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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 16:43
Que les syndicats manifestent dans la rue, pourquoi pas.
Pourtant la réforme de la retraite reste indispensable, elle bouscule un certain conservatisme, l’habitude donnée par les socialistes de croire qu’il n’est pas besoin de travailler trop longtemps et que finalement la retraite est un dû, à 60 ans, quoi qu’il arrive.

Les autres pays européens ont, depuis longtemps, pris des mesures drastiques. L’Angleterre plus que les autres.
Tant pis : l’exception française est là contre vents et marées.
Laissons vite ces mauvais souvenirs derrière nous, il y a tant d'urgences dans notre pays.

Les socialistes se sont eux-même piégés.
Ils ont promis de revenir sur l’âge du départ à la retraite, ce qui est impossible.
Les Français ne les croient d’ailleurs pas ceux qui ont manipulé l’opinion publique pendant des jours et essaient de faire se poursuivre un mouvement essouflé.
Les Français le feront payer aux prochaines élections ces manipulateurs qui ont entraîné lycéens et étudiants dans la rue (qu’on ne me dise pas le contraire, que les mouvements de la FIDEL et l’UNEF, quasiment des partis « frères » du PS, sont spontanés).
Ségolène Royal comme Martine Aubry ont lancé des appels déplorables.
Enfin, dans les "manifs", aux premiers rangs, les socialistes défilaient la mine réjouie, cautionnant les blocages et les troubles importants imposés à la France.
Les élus socialistes privilégiant la rue à l’Assemblée, où ils se sont mal conduits, ont perdu leur crédibilité de parti de gouvernement.

Peut-être pas tous car, dans la cacophonie qui régnait (autre caractéristique) Strauss Kahn, Hollande, et d’autres encore étaient plus que mesurés ; le premier d’ailleurs s’est clairement positionné pour l’allongement de la durée du travail.
Quant à Hamon, Aubry, ils ont affirmé le contraire, sans vergogne et sachant qu’ils mentaient.

La France a souffert, elle s’est payée le luxe de grèves dures et maladroites pour refuser l’évidence mais dans ce contexte difficile, le gouvernement de François Fillon, l’attitude de Nicolas Sarkozy, ont été irréprochables.
Ils n’ont pas cédé car il en allait de l’avenir de notre pays, de sa crédibilité internationale économique et politique.
Dans cette période difficile pour tous, la majorité a été solide et unie, seul Dominique de Villepin a été tenté par la compromission et a fait les yeux doux aux grévistes.
Il n’a pas compris où était l’intérêt de la France, et semble l'avoir confondu avec son intérêt personnel et son ressentiment contre Nicolas Sarkozy.
Une belle occasion manquée, je pense que sa voix va se perdre de plus en plus dans les sables des déserts politiques pour rejoindre le cimetière des éléphants.

Ne parlons donc plus de cette réforme, acquise, d’autres nous attendent.
Celle sur la dépendance sera la plus importante, les statistiques viennent nous le rappeler : les personnes âgées seront de plus en plus nombreuses.
Dans 50 ans, il y aura 200 000 centenaires, un enfant sur deux qui naît aujourd’hui dépassera 100 ans…

Je ne compte évidemment pas sur les socialistes pour apporter le début d’une solution, ils vont faire de la démagogie, nier la vérité et avancer de fausses Malgré eux, au travail, c’est la grandeur de la politique que de mener la France sur le chemin de l’avenir.

Pr Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
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