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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 23:52

 

un mauvais chiffre, le chômage a augmenté de façon importante revenant au même nVoici iveau qu’en début d’année.

La Grèce semble temporairement sauvée mais va-t-elle entreprendre de véritables réformes et s’y tenir?

Les Etats-Unis sont au bord de la faillite et même si le président Obama a obtenu de pouvoir décider seul pendant deux mois la dette explose.

Cette crise a-t-elle été mal gérée? Certainement pas, même s’il est vrai qu’elle n’a pas été anticipée et qu’elle est survenue à un moment où les économies mondiales dérapaient dangereusement.

La crise n’a pas été anticipée.

Les banques prêtaient sans se préoccuper de la solvabilité des emprunteurs et leur internationalisation a eu un effet de propagation instantanée de la crise, des banques américaines vers les autres banques du monde entier. L’Etat avait le devoir de les aider sous peine de voir les épargnants vidés de leurs comptes. En France, des prêts massifs leur ont permis de retrouver leur stabilité d’avant crise. Au passage, et malgré les critiques, le ministère des Finances a même fait de substantiels profits.

Cette aide, accompagnée par les mesures sociales et économiques du Gouvernement, a permis d’éviter le pire.

Voici maintenant que cette crise a contaminé des Etats faibles gravement endettés. Nous avons joué les cigales pendant plus de trente ans (quand les socialistes prétendent avoir diminué l’endettement de la France ils oublient simplement qu’au terme des cinq années du gouvernement de Lionel Jospin l’endettement était revenu au niveau de 1997…).

Il faut redevenir sérieux et agir sur plusieurs niveaux.

D’abord le commerce extérieur. Il est inadmissible que la France soit en déficit permanent ! Si nos produits ne sont pas compétitifs, il faut accroitre les efforts ; si notre politique commerciale est mauvaise, il faut la repenser, la changer. Cela implique une restructuration tant au niveau des producteurs et des entrepreneurs que des commerciaux. Si la plus grande partie de nos échanges se fait avec nos voisins européens, il ne faut pas oublier le reste du monde. La mauvaise gestion de nos forces de vente tant dans les ambassades qu’à l’extérieur, les rivalités stupides qui opposent certaines structures pèsent lourdement sur notre compétitivité. Les exemples du Japon et de l’Allemagne devraient nous inspirer.

Ensuite le budget de l’Etat. Celui-ci doit être drastiquement diminué ce qui implique la suppression de toutes les niches fiscales stupides et inacceptables, des subventions inutiles voire simplement électoralistes. Le nombre de fonctionnaires est toujours trop important.

Ce qui fait véritablement défaut est le courage politique, l’audace, qui seul permettront de transformer en actes ces déclarations de bonnes intentions.
Notre fiscalité est archaïque, mal répartie et incompréhensible, empêtrée dans la multiplication des impôts et taxes. La droite est timorée sur ce sujet sur lequel la gauche est inexistante voire dangereuse et désespérante.

Notre protection sociale généreuse l’est beaucoup trop avec certains étrangers d’où qu’ils viennent. Avons-nous les moyens d’accueillir et de prendre en charge toute la misère du monde ? Aide médicale d’Etat et CMU sont détournées de leurs objectifs et sont devenues des gouffres sans fond.

Beaucoup de travail reste à faire, avec beaucoup de courage.

Les élections vont-elles « polluer » les esprits ? La gauche va faire des promesses démagogiques et scandaleuses. Déjà Martine Aubry promet un milliard d’euros pour la culture et la création de 10000 emplois-jeunes. Les uns et les autres vont faire monter les enchères, promettant toujours plus pour se démarquer… folie démagogique!

Face à ces atermoiements nous devrons rester sereins.

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été marqué par une crise sans précédent, le prochain sera celui de la sortie et de la véritable reprise à la seule condition de s’en donner les moyens.

C’est véritablement ce qu’attendent les Français.



Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 14:45

A la Une > Planète

LEMONDE | 02.08.11 | 13h16   •  Mis à jour le 02.08.11 | 13h26

 
 
 
 

 

La découverte de frelons asiatiques – reconnaissables à leurs pattes jaunes – dans le Sud-Ouest remonte à 2004, à Tonneins (Lot-et-Garonne), chez un producteur de bonsaïs.

La découverte de frelons asiatiques – reconnaissables à leurs pattes jaunes – dans le Sud-Ouest remonte à 2004, à Tonneins (Lot-et-Garonne), chez un producteur de bonsaïs.AFP/SOEREN STACHE

 

 

Bordeaux, correspondante - Chaque week-end, dès le début du mois d'août, Frédéric Wielezynski, un apiculteur amateur installé dans le Médoc, répète inlassablement les mêmes gestes dérisoires. Muni d'une tapette à mouches, il se poste devant l'entrée d'une de ses ruches. Là, il écrase de gros frelons mangeurs d'abeilles. Pas n'importe quel frelon : le frelon asiatique (Vespa velutina). "Je sais que ça ne sert à rien car il y en a des dizaines autour qui vont venir dès que j'aurai le dos tourné, mais je ne peux pas faire autrement, souffle le président du Syndicat des apiculteurs de Gironde et d'Aquitaine. J'aime mes abeilles et je ne peux pas les regarder se faire dévorer sans rien faire." La scène est impressionnante.

Avec trois, cinq, parfois dix de ses congénères, l'hyménoptère fait des vols stationnaires devant la ruche. Il attend le retour des butineuses. "C'est comme une descente de barbares qui détruisent tout sur leur passage", tonne Richard Legrand, vice-président du Syndicat des apiculteurs de Dordogne, l'un des départements les plus touchés. Une fois sa proie attrapée, c'est la curée : Vespa velutina se suspend à une branche et commence son découpage macabre: la tête de l'abeille tombe, puis les ailes et les pattes. Il ne conserve que le thorax, riche en protéines, qui, une fois ramené au nid, deviendra une boulette pour les larves affamées.

A partir de septembre, il est même fréquent de voir les frelons pénétrer dans les ruches et manger les couvains, car les abeilles gardiennes sont moins nombreuses à l'entrée. Et quand ils n'entrent pas, ce sont les abeilles qui n'osent plus sortir. Un cercle vicieux se met alors en place : "Comme elles ramènent moins d'eau et de nourriture dans la ruche, la reine ne pond plus, se désole M.Wielezynski. Le cheptel, affaibli et vieilli, a de grandes chances de mourir à l'arrivée de l'hiver."

 

L'insecte a été découvert à Tonneins (Lot-et-Garonne), en 2004.

L'insecte a été découvert à Tonneins (Lot-et-Garonne), en 2004.Service infographie du "Monde"

 

La découverte de frelons asiatiques – reconnaissables à leurs pattes jaunes – dans le Sud-Ouest remonte à 2004, à Tonneins (Lot-et-Garonne), chez un producteur de bonsaïs. Les insectes seraient arrivés avec des poteries chinoises importées dans le département et dans lesquelles des reines auraient hiberné. "On peut être quasiment certain qu'il s'agit d'une origine chinoise provenant d'une province autour de Shanghaï", précise Claire Villemant, entomologiste au Muséum national d'histoire naturelle et coordinatrice de travaux financés par le programme européen pour l'apiculture.

 

L'Espagne a déjà commencé à être envahie par le frelon asiatique.

L'Espagne a déjà commencé à être envahie par le frelon asiatique.Service infographie du "Monde"

 

Le bilan des travaux publiés en juin par le Muséum montre l'expansion de l'insecte : trois nids recensés en 2004 dans un seul département; près de 2 000 en 2010 dans 39 départements. Et deux nids viennent d'être repérés pour la première fois en Espagne. "Chaque année, le front d'invasion s'élargit de 100 kilomètres, avec une forte présence en Aquitaine car les conditions climatiques de cette région sont aussi bonnes, voire meilleures, que dans sa zone d'origine en Chine", constate Quentin Rome, chargé d'études au Muséum. Selon l'étude, la plupart des pays d'Europe ont un risque non négligeable de voir ce frelon s'acclimater sur leur territoire, en particulier le long des côtes atlantique et du nord de la Méditerranée. L'Europe de l'Est et la Turquie pourraient être aussi envahies.

En dépit de ce tableau, le frelon asiatique n'est pas encore classé parmi les espèces nuisibles. Car s'il fait des dégâts chez les apiculteurs amateurs, les professionnels, qui réalisent 60 % de la production nationale, sont encore relativement épargnés : "Même si nous constatons un impact récent du frelon sur les miellées tardives de septembre-octobre, les conséquences de sa prédation sont faibles et, de toute façon, moins dommageables sur un rucher de 100 unités que sur celui d'un amateur qui en compte généralement une dizaine", explique Thomas Mollet, président de l'Association de développement de l'apiculture en Aquitaine.

Il n'existe pas encore d'étude économique sur l'impact de ces "goinfres" sur la production de miel et les cheptels d'abeilles. Mais les choses bougent. Le ministère de l'agriculture a saisi, en septembre 2010, l'Institut technique de l'apiculture et de la pollinisation afin qu'il travaille sur le sujet.

AUCUNE TECHNIQUE DE PIÉGEAGE FIABLE

Reste la question des piqûres. Rien d'alarmant visiblement en termes de santé publique. Certes, une quinquagénaire est morte en juin dans le Médoc, suite à des piqûres de frelons asiatiques et plusieurs personnes, dont des pompiers, se font régulièrement surprendre par l'insecte. Mais rien d'alarmant. Les hôpitaux d'Agen, de Bergerac ou de Bordeaux, parmi les zones les plus envahies, n'ont pas constaté d'augmentation de cas. "Le “Vespa velutina” n'est pas agressif, surtout s'il est seul, mais il peut être potentiellement dangereux et attaquer avec ses congénères s'il se sent en danger", précise Denis Thiery, directeur de recherche d'une unité mixte de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Bordeaux. Depuis 2007, son département travaille sur l'éthologie et les techniques de piégeage de l'insecte.

A ce jour, aucune technique fiable et sélective à 100 % n'a été trouvée. Les apiculteurs utilisent de manière très artisanale un mélange à base d'alcool et de solution sucrée, qui attire, certes, les frelons asiatiques mais aussi d'autres insectes. Une solution que les chercheurs regrettent, surtout quand ces pièges sont placés au printemps, dès le mois de mars, dans l'espoir d'attraper des fondatrices pour diminuer le nombre de nids à venir. "Quand on piège n'importe où, on tue en même temps la faune auxiliaire, des milliers d'insectes sans rapport avec le frelon", proteste Mme Villemant. Même si on attrape une centaine de frelons, c'est dérisoire. En revanche, piéger en août à côté des ruchers permet de diminuer la pression sur les abeilles." Ce raisonnement fait fulminer Richard Legrand, spécialiste du frelon à pattes jaunes à l'Union nationale des apiculteurs français : "Si le piégeage est fait de manière régulière, avec un emplacement, un appât et une période bien choisie, comme celle du retour des hirondelles, alors c'est efficace sans trop de casse sur la faune auxiliaire." "De toute façon, il faut être lucide, tranche Claire Villemant : cette espèce fait désormais partie de la faune française. Il va falloir apprendre à vivre avec."

Claudia Courtois Article paru dans l'édition du 03.08.11
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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 12:40
Le responsable socialiste vient de demander rien de moins que la dissolution du courant politique que représente la Droite Populaire à l’UMP.

Dans la parfaite reproduction de la méthode d’une certaine gauche qui préfère les procès au débat, et les interdictions plutôt que la liberté politique, Harlem Désir se place à la point d’un combat « contre les idées qui puent » sans se laver lui-même d’une petite odeur…

Le site de l’association communiste d’Alain Soral vient de publier une petite information à propos de de l’homme politique alors président de SOS Racisme :

Le 17 décembre 1998, Harlem Désir est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. En effet, de novembre 1986 à octobre 1987, alors qu’il était président de SOS Racisme, Harlem Désir était également salarié par l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants, basée à Lille. Embauché en tant que « formateur permanent », il percevait un salaire fictif mensuel brut de 10 500 francs. Pour le procureur de la République, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle

 

>> Harlem Désir condamné

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 12:17
Éditorial de lucienne magalie pons

Michel Raison, Député de Haute-Saône, a souhaité apporter des précisions suite aux réactions qui ont suivi la publication de sa question écrite au Journal Officiel du 26 juillet, sur la violence de différentes paroles proférées par certains groupes de musique.

 

Afin de mettre un terme à tout malentendu, il a tenu à retirer sa question pour en poser une nouvelle.

 

Sur son blog nous pouvons lire qu’il reconnaît volontiers que la rédaction de cette question pouvait prêter à confusion.

 

Il a tenu à réaffirmer que son intention n’a jamais été de stigmatiser une communauté artistique ou une catégorie de Français.

 

Monsieur Michel Raison en effet est ouvert aux nouvelles musiques et au Rap urbain, rappelons qu’en sa qualité de Maire de Luxeuil-les-Bains, il a autorisé un concert de rap urbain en 2010 et a obtenu cette année la labellisation d’un Pôle d’Excellence Rurale sur le développement des musiques actuelles et amplifiées (un des rares PER culturels en France).

 

Quand Monsieur Michel Raison maintient que la liberté d’expression et les pratiques culturelles ne permettent pas tous les excès, selon notre compréhension c’est en défenseur légitime des valeurs républicaines qui sont le fondement de son engagement politique, qu’ il a souhaité alerter sur l’existence de certains groupes musicaux qui appellent à la haine ou à la remise en cause de nos institutions, et qui par leur action renforcent les extrémismes.

 

Nous ne pouvons faire mieux que de soutenir Monsieur le Député Michel Raison dans son action,.

Qui n’a pas entendu au hasard d' auditions radios ou vu en regardant les écrans de télévisions, certains chanteurs ou groupes de chanteurs et danseurs Rap vociférer des mots plus que vulgaires, des insultes, notamment racistes, et aussi des appels à la haine raciale et religieuse, des paroles obscènes et se livrer à des contorsions mimant des actes de sexualité ?

 

Il était temps qu’une voix parlementaire s’élève contre ces pratiques artistiques agressives offensantes à différents points de vue, notamment lorsqu’elles s’attaquent à nos institutions, c’est chose faite, Monsieur Michel Raison a osé et voulu le dire et il a bien fait.

 

Pour compléter notre information nous publions ci-dessous le texte de la première question qui a suscité des réactions agressives de la part de certains rappeurs , qui n’avaient pas lieu d’être, suivi du texte de la nouvelle question que Monsieur Michel Raison formule afin de mettre un terme à tout malentendu.

 

Texte de la première question :

 

Question publiée au JO le : 26/07/2011 page : 7949

 

« M. Michel Raison attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les chansons écrites par certains groupes de musique rap issus de l'immigration. Sous couvert de liberté d'expression, ces groupes se livrent à de véritables appels à la haine raciale et religieuse en proférant des paroles obscènes, racistes et misogynes. Les conséquences sont d'autant plus préoccupantes que ces groupes sont écoutés par des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos. Ils bafouent les valeurs fondamentales de respect et de liberté «qui fondent notre démocratie. Il lui demande donc les mesures qui ont été prises pour « censurer ces chansons et mieux contrôler la diffusion de certaines œuvres musicales."

 

Texte de la nouvelle question :

 

« M. Michel Raison attire l'attention de Monsieur le ministre de la culture et de la communication, sur les paroles de chansons écrites par certains groupes de musique. Sous couvert de liberté d'expression, ces groupes se livrent à de véritables appels à la haine raciale et religieuse en proférant des paroles obscènes, racistes et misogynes. Les «conséquences sont d'autant plus préoccupantes que ces groupes sont écoutés par des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos. Ils bafouent les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie. Il lui demande donc les mesures qui ont été prises pour prévenir la diffusion de ces chansons. "

 

ooOoo

 

Pour revenir sur les réactions suscitées par les questions de Monsieur le Député Michel Raison, le site http://rapgeniusfrance.com/2011/07/28/lettre-ouverte-a-michel-raison/, se propose d’envoyer une lettre ouverte à Michel Raison pour lui demander des explications concernant « son projet de lois »(sic) et ce site encourage ses lecteurs à partager cette lettre et les interrogations qui y sont suggérées autour d’eux.

 

Si vous souhaiter lire le tissu d’insipidité qui tisse cette « lettre ouverte » , vous pouvez vous rendre directement sur ce site en cliquant sur le lien actif ci-dessus.

 

Il est inutile de s’appesantir sur leur indignation, leur colère, leur peur, leur mécontentement leur justifications étalées dans ce texte de lettre ouverte qui va très loin dans le domaine des comparaisons provocantes à l’adresse du destinataire de la lettre ouverte , voici ce qu’on peut lire : « Ainsi, je vous invite à écouter plus attentivement certains groupes de hard rock… Par ailleurs et comme contre-exemple le plus probant je peux vous rappeler que les acteurs des mouvements néo-nazis telles que Anders Behring Breivik sont de fervents opposants au rap »

Après plusieurs lignes du même style provocateur allant jusqu’à prétendre vouloir démontrer à Michel Raison « ô combien vous vous être égaré »(sic ) ce chef d’ouvre absurde se termine se termine par une formule très discourtoise :

 

.. « Cordialement en attendant votre réponse. »

 

ooOoo

Nous pouvons dire que ce que Monsieur Michel Raison, dans sa sagesse et modération politique, considère comme un malentendu , est en fait à notre point de vue de la part de certaines personnalités rappeurs ou autres, et de l'auteur de cette lettre ouverte, comme une prise position critique, tout à fait délibérée et concertée contre nos valeurs républicaines et démocratiques, mais évidemment nous ne sommes pas parlementaires et ne sommes pas soumis au même précautions de langages et de réserve.

Que Monsieur Michel Raison soit assuré de notre soutien.

ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Voici à titre d'information une représentation de rap , qui illustre ce genre de création prétendue artistique par ses différents créateurs et interprètes : vous jugerez par vous mêmes ! :

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 12:13
Yves Métaireau : « Après des rencontres avec le président du Sénat, je n'ai pas voulu mettre en péril cette institution pour des ambitions personnelles. » Archives 
Alliance Gaulliste de la Baule.
 
Yves Métaireau : « Après des rencontres avec le président du Sénat, je n'ai pas voulu mettre en péril cette institution pour des ambitions personnelles. »© Archives
Le maire de La Baule ne sera pas sénateur. Mais le Sénat lui propose d'assister Dominique Baudis.Entretien avec un élu déçu mais pas abattu.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, vous a désigné pour assister Dominique Baudis, le défenseur des droits, dans un des trois collèges, celui de la déontologie de la sécurité.

 

Je n'ai pas encore reçu ma nomination officielle. C'est une haute autorité indépendante des défenseurs des droits : le président du Sénat souhaitait qu'il y ait un représentant des collectivités locales et territoriales pour donner un avis dans des collèges composés surtout de hauts magistrats.

La liste UMP pour les Sénatoriales de septembre vient d'être rendue publique, avec André Trillard, le sénateur sortant en no 1 et Danielle Rival, la maire de Batz-sur-Mer, en no 2. On vous a oublié ?

De toute façon, c'était simple : ou je menais la liste ou alors je ne me sentais pas être troisième. Une place de soutien, c'est autre chose. Je n'ai pas d'acrimonie, de rancoeur, vis-à-vis d'André Trillard. Mais j'aurais préféré être choisi...

Vous avez fait acte de candidature au sein de l'UMP ?

Bien entendu, officiellement, devant les instances de l'UMP à Paris. Mais ils ont décidé qu'il valait mieux reconduire le sénateur sortant qui n'a pas démérité. Je pensais qu'on pouvait avoir une liste différente avec une ouverture plus large.

J'étais candidat à la candidature. Le sénateur sortant, compte tenu de ses relations, a fait ce qui était souhaitable pour lui. Je suis un peu déçu bien sûr mais je n'en veux à personne.

En tant que président de l'association des maires de la Loire-Atlantique, votre candidature aurait suscité de l'intérêt...

Un certain nombre de maires auraient apprécié que je sois candidat : j'ai été bien réélu à la présidence de l'association des maires et je me suis sérieusement occupé de l'association, notamment dans cette période de réforme territoriale.

Vous aviez songé vous présenter à la tête d'une liste indépendante ?

Non, je ne veux pas changer d'étiquette pour des raisons d'opportunités et d'ambitions personnelles.

J'appartiens à un mouvement et je ne le désavouerai pas en partant vers le centre ou d'autres formations politiques. J'ai une déontologie. Je respecte mes engagements, j'attends des autres le même genre de respect. Il n'y a vraisemblablement que deux postes (éligibles pour l'UMP aux sénatoriales de Loire-Atlantique, N.D.L.R.) d'élus et la parité. Faire une troisième liste (à droite, N.D.L.R) dans cette période où le Sénat risque de basculer à gauche était risqué : s'il y a trois ou quatre départements qui font la même chose pour des ambitions personnelles avec une troisième ou une quatrième liste de droite, il y a un vrai risque de basculement du Sénat...

Après des rencontres avec le président du Sénat, je n'ai pas voulu mettre en péril cette institution pour des ambitions personnelles.

Vous êtes donc plus que jamais ancré dans votre fauteuilde maire et de présidentde la communauté d'agglomération ?

Se dévouer à une commune et une intercommunalité, c'est aussi une noble mission.

 

Recueilli parMichel ORIOT.  Ouest-France 
Par alliance-gaulliste-de-l-ouest.over-blog.com
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 14:08

Un an après son lancement, quel bilan et quel avenir pour l’aile droite du parti sarkozyste ? Enquête.

C’est aux réactions provoquées chez ses adversaires que l’on juge souvent de son succès. De ce point de vue, le collectif de la Droite populaire peut se vanter, en seulement un an d’existence, d’un bilan particulièrement flatteur : créé dans l’indifférence générale le 14 juillet 2010, ce groupe de députés UMP “À droite toute !” a vu son premier anniversaire “célébré”, entre autres, par une double page dans Libération et quatre pages dans Marianne. « On n’entend qu’eux, on ne voit qu’eux, écrit l’hebdomadaire de gauche. Dans les couloirs comme dans les tribunes de l’Assemblée nationale, dans les colonnes des journaux comme sur les ondes des radios, les grandes gueules de la Droite populaire prospèrent et occupent l’espace. »

Quelques jours plus tôt, réuni au Palais-Bourbon non pour souffler une paisible bougie mais autour d’un provocateur “apéritif saucisson-vin rouge” – rappelant les “apéros saucisson-pinard” des identitaires – , le collectif a même eu droit à sa manifestation hostile ! À la manoeuvre, une dizaine d’assistants parlementaires (PS, PC et Verts) venus perturber la conférence de presse de ces députés jugés « xénophobes » aux cris de « Non à la facho pride ! ». À peine ceux-ci avaient-ils quitté la salle que le journaliste du Monde décidait à son tour, solennellement, de les imiter…

“Emmerdeur” : le terme ne fait pas peur au député UMP des Bouches-du-Rhône Lionnel Luca, l’un des fondateurs du collectif. « C’est un mot qui ne me dérange pas, au contraire, confiait-il peu après la création du groupe. On dit ce que l’on pense et l’on pense ce que l’on dit : qu’importe que cela plaise ou non, du moment que nos électeurs, eux, s’y retrouvent. » Pas question de manier la langue de bois, le politiquement correct, ou de ménager les susceptibilités – d’où qu’elles viennent ! « Au départ, tout le monde nous a pris pour des billes, confie l’un d’entre eux : la gauche pensait qu’on n’existerait pas, la majorité qu’on n’oserait pas et le FN qu’on se déballonnerait. Un an après, le résultat est là : plus de 600amendements et propositions de loi déposés, presque autant de communiqués et de pétitions, le lancement de la plupart des grands débats sociétaux et près de 500 000 occurrences sur Google. »

« Notre influence est réelle », confirme le député UMP de la Gironde, Jean- Paul Garraud, autre fondateur de la Droite populaire, rappelant notamment plusieurs réformes ou décisions prises à l’initiative du collectif : « la fin de l’acquisition automatique de la nationalité à 18 ans » pour les étrangers nés en France, les 30 euros que doivent désormais payer les clandestins pour bénéficier de l’AME (aide médicale de l’État) ou encore « le revirement du gouvernement sur la suppression des panneaux annonçant les radars » (lire entretien page suivante). De même, le bannissement du voile intégral sur la voie publique fait-il suite, pour partie, aux pressions des (désormais) 44 députés membres du groupe. Reste que moins de 10 % seulement des textes proposés ont été votés. Soit neuf sur dix qui n’ont pas été suivis d’effet. Certains, comme la proposition de déchéance de la nationalité pour les criminels étrangers, parce que retoqués par le Conseil constitutionnel. La plupart en raison d’un niet du gouvernement et de la majorité – notamment la suppression, au moins partielle, de la double nationalité.

Lionnel Luca : “Nous sommes plus écoutés qu’entendus”

« La Droite populaire, c’est comme le Canada Dry, ironise Louis Aliot, vice-président du Front national : ça a le goût du FN, la couleur du FN, mais ce n’est pas le FN. Eux se contentent de dire : nous, nous voulons agir. Et puis, com ment expliquer leur silence devant les déclarations de Jean-François Copé le 10 juillet au journal Tout sur l’Algérie : “La France délivre 140 000 visas par an […]. Le taux de refus diminue, nous délivrons de plus en plus de visas de circulation et nous avons fait un effort important pour améliorer les conditions d’accueil.” » Luca lui-même en convenait le jour du

premier anniversaire du collectif : « C’est vrai que nous sommes plus écoutés qu’entendus. » Exit, notamment, les propositions formulées il y a un an de « création d’un corps d’intervention urbaine composée de militaires » (Lionnel Luca), de « suppression des remises de peine » (Philippe Meunier, député UMP du Rhône, autre fondateur du collectif) ou, plus récemment, de

« condamnation de l’Algérie et du FLN pour crime contre l’humanité » (Thierry Mariani, aujourd’hui ministre des Transports…).

Pour peser davantage, la Droite populaire, sans chef ni structure, doit-elle, à terme, se transformer en “courant” voire en groupe parlementaire, en parti associé ou dissocié de l’UMP ? Le débat agite ses membres qui se contentent, pour l’heure, d’un site Internet et d’une à deux réunions informelles par mois. Mais il n’est pas à l’ordre du jour. « Toute notre énergie doit être mobilisée pour faire gagner notre leader naturel, Nicolas Sarkozy, en 2012, tranche Philippe Meunier. Nous n’avons pas de temps à perdre en organisation. C’est notre esprit gaulois qui fait notre force : un collectif de fortes individualités très différentes. Nous ne voulons pas ajouter de la technostructure à la technostructure. » La tentation, pourtant, est bien là : « Après 2012, on verra… » Arnaud Folch

Photo © Patrick Iafrate

 

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
 
 
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 10:18

27/07/2011

Le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas travaillé du tout a progressé de 1,3% le mois dernier. Depuis le début de l'année, le marché du travail compte seulement 2100 chômeurs de catégorie A de moins.

Les marché de l'emploi broie à nouveau du noir. Le nombre de chômeurs n'ayant pas travaillé du tout (demandeurs d'emploi de catégorie A) a fortement progressé au mois de juin, gagnant 33.600 personnes par rapport au mois précédent (soit 1,3% de hausse), si bien que les gains du début de l'année sont aujourd'hui quasiment effacés. Au cours du premier semestre, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A ne s'est finalement réduit que de 2100 personnes. Au mois de mai déjà, cette catégorie avait enregistré une hausse de 17.700 personnes, après quatre mois de baisse consécutive qui avaient laissé entrevoir une courte embellie sur le marché du travail.

En tenant compte des demandeurs d'emploi travaillant à temps partiel (catégories A, B et C), le chômage progresse en juin de 0,6% sur un mois et de 4% sur un an. Au cours du premier semestre, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, B et C s'est ainsi accru de 52.000 personnes, à 4,107 millions en juin en France métropolitaine (4,368 millions avec les DOM).

Autant de mauvaises nouvelles qui «imposent la mise en oeuvre la plus rapide possible de la totalité des mesures adoptées au Parlement début juillet», a aussitôt réagi Xavier Bertrand. Le ministre du Travail fait notamment référence aux mesures visant à doper l'alternance et donc à faire reculer le chômage des jeunes.

Nouvelle hausse du chômage des jeunes

Comme le mois dernier, toutes les tranches d'âge sont touchées. Alors qu'il avait baissé lors des quatre premiers mois de 2011, le chômage des jeunes augmente à nouveau, de 1,2%, après une hausse de 1,3% en mai. Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans, davantage sensible à la conjoncture économique, baisse malgré tout de 1,8%. Les seniors, parents pauvres de la reprise économique, enregistrent encore une hausse de 1,5% en juin. Sur un an, leur nombre progresse de 14,3%.

Reflet de la difficulté des demandeurs d'emploi à rejoindre le marché du travail, le nombre de chômeurs de longue durée ne cesse de progresser, de 1% supplémentaire en juin et de 10% sur un an.

Dynamisme de la population active

Ces mauvais chiffres confirment les craintes des ménages. Selon le dernier indice de confiance publié par l'Insee, ils étaient en effet nettement plus nombreux en juillet à anticiper une augmentation du chômage. Les perspectives moroses de la croissance française pour le reste de l'année, et un moral des patrons français en berne, ont en effet de quoi donner du grain à moudre aux pessimistes.

Pour Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas, la conjoncture économique ne justifie cependant pas à elle seule une telle dégradation du marché du travail, qu'il explique davantage par la mise en application de la réforme des retraites. «Une grande partie des personnes qui devaient partir à la retraite cette année auront différé leur départ. En conséquence, les employeurs auront de leur côté repoussé leurs recrutements», estime-t-il.

Pôle emploi comme l'Insee anticipent cependant de leur côté une baisse du chômage en 2011. En lien avec une hausse des créations d'emplois, Pôle emploi table sur 101.000 demandeurs d'emploi de catégorie A en moins à la fin de l'année. Ceci malgré une population active qui croît bien plus vite que prévu: alors que l'Insee tablait sur une baisse de la population active dès 2012, elle a récemment corrigé ses anticipations, ne l'envisageant pas avant 2025. Une variable qui ne devrait pas contribuer à faire baisser le chômage.

 
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 09:39

  • 28/07/2011 |

  • Jean-Michel Baylet et François Hollande en 2007.
    Jean-Michel Baylet et François Hollande en 2007. Crédits photo : PASCAL PAVANI/AFP

    Le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet reproche au parti d'organiser les primaires «dans son coin» alors qu'elles concernent «toute la gauche». Il exige des règles «loyales et impartiales».

    Jean-Michel Baylet n'est pas content et il le fait savoir. Dans une interview accordée jeudi au Parisien, le président du Parti radical de gauche et seul candidat non-socialiste à la primaire du PS, s'indigne de la façon dont elles sont organisées. «Je demande (à Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, ndlr) d'être respectueux de ses alliés traditionnels et j'exige que les règles du jeu soient loyales et impartiales.» «Depuis le début, le PS organise ces primaires dans son coin, tout se décide Rue de Solférino», regrette-t-il. Or les Français qui y participeront ne veulent pas «rentrer dans des jeux d'appareils dans lesquels le PS se délecte.»

    Le sénateur du Tarn-et-Garonne ne comprend pas que le lieutenant d'Aubry puisse réunir tous les candidats «en oubliant comme par hasard celui des radicaux» ou que le parti organise des ateliers pour tous sauf pour lui fin août à l'université d'été de La Rochelle. «Il serait bon qu'il comprenne que ces primaires sont désormais celles de toute la gauche.» Il rappelle au passage que son parti milite pour leur organisation depuis 2005 qu'il y participe donc avant tout «par cohérence».

    Les socalistes «se foutent de notre gueule»

    Lorsque Jean-Michel Baylet a pris la décision de se présenter début juillet, on lui avait reproché une candidature motivée par des raisons électorales. «A partir du moment où nous avions un accord très avancé (avec le PS, ndlr) concernant les législatives, et un accord terminé bouclé concernant les sénatoriales, il était logique que nous rentrions dans le processus», s'était-il justifié, reconnaissant à demi-mots renoncer à se présenter à la présidentielle en échange de places pour des candidats PRG sur les listes socialistes.

    Problème, «le PS a fini par dénoncer l'accord de façon unilatérale» s'énerve-t-il jeudi. Probablement une référence à des remous dans le Pas-de-Calais où la première secrétaire de la fédération socialiste a déclaré que l'accord «n'avait plus de raison d'être» après avoir été confirmée par les militants en deuxième position sur la liste sénatoriale, une place pourtant promise au PRG. Son président estime donc jeudi dans les colonnes du Parisien avoir eu une réflexion «prémonitoire» en déclarant en novembre dernier que les socialistes «se fout(aient) de (sa) gueule».

    Malgré tout, Jean-Michel Baylet se maintient, «parce que nous sommes républicains responsables et que lorsqu'on voit le score de Marine Le Pen dans les sondages, on se souvient de ce qui s'est passé le 21 avril 2002». Il rappelle également partager «des valeurs et des propositions» avec les socialistes même s'il considère que leur projet n'est pas le sien. «Je ne ferai pas campagne en le critiquant pour le plaisir», a-t-il promis. «La situation du pays impose un rassemblement de toutes les bonnes volontés.» Il rappelle au passage avoir été «montré du doigt» lorsqu'il discutait avec Borloo en janvier. «Je constate que certains socialistes (Manuel Valls et Ségolène Royal, ndlr) tendent (aujourd'hui) la main jusqu'à Villepin.»

    LIRE AUSSI:

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 09:12
Publié le 27/07/2011 08:34 | La Dépêche du Midi
Nicolas Sarkozy veut « une France exemplaire » pour montrer la voie à ses partenaires européens./ Photo AFP
Nicolas Sarkozy veut « une France exemplaire » pour montrer la voie à ses partenaires européens./ Photo AFP
Nicolas Sarkozy veut « une France exemplaire » pour montrer la voie à ses partenaires européens./ Photo AFP

Dans une lettre, Nicolas Sarkozy exhorte les parlementaires à se rassembler pour remettre en ordre les comptes publics du pays. L'opposition renvoie la droite à ses responsabilités

Nicolas Sarkozy exhorte les parlementaires à « se rassembler » au-delà « des intérêts partisans » pour remettre en ordre les comptes publics du pays. Un appel qui laisse présager un bras de fer avec le PS sur l'inscription du principe de la « règle d'or » dans la Constitution.

Dans la foulée du sommet européen de Bruxelles, qui a scellé l'accord sur un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, le chef de l'État s'est adressé pour la première fois par courrier à tous les députés et sénateurs. Dans cette lettre rendue publique hier, le président se félicite de « l'étape fondamentale » qu'a constitué selon lui le sommet de Bruxelles, en rappelant l'ambition de construire « un véritable Fonds monétaire européen » et en souhaitant « un véritable gouvernement économique » pour la zone euro. Mais, « pour réussir dans cette entreprise, pour entraîner ses partenaires », ajoute le chef de l'État, « la France doit être exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie ».

La missive intervient alors que la question d'une convocation du Congrès pour inscrire dans la Constitution des règles de retour progressif à l'équilibre budgétaire doit être débattue à la rentrée.

Cette « règle d'or » a déjà été adoptée à l'Assemblée et au Sénat, mais avec les seules voix de la majorité. Or, sans le PS, le gouvernement ne pourra pas réunir la majorité des 3/5es requise au Congrès. Pour le chef de l'État, la marge de manœuvre reste étroite.

Dans l'immédiat, les leaders socialistes opposent leur refus, en renvoyant la droite, au pouvoir depuis 2002, à ses propres responsabilités en matière de creusement des déficits. Les deux favoris de la primaire socialiste l'ont redit hier : « Le redressement de la France ne viendra pas d'un changement de la Constitution mais d'un changement de majorité en 2012 », a déclaré Martine Aubry, dénonçant une « opération de pure communication ».

Pour François Hollande, « la première décision que devrait prendre Sarkozy avant d'envoyer une lettre serait de remettre en cause les mesures qu'il a lui-même fait voter ».


Dette : Obama croit encore au compromis

Dans un discours à la Nation en direct de la Maison Blanche, Barak Obama a estimé que l'attitude des républicains dans le débat sur la dette avait conduit à une impasse « dangereuse ». Il a appelé ses compatriotes à faire pression sur le Congrès, où ses adversaires sont majoritaires à la Chambre des représentants.

« J'ai dit aux chefs de file des deux partis qu'ils devaient parvenir à un compromis dans les prochains jours, qui pourra être adopté par les deux chambres du Congrès et que je pourrai promulguer. Je suis certain que nous pouvons sceller ce compromis », a assuré le président.

Après des semaines de négociations houleuses, les républicains et les alliés démocrates de M. Obama, qui contrôlent le Sénat, s'opposent toujours sur les modalités d'un plan de réduction des déficits pour accompagner un accord sur le relèvement du plafond de la dette, qui a atteint en mai sa limite de 14 300 milliards de dollars.

Après l'accord survenu le 21 juillet entre les dirigeants de la zone euro sur la Grèce, celle-ci espère que ces mesures courageuses seront suivies aux États-Unis « aussi rapidement que possible », soulignant qu' «un défaut de paiement ou un abaissement important de la note attribuée à la signature des États-Unis serait un événement très, très, très grave » pour l'économie mondiale.

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 00:14
par Franck Louvrier, mercredi 13 juillet 2011, 19:00


L’annonce faite jeudi dernier par le chef de l’État, en déplacement dans le Finistère, du bouclage du financement de la Ligne à Grande Vitesse Bretagne – Pays de la Loire s’est concrétisée cet après-midi par la signature à Rennes par Thierry Mariani, ministre chargé des transports, de la convention de financement de cette ligne.


Officialisée en juillet 2008, la LGV évaluée à 3,3 milliards d’euros est financée en partie par les collectivités bretonnes et ligériennes à hauteur de 33%. La participation de Réseau Ferré de France (RFF) s’élève à 1,4 milliard et celle des collectivités et de l’Etat (AFIFT) à 1,9 milliard.


Le gouvernement a tenu sa promesse en finalisant, dans le cadre des investissements du Grenelle de l’Environnement, cet important projet pour notre région. La signature marque le début concret de la réalisation. Le démarrage des travaux, prévu pour l’année prochaine, comprend aussi la « virgule » de Sablé-sur-Sarthe -permettant à terme de réaliser des liaisons directes Rennes/Laval/Sablé/Angers/Nantes par TER à grande vitesse- pour un coût de 36,3 millions d’euros. Au terme de 2016, ce sont 180 kilomètres d’une nouvelle section à grande vitesse entre Le Mans et Rennes qui verront le jour.


La LGV permet ainsi de se rapprocher de l’objectif de mettre Brest et Quimper à 3 heures de Paris, mais aussi la capitale à 1h10 de Laval et à 1h50 de Nantes, soit un gain de temps de 22 minutes pour l’un et 10 minutes pour l’autre !


L’aménagement de notre territoire, l’égalité des chances entre nos régions, ce sont des objectifs constants du gouvernement qui, comme rarement depuis des décennies, investit, aide à investir et accompagne toute initiative en faveur de notre avenir. Cette signature marque aussi une étape supplémentaire dans la réalisation des 2000 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse prévues en France d’ici 2020.

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