30 novembre 2010
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le 29.11.2010
Karachi ! Un nom qui sonne comme une condamnation ! De quoi s'agit-il en fait ?
En 1993-1994, des contrats d'armements sont signés. Des commissions sont distribuées, ce qui, à l'époque, est parfaitement licite. Le Président Chirac, une fois élu, exige que cet usage soit cessé. On parle alors des rétro-commissions. Qui en parle ? Mystère, a-t-on des preuves ? Non !
7 ans plus tard, un attentat terrible fait 14 morts dont 11 employés français de la Direction des constructions navales (DCNS).Al Qaida est pointé du doigt. Voici maintenant, des années plus tard, que certains prétendent qu'avoir cessé le versement des commissions a entrainé la vengeance des Pakistanais. Des preuves ? Aucune.
Voici des rumeurs, elles touchent le Président de la République, une nouvelle fois.
Dominique de Villepin affirme, sans preuve, qu'il a une « intime conviction », est-ce suffisant ? Bien sur que non ! L'ancien Premier Ministre voudrait atteindre le Président. « Guerre des Chefs », rien d'autre.
Cette affaire basée sur du sable va pendant des mois entretenir une ambiance délétère. C'est la guerre à droite. Que désire Dominique de Villepin ? Attaquer Nicolas Sarkozy. C'est inadmissible et dangereux.
D'ailleurs, voyant qu'il est allé trop loin sans preuve, que ses propos peuvent tomber sous le coup de la loi pénale, le voici qui annonce qu'il n'y a pas de lien entre l'attentat, les commissions et les hypothétiques rétro-commissions. Que reste-il ? Rien si ce ne sont les cendres d'un débat inutile et nauséabond.
J'aimerais dire à Dominique de Villepin qu'il pense à la France et non pas à sa vengeance. Que Nicolas Sarkozy soit affecté de ces calomnies, c'est bien évidemment le but recherché mais la France n'en a cure, elle veut des réformes. Occupons-nous en et oublions ces attaques.
Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
En 1993-1994, des contrats d'armements sont signés. Des commissions sont distribuées, ce qui, à l'époque, est parfaitement licite. Le Président Chirac, une fois élu, exige que cet usage soit cessé. On parle alors des rétro-commissions. Qui en parle ? Mystère, a-t-on des preuves ? Non !
7 ans plus tard, un attentat terrible fait 14 morts dont 11 employés français de la Direction des constructions navales (DCNS).Al Qaida est pointé du doigt. Voici maintenant, des années plus tard, que certains prétendent qu'avoir cessé le versement des commissions a entrainé la vengeance des Pakistanais. Des preuves ? Aucune.
Voici des rumeurs, elles touchent le Président de la République, une nouvelle fois.
Dominique de Villepin affirme, sans preuve, qu'il a une « intime conviction », est-ce suffisant ? Bien sur que non ! L'ancien Premier Ministre voudrait atteindre le Président. « Guerre des Chefs », rien d'autre.
Cette affaire basée sur du sable va pendant des mois entretenir une ambiance délétère. C'est la guerre à droite. Que désire Dominique de Villepin ? Attaquer Nicolas Sarkozy. C'est inadmissible et dangereux.
D'ailleurs, voyant qu'il est allé trop loin sans preuve, que ses propos peuvent tomber sous le coup de la loi pénale, le voici qui annonce qu'il n'y a pas de lien entre l'attentat, les commissions et les hypothétiques rétro-commissions. Que reste-il ? Rien si ce ne sont les cendres d'un débat inutile et nauséabond.
J'aimerais dire à Dominique de Villepin qu'il pense à la France et non pas à sa vengeance. Que Nicolas Sarkozy soit affecté de ces calomnies, c'est bien évidemment le but recherché mais la France n'en a cure, elle veut des réformes. Occupons-nous en et oublions ces attaques.
Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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