…

Bref, les socialistes ont choisi l’Etat plutôt que l’économie, ils ont choisi de sacraliser les 35 heures et les emplois jeunes plutôt que la compétitivité, ils ont choisi les impôts plutôt que la réduction des dépenses publiques, et ce qui devait arriver arriva: l’activité s’est bloquée.

Parmi les grands pays industrialisés, la France est le seul à être en récession. Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, tous connaissent une reprise économique plus ou moins importante. Sauf nous !

François Hollande n’a aucune excuse.

Il a trop promis durant sa campagne présidentielle et la colère d’aujourd’hui est la rançon de ses mensonges; il a fait un mauvais diagnostic sur l’état de la France et il continue en poursuivant une politique récessive; et, au surplus, il a divisé les Français au moment où il aurait dû les rassembler.

La République est notre bien le plus précieux et je la vois secouer sur ce qu’il y a de plus sacré, la famille et la sécurité.

Le «mariage pour tous» a déchiré la société française.

La France attachée à la tradition du mariage et à la filiation, et disons-le, attachée à une certaine idée de la famille, a été dédaignée.

Cette idée de la famille, le gouvernement la maltraite à nouveau avec le rabotage du quotient familial.

Ce que je crois, c’est que la famille, c’est une valeur, c’est un refuge. Ça n’est pas une variable d’ajustement budgétaire comme les autres !

Quant à l’insécurité, elle regagne du terrain.

Vols, cambriolages, atteintes aux personnes… la violence avance, et Monsieur Valls peut multiplier les déclarations indignées, l’exaspération grandit.

Et elle grandit parce que l’Etat se désarme.

Il est absurde et dangereux de vouloir supprimer les peines planchers alors que devons être inflexible avec les multirécidivistes ; absurde et irresponsable de laisser entendre, comme le fait la Ministre de la Justice, que c’est la prison qui crée la délinquance alors que c’est le contraire; absurde et incohérent de prétendre vouloir combattre la drogue et dans le même temps d’ouvrir des salles de shoot ; absurde et inconscient de prétendre, d’un côté, maitriser l’immigration et, de l’autre, promettre le droit de vote aux étrangers.

L’autorité de la République exige moins d’angélisme et plus de réalisme ! Et en la matière, nous devons êtes les porte-paroles des Français qui hurlent leur colère devant cette violence qui mine notre unité nationale et l’idée même de fraternité.

Inutile, Mes Amis, de s’étendre davantage sur la politique gouvernementale car les résultats parlent d’eux-mêmes…

Notre économie est à plat et le discrédit du gouvernement et de la Politique en générale s’étend.

Bref, la France souffre, et les démagogues sont en embuscade.

Certains pensent qu’en leur faisant les yeux doux on récoltera quelques voix de plus…

Cela, c’est de la petite tactique, et les électeurs ne sont pas dupes !

Plus nous céderons à la démagogie, plus la démagogie s’étendra et nous contaminera tous.

Notre devoir, c’est au contraire de hisser la France au-dessus de ses peurs, c’est d’offrir aux Français une raison de se rassembler pour relancer leur pays et retrouver confiance en l’avenir.

Et au cœur de ce rassemblement et de ce redressement, je veux vous parler d’un ressort qui a poussé notre patrie durant des siècles et qui s’est brisé, une sorte de force en nous qui s’est perdu : je veux parler de la foi dans le Progrès.

Nos ancêtres n’avaient peur que d’une chose : de mourir dans leur lit.

Nous, on nous a appris à avoir peur de tout : de la neige en hivers, du nucléaire, des mutations économiques, des innovations scientifiques, du voisin de palier lui-même…

Au premier souci, on est conduit vers une cellule psychologique. Au premier accident, on fait une loi et un règlement.

Ca n’est pas avec cette peur au ventre que nous relancerons la croissance, que nous conquérons des marchés nouveaux, que nous redonnerons aux Français la volonté de se retrousser les manches.

Je veux réconcilier notre pays avec cette idée de progrès, et lui dire que le redressement est possible.

Pour s’en convaincre, regardons l’Histoire.

En 1889, la France est au bord du gouffre.

La crise immobilière, bancaire, économique tétanise l’activité et nos industries voient passer sous leurs yeux les révolutions industrielles : l’anglaise avec la machine à vapeur, l’allemande avec la mécanisation, l’américaine avec l’électricité.

Dans nos rues, les ligues factieuses défilent et on ne parle que du scandale de Panama.

Les journaux titrent : «la Grande Dépression».

Tout en apparence semble perdu.

Mais le culte de l’innovation est tel qu’il portera la France à l’apogée de sa prospérité en 1900.

Photographie, électricité, téléphone, métallurgie fine, automobile, aéronautique, notre pays réagit.

En onze ans, la France passe de la «Grande dépression» à la Belle Epoque.

Cette tranche d’histoire est la preuve qu’un retard qui parait insurmontable peut être rattrapé en quelques années par la puissance du travail, la stimulation de l’investissement et la fougue de la créativité.

Rappelons-nous aussi la terrible crise de compétitivité de 1958, lorsque la France se demandait comment «boucler ses fins de mois».

Dès la première semaine de son mandat, le Général de Gaulle prend parti pour une «remise en ordre» sans laquelle, ce sont ses mots, «nous resterons un pays à la traîne, oscillant perpétuellement entre le drame et la médiocrité».

Le reste de l’histoire est connue: réduction drastique des dépenses, rétablissement spectaculaire de l’équilibre budgétaire, mise en chantier de notre politique nucléaire, aéronautique, spatiale, et puis commence l’âge d’or de l’industrie française.

Et cet âge d’or, s’est traduit par des avancées spectaculaires dans la vie de tous les jours : l’énergie nucléaire est allée de pair avec la mise en réseau de tout le pays; l’électroménager a révolutionné la vie des femmes ; les avancées scientifiques et médicales ont augmenté l’espérance de vie de quinze à vingt ans; le train à grande vitesse a décongestionné la France…

Aujourd’hui, nous regardons ce passé avec nostalgie, et nous sommes portés à croire que tout est fichu.

Et pourtant, le progrès français est encore possible !

Nous en avons les atouts.

Nous avons l’atout du nombre et de la jeunesse car nous sommes le pays d’Europe dont la démographie est la plus soutenue.

Nous avons l’atout de la productivité des salariés car malgré les 35 heures, nous sommes l’une des nations dont les travailleurs sont les plus performants.

Nous avons l’atout de l’éducation et de la recherche, et là encore, malgré nos lacunes, les nobels français excellent dans les mathématiques, la médecine, la physique.

Nous avons des leaders économiques qui exportent et fédèrent autour d’eux les filières des PME.

Il y a Airbus qui double Boeing, EDF, GDF-Suez qui figurent parmi les premiers producteurs d’électricité au monde, Areva qui conquiert l’Inde après la Chine, AXA qui assure le monde, Orange qui est un des principaux acteurs mondiaux de la téléphonie mobile et de l’Internet, Michelin, LVMH, Kering, Total, Carrefour, Danone, Lafarge, Vinci, tous numéro 1 mondiaux dans leur domaine…

Nous avons encore entre nos mains les instruments de la souveraineté nationale.

L’agriculture et l’agro-alimentaire qui assurent notre indépendance alimentaire.

L’énergie nucléaire qui garantit notre indépendance énergétique.

Nos forces armées qui sont considérées parmi les plus performantes du monde.

Notre culture et la beauté de la France qui font d’elle le foyer de toutes les admirations.

Oui nous avons des atouts et c’est en s’appuyant sur eux que nous devons être une place forte de l’innovation, de l’investissement, de l’entrepreneuriat.

Mes amis, il faut mettre le paquet sur les investissements d’avenir en concentrant les efforts de la nation sur les secteurs stratégiques qui feront les ruptures de demain: les transports du futur, les biotechnologies, les économies d’énergie, les réseaux d’information à très haut débit…

Cette stratégie d’innovation doit être boostée par une baisse du coût du travail qui est supérieure en France à la moyenne européenne.

Plus le travail coûte cher moins les entreprises innovent, moins elles innovent plus elles perdent des parts de marché, plus elles perdent des parts de marchés moins elles embauchent.

Voilà pourquoi il faut une baisse forte et simple du coût du travail.

Cette stratégie d’innovation doit être épaulée par nos universités qui doivent être autonomes et imbriquées à l’activité de la nation.

Il faut arrêter de considérer notre enseignement supérieur comme une sorte de club intellectuel. Là se joue l’avenir de nos élites scientifiques, technologiques, économiques.

A cet égard, la décision du gouvernement actuel de casser la loi sur les universités que nous avions mise en place avec Valérie est une faute impardonnable.

Nous avions donné à nos universités le pouvoir d’être plus libres, plus dynamiques, et d’être dirigées par leurs présidents de façon claire et responsable.

Par idéologie, la gauche a réintroduit dans la gouvernance de nos universités la pagaille en réintroduisant les représentants syndicaux, étudiants, enseignants… Bref, il n’y a plus de patron !

C’est le retour des mammouths, alors que nos universités doivent avoir l’ambition d’être parmi les meilleurs du monde. Et pour l’être, elles doivent pourvoir librement s’organiser sur le plan pédagogique et scientifique.

Cette stratégie d’innovation doit être articulée au niveau européen afin de démultiplier notre puissance technologique et scientifique.

Il faut inventer et produire Français et européen, car ce sera bien plus efficace que de nous replier derrière nos frontières.

Et pour cela, l’Europe doit s’organiser comme une place forte de la mondialisation.

Elle doit favoriser la constitution de grands groupes européens au lieu de les freiner.

Elle doit exiger la réciprocité dans les échanges internationaux car nous ne sommes pas une passoire. Et au passage, elle doit réclamer des Etats-Unis des explications claires et nettes sur les prétendues écoutes d’espionnage dont l’Europe serait, parait-il, la cible.

Si ces faits sont avérés, des excuses américaines sont nécessaires et des mesures pour arrêter ces pratiques doivent être prises rapidement.

Ni la France, ni l’Europe ne sont des adversaires des Etats-Unis, et dois-je préciser que ni la France ni l’Europe ne doivent être des puissances qu’on traite avec mépris.

Nous sommes des alliés et des amis des Etats Unis, non des vassaux qu’on écoute ou qu’on soupçonne.

Tout cela doit s’arrêter, et si ce n’est pas le cas, il faut suspendre les négociations actuelles concernant la zone de libre-échange entre nos deux continents.

Qui dit innovation dit aussi, Mes Amis, prise de risque.

Le principe de précaution ne doit pas tout étouffer.

Un exemple : beaucoup d’experts estime que le gaz de schiste peut être la ressource du futur.

Les Etats-Unis n’hésitent pas à l’exploiter, et une partie de la croissance américaine est liée à cette nouvelle politique énergétique.

Aux Etats Unis, au terme de plusieurs décennies de recherche, la production de gaz non conventionnel a progressé de 5% en 2005 à 30% en 2012, et elle devrait représenter 46% de leur approvisionnement en 2035.

Bref, les Etats Unis vont devenir les maîtres de la prochaine révolution énergétique.

Pour des raisons environnementales, la France a stoppé tout forage de gaz de schiste, pire elle a stoppé toute recherche en la matière.

Est-ce digne de la France que de dire «non» avant même d’avoir cherché ?

La peur de la recherche, c’est la certitude de ne jamais progresser !

Qui dit innovation dit aussi refus des préjugés.

Je me souviens, lorsque je fus nommé ministre de la poste et des télécommunications, en 1995, j’ai fait venir dans mon bureau l’un des grands pontes de ce secteur.

Je lui ai parlé d’internet qui commençait à se développer outre-manche et j’ai encore sa réponse dans mes oreilles : « Monsieur le Ministre, internet c’est une mode, dans six mois on en parlera plus».

Je ne l’ai pas écouté !

J’ai engagé la réforme de France Télécom et ouvert le secteur des télécommunications à la concurrence.

En l’espace de cinq ans, quasiment tous les Français disposaient d’un mobile, les prix des communications étaient divisés par deux ; en dix ans, quasiment tous les Français disposaient d’un ordinateur et maniaient l’informatique, des milliers d’emplois d’informaticiens, programmeurs, réparateurs étaient créés.

Voilà ce que certains appelaient autrefois une «mode». Par habitude, par peur, par manque d’audace et de curiosité.

Eh bien c’est cela que je veux avec vous combattre.

C’est ce goût de l’innovation et du risque que je veux faire naître dans le cœur des Français.

Mais pour faire surgir ce nouvel état d’esprit, et il y a une condition à remplir : c’est la liberté, dont le corolaire est la responsabilité.

Nous sommes l’un des pays au monde qui compte le plus de réglementations.

Chez nous, tout est encadré, calibré, surveillé : de l’extension de votre terrasse aux conditions d’embauche d’un jeune, de l’organisation des taxis à la gestion du personnel d’une PME.

Comment voulez-vous que le Progrès surgisse au milieu de tant de défiance ?

La France a besoin d’oxygène et les Français doivent être placés en situation de bâtir leur destin personnel.

Pour cela réformons l’Etat et invitons la société à s’investir; allégeons le code du travail qui étouffe l’emploi; ouvrons les champs du dialogue social de terrain; renforçons la participation dans les entreprises ; ouvrons intelligemment les professions réglementées ; célébrons le mérite de ceux qui se retroussent les manches; faisons confiance aux familles qui ne doivent pas se défausser de leurs devoirs.

J’ai la conviction, mes amis, que le progrès français est encore possible.

Mais rien ne pourra s’enclencher en l’absence d’une sorte de révolution culturelle car l’adversaire est en nous.

Ils s’appellent le doute, le défaitisme, la peur d’échouer.

Il faudra un peu de temps pour chasser ces mauvais génies qui étouffent le véritable génie de la France, car oui, notre pays a été brillant, il a été téméraire, et il peut le redevenir si chacun s’y met.

Récemment un journaliste me demandait si je m’estimais être «l’homme de la situation»… C’est un non-sens car en République chaque Français est l’homme de la situation !

L’entrepreneur qui se bat pour son entreprise est l’homme de la situation !

Le salarié qui fait des heures supplémentaires est l’homme de la situation !

Le fonctionnaire qui accepte de revoir les régimes spéciaux de retraite est l’homme de la situation !

Le retraité qui donne de son temps pour aider les enfants déscolarisés est l’homme de la situation.

Le citoyen qui se dresse dans son quartier pour dénoncer les trafics de drogue est l’homme de la situation !

Celui qui, par respect, se lève lorsque la Marseillaise est jouée, celui qui, par courage, ne baisse pas les yeux lorsqu’une femme est agressée dans le métro, celui qui, par patriotisme, dit «nous» plutôt que «moi», est l’homme de la situation !

Le redressement du pays, mes amis, ne viendra pas seulement du sommet. Il viendra de nous tous.

Il viendra de votre lucidité, de votre courage, de votre travail.

En chaque être humain, je crois qu’il existe une lumière qui ne demande qu’à briller. Et ce sont tous ces lumières que nous devons rallumer, valoriser et fédérer.

Sur le chemin de la reconquête, nous sommes et nous serons tous utiles car chacun a en soi une force qui ne demande qu’à grandir.

Voilà notre mission, et voilà mon espérance pour la France et pour la République.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 10:13

Communiqué de presse du Groupe UMP Région Pays de la Loire

PROJET DE PLAN REGIONAL D’URGENCE EN FAVEUR DES FILIERES DE LA CONSTRUCTION DURABLE : BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

UN PLAN DE PAPIER

Ce plan est en fait un plan en papier de 18 pages de consolidations de mesures déjà prises dans les divers politiques y compris sous les mandatures précédentes*.

On y note particulièrement :

une nouvelle "stratégie de communication spécifique" dans les prochains mois pour le BTP

un nouveau comité d’orientation sur les formations socle pour le BTP

un "dialogue sectoriel" qui se poursuivra par "un comité de filière sur la formation tout au long de la vie".

Alors que la profession attend au niveau national des mesures fortes : une TVA à taux réduit pour les travaux énergétiques, la remise à plat de la taxation des plus-values immobilières et l’encouragement de l’accession sociale à la propriété et une stabilisation de la législation.

In fine, la seule annonce budgétaire concernerait l’abondement de 2 millions € du budget régional de réhabilitation thermique du parc locatif social. Mais la lecture du Budget supplémentaire dans le cadre duquel ce plan est présenté montre qu’aucun nouveau crédit de paiement n’est inscrit en 2013.

Aussi cet abondement n’est qu’un effet d’annonce supplémentaire auquel la région socialiste nous a habitués ! Dont il faudrait attendre les hypothétiques inscriptions aux budgets 2014 ou 2015 pour constater les éventuels effets.

Ce n’est pas avec des mesurettes de la sorte que l’on contribuera aux objectifs du candidat Hollande "faire construire 2,5 millions de logements intermédiaires, sociaux et étudiants (soit 500.000/an), dont 150 000 logements très sociaux" qui, devenu Président a admis lors de l’émission Capital sur M6 que "l’objectif ne serait pas atteint" (112.000 fin avril soit 250.000 pour un an selon les professionnels soit 50% de la promesse).

Rappelons que le quinquennat de Nicolas Sarkozy a permis la rénovation de 400 000 logements entre 2010 et 2011, la construction de 2 millions de logements et le Financement de 600 000 logements sociaux.

François PINTE, Président Groupe UMP Région des Pays de la Loire

* sont mobilisés dans ce rapports tous les éléments déjà présents ailleurs parfois depuis des années :, les PRI, la PRCE, le délégué régional aux entreprises en difficultés, la plateforme Novabuild, les 500 projets de territoire, Dynamic entreprises, , les marchés "je m’oriente, je me prépare" et "je me qualifie", les olympiades des métiers, la charte régionale de la commande publique, les encouragement divers et variés de la région, le soutien du plan national d’investissement mesure 7 en faveur du logement et mesure 16 guichets uniques, les états généraux de l’énergie, la création d’un établissement public foncier régional, une convention avec le CROUS, les ORAC.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 09:47

Interview accordée au quotidien La Montagne à l'occasion de mon déplacement ce jeudi 27 juin 2013 à Montluçon

A quoi ressemble le "propre chemin" de François Fillon ? Quelles sont les idées force de votre projet d'alternance ?

J’étais la semaine dernière à Mandelieu, aujourd’hui à Montluçon à l’invitation de Daniel Dugléry qui est un élu de grande qualité. Je ressens le besoin d’écouter, de dire ma vérité. La France est confrontée à une crise structurelle. Le décrochage nous guette. Je suis gaulliste, et je ne peux pas concevoir la France en petit et à genoux.

Notre nation peut se relever. Mais il faut au préalable enclencher une sorte de révolution culturelle. La France ne s’en sortira pas si chacun dit «et moi, et moi !». Il faut dire «nous!», car c’est ensemble que nous relèverons la tête. Il faut ensuite convaincre le pays que le progrès est possible, dès lors que nous nous réconcilions avec le gout du travail, du risque, de l’audace. Il faut mettre le paquet sur la productivité en libérant notre économie ; il faut moderniser le marché de l’emploi pour lutter contre le chômage de masse; il faut réduire nos déficits qui étouffent nos capacités d’investissement et menacent nos enfants ; enfin, il faut restaurer l’autorité et le prestige de la République pour ressouder la nation.

Je récuse ceux qui pensent que la France va bientôt aller mieux comme le fait la gauche pour se rassurer, et je récuse ceux qui disent que la France est fichue. Contre le mensonge et le défaitisme, je veux tracer un chemin républicain et réformateur.

Entre vous et Nicolas Sarkozy, y-a-t-il une simple différence de style, où également une différence d'idées pour sortir le pays de la crise ?

Avec le Président Sarkozy, nous avons formé un tandem solide et complémentaire, précisément parce que nos personnalités sont différentes. J’assume les succès et les revers de notre quinquennat car je ne me défausse pas. Je suis loyal et lucide. Maintenant, je trace ma route. La question n’est pas de savoir comment je me situe par rapport à Nicolas Sarkozy ou à tel autre de mes amis, mais que faire par rapport à François Hollande et à sa politique qui ont plongé notre pays dans la récession ! C’est ça notre défi. Je regarde devant, pas vers le passé ou sur les côtés.

Pensez-vous qu'il faille "recentrer" l'UMP ? (où passer à autre chose ? Force républicaine ?)

L’UMP doit être fidèle à ses racines, c’est-à-dire à l’union de la droite républicaine et du centre. Sur cette base, notre parti doit se donner pour objectif de rassembler largement les Français pour redresser notre pays. Et pour ce faire, il ne faut pas découper la France en tranches et céder par opportunisme aux tentations populistes ! Avec l’UMP, Force Républicaine a pour ambition de fédérer celles et ceux qui veulent s’engager pour le redressement national. Il y a parmi nous des adhérents de l’UMP, mais il faut aussi aller à la rencontre des abstentionnistes, des jeunes, des sympathisants de l’opposition qui sont désabusés… Avec eux, je veux bâtir un projet et créer une dynamique collective.

Quelles positions claires avoir vis-à-vis du FN ? (un commentaire sur le résultat des élections à Villeneuve-sur-Lot ?)

La crise alimente les peurs et la protestation. Le FN en profite, mais ne propose rien de réaliste. Il agrège des Français de tous bords comme nous l’avons vu avec l’élection de Villeneuve sur Lot. La gauche est rejetée, mais la droite n’est pas pour autant triomphante. Il y a une radicalisation de notre société, plus qu’une droitisation. Nous avons le devoir de résister au populisme, d’où qu’il vienne. A ceux qui m’interrogent sur nos relations avec l’extrême droite, je réponds “soyons forts et soyons nous-même, car c’est ainsi, et seulement ainsi, que nous retrouverons la confiance des citoyens”. Et puis, je veux convaincre les électeurs qui ont voté pour le Front National de nous rejoindre, en leur parlant avec réalisme et franchise. Je ne les juge pas, mais ne les flatte pas non plus. Ceux qui pensent pouvoir les séduire en utilisant des grosses ficelles ne sont pas crédibles et, au surplus, cela discrédite la droite républicaine qui a vocation à gouverner la France.

Etes-vous favorable à un rapprochement avec l'UDI ?

Je suis favorable à tout ce qui permet à l’opposition républicaine de réfléchir et de travailler ensemble. Il ne s’agit pas de gommer nos différences mais de les conjuguer intelligemment.

Etes-vous partisan d'un régime de retraite unique, pour tous ?

Toutes les réformes engagées par la droite depuis 2003 tendent à harmoniser progressivement les règles qui régissent le secteur public et le secteur privé. Il faut continuer dans cette direction. La gauche a toujours été d’une lâcheté sans nom sur cette question des retraites. Maintenant, elle est face à ses responsabilités, et nous allons voir si le courage et l’intérêt général sont pour elle supérieurs à la démagogie et au clientélisme. J’ai des doutes sur la détermination de François Hollande et de son gouvernement. Je crains que la solution des impôts soit encore et toujours celle des socialistes.

Pensez-vous que l'on puisse encore augmenter la durée des cotisations sans augmenter l'âge légal de départ à la retraite ?

Il faut à la fois augmenter l'âge légal de départ à la retraite jusqu'à 65 ans et, pour tenir compte de l'augmentation de l'espérance de vie, prolonger le dispositif que nous avions mis en place en 2003, celui d'une augmentation de la durée de cotisations assurant un partage entre le temps de la retraite et celui de l'activité. L'augmentation de la seule durée de cotisations ne règle en rien nos problèmes de financement à court terme, contrairement à l'augmentation de la durée légale. Cela signifie d’abord que le gouvernement augmentera les cotisations et ensuite qu'il va s'attaquer au niveau de vie des retraités. Inutile d'ajouter que c'est la solution de facilité puisque ça ne concerne que très peu de gens dans l'immédiat, mais surtout c'est l'hypocrisie absolue de parler de 44 ou 45 ans de cotisations quand on sait que les "jeunes" générations commencent à cotiser vers 21/22 ans. Hypocrisie et manque de courage non seulement vont peser sur la croissance et l'emploi mais mettre en péril nos retraites par répartition que seule la droite a eu la volonté de sauvegarder depuis 1993. Où en serions nous sans nos réformes qui ont toutes été combattues par la gauche?

Votre "propre chemin" pourrait-il à nouveau croiser celui de Laurent Wauquiez, qui a engagé un tour de France sur le thème de la moralité et de la transparence ?

J’ai eu l’occasion d’en parler avec lui, et je souhaite que nos chemins restent mêlés. Lors de l’affaire Cahuzac, je n’ai pas hésité, comme Laurent, à faire connaitre mon patrimoine. Mais j’estime que la politique ne mérite pas tous les procès d’intention qui lui sont dressés. Faire de la politique, c’est un engagement noble pour son pays, c’est un engagement difficile qui n’est pas dominé par la volonté de faire fortune. Je récuse le prétendu «tous pourris». L’immense majorité des élus sont intègres et dévoués. Il faut défendre la politique car sans elle la République tombe ! Notre devoir est de faire au mieux pour le pays, il est de dire la vérité et d’arbitrer avec franchise entre ce qui est souhaitable et ce qui est possible et nécessaire. Il faut avoir le courage d’agir pour nos enfants et pas seulement pour nous. Pour moi, c’est cela la politique.

Comment Patrick Stefanini vous a-t-il présenté l'Auvergne et de l'Allier ?

Patrick Stefanini a gardé un excellent souvenir de l’Auvergne où il a servi l’Etat pendant deux ans comme préfet de région. Il m’a décrit l’Auvergne comme une terre très attachante, faite d’hommes et de femmes qui n’aiment pas l’esbroufe ou le clinquant, sans doute parce qu’ils vivent dans un environnement naturel parfois éprouvant- l’Auvergne est une terre de montagnes- Il a insisté sur l’engagement de l’Auvergne dans la production de biens et de richesses aussi bien dans le secteur de l’agriculture, qu’il s’agisse des céréales ou de l’élevage, que dans le secteur industriel avec des entreprises mondialement connues comme Michelin ou encore Limagrain ou Aubert et Duval et d’autres qui le sont moins , mais qui apportent en toute discrétion leur pierre à l’effort national. Il m’a dit aussi l’attente de l’Auvergne en matière de désenclavement et de ce point de vue je ne peux que condamner par avance la tentation qui pourrait être celle du gouvernement actuel de reporter au-delà de 2030 la desserte de l’Auvergne- une des rares régions de France à n’en point bénéficier plus de 30 ans après l’inauguration de la ligne Paris –Lyon- par le TGV. Pour Patrick Stefanini, l’Auvergne et donc l’Allier, ce n’est pas seulement le cœur de la France, c’est d’abord le choix du cœur.

Interview accordée au quotidien La Montagne à l'occasion de mon déplacement ce jeudi à Montluçon

A quoi ressemble le "propre chemin" de François Fillon ? Quelles sont les idées force de votre projet d'alternance ?

J’étais la semaine dernière à Mandelieu, aujourd’hui à Montluçon à l’invitation de Daniel Dugléry qui est un élu de grande qualité. Je ressens le besoin d’écouter, de dire ma vérité. La France est confrontée à une crise structurelle. Le décrochage nous guette. Je suis gaulliste, et je ne peux pas concevoir la France en petit et à genoux.

Notre nation peut se relever. Mais il faut au préalable enclencher une sorte de révolution culturelle. La France ne s’en sortira pas si chacun dit «et moi, et moi !». Il faut dire «nous!», car c’est ensemble que nous relèverons la tête. Il faut ensuite convaincre le pays que le progrès est possible, dès lors que nous nous réconcilions avec le gout du travail, du risque, de l’audace. Il faut mettre le paquet sur la productivité en libérant notre économie ; il faut moderniser le marché de l’emploi pour lutter contre le chômage de masse; il faut réduire nos déficits qui étouffent nos capacités d’investissement et menacent nos enfants ; enfin, il faut restaurer l’autorité et le prestige de la République pour ressouder la nation.

Je récuse ceux qui pensent que la France va bientôt aller mieux comme le fait la gauche pour se rassurer, et je récuse ceux qui disent que la France est fichue. Contre le mensonge et le défaitisme, je veux tracer un chemin républicain et réformateur.

Entre vous et Nicolas Sarkozy, y-a-t-il une simple différence de style, où également une différence d'idées pour sortir le pays de la crise ?

Avec le Président Sarkozy, nous avons formé un tandem solide et complémentaire, précisément parce que nos personnalités sont différentes. J’assume les succès et les revers de notre quinquennat car je ne me défausse pas. Je suis loyal et lucide. Maintenant, je trace ma route. La question n’est pas de savoir comment je me situe par rapport à Nicolas Sarkozy ou à tel autre de mes amis, mais que faire par rapport à François Hollande et à sa politique qui ont plongé notre pays dans la récession ! C’est ça notre défi. Je regarde devant, pas vers le passé ou sur les côtés.

Pensez-vous qu'il faille "recentrer" l'UMP ? (où passer à autre chose ? Force républicaine ?)

L’UMP doit être fidèle à ses racines, c’est-à-dire à l’union de la droite républicaine et du centre. Sur cette base, notre parti doit se donner pour objectif de rassembler largement les Français pour redresser notre pays. Et pour ce faire, il ne faut pas découper la France en tranches et céder par opportunisme aux tentations populistes ! Avec l’UMP, Force Républicaine a pour ambition de fédérer celles et ceux qui veulent s’engager pour le redressement national. Il y a parmi nous des adhérents de l’UMP, mais il faut aussi aller à la rencontre des abstentionnistes, des jeunes, des sympathisants de l’opposition qui sont désabusés… Avec eux, je veux bâtir un projet et créer une dynamique collective.

Quelles positions claires avoir vis-à-vis du FN ? (un commentaire sur le résultat des élections à Villeneuve-sur-Lot ?)

La crise alimente les peurs et la protestation. Le FN en profite, mais ne propose rien de réaliste. Il agrège des Français de tous bords comme nous l’avons vu avec l’élection de Villeneuve sur Lot. La gauche est rejetée, mais la droite n’est pas pour autant triomphante. Il y a une radicalisation de notre société, plus qu’une droitisation. Nous avons le devoir de résister au populisme, d’où qu’il vienne. A ceux qui m’interrogent sur nos relations avec l’extrême droite, je réponds “soyons forts et soyons nous-même, car c’est ainsi, et seulement ainsi, que nous retrouverons la confiance des citoyens”. Et puis, je veux convaincre les électeurs qui ont voté pour le Front National de nous rejoindre, en leur parlant avec réalisme et franchise. Je ne les juge pas, mais ne les flatte pas non plus. Ceux qui pensent pouvoir les séduire en utilisant des grosses ficelles ne sont pas crédibles et, au surplus, cela discrédite la droite républicaine qui a vocation à gouverner la France.

Etes-vous favorable à un rapprochement avec l'UDI ?

Je suis favorable à tout ce qui permet à l’opposition républicaine de réfléchir et de travailler ensemble. Il ne s’agit pas de gommer nos différences mais de les conjuguer intelligemment.

Etes-vous partisan d'un régime de retraite unique, pour tous ?

Toutes les réformes engagées par la droite depuis 2003 tendent à harmoniser progressivement les règles qui régissent le secteur public et le secteur privé. Il faut continuer dans cette direction. La gauche a toujours été d’une lâcheté sans nom sur cette question des retraites. Maintenant, elle est face à ses responsabilités, et nous allons voir si le courage et l’intérêt général sont pour elle supérieurs à la démagogie et au clientélisme. J’ai des doutes sur la détermination de François Hollande et de son gouvernement. Je crains que la solution des impôts soit encore et toujours celle des socialistes.

Pensez-vous que l'on puisse encore augmenter la durée des cotisations sans augmenter l'âge légal de départ à la retraite ?

Il faut à la fois augmenter l'âge légal de départ à la retraite jusqu'à 65 ans et, pour tenir compte de l'augmentation de l'espérance de vie, prolonger le dispositif que nous avions mis en place en 2003, celui d'une augmentation de la durée de cotisations assurant un partage entre le temps de la retraite et celui de l'activité. L'augmentation de la seule durée de cotisations ne règle en rien nos problèmes de financement à court terme, contrairement à l'augmentation de la durée légale. Cela signifie d’abord que le gouvernement augmentera les cotisations et ensuite qu'il va s'attaquer au niveau de vie des retraités. Inutile d'ajouter que c'est la solution de facilité puisque ça ne concerne que très peu de gens dans l'immédiat, mais surtout c'est l'hypocrisie absolue de parler de 44 ou 45 ans de cotisations quand on sait que les "jeunes" générations commencent à cotiser vers 21/22 ans. Hypocrisie et manque de courage non seulement vont peser sur la croissance et l'emploi mais mettre en péril nos retraites par répartition que seule la droite a eu la volonté de sauvegarder depuis 1993. Où en serions nous sans nos réformes qui ont toutes été combattues par la gauche?

Votre "propre chemin" pourrait-il à nouveau croiser celui de Laurent Wauquiez, qui a engagé un tour de France sur le thème de la moralité et de la transparence ?

J’ai eu l’occasion d’en parler avec lui, et je souhaite que nos chemins restent mêlés. Lors de l’affaire Cahuzac, je n’ai pas hésité, comme Laurent, à faire connaitre mon patrimoine. Mais j’estime que la politique ne mérite pas tous les procès d’intention qui lui sont dressés. Faire de la politique, c’est un engagement noble pour son pays, c’est un engagement difficile qui n’est pas dominé par la volonté de faire fortune. Je récuse le prétendu «tous pourris». L’immense majorité des élus sont intègres et dévoués. Il faut défendre la politique car sans elle la République tombe ! Notre devoir est de faire au mieux pour le pays, il est de dire la vérité et d’arbitrer avec franchise entre ce qui est souhaitable et ce qui est possible et nécessaire. Il faut avoir le courage d’agir pour nos enfants et pas seulement pour nous. Pour moi, c’est cela la politique.

Comment Patrick Stefanini vous a-t-il présenté l'Auvergne et de l'Allier ?

Patrick Stefanini a gardé un excellent souvenir de l’Auvergne où il a servi l’Etat pendant deux ans comme préfet de région. Il m’a décrit l’Auvergne comme une terre très attachante, faite d’hommes et de femmes qui n’aiment pas l’esbroufe ou le clinquant, sans doute parce qu’ils vivent dans un environnement naturel parfois éprouvant- l’Auvergne est une terre de montagnes- Il a insisté sur l’engagement de l’Auvergne dans la production de biens et de richesses aussi bien dans le secteur de l’agriculture, qu’il s’agisse des céréales ou de l’élevage, que dans le secteur industriel avec des entreprises mondialement connues comme Michelin ou encore Limagrain ou Aubert et Duval et d’autres qui le sont moins , mais qui apportent en toute discrétion leur pierre à l’effort national. Il m’a dit aussi l’attente de l’Auvergne en matière de désenclavement et de ce point de vue je ne peux que condamner par avance la tentation qui pourrait être celle du gouvernement actuel de reporter au-delà de 2030 la desserte de l’Auvergne- une des rares régions de France à n’en point bénéficier plus de 30 ans après l’inauguration de la ligne Paris –Lyon- par le TGV. Pour Patrick Stefanini, l’Auvergne et donc l’Allier, ce n’est pas seulement le cœur de la France, c’est d’abord le choix du cœur.

François FILLON

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 09:38

Monsieur le Président, mes chers collègues,

2 points principaux figurent à l'ordre du jour de notre assemblée:

- le compte administratif pour constater où nous en sommes;

- le BS pour adapter notre budget annuel à la situation actuelle;

Tout ceci dans le contexte d’une crise très difficile. Crise dont est bien obligé de constater, que le changement de gouvernement n’aura fait qu’aggraver.

Je n’ai pas de plaisir en disant cela. Personne ne peut se réjouir de l’aggravation de la situation de notre Pays:

- 300 000 chômeurs de plus depuis mai 2012, soit 1000 de plus chaque jour ! 270 000 chômeurs dans notre Région, soit plus 12% en an !

- un pouvoir d’achat qui a déjà chuté de 0,4% en 2012 et qui devrait diminuer encore avec la baisse des allocations familiales, pouvant aller jusqu’à 1000 euros pour les classes moyennes ;

- des implantations internationales qui ont baissé de 13% en France contre seulement 3 au niveau européen ;

- un déficit qui sera probablement au-delà des 4% du PIB alors qu’il y a un an on nous promettait 3 !

- une dette publique qui a cru de plus de 100 milliards depuis l'élection de François Hollande, etc…

Une crise économique et aussi une crise sociétale avec une France que le pouvoir a choisi volontairement de diviser sur les sujets de société. Et ce pour éviter de parler de l’essentiel : c’est-à-dire de l’emploi.

Pouvoir qui divise et qui n’hésite plus à envoyer nos enfants en prison pour avoir défendu, sans doute avec trop d’ardeur et de provocation inutile, leur idéal de société.

Que n’aurait-t-on entendu, si le condamné avait été un militant d’Act Up, sous le précédent président "dictature, fascisme, terreur"?

Comme sont soudainement silencieuses ces belles âmes toujours si promptes à réagir pour défendre la liberté d’opinion, la liberté d’expression! Et qu’attend François Hollande pour gracier cet enfant, pour qu’enfin les signes d’une volonté d’apaisement soient lancés?

Oui, où sont ces belles âmes qui se sont précipités pour défendre un malheureux extrémiste de gauche? On l’a érigé un peu trop vite en martyr jusqu'à ce que les caméras vidéo rappellent froidement que la violence peut autant être d’extrême gauche que d’extrême droite. Elles ont toutes deux les mêmes ennemis, la république et la démocratie, et qu'en cela leur combat n’est qu’errance!

Crise économique, crise sociétale, crise morale enfin avec ce Ministre de la République censé donner l’exemple et qui triche lui-même avec la complicité au mieux naïve, au pire coupable, du Président et de tout le gouvernement.

Comment voulez-vous que le FN n’arrive pas, même dans une circonscription radicale-socialiste, à 46%?

Et si chacun ne prend pas cela comme un avertissement, ce ne sera qu’un début. Nous aurons des maires FN l’année prochaine, à Villeneuve-sur-lot et ailleurs. Et des élus FN reviendront dans notre enceinte en 2015, malgré le seuil des suffrages exprimés que nous avions relevé de 5 à 10 % afin de les en écarter.

Cette situation doit nous conduire, nous les républicains de tous bords, à l’exemplarité à tous les niveaux.

Exemplarité par nos comportements. Mais aussi par les politiques que nous mettons en place.

Une collectivité mal gérée ou des politiques incomprises, des dépenses extravagantes, excessives ou inappropriées poussent aussi l’opinion publique vers les extrêmes.

Oui, en temps de crise, plus encore qu’à tout autre moment, nous devons être particulièrement vigilants quant à la dépense publique : l’argent est-il le mieux dépensé possible, le plus utile à nos concitoyens?

Cette dépense est-elle bien comprise?

Et notre collectivité ne peut pas échapper à ce nécessaire travail!

Et c’est le rôle de l’opposition d’alerter, de pointer du doigt pour que soit rectifié tout ce qui peut l’être. Nous ne vous prenons pas en traitre car nous dénonçons année après année vos dérives afin que vous les corrigiez.

Hélas, force est de constater que vos corrections ne sont pas à la hauteur de cette exigence :

-votre dette devient abyssale et fait peser de vrais risques sur la capacité d’investissement de la région dès 2016. Elle enferme aussi les générations futures sous la pesante chape du remboursement.

-il y a encore trop d’argent dispersé dans le clientélisme, trop de subvention sans réelle contrôle, trop de politiques d'effet d’aubaine.

-trop d’argent dépensé dans la communication institutionnelle qui choque plus qu’elle n’intéresse. Le faire savoir doit s’habiller d’une nécessaire modestie en temps de crise.

- trop d’argent est dépensé dans les voyages. Sont-ils si nécessaires ? Je prends l'exemple du prochain que vous organisez en Chine pour accompagner l’Onpl: 366.000€, dont 150 000 € à la charge de la Région et 35 invités. Nous n'y participerons pas!

- trop d’argent concentré sur des projets hors de nos compétences ou qui sont disproportionnés face au petit nombre de personne concernées.

- trop d’argent dépensé dans des folies telle que l’hôtel de Fontevraud, réalisé sur fonds publics et qui restera comme le symbole de votre incapacité à prendre du recul devant un projet et ne pas arriver à imaginer faire autrement.

Faire autrement est possible. C’est d’ailleurs à cela que nous invitons: gérer autrement la région, car la situation économique de notre Pays a changé!

Dans ce contexte que nous dit le compte administratif ?

Premièrement que nous étions globalement fondés à présenter à l’occasion du budget primitif des amendements pour réduire les effets d’annonce. 94 millions d’euros d’investissement n’ont pas été mandatés en 2012. Nous avions proposé 68,7 millions d’amendements économiques au BP 2013 qui auraient permis de ramener le montant d’emprunt à l’identique de celui du BP 2012.

Deuxièmement que nous étions fondés à demander une diminution des dépenses car le compte administratif nous montre que l’épargne Brute diminue pour la première fois malgré les 8,5 millions de recette exceptionnelle due à la perception de l’indemnité de l’Erika.

Trop de dépenses, cela veut dire un trop fort recours à l’emprunt! Le stock d’emprunt s’élève à 1 milliard et 5 millions alors qu'en novembre dernier les services de la Région prévoyaient 950 Millions.

Ainsi depuis 2006 le stock d’emprunt a doublé en passant de 500 M€ à 1 000 M€.

Et les restes à payer sont passés de 869 millions en 2004 à plus de 1,6 milliard.

Vous nous dites que tout cela s’inscrit dans le cadre du PPI 2011 – 2016 qui prévoyait un fort niveau d’investissement avec une forte augmentation de l’emprunt allant même jusqu’à la borne haute de la capacité de désendettement de 5 années d’Epargne Brute.

Mais les alarmes se mettent au rouge pour l’après 2016, c’est-à-dire demain :

les recettes de fonctionnement n’augmentent plus, la dotation de l’Etat première ressource de la Région est gelée. Elle devrait même baisser à partir de cette année.

En outre, et contrairement à vos souhaits, l’Acte III de la décentralisation ne prévoit aucune nouvelle ressource financière des collectivités. Heureuse nouvelle pour les contribuables ligériens!

L’Epargne Brute va ainsi continuer de baisser par l’effet conjugué de la stabilité des recettes de fonctionnement et de l’augmentation des dépenses de fonctionnement des politiques publiques.

Et donc, jusqu'à la fin de ce mandat, vous allez continuer à endetter la région pour financer de trop importantes dépenses: Le stock de dette atteindra donc 1,3 à 1,4 milliard d’Euros fin 2016 contre un milliard aujourd’hui.

Quant aux restes à payer, c'est-à-dire les dépenses d’investissements engagées mais non encore mandatées, leur montant qui atteint déjà 1,6 milliard devra être réglé dans les 5/7 ans sans qu'il ne soit encore financé.

Hors, en raison d'une Epargne Brute en recul et en l’absence de nouvelles ressources financières et/ou d’économies dans les dépenses de fonctionnement, il faudra encore recourir à l'emprunt. Mais le niveau d’endettement sera déjà très élevé: 1,3 à1,4 milliard soit 5 années de capacité de désendettement.

Aussi, la Région devra alors consacrer une large partie de son Epargne Brute, et durant plusieurs années, à « résorber » le passé des restes à payer. Elle ne disposera alors plus de moyens financiers suffisants pour maintenir son niveau moyen d’investissements actuel.

Cette impasse prévisible est la raison pour laquelle la Région devrait dès maintenant réduire ses dépenses pour ne pas bruler ses ailes pour l’avenir. Nous ne sommes pas les seuls à le dire. Beaucoup de voix qui comptent au CESER l’ont dit à l’occasion de l’examen de ce compte administratif.

Il ne vous surprendra pas que, pour toutes ces raisons, nous voterons contre ce compte administratif.

Comme nous voterons d’ailleurs contre ce budget supplémentaire.

Non que tout soit à jeter aux orties dans votre politique. Nous avons approuvé certaines actions pour ne jamais tomber dans une opposition systématique. Travers qui vous animait lorsque vous siégiez dans l'opposition à l’époque avec M Vaugrenard.

Etant présent pour des raisons professionnelles au salon de l'aéronautique du Bourget, j’ai pu me joindre à la visite du stand de la région, même si je n’y étais pas officiellement invité. J’ai pu y apprécier, à sa juste valeur, la qualité du travail effectué, les synergies opérées entre tous les acteurs de l’aéronautique régionale grâce aux outils mis en place.

Pour ce domaine porteur d’emplois, j’attire l’attention depuis plusieurs années par ma connaissance professionnelle du dossier, sur les outils nouveaux à mettre en place pour accompagner les formations dont nous savons le besoin. Ces grandes entreprises ou leurs sous-traitants nécessitent des financements pour des formations non qualifiantes mais qui n’en sont pas moins professionnalisantes puisque l’on peut justifier de CDD de plus de 6 mois ou de CDI.

Les entreprises de travail temporaire, principale filière de recrutement mais pas seulement, vont souvent déjà bien au-delà de leurs obligations de formation pour répondre aux besoins de ces entreprises clientes. Mais leur capacité ne suffit plus!

Au-delà de la réponse aux besoins se joue la capacité d’une région de s’adapter à la conjoncture et sa capacité à réagir dans la compétition entre les territoires. Si la région des Pays de la Loire ouvrait une ligne de formation supplémentaire c’est un avantage qu’elle prendrait face à ses concurrentes comme la région toulousaine ou celle de Meaulte pour ne parler que des sites français d'Airbus.

Une ligne de 5 millions d’euros pourrait être lancé à titre expérimental dès la DM2. Ce n’est qu’ un tiers du budget que vous voulez consacrer à la rénovation de l’hôtel de Fontevraud. Cela suffirait à répondre à ce défi et cette initiative génèrerait immédiatement des emplois supplémentaires.

Pourquoi ne pas organiser une table ronde avec les 10 principales filières concernées et de financer une opération massive et immédiate de formation?

Là aussi je ne vous prends pas en traitre. En effet, Monsieur Magnen m’a reçu avec un responsable d’Airbus il y a plus de deux mois. Je reçois ce jour une réponse plutôt positive mais qui ne semble pas aller aussi loin que nécessaire.

Pour conclure, je dirai que ce que nous dénonçons finalement aujourd’hui c’est la dispersion des politiques publiques que l’acte III de la décentralisation ne va malheureusement pas résoudre.

Avec la création des Métropoles, sans suppression des autres structures, le millefeuille territorial s’épaissit. Le maintien de la clause générale de compétence entretient la multiplication des dépenses. Les critiques ne manquent pas même à gauche: Michel Vauzelle (Pdt région PACA): "un vaste foirail", Jean-pierre Sueur (Loiret): un texte lourd, flou, confus. Alain Rousset (ARF) "de la bouillie".

Ce que nous dénonçons, c’est votre difficulté à vous concentrer sur l’essentiel, à redéfinir les priorités plutôt que de vouloir toujours tout faire, et à endetter infiniment notre région pour les générations futures en espérant d’hypothétiques impôts supplémentaires.

L’heure du réveil a sonné. Il est encore temps. Réveillez-vous, Monsieur le Président

Par Francois PINTE - Publié dans : conseil régional

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 10:05

Le Bureau politique de l’UMP réunit à Paris le 29 mai 2013 a nommé Gatien MEUNIER Secrétaire Départemental de la Fédération de Loire Atlantique, après en avoir assuré l’intérim depuis juillet 2012, reconnaissant ainsi le travail déjà accompli.

Gatien MEUNIER, Conseiller Général du Canton de la Baule et adjoint au Maire de la Baule, a entre autres pour mission de préparer les prochaines échéances électorales et de coordonner les actions d’animations des 10 circonscriptions de Loire Atlantique.

Il s’attachera à conduire et relayer les opérations sur le terrain et contribuer à la reconquête de l’ensemble du territoire.

François PINTE, Président, le bureau départemental de l’UMP 44 et les membres du comité se félicitent de cette nomination.

NOMINATION DE GATIEN MEUNIER, que je félicite !

NOMINATION DE GATIEN MEUNIER, que je félicite !

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:55

Julien BAINVEL et les élus du groupe Ensemble pour Nantes tiennent à faire part de leur surprise et de leur indignation suite aux informations selon lesquelles des places en logement social seraient réservées à des clubs sportifs nantais.

Plus surprenant, l’Adjoint en charge du Logement a déclaré qu’il n’y avait aucun contrôle de la Mairie sur ces attributions, ce qui a conduit à leur occupation par des joueurs gagnant bien au-delà du plafond de ressources autorisé ou par des bénévoles. Plus étonnant, la moitié des clubs sportifs concernés ne serait pas au courant de cette possibilité.

Cette situation est ubuesque alors même que le Président de Nantes Habitat est le Maire de Nantes et que près de 20.000 demandes de logement social restent insatisfaites sur la métropole. Au total plus de 350 places seraient ainsi réservées à des associations sans aucun contrôle. Ces places sont donc attribuées de manière très opaque.

Ce constat, les élus du groupe Ensemble pour Nantes le dénoncent depuis de nombreuses années. Ils rappellent que, malgré leurs demandes répétées, la Municipalité a toujours refusé aux élus de l’opposition une place au sein de cette commission d’attribution sans aucune justification.

L’attribution des logements sociaux serait-elle exercée à des fins politiques ?

Comment justifier alors l’exclusion des élus de l’opposition des commissions d’attribution et l’absence de contrôle des services de la ville ?

Que cache la Municipalité ?

Comment expliquer que les socialistes, chantres de la leçon de morale, aient nommé à la tête de Nantes Habitat un ancien collaborateur de Jean-Marc Ayrault, sans respect d’un minimum de déontologie ?

Combien de privilégiés bénéficient-ils de logements sociaux de manière indue ?

Julien BAINVEL demande au nom de la transparence :

- qu’un contrôle des bénéficiaires des places en logement social soit réalisé par un organisme indépendant afin de garantir leur bonne utilisation,

- qu’une place de censeur leur soit donnée au sein de la commission d’attribution des logements sociaux.

- que le Maire de Nantes, Président de Nantes Habitat s’explique sur les révélations de la presse locale.

Pour les élus du groupe Ensemble pour Nantes, ce dossier rappelle étrangement le déménagement précipité d’un proche du Maire logé dans le parc d’habitat social, juste avant les dernières municipales

Par Julien BAINVEL Publié dans : Ouvrez la à Nantes !

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:47

André Trillard expose à M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt que si le monde agricole dans son ensemble reste le garant des équilibres ruraux et de la richesse alimentaire de notre pays, les éleveurs souffrent actuellement particulièrement de la hausse des prix.

Il est donc impératif que les accords interprofessionnels signés le 3 mai 2011 avec la grande et moyenne distribution, qui prévoient une revalorisation des prix en cas de dépassement du cout de revient par rapport au prix payé, entrent dans les faits.

Aujourd’hui, cet accord n’est pas respecté alors même que la hausse des cours mondiaux de l'aliment pour bétail a renchéri les coûts de production.

Sur ce dossier essentiel ainsi que sur la nécessité de rendre obligatoire l'étiquetage sur l'origine des produits, il lui demande de lui préciser ses intentions quant à une mise en œuvre rapide.

Par André TRILLARD Publié dans : Au Sénat

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 12:53

Pour André TRILLARD, Président, et les élus du Groupe Démocratie 44 du Conseil Général de Loire Atlantique, les agriculteurs sont les garants des équilibres ruraux et de la richesse alimentaire de notre pays. Ils garantissent le maintien de nombreux emplois dans des zones peu habitées et sont une chance pour améliorer la compétitivité de la France.

Une grande manifestation a lieu ce week-end à Paris pour soutenir l’élevage. Le groupe Démocratie 44 souhaite rappeler qu’il est conscient de la situation dans laquelle se trouvent les éleveurs et qu’il est impératif que les accords interprofessionnels signés le 3 mai 2011 avec la grande et moyenne distribution s’inscrivent dans les faits, car les éleveurs souffrent de la hausse des prix.

Selon cet accord, si le coût de revient dépassait le prix payé, les distributeurs s’engageaient à une revalorisation en direction des producteurs. Aujourd’hui, cet accord n’est pas respecté et la hausse des cours mondiaux de l'aliment pour bétail a renchéri les coûts de production.

Le Groupe Démocratie 44 rappelle également la nécessité de rendre obligatoire l'étiquetage sur l'origine des produits. Les Français ont le droit de savoir d'où provient ce qu’ils mangent.

Enfin, les élus restent vigilants quant aux discussions relatives à la future Loi de Modernisation de l’Économie. Le Président du Groupe Démocratie 44 a demandé au gouvernement de déclarer l’élevage grande cause nationale.

Par André TRILLARD Publié dans : Communiqué de Presse

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 12:41

Suite à la présentation de la mise en place de la réforme par la 1ère adjointe, il soulève des difficultés et émet des propositions.

La dauphine de Jean-Marc Ayrault incite les écoles à mettre en place des temps différenciés selon les âges des enfants. Les enfants d’une même école pourraient donc selon leur niveau sortir à des heures différentes.

D’un point de vue pratique, une telle mesure est inconcevable pour les familles ayant plusieurs enfants dans une même école.

Julien BAINVEL réclame donc que les horaires de début et de fin de journée soient identiques pour tous les élèves d’une même école.

L’accueil des enfants en centres de loisirs mérite également de nouvelles réponses. Aujourd’hui beaucoup de familles confient leurs enfants à des assistantes maternelles le mercredi. Demain, les enfants travaillant le mercredi matin, les assistantes maternelles seront nombreuses, pour des raisons financières et pratiques, à ne pas accepter les enfants en simple demi-journée. Les parents de ces enfants devront trouver des solutions et confieront donc leurs enfants à l’ACCOORD.

Julien BAINVEL demande que des places supplémentaires soient ouvertes en accueil de loisirs afin de pouvoir accueillir tous les enfants le mercredi.

En optant pour une fin de cours le mercredi à 12h10, sans proposer de restauration à tous les élèves, la majorité actuelle place les parents d’élèves dans des situations très délicates.

Julien BAINVEL demande que la restauration soit assurée le mercredi midi pour tous les enfants même ceux n’étant pas inscrits dans les centres de loisirs l’après midi.

Enfin, la réforme ne concernant que les écoles publiques en 2013, la plupart des écoles privées sous contrat d’association avec l’État ayant fait le choix d’attendre, comme la loi le permet, 2014, il demande que les centres de loisirs soient ouverts le mercredi matin en 2013 pour permettre aux élèves de ces écoles d’y accéder.

Julien BAINVEL apporte son soutien au Collectif des parents d’élèves des écoles élémentaires et primaires de Nantes.

Comme il l’a fait lors du conseil municipal du 5 avril dernier, Julien BAINVEL demande le report de la réforme à septembre 2014. L’année 2013 doit être mise à profit pour définir des projets éducatifs ambitieux et concrets dans l’intérêt des élèves

Par Julien BAINVEL Publié dans : Ouvrez la à Nantes !

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 09:53

André TRILLARD, Sénateur de Loire Atlantique, demande que la collecte des déchets ménagers, service essentiel pour la population, continue à bénéficier d’un taux de TVA réduit et que cela soit inscrit dans la prochaine loi de finances.

Au 1er janvier 2014, le taux de TVA applicable aux prestations de services effectuées pour le compte du service public des déchets passera de 7 à 10 %, augmentant de fait les montants à la charge des collectivités de 200 millions d’euros.

Ce montant s’ajoute aux 100 millions d’euros supplémentaires payés chaque année, depuis 2012, par les collectivités lorsque le taux de TVA est passé de 5.5 à 7 %, portant l’effort du secteur « déchets » à 300 millions d’euros.

Le service public de valorisation des déchets ménagers est fondé sur la salubrité publique.

Le service public de valorisation des déchets ménagers permet également de recycler une part toujours plus importante des déchets produits par les ménages.

Lors de la mise en place de la collecte sélective, la réduction du taux de TVA avait permis aux collectivités de dégager les financements permettant d’effectuer les investissements importants nécessaires. L’augmentation du taux de TVA envisagée ne permettra pas de financer la rénovation et le développement des outils indispensables pour atteindre les ambitieux objectifs que nous ont fixés les instances européennes et les dernières lois environnementales.

Les collectivités ayant partiellement accès aux mécanismes de récupération de la TVA, l’augmentation de la charge fiscale sera en grande partie répercutée sur les contribuables.

« Nous ne pouvons pas demander en même temps à nos concitoyens de faire des efforts de tri et de payer plus, le message en faveur du recyclage ne sera plus audible » rappelle André TRILLARD.

Communiqué diffusé le 14 juin 2013

Par André TRILLARD Publié dans : Communiqué de Presse

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