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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 09:53

Plus le temps avance, plus cela saute aux yeux que le pseudo-consensus des socialistes sur le projet PS, n’était qu’un écran de fumée !

 

Dès le mois d’avril, Arnaud Montebourg a qualifié le projet socialiste de « rez-de-chaussée », François Hollande a affirmé qu’il faudrait « supprimer certaines mesures » et Pierre Moscovici que « ça ne sera pas le projet du candidat ». Depuis, les critiques ne cessent de s’amplifier, comme si les socialistes se sentaient eux-mêmes obligés de se démarquer d’un programme si peu crédible qu’il en devient embarrassant…
C’est d’ailleurs une vieille et très cynique habitude du PS de faire campagne sur un projet démagogique dont on sait qu’il sera inapplicable.
Souvenons-nous des aveux de Ségolène Royal, moins d’un moins après son échec à la présidentielle de 2007 : « il faut remettre en cause un certain nombre de choses, par exemple le Smic à 1500 euros (…) ou la généralisation des 35 h. Ce sont deux idées qui étaient dans le projet socialiste et que j’ai dû reprendre dans le Pacte présidentiel et qui n’ont pas été du tout crédibles. Moi-même j’avais un doute là-dessus.»
Dans ce cadre, on comprend mieux pourquoi Martine Aubry, la seule à assumer en bloc les propositions du PS, essaye de faire diversion en dénonçant des rumeurs à son encontre pour se « victimiser ». La ficelle est grosse : Martine Aubry fait de la rumeur sur les rumeurs pour masquer les tensions internes au PS et tenter de décrédibiliser l’UMP.
Quand le PS va-t-il vraiment travailler sur le fond ?

 
15 propositions phares du PS jugées irréalistes par les socialistes :

1/ « Sur 5 ans, 300 000 emplois d’avenir seront proposés » (projet PS, p 20)

Manuel Valls, député PS candidats aux primaires : « tout ne sera pas finançable, tout ne sera pas possible. Par exemple, les 300 000 emplois jeunes, je n’y crois pas, bien évidemment. » (6 juillet 2011)

Jérôme Cahuzac, Président socialiste de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, parle d’une proposition « datée » (14 avril 2011, « les Echos »)

Jean-Michel Baylet, sénateur et président radical de gauche du conseil général du Tarn-et-Garonne, candidat à la primaire socialiste : « par, principe je ne suis pas favorable à une généralisation des emplois aidés, qui sont des emplois à court terme. » (Le Monde, 14 juillet 2011)

2/ « Nous reviendrons sur les dispositifs ayant dégradé les 35 heures » (Convention PS pour un nouveau modèle économique p 14)

François Hollande : « La France, globalement, doit travailler plus.» «On ne peut pas dire: on va rétablir les 35 heures ! ». (30 août 2007)

Manuel Valls : « Est-ce que dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, avec la concurrence que nous connaissons, nous pouvons nous permettre d’être sur des idées des années 70, 80 et 90 ? Non ! Il faut dépasser la question des 35 heures. » (2 janvier 2011)

Martine Aubry : « il faudra reprendre ce qui n'a pas marché» dans les 35h, «les réponses de 2008 ne sont pas celles de 1997 ! » (rue 89 novembre 2008)

3/ « Nous défendons le maintien de l’âge légal du départ à la retraite à 60 ans » (projet PS p 28)

Manuel Valls : « Il n’y aura pas de retour à la retraite à 60 ans (…) le dire c’est mentir aux Français. » (6 juillet 2011)

Jean-Marie Le Guen : « Evidemment que nous ne reviendrons pas sur les 60 ans. » (LCI, 7 juillet 2011)

François Hollande :

  • « Oui, il va falloir allonger la durée de cotisation en fonction de ce qu'on sait de l'espérance de vie. L'espérance de vie s'allonge, il faut allonger la durée de cotisation ». (11 février 2011)
  • « A l'avenir, il n'y aura plus d'âge légal de la retraite. Tout sera déterminé par rapport à la durée de cotisation » (Le Monde, 29 juin 2011)

Et Martine Aubry n’a jamais trop su où elle en était sur cette question :

  • « Je pense qu'on doit aller, qu'on va aller très certainement vers 61 ou 62 ans » (LCI, 18 janvier 2010)…
  • « Martine Aubry n'a jamais dit qu'elle était favorable à la remise en cause de l'âge légal du départ à la retraite à 60 ans », Benoît Hamon (27 janvier 2010)
  • Si le gouvernement repoussait au-delà de 60 ans l'âge de départ, le rétabliriez-vous en cas de victoire en 2012 ? « Absolument » (Le Parisien, 23 mai 2010)…
  • Les socialistes n’ont « jamais demandé la retraite à taux plein à 60 ans » « je souhaite être crédible dans ce que je propose » (15 septembre 2010)…
  • « Ceux qui ont commencé à travailler tôt, avant 18 ans (...) ou qui ont eu des emplois pénibles doivent pouvoir continuer de partir à 60 ans comme c'était le cas auparavant » (5 juillet 2011)

4/ « Nous proposerons une allocation d’études » pour les jeunes (projet PS p 25)

Pierre Moscovici : « il faut éviter de faire quelque chose qui ressemble à de l'assistanat. » (4 avril 2011)

François Hollande : « l’état de nos finances publiques ne nous permet pas de financer une telle mesure à moins de renoncer à la réduction de la dette… » et le Mouvement des Jeunes socialistes de réagir : « nous trouvons regrettable qu’un éminent cadre du PS, [François Hollande], remette en question une proposition, non plus des jeunes socialistes mais de la famille socialiste »

5/ « La politique économique que nous proposons donne les moyens à la France de retrouver à partir de 2013 une croissance autour de 2,5%. » (Projet PS p 29)

Jérôme Cahuzac, Président socialiste de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale parie sur une croissance « comprise entre 1,5 et 2% »… « C’est ainsi qu’on évite les mauvaises surprises » (les Echos, 14 avril 2011)

6/ « Nous annulerons 50 milliards de niches » soit 50 milliards d’impôts en plus (Projet PS p 29)

Jérôme Cahuzac : « Il faut fixer une borne aux prélèvements obligatoires, 45% du PIB en tendance selon moi. » (les Echos, 14 avril 2011)

Ségolène Royal : « Je n’augmenterai pas les impôts, ça je peux vous le dire ! » (Libération, 7 juillet 2011)

7/ « Nous soutiendrons les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices par une modulation de l’impôt sur les sociétés » (Projet PS p 29)

Jérôme Cahuzac : « c’est irréaliste à court terme, car cela suppose de remettre en cause de multiples niches fiscales » (les Echos, 14 avril 2011)

8/ « Nous rendrons la TVA éco-modulable afin qu’elle diminue pour les produits non polluants et qu’elle augmente pour les autres » (Projet PS P 23)

Ségolène Royal : « L’écologie ne doit pas être punitive ! » (Libération, 7 juillet 2011)

9/ « Pour sortir de la dépendance du nucléaire ou du pétrole, nous développerons massivement les économies d’énergie et les énergies renouvelables » (Projet PS p 21)

Martine Aubry : « Personnellement, je pense qu'il faudra sortir du nucléaire et je le redis » (5 avril 2011)

François Hollande : « Un candidat socialiste ne peut prétendre sortir du nucléaire, » « abandonner une industrie où on est sans doute les meilleurs, serait ni économiquement sérieux, ni écologiquement protecteur, ni socialement rassurant.» (Le JDD.fr, 30 mai 2011)

Manuel Valls : « Le devoir de vérité s’impose. Cela induira très certainement une augmentation des prix. Et la sortie définitive du nucléaire ne se fera pas en dix ans. » (Le Monde, 1er juillet 2011)

Jérôme Cahuzac : « Nous avons une politique énergétique qui a été décidée il y a plusieurs dizaines d'années, tous les gouvernements successifs ont souscrit à cette politique énergétique ; je pense qu'il en sera de même à l'avenir. » (Europe 1, 30 mai)

10/ Créer « une police de proximité présente sur tout le territoire » (Projet PS p 25)

Delphine Batho, députée PS des Deux-Sèvres, secrétaire nationale socialiste chargée de la Sécurité de 2003 à 2008 : « Proclamer le droit à la sécurité ne suffit pas. Trop de propositions ressemblent à ce que nous avons fait entre 1997 et 2002. On s'en tient à des solutions anciennes d'avant le 21 avril ! » (le Parisien, 18 novembre 2010)

Ségolène Royal « Je souhaite que le PS reprenne mes idées, les approfondisse et que ce ne soit pas la ligne laxiste qui l’emporte. » (Le Parisien, 23 août 2010)

Arnaud Montebourg : « La sécurité est une des questions encore irrésolues de la gauche » (Le Monde 23 août 2010)

11/ Daniel Vaillant, ancien ministre de l’intérieur de Lionel Jospin est pour « une légalisation contrôlée du cannabis » (15 juin 2011)

Ségolène Royal : « Je crois que si on dépénalise le cannabis, le trafic se fera sur des drogues plus dures ». «Nous n'avons aucune garantie » qu'en «dépénalisant le cannabis, on diminue la consommation ». (15 juin 2011)

Manuel Valls s'est « fermement » opposé à la légalisation du cannabis car cette mesure « va à l'encontre de mes valeurs ». « Je crois que le vrai débat au sein du Parti socialiste, et les primaires vont le démontrer, c'est qu'il faut de l'autorité, de la règle, des repères, des valeurs. C'est de cela que la société a besoin. » (15 juin 2011)

Martine Aubry, il s'agit « d'un sujet trop sérieux pour qu'on prenne des positions tranchées » (France soir, 16 juin 2011)

12/ « Nous renforcerons les moyens de la police, de la gendarmerie, en créant 10000 postes de gendarmes et de policiers de proximité » (Projet PS p 33)

Manuel Valls : « il faut dire la vérité aux Français, vu l’état de nos finances publiques, nous ne pourrons pas revenir à court terme sur l’ensemble des suppressions de postes. Je plaide davantage pour une réorganisation de nos forces de l’ordre. » (Aujourd’hui en France, 24 avril 2011).

Jean-Jack Queyranne, Président socialiste de la région Rhône Alpes, « On ne gagnera pas en disant qu'il faut plus de fonctionnaires » (L'Express, 30 mars 2011)

13/ Le PS veut « la régularisation pour les travailleurs étrangers » (Projet PS p 27)

Martine Aubry « des milliers d'étrangers (…) n'ont toujours pas leurs papiers» c’est «une honte» «comme l'ont fait les Espagnols, il va falloir régulariser des hommes et des femmes qui sont sur le territoire depuis longtemps». (France Inter, 15 septembre 2010)

Ségolène Royal : « Sur l'immigration, je suis plus ferme que le PS. Je ne suis pas pour la régularisation de tous les sans-papiers. » (Le Figaro, 6 juillet 2011)

Manuel Valls : à propos de l’afflux des immigrés en provenance du Maghreb « Ils doivent retourner en Italie ou dans leur pays ! » (12 mai 2011) « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » (Aujourd’hui en France, 24 avril 2011).

14/ Le PS imposera une « stricte limitation du cumul des mandats » (Projet PS p 28)

François Hollande : c’est « une bêtise » revenant, pour le PS, à « se tirer une balle dans le pied », un « affichage de rénovation » (L’Express, 13 juin 2010)

Jean Paul Huchon, Président PS de la région île de France, « il peut y avoir un cumul entre un mandat parlementaire et un mandat local non exécutif ». (septembre 2009)

► Pour le reste, les faits parlent d’eux-mêmes : au PS il y a plus de 140 parlementaires cumulards dont Arnaud Montebourg, député et Président du Conseil Général de Saône-et-Loire, François Hollande, député et Président du Conseil général de Corrèze, Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, député de Loire-Atlantique et maire de Nantes, Manuel Valls, maire d’Evry et député de l’Essonne etc…

15/ Le PS veut créer un grand élan démocratique avec sa primaire

Ségolène Royal :

  • « Les gens que je croise sont choqués que le vote ne soit pas gratuit. D'autant qu'on ne leur rendra pas la monnaie... » (France Soir, 21 juin 2011).
  • « Avec la hausse du prix de l'essence, si les bureaux de vote sont trop éloignés, s'il n'y en a pas suffisamment, il y a aura une barrière financière et des gens ne pourront pas participer à la primaire » (les Inrockuptibles, 18 mai)
  • « J'espère que le PS va tourner le dos à tout ce qui a pu entacher la liberté de vote à l'intérieur de son organisation et que l'on ait la garantie que les primaires seront équitablement organisées, en toute transparence » (France 5, 1er mai 2011)

Claude Bartolone : « dans mon département, des maires me disent « Claude débrouille-toi pour nous débarrasser de cette primaire, on ne sait même pas comment on va l'organiser » (L’Express, 1er avril 2011)

Jack Lang : « Toutes les personnalités socialistes devraient pouvoir se présenter. Or les apparatchiks des différents courants ont imposé une présélection. Je regrette qu’on ne soit pas allé jusqu’au bout de la démarche des primaires. » (Le Parisien, 26 Juin 2011.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 09:36
 
Rendons grâce à ce député d’avoir osé briser l’omerta sur le comportement de M. Dominique Strauss Kahn. Certes, un serial fucker n’est pas pour autant forcément un violeur, mais ce n’est pas non plus un séducteur, ou un homme « qui aime les femmes ». D'autre part, Bernard Debré a eu le courage d'affirmer "être allé trop vite" sur cette affaire.

Avant de laver l’ex directeur du FMI de tout soupçon, rappelons nous des révélations faites à son sujet.

http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/dsk-ses-amis-redoutaient-pire-102343.html

Je prends pour exemple cet extrait d’un papier de France Soir publié 18 mai 2011 dernier ;Depuis plusieurs mois, j’ai demandé que Dominique ne se déplace plus sans être accompagné par deux ou trois gardes du corps. Il ne faut jamais le laisser seul. Non pas pour le défendre contre une quelconque agression, mais je choisis les mots justes, non diffamatoires, pour empêcher mon ami disons... de céder à la complexité de sa vie sexuelle. Cela, bien sûr, dans l’éventualité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. ». Des propos recueillis sous le sceaux de l’anonymat auprès d’un proche de Dominique Strauss Kahn.

Le quotidien évoquait également une équipe de « pompiers » chargée d’étouffer des affaires compromettantes : « Les autres se seraient déroulées en l’absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes, selon nos informations émanant de proches, pourtant bienveillants à l’égard de DSK. »

Tout cela était bien entendu notoire au sein de la classe politico-médiatque.

Pourquoi s’en prend on aujourd’hui à M. Bernard Debré et non à des hommes comme Pierre Moscovici ( Libération 15 mai 2011 ) « Attendons la version des faits de DSK. Je le connais depuis 30 ans, ça ne ressemble pas à ce que je connais de lui. »

J'ose à peine citer cette proche de DSK réclamant l'exclusion de la mère de Tristane Banon du Parti Socialiste :


"Anne Mansouret n'a plus sa place au parti... par lesgrandesgueules

Qui sont les menteurs dans cette affaire ? Ceux qui souhaitent faire de M. Strauss Kahn un saint ou les courageux qui ont osé dénoncer un comportement sexuel pour le moins inadapté aux plus hautes fonctions de l’Etat.

Qui rend service à la France ? : Les partisans de l’omerta ou ceux qui ont tenté d’ alerter l’opinion.

La plainte de Tristane Banon aurait elle été prise au sérieux avant ces révélations sur la vie de M. Strauss Kahn, certainement pas. Aujourd’hui encore, ils sont nombreux à tenter de la discréditer. Mais grâce à des hommes comme M. Bernard Debré, le travail de sape à l’égard de la journaliste-écrivain sera plus difficile à mettre en œuvre.

Article crée le 15.07.2011 à 09h48
Par Jélène Esnois
 
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 09:20
Quand il a fallu se déterminer par référendum pour accepter les différents traités, en 1992, le peuple français avait émis quelques réserves. Maastricht n'a été voté qu'avec une courte majorité, l’Euro est arrivé dans la douleur, l’Europe n’a jamais été comprise.
L'Union européenne a effectivement d’emblée été ambiguë ! Cette course effrénée à l’agrandissement, comme si chaque président voulait attacher à son tableau de chasse un ou plusieurs nouveaux pays. Nous sommes maintenant 27, bientôt 28, quand s’arrêtera cette inflation ? (encore une !)
Cette course effrénée est la première faiblesse de la construction européenne.

La deuxième faiblesse est son incroyable administration. Eurocrates ! La Commission se mêle de tout, sauf ce qui est important ! Elle interfère dans la vie quotidienne des Français, légiférant sur les bouchons des bouteilles de vin, les ascenseurs, le fromage… Il faut d’ailleurs l’unanimité des Etats-membres pour la plupart des décisions… Immobilisme assuré pour une union dogmatique.

Enfin, troisième faiblesse : la zone Euro. Elle a été instituée sans véritable contrôle. La Grèce a truqué ses comptes, les autres pays parties de cette union n’ont pas de règles sociales ni économiques équivalentes. Souvenez-vous du plombier polonais, si peu cher payé... Aujourd'hui, c'est nous qui payons cette invraisemblable insouciance ! Et pourtant il est impossible de revenir aux monnaies nationales, à peine d'une dévaluation douloureuse et d'un surcoût catastrophique. On nous prédit une crise incroyable, un désordre très préjudiciable, une guerre économique multipliée par dix.

Quelle serait donc la solution pour sortir l'Euro(pe) de cette crise ?
Il est possible que l’Europe se charge des dettes des Etats et la gère avec l’accord de chaque pays, dont certains voient aujourd'hui leur notation financière plonger. C'est la fin d'une souveraineté nationale mais la seule solution de sortir de cette crise, en obtenant plus de solidarité, tout en préservant l’Euro.

Mais déjà un autre drame semble survenir : la faiblesse des Etats-Unis qui sont endettés au maximum de leurs capacités financières, qui risquent d’être en banqueroute, en faillite, dans les jours qui viennent… Alors l’invraisemblable pourrait arriver, une explosion financière qui attendrait les Etats et non plus les banques ni les particuliers… certains devraient vendre d'autres parts de leur patrimoine, de leurs territoires ? Incroyable !
La Chine serait la grande gagnante de ce jeu de massacre. Avec une croissance certes ralentie, par l'afaiblissement de son marché extérieur (les autres Etats se seront repliés sur eux-mêmes et ne pourront plus acheter les produits chinois pourtant si... bon marché) mais ses réserves en devises et surtout en or l'empêchent d'avoir à s'inquiéter !

Cette crise est ni plus ni moins que l’aboutissement de l’incroyable légèreté des Etats et de bon nombre de gouvernants accumulant les déficits sans jamais penser à leurs conséquences. Sans être prophète de malheur, point n'est besoin d'être visionnaire pour prédire des pleurs et des grincements de dents.
Cette crise est de la responsabilité des politiques de droite comme de gauche. Pourvu que les pays non seulement s’entendent pour surmonter la crise mais aussi pour ne plus jamais jouer avec les déficits et que les dirigeants prennent conscience de leurs lourdes responsabilités.

 
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 09:16
Société | Ajouté le 18.07.2011 à 12H00
Il a commencé par la phrase déplacée d’Eva Joly sur les défilés militaires et notre armée. On savait les Verts anti-militaristes mais de là à injurier l’armée qui venait de perdre 6 hommes au combat, il y a une marge à ne pas franchir surtout lorsque l'on prétend devenir cheftaine des armées. D’autant qu’Eva Joly a comparé notre défilé à ceux de la Corée du Nord, incroyable dérapage !

En réaction, quelle a été l’attitude des socialistes ? Au début très gênés, ils ont bien timidement critiqué « Eva la rouge » mais voici que le Premier Ministre, François Fillon, dit une vérité, une simple vérité, elle n’a pas la culture française pour parler des militaires.

Que n’a dit-il dit ? « Xénophobe », intolérance intolérable et d’autres mots d’oiseaux ! Les socialistes sont devenus fous. François Fillon a-t-il critiqué sa bi-nationalité ? Pas le moins du monde ! Il aurait été mal placé, Nicolas Sarkozy est d’origine hongroise…Il a, lui, assimilé la culture française, c’est le moins que l’on puisse dire !

Ces réflexions socialistes n’ont qu’un seul but, faire oublier qu’ils ont été forcés de critiquer « Eva la Rouge » alors qu’au deuxième tour ils auront besoin d’elle. Calcul effrayant de bêtise !

Seule, Ségolène Royale a profité des bourdes de ses amis, pour rendre hommage à l’armée : « Mon père est officier ». Elle a dit respecter le drapeau, est même allée jusqu’à en appeler aux Gaullistes pour venir la rejoindre… Là, elle pousse son avantage un peu loin ! Elle a simplement oublié qu’avant de parler de rassemblements autour de sa personne, il faut qu’elle soit sélectionnée aux primaires, et que je sache ni les centristes, ni les Gaullistes (en un mot la droite) n’iront voter pour les primaires !

Allons, les primaires sont mal parties pour les socialistes : aucune proposition sérieuse, des promesses à tous, 50 % de budget supplémentaire pour la culture, bientôt, carnet de chèques en main, défileront les paysans (c’est pour bientôt) les médecins, les avocats… Mais avec quel argent ? D’autant que les socialistes ont redit que la retraite reviendrait à 60 ans… En réalité, ils promettent sans aucune crédibilité, ils s’écharpent entre eux, l’épisode d’Avignon était grotesque… Les socialistes ne s’aiment pas ! Les primaires, donc, seront dévastatrices !

Pendant ce temps là, le monde est en conflit : guerres, crises économiques, crises politiques, chômage… Aucune solution n'est émise par les socialistes, quelle pauvreté d’esprit !
François Fillon apparaît maintenant comme un des acteurs principaux de la campagne. Il est pugnace, volontaire, les autres ministres sont derrière lui. Nicolas Sarkozy, comme l’avait fait François Mitterrand, attend la fin de l’année ou le début de l'année prochaine pour annoncer sa candidature… Pendant ce temps il « fait le travail ».
Les uns s’agitent, injures à la bouche, les autres travaillent pour la France et l’Europe. Tout est dit.

Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 09:12


Profil bas. Aux dires des pompistes, c’est l’attitude des députés de l’Assemblée nationale au moment de régler leur facture d’essence. Alors que les Français râlent et estiment le prix à la pompe bien trop élevé, les obligeant à ruser pour faire des économies, nos élus ne s’aventurent à aucun commentaire dans les stations-service jouxtant le Palais Bourbon. "S’ils râlaient ils risqueraient de se faire prendre en otage par les clients ‘normaux’", constate un caissier. C'est "se tirer une balle dans le pied que de faire une réflexion alors qu'on est au pouvoir et qu'on peut influer sur ces choses-là", sourit l'employé. "Surtout qu'ils devraient être les mieux placés pour connaître le prix de l'essence et le fonctionnement des hausses", renchérit un autre. S'il semble être monsieur-tout-le-monde à la station-service, l’animal politique n’est "jamais tranquille" et se doit de faire profil bas, poursuit le caissier.

Même si les acteurs de la vie politique ne se font presque jamais "interpeller" par les clients de passage. La gérante d'un établissement à deux pas des Invalides se souvient d'un ancien ministre et député furieux de s'être vu refuser "un billet de 500 euros avec lequel il comptait régler son essence",  faute de fonds de caisse suffisants. "Certains hommes politiques sont déconnectés des réalités. 500 euros, c'est tout de même 3.200 francs!", s'exclame-t-elle. "Au niveau du coût de leur plein, ils ne regardent pas. Chacun a sa carte de la station et paye avec",  lance un autre employé, persuadé que beaucoup ne connaissent pas le prix du litre d'essence.
"Il fait lui-même le plein et vérifie la pression des pneus"

Et pour cause? "Les ministres en fonction, on ne les voit pas", lance un employé d'une station proche du Palais Bourbon. "La plupart du temps, ce sont les chauffeurs qui s'occupent du plein, de la pression des pneus et du lavage". Mais pour ceux qui s’aventurent eux-mêmes jusqu’à la station, l'ambiance n'est pas au "bling-bling" aux dires des employés. Bernard Tapie vient en Smart, Julien Dray en Clio et Yves Jégo a une Golf, confie au JDD.fr un pompiste d'une station voisine de l'Assemblée nationale.

Bernard Debré fait "le plein lui-même" et "vérifie la pression des pneus de son Audi ", raconte le salarié. Et le député UMP de Paris n'hésite pas à partager ses souvenirs de vacances au Maroc lors de ses passages en caisse. Eric Woerth, lui, vient avec sa voiture personnelle mais a "un chauffeur et ne descend pas". Bernard Tapie donne "des pourboires". L'ancien député des Bouches-du-Rhône est aperçu dans plusieurs stations par des salariés qui s'accordent à dire qu'il est "sympathique" et fidèle à l'image "qu'on a de lui à la télévision". "Xavier Darcos ne demande pas de fiches", s'étonne un autre pompiste. "C'est presque ‘choquant’ car ici 90% des gens demandent une facture", constate un employé.

"On est loin des grosses cylindrées", abonde un autre. Voir. Luc Ferry vient tout de même aux abords de l’Assemblée nationale rassasier sa Jaguar. Mais depuis les accusations lancées contre un ancien ministre coupable de parties fines avec des mineurs à Marrakech, le philosophe n’a plus pointé le museau de sa féline. Dommage! Le pompiste originaire de Marrakech n'aurait pas hésité à "lui dire qu'il fallait donner à la police le nom du ministre"…
 
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 08:34

Société | Ajouté le 19.07.2011 à 09H58

Chaque jour les socialistes trouvent de nouveaux impôts pour le cas où ils seront au pouvoir. Le porte-parole du PSA, Benoît Hamon, n’y est pas allé avec le « dos de la cuillère » : impôts supplémentaires pour les personnes physiques, impôts supplémentaires pour les entreprises.

Non seulement les Français n’auront plus d’argent, l’Etat leur prendra tout et les entreprises s’en iront à l’étranger ou ailleurs en Europe.

Ces déclarations sont irresponsables.

Voici maintenant que vient le temps des promesses. Martine Aubry va augmenter tous les budgets : 50 % pour les artistes et la culture. Attendons quelques jours et le carnet de chèques va chauffer !!

Depuis quelques mois, alors que le monde traverse une crise sans précédent, je n’ai pas entendu une seule proposition socialiste qui soit en mesure de participer au traitement de ces crises. Pourtant depuis 2002 (après les années Jospin) les penseurs socialistes auraient dû réfléchir, travailler, ouvrir d’autres pistes. Rien ! Pas une nouveauté ! Le programme de 2007 en pire !! Car le monde a changé mais pas les socialistes !

Quand on voit l’échiquier politique à gauche, « l’offre » est triste. L’extrême gauche se croit en 1917 à la création de l’URSS ! Les mêmes slogans, les mêmes stupidités assenées par Jean-Luc Mélenchon qui aurait aimé ressembler à Robespierre mais qui doit se contenter d’être un sous-Coluche !! Sans l’humour.

Eva Joly la rouge est la plus imprévisible. Elle va de gaffe en gaffe avec un aplomb formidable et finira par lasser les socialistes (c’est dire !).

Attention cette gauche est dangereuse. Tantôt extrémiste, totalitaire, irréaliste et méchante, tantôt paresseuse, comme le sont les socialistes !
Quelle tristesse ! L’élection présidentielle aurait pu être un moment fort, une confrontation d’idées.
Seul Manuel Valls sort du lot, lui seul dit la vérité, c’est pour cela qu’il sera exécuté par ses amis socialistes…

Pr Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 08:31

 Société | Ajouté le 19.07.2011

Cher Manuel Vals,

A chacune de tes interventions, je me demande si tu es toujours socialiste ou si le socialisme serait tout d’un coup devenu intelligent !
Tu représentes la jeune génération, celle qui n’a pas été élevée par les pachydermes qui aujourd’hui encore tiennent le haut du pavé ou plus exactement la surface de la brousse.

Ces derniers temps, je t’ai écouté à la radio, vu à la télévision.

Tu as dis la vérité : la retraite à 60 ans est dépassée, il faut accepter de travailler plus dans la vie. Non seulement parce que la vie se prolonge mais aussi à cause de la guerre économique !

Tu as dit que les emplois jeunes étaient une mauvaise idée, ancienne et un peu rétrograde. C’est vrai, il doit y avoir d’autres solutions pour résorber le chômage que de le masquer de la sorte.

Bref, tu as osé, tu oses toujours ! A un moment donné je me suis demandé s’il n’était pas possible que des jeunes (et des moins jeunes) puissent s’entendre pour élaborer une série de propositions pour sortir notre France des difficultés d’aujourd’hui laissant les extrémistes de droite comme de gauche poursuivre leurs élucubrations.

Je suis certain qu’entre hommes de bonne volonté, il serait possible d’aborder l’immigration, la sécurité, l’économie et même l’éthique…

Mais je m’égare, cette illusion, que tu as aussi, sera tuée par les « pachydermes » qui règnent sur la brousse depuis 30 ans : c’est de leur survie qu’il s’agit. Je ne les citerai pas, tu les connais et les as reconnus, comme je connais ceux de droite...

Après les élections présidentielles et législatives, ne pourrait-on pas, de façon informelle réunir en dehors de la presse, des hommes politiques de bonne volonté pour qu’ils puissent se parler et peut-être s’entendre ?

Rêve ou réalité, je ne le sais mais ton discours est comme un vent de fraîcheur sur la steppe brûlante de la vie politique.

Bien à toi !

Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 16:03

Suppression des défilés militaires. Eva Joly récolte la tempête

15 juillet 2011 à 09h11 - 

La proposition d'Eva Joly, candidate d'Europe écologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, de supprimer les défilés militaires du 14 juillet suscite de nombreuses réactions. Rarement enthousiastes, souvent hostiles....Et vous, qu'en pensez-vous ?


14-Juillet-03.jpg  



Bernard Poignant, maire de Quimper
Le maire de Quimper, Bernard Poignant, s'est fendu d'un billet sur son site internet ce vendredi. Il critique la décision d'Eva Joly indiquant que "notre Fête Nationale ne dure qu’un jour", qu'il "ne faut pas rompre la tradition" et qu'il "n’est pas scandaleux que des citoyens voient leur armée" car "après tout, ils la paient". .


Laurent Fabius, ancien Premier ministre
"Je suis attaché au défilé du 14 juillet qui est une façon de montrer que l'armée française est une armée citoyenne", a déclaré M. Fabius sur Europe 1.  "Il peut être complété (...) par une fête de l'égalité mais montrer que nous avons besoin d'une défense nationale et que nos militaires agissent pour nous et sont (...) au service de la patrie, c'est une chose utile". 


Marc Laffineur, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants
 "Je crois vraiment que c'est indigne de faire des propositions comme cela et de ne pas reconnaître le travail considérable que fait l'armée pour la France", a-t-il ajouté.  "J'ai bien vu hier le lien qu'il y avait entre le peuple, la nation et son armée", a-t-il relevé: "des dizaines de milliers de Parisiens sont venus" aux Invalides et "ça a été comme ça dans toutes les villes de France".


Marine Le Pen, présidente du Front national
Réclame sur RTL la sortie des soldats d'Afghanistan, où la guerre ne sert à rien, et dénonces les propos consternants d'Eva joly : "Et pourquoi pas des stands avec des chichons ? "


Henri Guaino
Selon Henri Guaino sur Europe 1, la proposition de supprimer le défilé militaire du 14 juillet est pathétique et "irresponsable".


Ségolène Royal, candidate socialiste à la primaire
"Ce serait une très mauvaise idée que de remettre en cause nos traditions", a-t-elle déclaré sur France Info, considérant en outre que "toutes les formes de polémique sur les rites de la République ne sont pas souhaitables". Elle a précisé que, pour sa part, elle "maintiendrait" les défilés militaires, jugeant "normal qu'au moins une journée par an on puisse rendre

hommage à nos forces armées".le télégramme.

 

 

Par-alliance-gaulliste-de-l-ouest

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:57

Avec Olivier Beaumont à Libreville (Gabon) | Publié le 17.07.2011, 11h47 | Mise à jour : 14h03

ACCRA, GHANA.
ACCRA, GHANA.
| (AFP/KEVIN RIDDELL)
La mise au point, ferme et solennelle, a eu lieu devant 500 représentants de la communauté Français installés dans ce pays de la cote est de l'Afrique.

«On me dit qu'il y a une polémique en France sur les propos que j'ai tenus en réponse à Mme Joly qui proposait de supprimer le défilé du 14 juillet. Et bien je vais vous dire, je m'en félicite car je suis en colère quand j'entends comparer des défilés du 14 juillet (en France) à ce qui se passe en Corée du nord», a déclaré le Premier ministre à la résidence de France de Libreville.

Quant à la polémique née de sa réponse à Eva Joly - François Fillon avait déclaré «Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne de la tradition française, de l'histoire française et des valeurs françaises»- il parle de «mauvaise foi». «Cela témoigne pour le moins d'une grande mauvaise foi ou alors d'une profonde méconnaissance des valeurs et des traditions de la France».

«Si l'armée défile, c'est pour rendre hommage»

Des propos condamnés unanimement à gauche, à commencer par l'ex-magistrate d'origine norvégienne. Elle avait d'abord rétorqué ne pas «descendre de son drakkar» puis s'était dite «scandalisée». Dans les colonnes du Parisien dimanche, a dit que les propos de François Fillon «puent la xénophobie».

«Si l'armée française défile (le 14 juillet), ce n'est pas pour étaler sa puissance militaire dans notre pays mais pour rendre hommage à ceux qui risquent leurs vies pour nous défendre, a rappelé François Fillon. Le locataire de Matignon a aussi fait référence aux six soldats français tués récemment en Afghanistan. «Le métier des armées n'est pas un métier comme les autres mais un  métier où l'on sait qu'on va peut-être donner la mort ou la recevoir. Alors je suis fier que la nation puisse les honorer une fois par an.» 

«Il n'a pas attaqué sa binationalité»

Un peu plus tôt l'entourage de François Fillon avait commencé à répondre aux critiques de la gauche. «Il n'a pas attaqué la binationalité d'Eva Joly mais son manque de connaissance du lien entre l'armée (française) et la Nation», a fait savoir l'entourage du Premier ministre. Vendredi, réagissant à la proposition de la candidate EELV (Europe Ecologie les Verts) à l'élection présidentielle qui entendait supprimer le défilé militaire du 14 juillet, François Fillon avait de son coté déclaré à Abidjan : «Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne de la tradition française, de l'histoire française et des valeurs françaises».

, «spécialiste des propositions insensées
»


L'entourage du Premier ministre a également réagi aux déclarations de Martine Aubry dimanche au Grand Rendez-vous Europe1/Le Parisien/Aujourd'hui en France. La maire de Lille, engagée dans la course à la primaire socialiste, a estimé que «si [elle était] présidente de la République» avec «un Premier ministre qui traite comme ça un de mes citoyens, et bien je lui demanderais de partir».

«Martine Aubry est la spécialiste des propositions insensées, a fait répondre l'entourage de François Fillon depuis Libreville. C'est quand même, elle qui proposait le retour à la retraite à 60 ans si elle était élue présidente».

Elle a estimé que «ce n'était pas une maladresse, mais une honte» de la part de M. Fillon d'avoir déclaré à propos de la candidate écologiste à la présidentielle qu'elle n'avait «pas une culture très ancienne des valeurs françaises»

LeParisien.fr

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:43
Politique lundi 18 juillet 2011

Ségolène Royal était l’invité du JT de France 2, dimanche soir, et la candidate à la primaire socialiste a créé la sensation en se disant prêt à rassembler « d’abord les socialistes, ensuite les écologistes, l’extrême gauche, les centristes humanistes mais aussi la droite gaulliste ».

 

« Comme le disait le général de Gaulle »

L’ex candidate à la présidentielle en 2007 a expliqué cette ouverture jusqu’à « la droite gaulliste », en déclarant : « Comme le disait le général de Gaulle, la politique, c’est se tenir droit et regarder en avant ».

 

« Or aujourd’hui », a poursuivi Mme Royal, « une certaine droite a perdu cette tradition gaulliste et moi, je veux rassembler tous ceux qui veulent réussir à gauche, mais dans le rassemblement des valeurs républicaines ».

 

« La mieux à même de battre Nicolas Sarkozy »

La présidente de la région Poitou-Charentes a fait valoir qu’elle était « la mieux à même de battre Nicolas Sarkozy », parlant de « sa conviction profonde » et de « son expérience de campagne présidentielle ».

 

« On reconnaît que je suis capable de faire cette alliance, dont les Français ont besoin, entre des valeurs traditionnelles -je veux que la France retrouve ses valeurs fondamentales, les valeurs de la famille, les valeurs de l’éducation nationale, de la santé publique […] les valeurs de la sécurité et les valeurs républicaines qui sont gravement mises à mal », a-t-elle expliqué.

 

Un appel du pied qui n’a pas suscité de réactions pour le moment. Mais cette déclaration, faite tardivement dimanche soir, devrait faire réagir assez largement, à droite comme à gauche, ce lundi.

 

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
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