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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 12:06
UMP 44

Chers Amis,

Nous vous faisons suivre le communiqué du presse de Julien BAINVEL, Conseiller Municipal d’Opposition à Nantes sur le recrutement des 40 000 professeurs dans l’éducation nationale. Bonne Lecture

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

EDUCATION NATIONALE

 

40 000 postes dans l’Éducation nationale :

 

les apparences sont trompeuses !

Une fois de plus, le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault annonce des mesures économiquement désastreuses et dont les bénéfices pour les Français seront nuls.

Bien sur, l’effort de communication apparaît aisément, même si l’annonce du recrutement de 40 000 professeurs à la rentrée 2013 constitue une atteinte majeure à l’école et à l’attention que nous devrions apporter à nos enfants.

Créer 40 000 postes en 2013, c’est permettre à « n’importe qui » de devenir professeur. Or, ma conviction profonde, est que tout le monde ne peut pas être enseignant. Cela demande de nombreuses qualités, une véritable formation, des bagages pédagogiques importants…

Pourtant, recruter 40 000 enseignants pour septembre 2013, c’est permettre à tous les candidats qui postulent de devenir professeur. Dans ces conditions, le concours n’a plus aucun intérêt, ni aucune valeur. Et le message que nous envoyons à la communauté éducative dans son ensemble est désastreux : « Tout le monde peut devenir professeur. Le Concours est inutile ». Les enseignants en postes seront certainement honorés de la confiance que leur accorde le nouveau Gouvernement.

Quand les politiques prendront-ils la mesure du défi éducatif que notre pays doit relever ? Quand le Gouvernement va-t-il cesser de traiter les questions d’éducation sous le seul prisme du nombre de postes ? Quand le Gouvernement verra-t-il qu’il y a aujourd’hui beaucoup plus d’enseignants que dans les années 1990 alors qu’il y a moins d’élèves scolarisés ?

Le véritable problème de l’éducation nationale c’est la dévalorisation du métier, le comportement des parents, l’absence de professeurs expérimentés auprès des élèves les plus en difficulté ou les plus difficiles, la crise de l’autorité, l’éparpillement des apprentissages, la violence à l’école, l’inadaptation de l’Université au monde du travail, le conservatisme des syndicats…

J’ajoute que créer 40 000 postes dans l’éducation nationale en 2013 constitue une mesure folle dans le contexte économique, budgétaire et financier de la France.

Créer 40 000 emplois publics, alors que notre pays emprunte chaque jour des millions d’euros pour payer son personnel est inconséquent.

Enfin, l’annonce du Ministre de l’Éducation est incomplète puisque personne n’indique dans quels ministères, dans quels services 40 000 seront supprimés : l’hôpital public, l’armée… qui sera sacrifié ? En effet, le Gouvernement s’est engagé à ne pas augmenter le nombre total de fonctionnaires et a même annoncé 10 milliards de dépenses publiques en moins. Tout cela manque de sens !

Si Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon, professeurs de formation, avaient enseigné au cours des 20 dernières années, peut-être connaitraient-ils la réalité du monde de l’éducation. Ce monde n’est pas du tout celui décrit par la CGT ou Sud, loin de là.

Le défi de l’Éducation est immense, et le Gouvernement l’ignore. Sur cette question encore, visiblement, le changement ce n’est pas pour maintenant !

Julien BAINVEL Conseiller Municipal d’Opposition à Nantes

UMP 44
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