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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:09

Economie et social | Ajouté le 08.11.2011 à 21H46

François Fillon a présenté à la télévision le plan de rigueur. Pardon il est interdit d’utiliser le mot « rigueur » il faut dire le « plan de réduction des déficits par un budget rigoureux »… Je ne reviendrai pas sur le débat des mots, le combat sémantique, mais bien plus sur le fond et la forme.

Sur le fond d’abord, ces mesures, bien entendu, ne sont pas agréables. Elles sont néanmoins indispensables. Sont-elles équilibrées ? Bien entendu. Fallait-il prendre d’autres mesures ? Je ne vois pas très bien ce que l’on aurait pu proposer à part une augmentation plus nette des impôts qui auraient gelé la croissance. Le retour de la TVA, restauration, bâtiment etc. à 7 % est loin d’être une catastrophe. Souvenons-nous qu'il y a seulement quelques années elle était à 19,6 %, aussi reste-t-elle bien basse à 7 % et tant mieux ! La diminution des dépenses de santé en particulier, je l’espère, des médicaments est nécessaire et aurait pu être plus importante. Il y a tant de médicaments inutiles qui coûtent si chers ! Taxation du capital ? elle est symboliquement nécessaire mais n’oublions pas néanmoins que ce capital petit ou plus grand a été élaboré par ceux et celles qui ont épargné, qui ont payé déjà non seulement l’impôt mais aussi souvent l’impôt de solidarité sur la fortune et qui après avoir payé ces impôts ont réussi à épargner. Ils sont « punis » une troisième fois, certes, mais le signal était important et nécessaire.

Sur la forme enfin, François Fillon a été didactique, sérieux, en un mot : crédible.
*
*   *
Quant à François Hollande, il est totalement incompréhensible. Sur le fond, quand par télévision interposée Jean-François Copé a posé la question de savoir si les embauches irréfléchies, les dépenses somptuaires prévues par le programme socialiste allaient être réalisées, François Hollande n’a pas répondu ou plutôt a dit qu’il proposerait un nouveau plan économique. Bizarre ! Alors que nous sommes déjà si proches de l'élection présidentielle. Il faut rappeler que le discours de François Hollande était très « alambiqué ». Que va-t-il faire de l’âge de la retraite ? Est-ce qu’il va revenir à 60 ans ? Est-ce qu’il va embaucher 300 000 jeunes ? Est-ce qu’il va embaucher 60 000 professeurs ? Est-ce qu’il va faire ce contrat intergénérationnel ? Bien peu de réponses...
On a compris néanmoins qu’il ne le ferait pas mais il est impossible de savoir ce qu’il fera. Si ! De fait, il augmentera massivement les impôts comme il l’a laissé entendre.
Saluons tout de même son - relatif - courage néanmoins quand il a parlé de l’EPR, cette centrale nucléaire de dernière génération. Il y tient, va devoir se confronter aux Verts. Tant mieux, il a raison pour une fois de dire ce qu’il pense.

Quant à la forme, elle était désastreuse toute cette semaine. En Corrèze, à la foire du livre, comme s’il fallait vraiment qu’il vende ses livres au moment où le G20 se réunissait. Personne ne lui a demandé, comme il l’a dit, d’aller frapper à la porte du G20 mais peut-être eut-il pu au moins  réunir ses économistes rue de Solferino, pour réagir un tant soit peu à l'actualité, dire ce qu’il pense et argumenter un éventuel plan de rigueur.

Non, il a vendu ses livres ! Les bénéfices seront-ils redistribués soit aux socialistes qui déboursé leur euro à la primaire, ou comme lots de consolation aux autres candidats à la primaire ?

Oui c’est vrai, nous avons vécu, nous vivons et nous allons vivre une période extrêmement difficile. Il est vrai aussi que la vérité n’est pas toujours bonne à dire. Il est certain que les plans de rigueur ne sont pas bien acceptés. Faut-il pour autant sacrifier le pays pour des ambitions personnelles comme on pourrait l’imaginer en écoutant François Hollande ? Ne faut-il pas risquer de se sacrifier pour notre pays et surtout ses habitants ?

C’est vrai, l'élection présidentielle est dans 5 mois. Le temps est court et les Français risquent de ne pas avoir encore accepté ce plan. Mais pourquoi ne pas faire confiance à leur patriotisme, à leur intelligence et considérer qu’entre les deux hommes, Nicolas Sarkozy et François Hollande, l’un est suffisamment ferme pour tenir la barre du navire dans la tempête, l’autre en cas de tempête ne peut aller qu’à l’infirmerie déléguant ou abandonnant tous ses pouvoirs ? Les français, je l’espère, comprendront.

Pr Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre
Député de Paris
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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:55

 Divers | Ajouté le 08.11.2011 à 20H31

Pourquoi Jean-Pierre Chevènement ne s’est-il pas présenté aux primaires ? Peut-être savait-il qu’il n’avait aucune chance de l’emporter. Peut-être sait-il qu’il n’a toujours aucune chance de l’emporter à l'élection présidentielle. Alors pourquoi se présente-t-il ?
Il aurait pu pendant les primaires et les deux mois qui ont permis aux socialistes de s’exprimer tellement longtemps, qu’il aurait pu donc présenter ses idées, aborder les questions qui lui tiennent à cœur. Non ! Il a refusé l’obstacle.
Il va essayer de trouver 500 signatures, il ne les trouvera vraisemblablement pas ! Alors ?
Il s’agit d’une action à visée purement médiatique pour faire parler de lui ou peut être pour dire à François Hollande : « J’existe enore un peu et j’aimerais que ceux et celles qui me soutiennent puissent être bien considérés surtout en cas de victoire ». Mais c’est bien sûr ! Voilà encore les magouilles de gauche, des écologistes qui veulent au moins 15 sièges, les mélanchonistes qui dans peu de temps devant les piètres résultats qu’ils feront, demanderont, exigeront, s’il vous plaît, des postes ! On verra fleurir les demandes, les exigences, les supplications, les menaces même et nous retomberons dans ce qu’on appelle la IVième République. C’est vrai elle était si belle pour les politiques qui pouvaient virevolter d’une majorité à l’autre, d’une idée à l’autre tout en gardant leur siège.
Mais il y a malheureusement pire ! François Hollande cédant une nouvelle fois à ces extrêmes, (si jamais il était élu) instaurera la proportionnelle.

Et Montebourg nous parle de VIème République ? Ce serait la IVième vraisemblablement en pire. Pire, oui, car à l’époque l’Europe n’existait que de façon embryonnaire et finalement les incartades de la France passaient presque inaperçues mais maintenant l’Europe se construit qu’on le veuille ou non et une France ingouvernable risquerait fort soit de contraindre l’Europe à nous imposer des choix que nous n’aimerions pas, soit de discréditer cette construction européenne.

Oui, la candidature de Jean Pierre Chevènement est un des stigmates de la mauvaise compréhension du devoir politique. Je m’étonne d’ailleurs de le voir ainsi prêter le « flanc » à ces manigances. Lui qui apparaissait, apparaît encore, comme un homme droit, honnête, solide dans ses convictions, se laisse aller à ces petits calculs.
Quelle est triste la gauche quand elle est en dehors de la réalité.

Pr Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:37

 Economie et social | Ajouté le 08.11.2011 à 13H16

Les socialistes depuis plusieurs mois ont annoncé, écrit et voté un programme semble-t-il, à leurs yeux, parfait !
Outre le fait que même sans crise économique il était d’une rare indigence, actuellement il n’est plus du tout d’actualité et même totalement à côté de la plaque !
En effet, sans crise économique les socialistes avaient, comme d’habitude, décidé d’augmenter les dépenses de l’État. 60 000 fonctionnaires à l’éducation nationale, 300 000 emplois jeunes, une rémunération pour les enfants et les adolescents de moins de 26 ans « le salaire jeune », le maintien d’un senior à l’embauche d’un jeune. Toutes ces mesures et tant d’autres auraient coûté des sommes folles, invraisemblables.

Mais voici la crise qui s’étend, se renforce et oblige tous les pays du monde à revoir leur politique. Les socialistes ont mis du temps à le comprendre. Ils ont hésité, ils hésitent encore même si certains d’entre eux disent que ce programme n’est plus d’actualité. Il est très intéressant (en tout cas révélateur) que les primaires aient été basées sur ce programme qui ne vaut plus rien... François Hollande doit nous présenter un nouveau programme : la bonne nouvelle ! Il serait temps ! A l’écouter ces dernières semaines, j’ai les plus grandes craintes car l'alternative est limitée :
-Ou bien il ment, fait de la démagogie politique et promet monts et merveilles aux Français en sachant parfaitement bien qu’il ne pourra pas tenir ses promesses mais c'est la tentation électoraliste…
Ou bien il dit la vérité, et il n’a que peu de marge de manœuvre si ce n’est aucune vu le dogmatisme de ses petits camarades.

Nous sommes dans un monde globalisé avec des pays européens endettés et quoi que l’on puisse dire : il faudra bien rembourser ces dettes. Alors, entre le mensonge et la vérité que choisira François Hollande ? Que choisiront les socialistes ? J’ai la plus grande crainte en ayant écouté ces derniers jours Hollande, Moscovici, Leguen, d’autres encore, persuadés d’ailleurs qu’ils ont déjà gagné, que la crise ne les regarde pas, que François Hollande a bien fait de ne rien dire au plus fort de la crise laissant les gouvernements du monde gérer, traiter et essayer de régler celle-ci. Du reste, ce contraste est invraisemblable, entre un homme qui ne dit rien, ne fait rien et l’autre, Nicolas Sarkozy, qui avec ses  alter ego du monde entier, tente de résoudre cette crise épouvantable.
Cette situation me rappelle les déclarations intempestives que nous faisions, nous les Balladuriens, en 1994 et 1995, persuadés que nous allions gagner les élections ! Mal nous en a pris, Jacques Chirac a gagné.

Certes, la Présidence de la République restait à droite, mais nous avions fait un péché d’orgueil. C’est vraisemblablement ce qui se passe au niveau des socialistes d’autant plus qu'ils sont maintenant ramenés à la réalité non seulement par la dette mais aussi par les exigences des écologistes, des alter mondialistes, du front de gauche et de tant d’autres.
Je n’ose même plus parler d’une « Union sacrée » pour défendre notre économie face à la crise. Cette union possible partout ailleurs se heurte en France au sectarisme de nos socialistes trop éloignés de l’intérêt du pays pour l'envisager.

A les entendre, à les voir, à les lire ils ne pensent qu’à une chose, se distribuer des postes non seulement ministériels mais également au sein de l'Assemblée nationale : « Ségolène Royal ? Au perchoir ! Michel Sapin ? Aux finances ? X, Y ou Z ? Tel ou tel « maroquin » ! Combien pour les écologistes ? 15 députés dans des circonscriptions gagnables !

Voici venir le front de gauche, NPA, d’autres encore. Bon appétit, messieurs ! Mais je crains fort que la soupe ne soit pas prêt chaude !

Pr Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:14

" Pour affronter le jugement de l'histoire, je choisis le camp Sarkozy-Fillon-Juppé ... contre le camp, incohérent jusqu'à l'absurde, Hollande-Aubry-Joly-Mélenchon ". (Jean D'ormesson)

 r 
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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 19:18
 
Le Ministre de l’Economie François Baroin (UMP) a provoqué le stand-up général des députés de gauche gràce à une prose qui problématise ironiquement le « courage » de la gauche au pouvoir.

Le courage de créer des emplois publics par électoralisme, le courage de ne pas revenir sur les 35 heures ni de vouloir réellement revenir sur la réforme des retraites. Et notamment les « vieilles lunes socialistes » qui ont permis à la gauche de rentrer au pouvoir « par effraction » en 1997.

Quand un Ministre dit la vérité aux Socialistes !
alain GOUHIER
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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 08:04
Depuis le budget 2008, la dotation demandée à l'État par l'Assemblée nationale est restée inchangée à 533,91 millions d'euros.

Devant la nécessité de réduire la dépense publique, il est apparu nécessaire de franchir une nouvelle étape dans ce processus.

Grâce au travail du Président de notre Assemblée, Monsieur Accoyer, et des deux questeurs de l'UMP, Messieurs Briand et Mallié, le budget a été stabilisé depuis 2007, ce qui en euros constants est une diminution du budget.

Les rapports présentés à la commission de contrôle et d'apurement des comptes de l'Assemblée nationale démontrent qu'en 2009 et 2010 nous n'avons pas consommé tous les crédits de fonctionnement et d'investissement budgétés.

De plus, de nouvelles économies sont attendues dans divers domaines de gestion directement ou indirectement liés au fonctionnement de notre Assemblée.

Aussi, 2012 sera une année particulière du fait des élections présidentielles et législatives car nos travaux vont être interrompus entre mars et juillet. C'est donc aussi par conséquent une source d'économies, même si nous n'ignorons pas qu'une nouvelle mandature génère des dépenses. Cependant, elles ne seront évidemment pas à la hauteur des économies réalisées.

Concernant le Sénat, tout en respectant l'indépendance de toutes les autres institutions concernés par cet article 32 État B (Présidence de la République, Sénat, La Chaîne parlementaire, Indemnités des représentants français au Parlement européen, Conseil Constitutionnel, Haute Cour, Cour de Justice de la République), certaines font aussi des demandes de réductions de crédits (Président de la République).

Notre amendement concerne aussi les crédits du Sénat car cette institution dispose d'une très grande réserve de fonds constituée avec de l'argent public. Rappelons que notre Assemblée qui disposait aussi d'une réserve, l'a rendu à l'État dans les années 1992 et 1993.

De plus alors que notre Assemblée propose de réduire ses crédits, le Sénat dans cette période de crise demande une augmentation de 1,8%. Nous proposons d'aligner le Sénat sur notre réduction de 3%.

L'ensemble génère donc une diminution de 26 027 700 euros. (16 020 000€ pour l'Assemblée nationale, 10 0007 700€ pour le Sénat).
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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 07:53
 Article crée le 09.11.2011 à 00h00
Interrogé sur le nouveau plan de rigueur, présenté lundi par François Fillon, François Baroin a provoqué immédiatement l'ire des socialistes ce mardi à l'Assemblée nationale. Le ministre de l'économie « est allé trop loin » pour Jean-Marc Ayrault, le chef de file des députés socialistes. « C'est comme si on avait fait un coup d'Etat », poursuit-il. François Baroin a fait « une faute politique », pour le député et il réclame que le ministre de l'économie fasse des « excuses ».

De son côté, Lionel Jospin juge « scandaleux » les propos de François Baroin. L'ex-premier ministre socialiste Lionel Jospin, est au premier rang de l'attaque frontale du ministre de l'économie cet après-midi. Il avait été nommé en 1997, après après la victoire de la gauche aux législatives. « Je réagirai si nécessaire aux propos scandaleux de François Baroin quand je serai de retour en France la semaine prochaine » a-t-il annoncé de New-York où il est actuellement pour un colloque.

"La droite va hurler Guérini dès que Hollande va parler"

Sur Twitter, le président du conseil régional de PACA (Provence-Alpes-Côte-d'Azur) a estimé qu'« il y a(vait) beaucoup de nervosité » dans l'assemblée nationale. « Les députés de droite m'ont insulté quand je défendais les victimes des inondations, quelle honte face à la détresse de nos concitoyens »a ainsi écrit Michel Vauzelle. Derrière lui, alors qu'il a posé une question sur les inondations dans sa région, de nombreux députés UMP criait « Guérini, Guérini ». Les députés de droite évoquaient ainsi le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône qui refuse de démissionner alors qu'il a été mis en examen dans une affaire de grand banditisme. « Toute la campagne (de 2012, ndlr) va se dérouler dans cette atmosphère où la droite va hurler Guérini dès que François Hollande va parler », a encore redouté Michel Vauzelle.

Sur un autre compte Twitter encore, celui de Julien Dray, on pouvait lire en ce mardi : « Baroin fait une grosse faute à l'assemblée ».

"J'espère que cette campagne ne sera pas celle des petites phrases"

Pour le président du Parti Radical de gauche, Jean-Michel Baylet, les propos de François Baroin sont encore « contraires à nos valeurs républicaines et démocratiques » alors que pour la porte-parole du groupe socialiste à l'assemblée nationale Aurélie Filippetti, il s'agit d'« une blessure pour le peuple français ».

Le député UMP Bernard Debré regrette quant à lui « ces insultes fusées » dans l'assemblée « à droite comme à gauche ». « J'espère que cette campagne ne sera pas celle des injures et des petites phrases », a-t-il ajouté se disant « attristé » par ce qui venait de se passer à l'Assemblée nationale.


François Baroin s'en est vivement pris au Parti socialiste mardi devant les députés qu'il a accusé d'avoir pris le pouvoir en 1997 « par effraction ». « Est-ce du courage de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à des vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit, par effraction, au pouvoir en 1997? Vous n'avez rien fait de la croissance venue de l'extérieur à travers la bulle Internet ?, a demandé le ministre de l'Économie. Oui, par effraction, car c'est sur un coin de table que vous avez rédigé l'affaire des 35 heures, c'est sur un coin de table que vous avez rédigé, Monsieur Strauss-Kahn et Madame Aubry l'affaire des emplois de jeunes (sic). Et c'est sur un coin de table que vous êtes arrivés en effet aux affaire. Et c'est sur un coin de table que vous rédigez un projet qui est aujourd'hui caduc. »
 
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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 09:42

Economie et social | Ajouté le 08.11.2011 à 13H01

Bien entendu il fallait le faire. Il était indispensable d’augmenter ne serait ce que de façon symbolique de 5,5 à 7 % la TVA sur le bâtiment, la restauration et éventuellement comme cela a été fait sur les aides à domicile. Bien entendu, faire en sorte que la retraite à 62 ans s’applique en 2017 et non 2018. Les autres propositions formulées hier sont intéressantes et permettront vraisemblablement de rassurer les marchés, ce qui était d'ailleurs un des objectifs de ce plan vis-à-vis de nos partenaires européens.

Se pose néanmoins la question de savoir s'il faudrait aller plus loin ? Je pense qu’il aurait été nécessaire de diminuer de façon plus drastique encore les dépenses de l’État. Il y a là presque uniquement des taxations nouvelles ou des augmentations déguisées en impôts. Il aurait fallu vraisemblablement demander aux collectivités territoriales de diminuer de façon également très importante (et responsable...) toutes leurs dépenses. En l'espèce la difficultés tient au principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales mais qui doit pouvoir être encadré, c'est impératif surtout lorsque l'on constate que les efforts demandés à la fonction publique d'État, ses réductions d'effectifs sont anihilés par l'augmentation délirante des effectifs de la fonction publique territoriale. L'action de l’État pour diminuer ses dépenses est anéantie par les collectivités territoriales. C'est inacceptable.

La Cour des comptes l’a fait sans suffisamment de publicité, mais comparer l’évolution des impôts et dépenses des collectivités territoriales aux impôts et dépenses de l’État serait effarant. Les collectivités territoriales pour la plupart d’entre elles, notamment au niveau régional, font une politique -socialiste- d’un laxisme incroyable. Cette irresponsable  démagogie va à contresens de tout ce qui devrait être fait, mais c'est un dogme de la foi socialiste.

Une nouvelle fois, l’exemple socialiste est catastrophique mais à force de le dire, de le crier, qui veut l’entendre ?

Pr Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre
Député de Paris
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 18:28
Votre député Richard Mallié, 1er questeur de l'Assemblée Nationale
Richard Mallié   NON à la Turquie dans l'Europe !  Supprimons les aides de préadhésion de la Turquie !
Supprimons les aides de préadhésion de la Turquie !

Richard MALLIÉ, Claude BODIN et plus d'une cinquantaine de députés ont déposé deux amendements au projet de loi de finances 2012 qui ont été discutés lundi 24 octobre en fin d'après-midi afin de supprimer les 130 millions d'euros accordés à la Turquie en vue de l'adhésion à l'UE !

Chaque année, la France verse à la Turquie près de 130 millions d'euros en vue de son adhésion, soit près de 900 millions d'euros sur sept ans (2007-2013) ! Sachant que tous les sondages réalisés en France vont dans le même sens (oui à un partenariat privilégié avec la Turquie, non à une adhésion turque), il est paradoxale de continuer à verser des fonds qui servent à atteindre un objectif souhaité ni par les Français, ni par les Turcs. Compte tenu de la situation financière dans laquelle se trouve notre pays, il est important de mettre fin à ce « paradoxe politico-budgétaire » !

Il est important de dire et de répéter que l'Assemblée nationale Française n'est pas une simple chambre d'enregistrement concernant le budget européen. L'adoption de ces amendements serait un signal fort envoyé à Bruxelles et montrerait à la commission européenne que l'Assemblée nationale dispose d'une profonde conviction à ce sujet et qu'elle a toute légitimité à l'exprimer publiquement

Il s'agit d'un amendement de cohérence avec la politique européenne de la France car les Français ne comprennent pas que l'on encourage financièrement ce pays à faire des réforme en vue d'une adhésion à l'UE.

 

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Amendement n°1  (pdf)
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Amendement n°2  (pdf)
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:54

Publié par
Richard Mallié

 

 

Dans le Grand Journal de Canal+ du 3 novembre 2011, le journaliste Jean-Michel Apathie démontre combien François Hollande et le Parti Socialiste ne sont ni crédibles, ni sérieux face à la situation de crise de la dette Grecque et de l'Euro

Dans une situation internationale pour le moins confuse, la position du PS français ne brille pas par sa clarté. Vendredi matin, sur Europe 1, François Hollande a trouvé que Nicolas Sarkozy était apparu comme un «animateur» du G20 de Cannes plutôt que «comme un véritable acteur de la régulation financière». Le candidat socialiste a dévoilé ce qu'il a appelé sa «proposition»: «Doter le Fonds de stabilité financière de manière puissante pour permettre à la Banque centrale européenne d'intervenir aujourd'hui». Une demande à laquelle la France a renoncé pour parvenir à un accord lors du sommet européen des 26 et 27 octobre. Hollande n'a pas expliqué comment il s'y serait pris, lui, pour convaincre l'Allemagne de signer le plan de sauvetage de la Grèce sans rien céder en contrepartie. Sur la question du référendum, il a été encore plus embarrassé. Mercredi, il était sans opinion. «Je n'ai pas à juger d'une procédure» , déclarait-il, alors que Benoît Hamon - toujours porte-parole du PS - approuvait l'initiative de Georges Papandréou et disait en avoir «assez des sorties courroucées des dirigeants européens contre le peuple».

Dans Le Monde daté du 4 novembre, François Hollande accusait le président de s'être livré à «un surprenant exercice de virevolte» en faisant «comme si la sortie de la Grèce de la zone euro était désormais une hypothèse envisageable , alors qu'il nous expliquait depuis 18 mois que ce serait une catastrophe à la fois pour la Grèce et pour l'Europe». Manque de chance, le même jour, Michel Sapin, l'un des principaux lieutenants du candidat, affirmait au «Talk-Orange-Le Figaro» que «la bonne question» à poser aux Grecs par le biais d'un référendum était : «Est-ce que les sacrifices pour rester dans la zone euro valent le coup ?» Quelques heures auparavant, Bertrand Delanoë souhaitait lui aussi que le référendum, s'il devait avoir lieu, portât sur l'appartenance de la Grèce à la zone euro. 

La crise met fortement à l'épreuve l'image de «sérieux» qu'il revendique. Mais son programme, appelé à se substituer à un projet socialiste déjà caduc, étant loin d'être prêt, il en est réduit à varier les angles d'attaque autour d'une cible qui, elle, ne change pas : Nicolas Sarkozy.

Tout cela n’est franchement pas très sérieux.

www.depute-mallie.com

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