Je suis intervenu au moment où il a été question de l'installation de panneaux photovoltaïques sur le toit du future stade d'athlétisme pour dire à nouveau que je soutenais la filière et que je souhaitais que les projets en cours sur la métropole (à Carquefou, Saint-Aignan-de-Grandlieu, Saint-Herblain et Bouguenais) voient le jour sous le régime des aides et tarifs de rachat en vigueur avant le moratoire mis en place par le Gouvrnement.
Si les règles doivent évoluer, cela ne doit pas pénaliser les porjets de la métropole qui ont été lancés avant que l'Etat ne décide de revoir les dispositifs, qui il faut le reconniatre étaient très attractifs et pouvaient aboutir à quelques abus.
J'ai rappelé que j'étais intervenu en ce sens auprès de la Ministre de l'Ecologie.
Nous avons en effet adopté plusieurs propositions faites par les élus du groupe Ensemble pour Nantes depuis le lancement du service :
- extension du service entre 1h et 4h, permettant son utilisation 24 h / 24 h,
- simplification de son utilisation grâce à la multiplication des bornes avec système monétique,
- possibilité de s’abonner par Internet,
extension du périmètre par la création de nouvelles stations,
- optimisation de la régulation,
- création de nouvelles stations…
A terme, il serait également pertinent d’expérimenter le bicloo longue durée sur les stations situées à proximité d'axes intermodaux et souvent en bout de parcours. Ce système permettrait de faire du vélo le dernier maillon des trajets quotidiens en lieu et place d’une auto.
Enfin, je souhaite rappeler mon attachement au développement de la pratique du vélo et donc ma satisfaction de voir nos propositions relatives au bicloo reprises.
Pour autant, j’appelle à toujours plus d’ambition et à la mise en œuvre d’une vraie politique de sécurisation des pistes cyclables (pistes cyclables séparées des voies automobiles) seule solution pour assurer le succès du bicloo et de la pratique du vélo à Nantes.
Sur le budget, je regrette que le Président de Nantes Métropole ait décidé, de manière totalement politicienne, de repousser le vote du budget apès les élections cantonales. Et je regrette aussi le manque de courage dans le débat, car à auncun moment le Président de Nantes métropole n'a parlé de la fiscalité qui risque pourtant d'augmenter, mais juste après les élections. La situation de la métropole est telle qu'aucune autre solution n'est envisageable. Une autre gestion aurait permis d'éviter d'augmenter les impots locaux de près de 10% cette année. Une autre manière de faire la politique éviterait de prendre les nantais et les habitants de la métropole pour des imbéciles.