La juge Isabelle Prévost Desprez « balance » des mensonges relayés par des journalistes imprudents qui ne
vérifient pas leurs sources. Elle se venge d’un procureur avec qui, après avoir entretenu des relations étroites, elle est en conflit. Vengeance personnelle ? Vengeance politique ?
Cette attitude pose de véritables problèmes éthiques et juridiques. Madame Prévost Desprez est en fonction, elle s’occupe de l’affaire « Servier Médiator ». Malgré cela, elle tombe dans des
ragots inacceptables, politiciens, pour ne pas dire mercantiles.
La juge Eva Joly, lorsqu’elle a annoncé sa candidature, a elle-même eu des phrases assassines et déplacées surtout vis-à-vis des hommes politiques de gauche : « Celui-là, je le connais bien :
je l’ai mis en examen. ».
Elle semble donc utiliser ses anciennes fonctions pour se mettre en avant, n’hésitant pas à accuser ses « proies » politiques même s’ils ont été « blanchis », attitude peu éthique.
Les socialistes, eux mêmes, jouent à « je t’aime, moi non plus » oubliant les problèmes graves que traversent la France, l’Europe et le monde (excusez du peu). Ils campent sur des
positions absurdes, qui témoignent d’une attitude pour le moins électoraliste oubliant l’intérêt supérieur de l’Etat ! D’ailleurs, ils vont se retrouver dans quelques mois les seuls socialistes
en Europe à ne pas vouloir voter la « règle d’or ».
Rien sur le fond, aucune perspective : « Silence ! On débat entre nous ». Sur quoi ? Silence une nouvelle fois.
Nicolas Sarkozy pendant ce temps provoque une réunion sur l’avenir de la Libye, énorme problème qui va conditionner l’avenir de cette région déstabilisée. Avec le gouvernement il tente de
combattre la crise et ses effets délétères, se donne pour objectifs de relancer la croissance tout en luttant contre les déficits. Tous les pays développés sont face à cette équation si
difficile. De plus, pauvreté, chômage, insécurité, immigration, résultent aussi de cette crise.
Quel contraste ! On peut aimer ou ne pas aimer Nicolas Sarkozy mais il n’y a « pas photo » entre les dirigeants socialistes et lui !
La France ne mérite pas une campagne aussi nulle de la part de l’opposition, d’où qu’elle vienne, c’est d’ailleurs une véritable question : Comment se fait-il que les verts et les socialistes ne
pensent pas à élever le dialogue, à aborder les véritables problèmes dans cette époque si troublée ? Question sans réponse !
Pr Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris