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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 08:13

PARIS, 2 nov 2011 (AFP) - L'annonce d'un référendum en Grèce a pesé mercredi sur les débats des députés, qui ont interpellé François Fillon sur le sujet, alors qu'ils planchent sur des budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale déjà à réviser très largement sous l'effet de la crise de la zone euro.

Séance des questions au gouvernement et commentaires de couloirs ont mis en lumière la fracture entre, d'un côté, François Fillon et la plupart des députés de la majorité, qui reprochent vivement sa décision au Premier ministre grec Georges Papandréou, et de l'autre, la gauche et les députés eurosceptiques et souverainistes, qui la défendent, avec des nuances.

La France, a dit M. Fillon, regrette la décision "prise de façon unilatérale" par M. Papandréou et estime que les Grecs doivent dire "vite et sans ambiguïté" s'ils choisissent de rester dans la zone euro.

Il a reproché à son homologue grec "d'avoir négocié pendant des heures et des heures pour aboutir à un accord signé à l'unanimité (au sommet de Bruxelles des 26-27 octobre) sans jamais indiquer à ses partenaires de l'UE la possibilité d'organiser ce référendum".

Un argumentaire repris par le président des députés UMP, Christian Jacob : "On peut imaginer qu'à certains moments, on dise pendant la discussion +je dois soumettre la question à référendum+. Mais là, l'accord est bouclé et quatre jours après..."

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, s'est montré encore plus sévère : "Il y a des référendums qui sont responsables et des référendums qui sont lâches", a-t-il lancé. "Si on avait fait un référendum en 1941, Pétain aurait gagné", a renchéri le député UMP Bernard Debré.

Au contraire, pour le communiste Roland Muzeau, "il aura fallu treize grèves générales pour que Georges Papandréou se décide enfin à entendre le peuple grec". Mais il a dénoncé "l'alternative impossible" imposée aux Grecs entre "un plan d'austérité insoutenable ou une sortie de l'euro qui se solderait par un désastre économique".

Le député souverainiste et candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a accusé Nicolas Sarkozy et Angela Merkel de se comporter "en apprentis dictateurs" vis-à-vis de la Grèce. "A-t-on jamais vu un président de la République dénier, de la cour de l'Elysée, à un peuple le droit de voter?", a-t-il lancé.

Le jugement des socialistes a été plus balancé. "On ne peut pas dire que la forme soit exemplaire mais c'est secondaire", a jugé leur porte-parole, Alain Vidalies. "Sur le fond, M. Papandréou s'est aperçu à son retour en Grèce qu'il avait beaucoup de difficultés à faire passer dans l'opinion publique ce qu'il avait négocié de bonne foi", a-t-il estimé.

"La Grèce pose des questions que tous les pays vont avoir à résoudre : sans croissance, on ne trouvera pas de réponse satisfaisante pour les peuples", a résumé le président (PS) de la commission des Finances, Jérôme Cahuzac.

Un ralentissement de la croissance mis en avant par le PS pour expliquer son hostilité au budget de la Sécurité sociale.

A l'Assemblée, les socialistes ont voté contre le texte, adopté mercredi avec les seules voix des députés UMP, le Nouveau Centre s'étant abstenu. Et au Sénat, la majorité de gauche a mis en pièces en commission des Affaires sociales le projet.

La révision de la croissance en 2012 --de 1,75% à 1%--, annoncée mercredi par Nicolas Sarkozy, va obliger le gouvernement à rechercher 6 à 8 milliards d'euros d'économies ou de recettes pour les finances publiques, Sécurité sociale comprise.

Les députés, qui ont commencé mercredi à débattre des dépenses du budget de l'Etat pour l'an prochain, savent ainsi qu'à peine leur travail achevé, il leur faudra le remettre sur le métier.

 
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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 17:42

 L'IRRESPONSABILITE DE LA GAUCHE

Economie et social | Ajouté le 02.11.2011 à 15H31
François Hollande et Martine Aubry font une « fixette » sur Nicolas Sarkozy. La Grèce, le référendum, c’est de la faute de Nicolas Sarkozy ! Papandréou est socialiste ne l’oublions pas ! Son gouvernement de gauche a laissé pourrir une situation économique qui maintenant lui échappe, depuis longtemps il aurait du mettre de l’ordre dans les finances de son pays.

L’église pourtant première propriétaire foncier ne paye aucun impôt. Les milliardaires grecs se sont discrètement exilés dans des paradis fiscaux, les chefs d’entreprises, les artisans, les citoyens ne payent pas non plus, la fraude est un sport nationale ; parallèlement, l’armée absorbe un part énorme du budget, un état qui ne peut pas aller bien ! Papandréou a décidé, il y a un mois, un plan drastique basé sur des restrictions de salaires, des diminutions de retraites...K Bref, il fait peser sur le peuple son incurie politique… Attitude de gauche ! Mais plus encore, comme s'il était certain d’être battu aux élections prochaines, il veut dynamiter L’Union européenne avant de s’en aller.

Le référendum grec, je l’ai déjà dit, est incontestablement le point fort de toute démocratie, mais il y a un temps pour tout ! Il fallait qu’il le décide avant toutes ces négociations européennes il y a quelques années ou quelques mois, ou au pire qu’il prévienne à Bruxelles, lors des négociations, les autres États européens qu’il signait sous condition d’une acceptation par référendum. Il a donc piégé ses homologues… Empêtré dans une politique de gribouille, au lieu de donner sa démission, il va faire un référendum dans trois mois.

Trois mois ! Trois mois pendant lesquels l’Europe va s’enfoncer dans la crise, trois mois pendant lesquels la Grèce va manifester, trois mois perdus avec un fort risque qu’elle quitte l’Euro ou l’Union européenne, quelle irresponsabilité !

Pendant ce temps, nos socialistes critiquent le président de la République française, oubliant que la Grèce est socialiste. D’ailleurs, à écouter les « leaders » français de la gauche, il faudrait plus d’Europe (même si Laurent Fabius a été le « leader » du non au dernier référendum sur le Traité établissant une constitution pour l’Europe…). Développer un gouvernement économique et financier de la zone Euro ? Certes, mais si tel avait été le cas, Papandréou n’aurait pas pu faire de référendum ! Nos socialistes désavouent donc les « camarades » grecs ! Mais c’est vrai il n’y a rien à comprendre, la politique socialiste n'est pas lisible. Ah si, pardon, une seule chose émerge : tous contre Sarkozy, c’est tout !
Imaginez une seconde François Hollande à la tête de la République française… Il ne saurait pas se faire entendre car il n’aurait rien à dire.

Pr Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre
Député de Paris
 
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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 17:35

ACTUALITÉ Société

 

Par lefigaro.fr Mis à jour le 02/11/2011 à 16:40

RÉACTIONS - Le ministre de l'Intérieur s'est rendu au siège de l'hebdomadaire satirique, victime dans la nuit d'un incendie criminel condamné par l'ensemble de la classe politique.

Les réactions politiques de tout bord ont afflué après l'incendie du siège parisien de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, probable représaille à la parution d'un numéro consacré à la charia.

Le premier ministre, François Fillon, a fait part de son «indignation» et demandé au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, que «toute la lumière soit faite» et que «les auteurs soient poursuivis». «La liberté d'expression est une valeur inaliénable de notre démocratie et toute atteinte à la liberté de la presse doit être condamnée avec la plus grande fermeté», affirme dans un communiqué le chef du gouvernement.

Dans une première réaction, Claude Guéant a appelé «tous les Français à se sentir solidaires» de Charlie Hebdo. Le ministre s'est ensuite rendu sur place, où il a dénoncé «un attentat». Interrogé pour savoir si la piste des «musulmans intégristes» était explorée, il a répondu: «Toutes les pistes sont examinées et il est vrai qu'un certain nombre de messages de menaces qui ont été reçus par amène à ne pas négliger cette piste». Le ministre a encore prévenu que «si certains croient pouvoir imposer une façon de voir à la République française (...) ils se trompent, ils seront combattus, les Français n'accepteront pas cet impérialisme».

Player Figaro BFM
 
Plus d'infos en vidéo sur BFMTV.com

 

Le Parti socialiste, par la voix de sa première secrétaire Martine Aubry, a également exprimé sa «solidarité» avec la rédaction du journal, affirmant que «la liberté de la presse s'exerce aussi à travers la dérision et l'humour». Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, s'est dit mercredi «révolté». «Si je peux aider Charlie Hebdo à retrouver des locaux pour pouvoir faire vivre son journal et sa liberté, je le ferai», a-t-il ensuite proposé. D'ici là Nicolas Demorand, directeur de la rédaction de Libération, a invité les journalistes de l'hebdomadaire à s'installer dans les locaux de son quotidien. «On se serrera», a-t-il twitté.

«Nous sommes un État laïc», rappelle Christine Boutin

Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate et candidate à la présidentielle, a rappelé que «nous sommes un État laïc, toutes les religions et les croyances ont la possibilité d'exister». «Il n'y a pas d'impunité, c'est un acte qui doit donner lieu à des poursuites judiciaires», a affirmé pour sa part le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé.

Le parti communiste a fustigé dans un communiqué un «acte immonde». «Le débat politique et médiatique ne peut pas se régler à coups de cocktail molotov et ceux qui voudrait nous le faire croire préfèrent se débarrasser des idées, en brûlant les journaux, plutôt que d'en débattre», dit le texte du PCF. Évoquant un acte «répugnant», le candidat du Front de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a appelé au respect de la liberté d'expression, et à «ne pas confondre une poignée d'imbéciles, d'abrutis (...) avec la masse de nos compatriotes musulmans qui pratiquent leur foi en toute tranquillité».

«Nous condamnons l'incendie, tout en étant vigilant sur l'origine de l'incendie», a réagi le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. Tout en rappelant que «le fait même de caricaturer le prophète est considéré comme une offense pour les musulmans», il a jugé la Une du journal de cette semaine moins «violente» que les caricatures qu'il avait publiées il y a cinq ans.

Jointe par le Figaro à Washington, Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a jugé l'affaire «très grave». «Je condamne avec la plus grande fermeté cette attaque violente. Ce n'est pas la première fois que des fondamentalistes islamistes se permettent d'imposer leurs interdits en France. C'est un rejet du modèle politique français et de la laïcité», a-t-elle déclaré.

» Un incendie criminel ravage le siège de Charlie Hebdo

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 17:16

 

  • ACTUALITÉ Société

  • «Charia Hebdo» en rupture
    de stock dans les kiosques
    REPORTAGE VIDÉO - Après l'incendie du siège de Charlie Hebdo, les vendeurs de journaux n'ont pas spécialement peur de représailles, mais voient leurs exemplaires s'arracher comme des petits pains.
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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 17:08
ajouté le 02.11.2011 à 14h49
Cet après-midi, à l'Assemblée nationale, sera voté solennellement le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Comme tous les ans, est examiné le budget de la sécurité sociale pour l'année suivante. Cette année cependant, la conjoncture économique, les attentes de nos concitoyens donnent une tournure toute particulière à ce débat et invitent les députés à chercher avec encore plus de ténacité le point d'équilibre entre les nécessaires, les impérieuses réductions budgétaires qu'imposent une politique responsable, de rigueur, et la non moins « ardente obligation », en cette période de crise, de ne pas abandonner nos ceux de nos concitoyens qui ont besoin de soins et d'aide, besoin de bénéficier de la solidarité nationale.

Dans l'ensemble, ce texte satisfaisant mais non dénué de certaines limites au nombre desquelles le déficit du budget global de la « Sécu ». A l'issue de la présentation de ce texte au Conseil des Ministres, on a pensé pouvoir se réjouir d'un « redressement des finances publiques » puisque le déficit du régime général (de 23,9 milliards d'€ en 2010) ne sera que de 13,9 milliards d'€ cette année. Personnellement, je veux bien reconnaître un effort, mais refuse de me réjouir : concrètement, alors que nous sommes en période de crise, nous creusons encore notre dette de près de 14 milliards d'€, qu'il faudra se faire avancer, ce qui augmentera notre dette, et son coût. Il n'y a pas lieu à trop s'autocongratuler.

Ceci dit, l'étude de ce projet de loi de financement permet de découvrir de nouvelles recettes, résultats de certaines taxes de santé publique, je pense aux taxes sur les boissons alcoolisées, sucrées ou sur les tabacs. Je ne suis pas convaincu qu'elles modifient radicalement les comportements mais tendent cependant à une meilleure hygiène. Que de débats sur les vins, les apéritifs locaux, qui méritaient une exception culturelle... cela m'a rappelé certains débats sur les « bouilleurs de cru » de jadis.

Au delà cependant de ces nouvelles taxes, ou recettes, l'accès a été mis sur la limitation des dépenses. C'est, je crois, la sagesse, qui dicte ainsi des mesures plus structurelles que conjoncturelles. Il en va ainsi de la réduction de certains abattements de frais professionnels qui s'ils ne représentent qu'un petit sacrifice pour chacun des contribuables concernés, permet un demi milliard d'€ d'économie. De même, ne plus exonérer de taxe carbone les véhicules de sociétés rapportera 100 millions d'€.

Sans que cela modifie substantiellement les recettes de l'État, certaines simplifications sont de bon aloi comme la réintégration du régime spécifique d'assurance-maladie de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris au régime général ou encore le recouvrement par l'État afin de financer l'AFSSAPS qui permettra une meilleure visibilité de son financement, en lien avec le projet de loi « anti-Médiator ».

Parfois ce texte entre dans des détails qui sont plus du niveau du règlement que de la loi, « norme générale et impersonnelle », comme la mission médico-économique de l’évaluation périodique du service attendu des produits, actes ou prestations de santé de la Haute Autorité de Santé. Cela ne m'a pas semblé très concret. Qui décidera ? Et de quoi ? Ces avis lieront-ils ? ou seront-ils purement consultatifs ?

De même, il sera prévu l'intégration d'objectifs de performance dans les contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM) des établissements hospitaliers, issus de la loi HPST, de triste mémoire. Je me réjouis que les travaux en Commission aient permis de rappeler, une évidence mais ce qui va toujours mieux en le disant : la nécessité du « respect de la déontologie des professions de santé » et, de même que le décret d'application de cet article n'intervienne qu'après « consultation de la Haute Autorité de santé, de l’agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux, et des fédérations hospitalières représentatives publiques et privées. ». Ce qui est satisfaisant.

Je me réjouis que soit, enfin, inscrit dans le marbre de la loi la suppression du lien automatique qui permettait à toute personne ayant cotisé ne seraient-ce que quelques trimestres, de bénéficier d'un versement d'un régime français d'assurance maladie me semblait injuste, coûteux, et faire « doublon » avec l'objet même de la CMU.

Enfin, je me réjouis (alors que notre collègue Dominique TIAN dans son récent rapport -rendu au nom de la MECCS- chiffrait le coût de la fraude sociale à 20 milliards d'€) que des mesures soient prises pour renforcer le contrôle et la lutte contre la fraude. Même avec une fraude résiduelle de quelques milliards, le budget de la Sécurité sociale, en déficit de près de 14 milliards d'€ l'an prochain serait, pour la première fois depuis des années, à l'équilibre !

Pr Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 11:41
Soutien unanime du gouvernement grec au référendum

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters  le 02.11.11 | 11h22

 

Le coup d'éclat d'Athènes ouvre, jusqu'à janvier au moins, une nouvelle période d'incertitude, la pire des choses.

Le coup d'éclat d'Athènes ouvre, jusqu'à janvier au moins, une nouvelle période d'incertitude, la pire des choses. REUTERS/THIERRY ROGE

La zone euro a brutalement replongé dans l'instabilité, mardi 1er novembre, après l'annonce surprise d'un référendum en Grèce. Un coup de poker qui menace le plan de sauvetage sur lequel les partenaires européens d'Athènes s'étaient laborieusement mis d'accord la semaine dernière et relance les craintes d'une faillite de la Grèce et d'un éclatement de la zone euro.

Réuni en session extraordinaire dans la nuit de mardi à mercredi, le cabinet grec a approuvé "à l'unanimité" la tenue de ce référendum et la décision du premier ministre de demander vendredi un vote de confiance du Parlement, a indiqué le porte-parole du gouvernement Elias Mossialos. "Le référendum fournira un mandat clair, mais aussi un message clair à l'intérieur et à l'extérieur de la Grèce sur notre engagement européen et notre appartenance à l'euro", a déclaré M. Papandréou lors de la réunion d'urgence du cabinet, selon un communiqué du gouvernement. "Nous devons faire en sorte que les choses soient claires à tous les points de vue, et je dirai au G20 qu'il faudra finalement adopter des politiques qui garantissent que la démocratie soit maintenue au-dessus des appétits des marchés", selon le communiqué.

Ce référendum pourrait se tenir dès le mois de décembre, a indiqué mercredi le ministre de l'intérieur, Haris Kastanidis. "Il y a une possibilité d'organiser le référendum avant janvier, en décembre" si la Grèce et les partenaires internationaux se mettent d'accord sur les modalités de l'accord de l'aide plus rapidement que prévu, a-t-il déclaré à la télévision publique.

>> Relire : "Le direct des événements de la journée de mardi"

  • Le spectre d'une faillite de la Grèce et d'une contagion à la zone euro refait surface

L'agence de notation Fitch a averti qu'un "non" des électeurs grecs menacerait la viabilité de toute la zone euro. Un rejet de l'accord européen conclu la semaine dernière "augmente le risque d'un défaut forcé" de la Grèce et d'une éventuelle sortie de ce pays de la zone euro, avec de "graves conséquences financières pour la stabilité financière de la zone euro", affirme l'agence.

Des craintes de déstabilisation qui ont été immédiatement ressenties sur les marchés boursiers, les Bourses européennes dévissant dès leur ouverture mardi. Mercredi, les Bourses européennes ont rebondi à l'ouverture, avant de repasser à nouveau dans le rouge. Après avoir passé 2 % dans les premiers échanges, la Bourse de Paris a ainsi chuté de 0,40 % tandis que le CAC 40 lâchait à 10 h 54 0,34 %, à 3 057,95 points.

Si les Grecs devaient rejeter le plan européen, on ne pourrait exclure une faillite de la Grèce, a confirmé Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, sur la radio RTL. Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a comparé le référendum à "un coup de dés". "Si cela échoue, ce sera le bazar !", a-t-il averti. La question du maintien de la Grèce dans la zone euro est donc ouvertement posée.

>> Lire l'éditorial du Monde : "La Grèce dans l'euro : la question se pose"

  • La majorité socialiste grecque fragilisée

L'annonce du référendum fragilise davantage le gouvernement Papandréou, qui va demander la confiance du Parlement lors d'un vote vendredi. La fronde de plusieurs parlementaires socialistes, dont l'une a réclamé un gouvernement "de salut national" pour garantir l'exécution du plan de sauvetage, a réduit à 152 sur 300 le nombre de députés acquis à M. Papandréou. Les rumeurs de démission ont, par ailleurs, couru tout au long de la journée.

Mais, dans la soirée, le premier ministre a réaffirmé qu'un référendum se tiendrait en janvier, à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Pour la plupart des analystes grecs, M. Papandréou n'avait pas le choix, contraint de trouver une issue sur le plan intérieur face au refus catégorique de l'opposition de lui prêter main-forte et à une contestation sociale généralisée.

>> Lire : "La majorité grecque vacille"

Dans ce contexte politique tendu, Athènes a annoncé le remplacement de tout son état-major militaire. Un conseil de sécurité de l'Etat, réuni sous l'autorité de M. Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l'armée – le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air –, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d'officiers, a indiqué le ministère de la défense dans un communiqué.

Selon une source au sein du ministère, cette réunion était programmée depuis longtemps, et ce grand remaniement était prévu. Mais les partis d'opposition ont immédiatement attaqué le gouvernement sur cette décision, le parti Nouvelle démocratie (opposition de droite) la qualifiant d'"antidémocratique". "Ceci renforce le climat d'incertitude et d'inquiétude dans l'opinion publique", a renchéri la Gauche démocratique. Selon les analystes, les changements d'état-major militaire interviennent fréquemment avant une alternance politique anticipée, les pouvoirs en place nommant des gens jugés favorables à leur camp.

  • Indignation des dirigeants européens, la classe politique française plus modérée

Après un temps de latence, signe d'un important malaise dans les capitales européennes, les réactions de stupeur et d'indignation se sont multipliées parmi les dirigeants européens. "Georges Papandréou porte une très lourde responsabilité" car il a créé de l'insécurité, a déclaré le chef du gouvernement belge, Yves Leterme.

>> Lire : "Papandréou porte une 'très lourde responsabilité'"

En France, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi, à l'instar d'autres membres de la majorité, a qualifié de "totalement irresponsable" la décision du premier ministre grec. Mais, dans l'opposition, une majorité de responsables politiques, tels Arnaud Montebourg, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, jugent "légitime" que les Grecs puissent donner leur avis sur le plan d'aide qui vise leur pays.

>> Lire : "Référendum grec : l'UMP remontée, l'opposition compréhensive"

  • Sarkozy et Merkel "déterminés" à faire appliquer le plan anticrise

Une fois la surprise passée, les dirigeants européens tentaient mardi d'éteindre l'incendie, dans une atmosphère de branle-bas de combat. Le président Nicolas Sarkozy s'est entretenu par téléphone avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Les deux leaders se sont dit "déterminés" à faire appliquer le plan de sauvetage et ont souhaité l'adoption, "rapidement", d'une "feuille de route". L'accord est "la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", a martelé Nicolas Sarkozy à l'issue d'une réunion interministérielle à l'Elysée.

 

La chef d'Etat allemande et le président français, ainsi que les dirigeants de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, ont, par ailleurs, décidé de se réunir dès mercredi à 19 heures à Cannes, pour un dîner de travail, avant une réunion de crise avec M. Papandréou dans la soirée. Une réunion de crise à laquelle le nouveau président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ne se rendra pas, a indiqué mercredi un porte-parole de l'institution financière. "Mario Draghi se rendra à Cannes après la conférence de presse demain [jeudi] qui suivra la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, comme prévu", a précisé le porte-parole.

Enfin, l'Institut de la finance internationale, qui représente les grandes banques du monde, a fait savoir qu'il s'en tenait à l'accord de Bruxelles, qui prévoit une recapitalisation des banques européennes afin qu'elles puissent réduire de 50 % leurs créances sur la Grèce, et a "réaffirmé son intention d'aller de l'avant".

En revanche, Michael Kemmer, le président de l'association du secteur bancaire allemand, a estimé mercredi qu'une décote sur la dette grecque n'a pas de sens avant la tenue du référendum. "Je ne peux imaginer qu'un échange de dette ait lieu avant le référendum", a-t-il dit à la presse, estimant que si les préparatifs suivaient leur cours, aucune mesure définitive ne devait être prise avant. Il a ajouté s'attendre à une large approbation par les créanciers privés d'une décote accrue sur la dette grecque.

"Le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité par les 17 États de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", a déclaré Nicolas Sarkozy mardi.

"Le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité par les 17 États de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", a déclaré Nicolas Sarkozy mardi.Reuters/BENOIT TESSIER

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 10:34
Mardi 1 novembre 2011 2 01
Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

Le groupe Equilibre et Démocratie soutient cette délibération dans la droite ligne de notre engagement en faveur du développement durable et de notre volonté d’avoir une démarche positive et incitative.

 

J’ai eu l’occasion à de nombreuses reprises depuis le début du mandat de porter le besoin d’engager des politiques concrètes pour la mise aux normes des bâtiments.

 

L’Habitat est un secteur clef dans notre combat contre les émissions de gaz à effet de serre et contre le changement climatique.

 

Comme nous l’avons fait en juin dernier sur l’aide au renouvellement des chaudières, nous voterons ce dossier et je me réjouis qu’une action soit enfin lancée en direction de l’habitat privé en ciblant dans un premier temps les plus modestes.

 

Il s’agit là d’éviter une double peine pour les plus modestes : vivre dans des passoires thermiques et payer une facture élevée.

 

Ce dispositif s’inscrit dans la complémentarité de l’Aide de Solidarité Energétique issue du grand Emprunt.

 

Pour que l’aide métropolitaine soit une réussite, il convient d’en assurer une communication large (CLIC, CCAS notamment) afin que les bénéficiaires potentiels connaissent son existence. L’enveloppe que nous dégagerons en 2011 et dans les années à venir doit pouvoir être consommée en intégralité, ce sera le signe de notre réussite collective.

 

 

Plus largement, il est, à mon sens, primordial qu’une action concrète et massive soit lancée sur l’habitat privé et comme cela ne figure pas au rang de nos compétences, qu’une réflexion entre les grandes collectivités de la région aux communes soit conduite pour élaborer un dispositif massif.

 

Car l’enjeu environnemental majeur se situe bien à ce niveau.

 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 17:59
François HOLLANDE, l'imposteur 


Dans le Grand Journal de Canal+ du 4 juin 2008, le journaliste Jean-Michel Apathie met en lumière une belle imposture de … François HOLLANDE, devant Michel CHARASSE, médusé

En 1983, est publié un livre "De la reconquête", dont l’auteur anonyme « Caton » est présenté en quatrième de couverture comme un "grand dirigeant de la droite" qui règle ses comptes avec son camp. En réalité, il s’avère que « Caton » n’est nullement un dirigeant politique de droite, mais André Bercoff, journaliste, et à l’époque classé à gauche.

Jean-Michel Apathie démontre avec une interview de France Inter que François Hollande a prêté sa voix à "Caton" à l’occasion d’une interview de promotion du livre sur France Inter, ce que Bercoff ne pouvait faire (ses collègues journalistes l’auraient reconnu).

François Hollande était à l’époque dans les Cabinets Ministériels, du pouvoir Mitterrandien. Il est donc très surprenant de l’entre dire "Nous la droite" dans cette interview.

L’imposture Caton aurait été imaginée par Jacques Attali pour contrer une remontée en puissance de la droite.


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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 11:23

 Economie et social | Ajouté le 28.10.2011 à 19H31

La gauche, si présente pendant la primaire, est curieusement absente depuis ! François Hollande prend des vacances, bien méritées, il faut le dire !
Les autres, ses lieutenants, ricanent à l’Assemblée nationale ou au Sénat pendant que d’autres se distribuent des éventuels postes ! Ses lieutenants n’ont qu’une capacité c’est de vociférer contre tout ce qui provient de la majorité :

- "Nicolas Sarkozy occupe deux chaînes de télévision en même temps". Curieuse  critique d’hommes qui pendant trois mois ont occupé toutes les chaînes de télévision !

- "Nicolas Sarkozy s’est « couché » devant l’Allemagne". Curieuse critique quant on connaît les propositions du gouvernement français et celles de Nicolas Sarkozy, formulées depuis des mois.

- "Nicolas Sarkozy s’est mis dans les « mains » de la Chine". Curieuse critique quand on connaît la vérité, la Chine a besoin de l’Europe, comme je l’ai dit souvent, et je ne vois pas pourquoi il faudrait que la Chine aille ailleurs.

Bref, "Nicolas Sarkozy a tout faux" mais annoncent-ils néanmoins avec prudence, "les négociations ont abouti à un accord finalement raisonnable et acceptable".

Raisonnable et acceptable ? Alors pourquoi puisque dans cet accord il y a la règle d’or acceptée par tous les pays, les socialistes ne l’ont pas accepté en France lorsqu’elle a été proposée par le gouvernement ?

Quand on voit l’Allemagne, quand on voit l’Espagne, quand on voit encore d’autres pays, on ne peut qu’apprécier cette volonté politique unanime de s’unir autour d’un chef de gouvernement ou d’un chef d’État pour combattre la crise.

Il est dommage, il est même dommageable, pour notre pays que nous n’ayons pas une opposition raisonnable ! En somme nos socialistes sont ailleurs ou promettent monts et merveilles aux Français ! C'est lamentable. C’est cette différence qui choque.

Nicolas Sarkozy, François Fillon, le gouvernement et la majorité travaillent, eux. C'est une qualité que l’on ne peut pas retirer au Président de la République, c’est celle de « bosseur », de travailleur. Rappelons que c’est lui, qu’on le veuille ou non, qui a mené le combat contre la crise.

Les efforts pour s’en sortir ne sont pas terminés. Certes l’Euro semble sauvé, certes l’Europe semble s’en sortir, mais les efforts doivent être suivis, poursuivis !

Les socialistes proposent un programme d’une folle démagogie à croire qu’ils n’ont rien compris à la crise. Ils restent confinés dans leur coin dans des querelles stériles avec Europe Ecologie les Verts, la gauche du parti socialiste et aussi même que M. Montebourg veut créer la VIième république et appelle avec des trémolos dans la voix à une nouvelle France ! Au lieu de rêver, de mentir, de promesses, ils devraient plus s’occuper d’aider le gouvernement à résoudre la crise ou, si c’est trop leur demander, ils devraient au moins faire des propositions constructives qui pourraient être examinées et pourquoi pas suivies.

N’oublions pas que si, d'aventure (et cette éventualité n'est pas encore réalisée) les socialistes l’emportaient, ils gouverneraient avec toute la gauche. Ce gouvernement de coalition, outre qu’il serait impuissant car tiraillé par des idées contraires, n’aurait pas les capacités de réactivité vis – à - vis de la crise. Il n’aurait pas non plus les capacités idéologiques, ni le courage de prendre des décisions intérieures fortes parfois impopulaires !

Il va falloir prendre des décisions impopulaires, aussi impopulaires que celles qui ont déjà été et vont encore être prises : l’augmentation de la TVA (une TVA intermédiaire ne fera pas plaisir, mais elle est indispensable).
Il est nécessaire de penser à la France, à son avenir plutôt qu’à son élection. La gauche promet tout et n’importe quoi, tout va bien Madame la Marquise ! La gauche est aux abonnés absents !

On disait il y a longtemps, peut être avec raison, que nous avions la droite la plus bête du monde, voici la démonstration qu’elle n’est pas si bête mais qu’en face la gauche est devenue la plus ringarde, la plus décalée, la plus stupide d’Europe.

Pr Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 11:04
Fin officielle de l'opération de l'OTAN en Libye

LEMONDE.FR | 31.10.11 | 06h43   •  Mis à jour le 31.10.11 | 10h38

  

 

 

Des Rafale de l'armée française survolent la Libye, le 28 mars.

Des Rafale de l'armée française survolent la Libye, le 28 mars.AFP/Nicolas-Nelson Richard

 

C'est la fin officielle de l'opération "Protecteur unifié". Sept mois et 26 000 sorties aériennes plus tard, l'OTAN met fin à sa mission lundi 31 octobre. Dans un communiqué, l'organisation s'était félicité la semaine dernière d'un succès "historique" et avait appelé le nouveau régime à "construire une nouvelle Libye" démocratique.

"Le conseil de l'Atlantique Nord [l'instance dirigeante de l'alliance, élargie aux représentants des cinq pays non membres – Qatar, Emirats arabes unis, Maroc, Jordanie et Suède – partenaires de l'opération] a confirmé la décision prise il y a une semaine. L'opération en Libye prend fin ce lundi 31 octobre. Notre mission militaire est désormais terminée", avait déclaré jeudi dernier le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.

"Nous avons entièrement rempli le mandat historique des Nations unies de protéger le peuple de Libye, de faire appliquer une interdiction de vol et un embargo sur les armes", a-t-il ajouté. L'opération "Protecteur unifié" est "l'une des plus réussies dans l'histoire de l'OTAN", s'est félicité son secrétaire général, tout en estimant que la victoire avait été remportée par le peuple libyen, qui "peut prendre son futur en mains fermement et en sécurité", a relevé M. Rasmussen.

Pour le patron de l'OTAN, les Libyens ont toutefois "encore beaucoup de travail à faire pour construire une nouvelle Libye fondée sur la réconciliation, les droits de l'homme et l'Etat de droit".

 LE CNT CRAINT LES DERNIERS FIDÈLES DE KADHAFI

Le Conseil national de transition (CNT) avait demandé la semaine dernière le maintien de l'OTAN en Libye au moins "jusqu'à la fin de l'année", assurant que même après la mort de Mouammar Kadhafi ses derniers fidèles représentaient une menace pour le pays. Ces craintes ont été renforcées par des informations du quotidien sud-africain Beeld selon lesquelles un groupe de mercenaires sud-africains se trouvait toujours en Libye et tentait d'exfiltrer Saïf Al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi.

"L'OTAN reste prête à aider, si nécessaire et s'il le lui est demandé", avait précisé M. Rasmussen. Le nouveau rôle de l'alliance pourrait consister à "aider les Libyens à réformer les institutions de sécurité et de défense dont toutes les démocraties ont besoin pour rester libres et en sécurité", selon M. Rasmussen. L'OTAN avait pris vendredi dernier, au lendemain de la mort de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, la décision, à titre provisoire, de la fin, au 31 octobre, de son opération, sept mois après les premiers bombardements des avions de l'alliance.

L'officialisation vendredi de la fin de la mission de l'OTAN était attendue, le Conseil de sécurité de l'ONU ayant mis fin jeudi au mandat autorisant le recours à la force en Libye. C'est sur la base des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité, qui avaient imposé des sanctions contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi et autorisé des mesures pour protéger les civils, que l'OTAN avait lancé cette opération militaire.

Dans les faits, l'embargo sur les armes et les quelque 26 000 sorties aériennes de l'OTAN, dont plus de 9 650 dans un but "offensif", ont largement contribué au changement de régime en Libye après plus de quarante ans de dictature, même si l'alliance n'en avait pas officiellement fait un objectif.

CLIVAGES TRIBAUX ET REPRÉSAILLES

La Libye de l’après-Kadhafi bascule dans un cycle de violences tribales et de représailles. Plus d'une semaine après la mort de Kadhafi, nombre de Libyens redoutent les actes de vengeance en série et jugent le pouvoir intérimaire incapable de réfréner ses brigades.

A Syrte, ville natale de l’ancien maître du pays, l’organisation Human Rights Watch (HRW) a exhorté le CNT à enquêter sur des dizaines de corps en décomposition découverts peu après son "exécution".

L’ONG a accusé dimanche des miliciens de la ville côtière de Misrata de "terroriser" des habitants de la localité voisine de Taouarga en représailles à leur collaboration présumée à des atrocités commises par les forces de Kadhafi. Le conseil intérimaire a ordonné à ses troupes de s’abstenir de pillages et d’actes de vengeance, en minimisant le risque de voir émerger de nouveaux soulèvements.

A Bani Walid, la principale tribu de Libye, les Werfallah, fidèles à l'ex-régime de Kadhafi, appellent à la vengeance. "Nous avons arrêté de nous battre parce que nous n'avions plus de munitions. La plupart des habitants ont caché leurs armes et sont restés chez eux. D'autres se sont fondus dans les groupes de rebelles, a confié sous couvert d'anonymat un homme de la tribu à l'AFP. Notre vengeance on l'aura, tôt ou tard. Bani Walid est une société tribale. Il n'y a pas d'étrangers. Il n'y a que des Werfallah et personne ne peut nous gouverner. C'est pourquoi il n'y aura pas de Libye sans les Werfallah."

Selon des analystes, le seul moyen d’éviter ce scénario de guerre de représailles tribales est de recréer la confiance en désarmant les milices régionales, en fournissant de solides garanties de sécurité et en transférant les querelles tribales dans la sphère judiciaire.

(Avec AFP)
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