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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 16:58
UMP 44

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre les communiqués de notre Président, François PINTE, de Sophie JOZAN et le groupe « ensemble pour Nantes », et de Julien BAINVEL, conseiller municipal de Nantes sur le fichage des SDF à Nantes. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Fichage des SDF à Nantes
Fichage révélé des SDF …..des excuses s’imposent !

Les révélations de l’hebdomadaire Le Point sur le fichage des SDF à Nantes sous la gouvernance de Jean-Marc Ayrault sont très choquantes. Elles nous rappellent l’affaire peu glorieuse de cette note adressée aux militants socialistes Nantais les invitants à dénoncer les opposants notoires. Ce fichage est choquant sur le principe, et l’est d’autant plus qu’il touche les plus fragiles de notre société allant très loin dans la précision jusqu’à révéler leur tendance sexuelle ! Je n’ose imaginer ce que la gauche bienpensante aurait déclaré si de tels agissements avaient été mis en place par une municipalité de droite ! On nous dit que tout a été corrigé depuis et qu’il n’était question que d’une initiative individuelle. Dont acte. Personne n’imagine certes que Jean-Marc Ayrault ait pu, lui-même donner de telles instructions .Il n’empêche qu’une fois découverte, cette affaire aurait dû être révélée immédiatement et faire l’objet d’excuses publiques de la part du 1er magistrat de la Ville. Il a été préféré le silence .Ce silence est coupable. En politique, les corrections ou les excuses des collaborateurs sont nécessaires mais ne peuvent servir de pare- feu à l’Elu qui est le seul responsable. Oui, c’est au politique d’assumer le choix et les actes de ses collaborateurs et le cas échéant de présenter ses excuses .Il est encore temps !

François PINTE, Président de l’UMP 44

 

Démocratie à la nantaise : ça la fiche mal !

Sophie Jozan et les élus d’opposition du groupe Ensemble pour Nantes tiennent à faire part de leur indignation et de leur vive inquiétude pour la démocratie locale suite aux révélations du Point.fr.

Ce dernier publie aujourd’hui un article faisant état d’un listing informatisé qui prouverait qu’en 2006 tous les SDF de la ville de Jean-Marc Ayrault ont été illégalement fichés : nom, prénom, date de naissance, surnom, antécédents judiciaires, toxicomanie, alcoolisme, fumant ou non du cannabis, vivant ou non en squat, problèmes psychiatriques... Toutes les habitudes des SDF étaient consignées, même les plus intimes, y compris les relations homosexuelles, dans des fichiers constitués par la mairie de Nantes. Il s’agit de révélations graves et des procédés qui, s’ils sont avérés, sont particulièrement inquiétants.

Ce que les Français découvrent aujourd’hui, les Nantais le savent hélas depuis longtemps. En effet, depuis son élection à la mairie de Nantes, Jean-Marc Ayrault a mis en place un système autoritaire dans le but de tout contrôler, dénoncé à de nombreuses reprises par l’opposition municipale.

Rappelons d’ailleurs que Jean-Marc Ayrault a rechuté en 2008, en tentant cette fois de fichier les opposants politiques à la majorité municipale. Au moment de la campagne des municipales, Jean-Marc Ayrault demandait alors dans un document destiné aux militants PS locaux de signaler « la présence de relais connus ou d’opposants notoires à la municipalité ».

Les élus du groupe Ensemble pour Nantes s’inquiètent pour la démocratie nantaise. Combien d’autres fichiers secrets va-t-on découvrir à la mairie de Nantes ? A quoi servent-ils ? Entre les « opposants notoires », les primaires du PS, quelle place reste-t-il pour l’indépendance d’esprit à Nantes ?

Comment ne pas s’interroger sur ce système clandestin et sur ses dérives ? Que faut-il penser des relations privilégiées de Jean-Marc Ayrault aujourd’hui Premier Ministre avec certains membres des Renseignements Généraux ?

Sophie Jozan et les élus du groupe Ensemble pour Nantes demandent que toute la transparence soit faite sur ce dossier.

Sophie JOZAN et les élus du groupe Ensemble pour Nantes

Les SDF : Jean-Marc Ayrault s’en fiche ?

Julien BAINVEL, Conseiller municipal de Nantes réagit aux révélations publiées par le magazine Le Point sur son site Internet. Selon l’hebdomadaire, un fichier de 129 noms datant de 2006 aurait recensé les faits et gestes des SDF.

Ce fichier dont Le Point.fr apporte la preuve par deux exemples rappelle étrangement l’épisode des opposants notoires.

En 2007, Jean-Marc Ayrault demandait aux militants et sympathisants socialistes de révéler les noms des « opposants notoires à la municipalité ».

Aussi, Julien BAINVEL se demande si Jean-Marc Ayrault ne serait pas un habitué du fichage ?

Il demande à Patrick RIMBERT, remplaçant du Maire de Nantes de faire toute la lumière sur cette histoire.

Par ailleurs, il saisit la Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL) en lui demandant de procéder à des investigations à la Ville de Nantes pour vérifier l’existence éventuelle d’autres fichiers.

Julien BAINVEL qui combat depuis son élection l’opacité dans le fonctionnement de la Ville de Nantes attend des réponses précises dans cette affaire qui met en cause l’actuel Premier ministre et qui porte atteinte à la réputation des Nantaises et des Nantais.

Julien BAINVEL, Conseiller Municipal d’opposition à Nantes

UMP 44
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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 18:46

Je n'avais pas prévu d'intervenir, mais a entendre les propos de Pascal Bolo, un homme pourtant si connecté aux réseaux sociaux et à l'actualité, je me dis qu'il a raté une partie de l'actualité.

Nicolas Sarkozy n'est plus Président de la république.

 

Et ce sont bien vos amis qui ont le pouvoir. Avec les communes, les départements, les régions, l'Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement et la Présidence de la république, vous avez tous les pouvoirs. Alors à présent, assumez les politiques, les erreurs et les errements de l'actuel Gouvernement dont la politique nous conduit dans le mur.

 

Selon Pascal Bolo, le formidable Jean-Marc Ayrault et son Gouvernement expérimenté et compétent auraient découvert le 7 mai dernier, une situation financière catastrophique, avec un déficit colossal, créé pourtant chaque année depuis 1974.

Selon Pascal Bolo, le formidable Jean-Marc Ayrault et son Gouvernement expérimenté et compétent auraient découvert le 7 mai dernier, une crise européenne qui a pourtant débuté en 2008.

 

Heureusement, selon le vice-président chargé des finances, le formidable Jean-Marc Ayrault et son Gouvernement expérimenté et compétent auraient pris des mesures à la hauteur de la situation.

 

Monsieur Bolo, quelles mesures pour le pouvoir d'achat des Français ont été prisés par votre mentor ?

- la hausse programmée des taux de TVA ?

- la refiscalisation des heures supplémentaires ?

- l'augmentation des dépenses publiques, augmentation non-financée ?

- la création d'emplois publics ?

- l'augmentation des impôts des classes moyennes ?

 

Selon Monsieur Bolo tout irait bien dans les relations entre les collectivités locales et l'État. Quelles mesures ont été prises ou annoncées pour améliorer ces relations ?

- la diminution des dotations de l'État, après le gel tant critiqué ces dernières années ?

- le maintien de la suppression injuste de la taxe professionnelle ? À moins que Monsieur Fougerat ou Monsieur Dantec ne dépose une proposition de loi pour rétablir la TP ? Le ferez-vous Messieurs ?

- la publication des principales mesures sur la réforme des collectivités avant toute concertation ?

- ou les modifications des rythmes scolaires sans aucune concertation ?

 

Mais peut-être allez-vous nous annoncer en exclusivité la compensation des transferts de compétences et le remboursement de la fameuse "dette de l'État" ?

 

Franchement, dans le contexte national et international, nos concitoyens ont besoin de vérité et d'objectivité. Malheureusement, avec vos discours nous en sommes loin.

Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en conseil communautaire

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 18:38

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

Ce dossier est pour moi l’occasion de revenir sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et la question essentielle de sa desserte.

 

Les tensions sont fortes entre le département et Nantes Métropole d’un coté, et la région de l’autre sur ce sujet. Pourtant, la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, d’abord par le tram-train, puis par une ligne ferroviaire Nantes-Rennes est une recommandation de l’enquête d’utilité publique validée par l’État.

 

Dans le rapport qui nous est soumis, vous proposez d’expérimenter une ligne de car à haut niveau de service, à compter de septembre prochain, entre Grandchamps/Treillières et Nantes. Si cette ligne peut apporter une offre supplémentaire aux habitants de ce secteur, je n’ai aucune objection à soutenir l’investissement prévu de 600 000€, somme dédiée aux seuls aménagements de voirie. S’il s’agit de prévoir une desserte de l’aéroport, je pense que nous ne sommes pas là dans le sujet. La mise en place d’une ligne de car ne constituera pas une desserte satisfaisante et suffisante de la future plate-forme aéroportuaire.

 

Alors que la région soutient la création d’un tram-train, empruntant d’abord la ligne Nantes – Châteaubriant avant de bifurquer à La Chapelle-sur-Erdre vers Treillières, Vigneux puis l’aéroport, le département propose une ligne de car. Nantes Métropole de son coté privilégie la liaison Nantes – Rennes.

 

Sur ce dossier, les choses ne sont pas très avancées. Le tracé fait débat, les financements sont en attente.

 

La réussite de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes passe par des dessertes réelles et pertinentes. Aussi, il me semble très important que nous ayons un débat sur ces sujets au sein de cette assemblée.

Comme pour l’aéroport, il nous faut trouver une position largement majoritaire sur la question des dessertes et ce très rapidement.

Aussi, je vous demande, Monsieur le Président, de prendre l’initiative de réunir l’ensemble des élus régionaux, départementaux et métropolitain pour débattre de ce sujet.

 

Je vous remercie.

Par André TRILLARD

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 14:57

 

Julien BAINVEL, Conseiller municipal de Nantes réagit aux révélations publiées par le magazine Le Point sur son site Internet. Selon l’hebdomadaire, un fichier de 129 noms datant de 2006 aurait recensé les faits et gestes des SDF.

 

Ce fichier dont Le Point.fr apporte la preuve par deux exemples rappelle étrangement l’épisode des opposants notoires.

 

En 2007, Jean-Marc Ayrault demandait aux militants et sympathisants socialistes de révéler les noms des « opposants notoires à la municipalité ».

 

Aussi, Julien BAINVEL se demande si Jean-Marc Ayrault ne serait pas un habitué du fichage ?

 

Il demande à Patrick RIMBERT, remplaçant du Maire de Nantes de faire toute la lumière sur cette histoire.

 

Par ailleurs, il saisit la Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL) en lui demandant de procéder à des investigations à la Ville de Nantes pour vérifier l’existence éventuelle d’autres fichiers.

 

Julien BAINVEL qui combat depuis son élection l’opacité dans le fonctionnement de la Ville de Nantes attend des réponses précises dans cette affaire qui met en cause l’actuel Premier ministre et qui porte atteinte à la réputation des Nantaises et des Nantais.

 

Communiqué diffusé le 18/12/2012

 

Par Julien BAINVEL Publié dans : Ouvrez la à Nantes !
 

Conseiller Municipal de Nantes
Elu du quartier Breil Barberie
Chargé des questions environnementales

Pour me contacter

Mairie de Nantes
2, rue de l'Hôtel de Ville
44094 Nantes Cedex 1
02.40.41.92.07
julien.bainvel@mairie-nantes.fr
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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 19:48
UMP 44

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre l’intervention de Laurent DEJOIE, lors du conseil communautaire de Nantes Métropole vendredi dernier. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

Intervention de Laurent DEJOIE à Nantes Métropole

Monsieur le Président, mes chers collègues,

La démarche Ma Ville Demain est inédite et innovante. Vous en avez rappelé l’origine et les différentes étapes. L’ensemble des Maires a collaboré et accompagné cette démarche dont vous avez confié le pilotage à la Conférence des Maires. Il y a quelques semaines l’AURAN, dont je salue le travail, a effectué la synthèse en trois visions de l’avenir possible de l’agglomération. Trois visions plus complémentaires qu’opposées mais qui traduisent tout de même des approches assez différentes des modèles de développement et de croissance pour notre territoire. Depuis, la démarche participative et prospective se transforme en marche politique forcée. Il y a tout juste trois semaines, les groupes politiques (pas les Maires) reçoivent un document conséquent de plus de 40 pages… Le projet de territoire, à moins de 18 mois du renouvellement municipal, se transforme en projet politique. La délibération qui nous est proposé veut fixer un cap politique et vous autorise même à prendre toutes les mesures nécessaires pour le mettre en œuvre. On est en plein « détournement de procédure » : la démarche participative devient directive. Vous rendez l’adoption pure et simple de ce document impossible pour ceux que vous avez délibérément exclu de l’exécutif ou même des actions en faveur de Notre Dame des Landes à Paris l’autre jour ou hier avec les Maires du Sud-Loire. Ceci montre bien que vous ne sollicitez l’ensemble des Maires que lorsque vous en avez envie, ce qui n’est pas le signe d’une saine intercommunalité. Ce document de 40 pages, venons-y. Si la situation économique générale n’était pas si grave, la première partie prêterait à sourire. En sept pages, on nous explique qu’en 1989, année de l’arrivée de JMA à la présidence de l’agglomération, on est passé de l’ombre à la lumière. Encore une manie socialiste… 1989 est devenue l’année 0 de la nouvelle ère. Si j’ai bien compté, dans ce nouveau calendrier, nous sommes en l’an 23 après JMA. Pendant que le Messie est parti se faire « crucifier » ailleurs, les apôtres se sont chargés de rédiger l’évangile, et vos amis Verts ont pris le rôle de Judas trahissant votre alliance à chaque occasion. Plus sérieusement, vous occultez le rôle essentiel des 24 communes dans la réussite de l’agglomération alors que dans son aspect vert et bleu, elles sont essentielles. Et la proximité est également absente de ce projet alors qu’elle est si importante pour nos concitoyens. La deuxième partie du document me plonge dans un abîme de perplexité. Un catalogue d’orientations qui vont d’affirmations creuses à des engagements assez précis. Autour de chapitres que l’on retrouve d’ailleurs dans la délibération du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. Mais on en reparlera dans une délibération suivante. Mais on note aussi des oublis :

- Comment la métropole nantaise peut-elle se situer par rapport à l’acte III de la décentralisation- la réforme des Métropoles et des Régions ?
- Pas d’interrogations sur le périmètre ou les évolutions de notre métropole.
- Rien sur une question pourtant essentielle à notre avenir commun : le rapport à la dépense publique (l’état des finances publiques du pays, la contribution durable des collectivités locales à leur redressement…). Enfin, on note un certain flou pour des projets pourtant structurants :
- Le transfert de l’hôpital
- Les franchissements de Loire hors agglomération
- Et puis l’aéroport Notre Dame des Landes est devenu aéroport du Grand Ouest. J’espère que ce changement ne prépare pas une reculade qui consisterait à faire de Nantes Atlantique cet aéroport du Grand Ouest. Que ne faites-vous pas pour avoir le soutien des Verts- pourtant plus à l’aise dans le bocage de Notre Dame des Landes aux côtés des casseurs que sur les bancs de notre Conseil Communautaire !

Alors évidemment difficile de voter contre des formules ou des projets flous mais comme le dit Martine AUBRY « quand c’est flou y a un loup ! ».

Notre position est donc de ne pas prendre part au vote :
- Parce que cette démarche aurait dû aboutir à une prise en considération du débat citoyen.
- Parce que cette démarche s’est transformée en bilan élogieux.
- Enfin parce que cette démarche a quitté le domaine de la prospective et de la réflexion partagée pour se transformer en machine électorale.

Laurent DEJOIE, Maire de Vertou, Vice Président de Nantes Métropole

UMP 44
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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 10:49

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

 

Je dénonce :

  1. l’attitude de certains groupes d’opposants qui utilisent la violence, le saccage, la destruction pour se faire entendre.
  2. l’attitude de certains élus qui enfreignent la loi, forts de leur impunité parlementaire.
  3. les alliances politiques qui brouillent les messages que nous portons sur ce dossier structurant.
  4. l’attitude des dirigeants socialistes locaux qui considèrent qu’ils portent seuls ce projet, en tenant une réunion à Paris à l’Assemblée Nationale. La réunion entre vous à l’assemblée nationale n’aidera en rien le projet initié par Olivier Guichard et Charles-Henri de Cossé-Brissac à se faire. J’espère qu’au cours de cette session, vous ne refuserez pas, comme vous l’avez fait par le passé, notre vœu en faveur de l’aéroport.
  5. les reculades du Gouvernement et la création d’une commission du dialogue qui me paraît impossible !

 

Je rends hommage :

  1. aux habitants, agriculteurs de Notre-Dame-des-Landes et des communes environnantes qui subissent chaque jour des difficultés pour rentrer chez eux (clous sur la route), des contrôles policiers incessants, un sentiment d’insécurité du à la présence de quelques extrémistes prêts à tout pour s’opposer.
  2. à cet adjoint Vert au maire de Couëron qui par cohérence a quitter ses délégations.
  3. à ces élus qui, acceptant les décisions démocratiques, s’attachent maintenant à faire en sorte que le territoire tire profit de cet équipement en termes d’emplois, d’augmentation de l’offre de transport, d’attractivité économique…
  4. aux forces de l’ordre qui font tout pour maintenir l’ordre républicain sans céder aux provocations et qui prennent des risques physiques.

 

 

Par André TRILLARD Publié dans : Discours

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 11:00

Lors de l’annonce de son plan contre la pauvreté, Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, présente d’emblée, en deux phrases, le postulat idéologique qui gouverne son action.

Tout d’abord il désigne ce qui doit être combattu : « La précarité est l’effet de processus économiques et sociaux que l’on peut combattre à condition d’être déterminé », c’est-à-dire que l’économie de marché et la société libérale sont dans la ligne de mire.

Puis il définit une méthode pour les contrer : « On peut les combattre si l’on estime que chaque citoyen a droit à sa juste place dans la société », ce qui annonce le renforcement d’une République sociale fondée sur des droits acquis.

Mais derrière la générosité de l’Etat se cache une facture qui va s’alourdissant d’annonce en annonce. Ainsi quatre éléments cités par le Premier Ministre dans son discours augmenteront les dépenses publiques et par conséquent ce que doivent payer les contribuables.

Premièrement, la CMU. Le plafond de ressources pour bénéficier par la CMU sera relevé afin de couvrir 500.000 personnes de plus. A terme, une fois la mesure entrée en vigueur, on comptabilisera 5 millions de bénéficiaires, soit 7,6% de la population française. Une taxe sur les assurances et les mutuelles financera cette mesure. Or, selon un vieux principe fiscal qui énonce : « quand on taxe une vache, ce n’est pas la vache qui paie », ce ne seront pas les mutuelles et les assurances qui paieront, mais les assurés. Ceux qui travaillent dans les affaires savent bien que toute taxe de l’Etat est répercutée sur le coût du produit que l’on vend au « client final », donc le citoyen de base.

Deuxièmement, le RSA-socle. Selon l’Insee, en 2011, la France comptait 1,3 million de bénéficiaires de ce RSA-socle pour un coût total de 7,6 milliards d’euros. L’objectif est que ce RSA atteigne 50% du smic, alors qu’il représente aujourd’hui 43% du salaire minimum. Le Premier Ministre annonce une majoration de 10% de cette allocation, la faisant passer à terme de 475 € pour un célibataire à environ 522 €.

Troisièmement, la « garantie-jeune ».  Ecoutons le Premier Ministre expliquer cette mesure : « il s’agit d’un contrat d’un an renouvelable qui sera signé entre les jeunes en grande difficulté d’insertion et le service public de l’emploi, précisant les engagements de chacun. Ils bénéficieront alors pendant cette période d’inactivité d’une garantie de ressources d’un niveau équivalent au RSA ». En d’autres termes, les jeunes de moins de 25 ans au chômage, n’ayant pas droit au RSA, se le verront désormais attribués via cette « garantie-jeune ». Dans les faits, pendant 2 ans, le service public de l’emploi assurera une garantie de revenu à ces jeunes afin qu’ils trouvent un travail. En 2013, 100.000 jeunes devraient bénéficier de cette garantie, soit une facture de 50 millions d’euros. Par la suite, le dispositif s’étendra à 100.000 jeunes supplémentaires par an.

Quatrièmement, le RSA-activité. Selon l’Insee, en 2011, il y avait 464.000 bénéficiaires de ce minimum social pour un coût de 1,4 milliard d’euros.  Or, si ce RSA-activité n’entre pas pour l’instant dans les mesures immédiates du gouvernement, il faut souligner une phrase du Premier Ministre qui n’a pas été remarquée par ailleurs : « 70% des bénéficiaires potentiels du RSA-activité n’y ont pas recours, ce qui représente plus de 800.000 personnes ». Sous-entendu : le gouvernement y pourvoira durant ce quinquennat. Cela ajouterait 2,5 milliards d’euros aux dépenses publiques soit un total de près de 4 milliards d’euros pour le RSA-activité.

« Quand toutes ces mesures auront pris leur ampleur. […] c’est quand même un effort supplémentaire de 2 milliards, 2,5 milliards d’euros à la fin du processus » précise le Premier Ministre. La facture est lourde pour les contribuables, car ce sont bien eux qui financent par leur travail les dépenses sociales de l’Etat.

Le plus grave, aussi, est qu’à aucun moment, lors de son discours, le Premier Ministre ne parle de travail rémunérateur, d’esprit d’entreprise, de création de richesses. Les aides publiques ont pris le pas sur l’initiative privée. Le gouvernement commet une erreur politique et sociale d’envergure car il ne lutte pas contre la pauvreté : il la gère en appauvrissant le contribuable.

Sylvain CHARAT

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 16:17
UMP 44

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre l’intervention de Patrick GIRARD, conseiller général du canton de Pornic à la session budgétaire du département hier. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

SESSION BUDGETAIRE DU DEPARTEMENT : INTERVENTION DE PATRICK GIRARD, CONSEILLER GENERAL DU CANTON DE PORNIC, SUR LA PETITE ENFANCE

Monsieur le Président, Mes chers collègues,

Je souhaite m’exprimer sur le sujet des assistants maternels de notre Département. Elles exercent un métier difficile et accomplissent un travail souvent de qualité sur nos territoires, comme nous l’ont confirmé Gérard ALLARD et Fabienne PADOVANI.

Il faut donc continuer à les soutenir et faciliter la mise en pratique de cette activité professionnelle, car elles sont l’un des maillons du dynamisme de nos familles sur le territoire départemental.

Plusieurs points sont à améliorer. Ils sont notamment souvent déstabilisés lors de la visite des travailleurs sociaux. De nombreux rendez-vous et suivis ont été mal vécus par les assistants maternels et ils dénoncent une pression excessive de la part de certains de ces professionnels. Souvent isolées, elles demandent à être accompagnées par une autre personne lors de la visite du travailleur social, qui pourrait être, lui aussi, accompagné.

Par ailleurs, l’association UDAAFAM de Loire-Atlantique demande à obtenir la liste des assistants et accueillants familiaux du département. Pourquoi ne l’ont-ils jamais eu alors que d’autres départements l’ont obtenue sans aucune réserve particulière ? De même, ils souhaiteraient pouvoir accueillir des stagiaires et voir la création d’un poste de référent spécialement affecté au suivi et au soutien des MAM (Maisons d’Assistantes Maternelles) et des professionnels y exerçant. Ils n’ont pas eu de réponse sur ces points de votre part.

Ils soulignent une certaine rigidité du système et m’ont confié que les demandes de dérogation anticipée pour un dépassement occasionnel sont très souvent refusées.

Ils voudraient entretenir un dialogue plus approfondi avec les instances départementales et que leur avis soit notifié et suivi des faits quand cela est possible.

Nous devons resserrer nos liens avec cette profession qui, de fait, souffre d’un manque de reconnaissance et d’isolement dans leur activité professionnelle. Dès lors, un partenariat plus rapproché avec les associations représentatives serait, il me semble, un gage de reconnaissance et d’incitation à exercer ce beau métier dont nous avons cruellement besoin …

Je vous remercie.

Patrick GIRARD, Conseiller Général UMP du canton de Pornic, pour le groupe Démocratie 44

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 12:50
UMP 44

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre mon intervention au Conseil Général hier pendant la session budgétaire. Bonne lecture.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

SESSION BUDGETAIRE DU DEPARTEMENT : INTERVENTION DE GATIEN MEUNIER SUR LA POLITIQUE DEPARTEMENTALE EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Monsieur le Président, Mes chers collègues,

La situation économique de notre pays évolue de manière très inquiétante depuis quelques mois. La crise internationale qui frappe la France depuis 2008 est amplifiée aujourd’hui par des mesures économiques qui nous fragilisent chaque jour un peu plus.

Faire des économies, considérer les entreprises comme des partenaires et non comme des ennemies, lutter contre le chômage et pas seulement en créant des empois publics, favoriser la compétitivité des entreprises et réformer le marché du travail : voilà les défis que l’État doit relever !

Quand le site de Florange va mal, le Premier ministre décide de déshabiller Basse-Indre pour tenter de sauver Florange. En quoi cela constitue-t-il une politique économique ?

Quand la France perd sont triple A, juste après les annonces du Gouvernement sur la compétitivité, comprend-il que c’est une sanction de sa politique ?

Quand le Premier ministre indique aux Français que les 35H ne sont pas un tabou et qu’il se fait corriger pas son ministre du travail quelques minutes plus tard, qui comprend le cap fixé ?

Je pourrai malheureusement multiplier les exemples d’une politique nationale qui obère l’avenir de nos entreprises et de notre économie.

Cela oblige les collectivités, et particulièrement la Région qui est en charge de ces questions, à revoir leurs politiques pour plus d’efficacité et de résultat.

Dans le cadre de la décentralisation, donnons davantage de moyens aux régions sur les sujets économiques.

Vous nous proposez aujourd’hui un budget en hausse. Cette hausse s’explique principalement par deux raisons :
-  tout d’abord le soutien de notre collectivité à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes pour plus de 3,5 M€ ;
-  et par les aides que nous apportons aux structures de recherche : l’IRT Jules Verne (4,7 M€), l’université pour son travail sur la production de micro-algues (1 M€), projet qui n’a pas reçu le soutien de l’État, et l’aide que nous apportons sur la recherche sur les énergies marines renouvelables.

Sur les autres axes liés à la création d’entreprises ou à l’emploi, vous proposez des montants globalement stables. Il me parait important de rappeler ces quelques chiffres pour éviter les erreurs d’interprétation et confirmer notre soutien à ces choix.

Gatien MEUNIER, Conseiller Général UMP de la Baule, pour le Groupe Démocratie 44

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 15:06

Monsieur Rimbert, mes chers collègues,

Lors du dernier Conseil municipal, je suis intervenu sur ce même dossier pour vous interroger sur la préparation de la rentrée scolaire 2013 – 2014 et notamment la prise en compte et les conséquences des modifications des rythmes scolaires.

Je demandais qu’une étude soit lancée par la Ville sur les conséquences que les futures décisions gouvernementales pourraient avoir pour notre collectivité.

Vous m’aviez alors répondu que rien ne pressait, qu’il fallait attendre que la concertation au niveau national soit close, que le projet de loi soit déposé, que la discussion ait lieu au Parlement et qu’ensuite nous pourrions l’appliquer à Nantes.

Pourtant 3 semaines après cette réponse, vous annonciez dans la presse que dès la rentrée 2013, les petits Nantais iraient à l’école le mercredi matin, avec restauration scolaire et prise en charge du transport entre l’école et le centre de loisirs. Vous annonciez également la constitution d’un groupe de travail en janvier.

3 semaines seulement pour tout régler, sincèrement bravo !

Je comprends bien que pour jouer au bon élève auprès du 1er ministre vous vous empressiez de faire tout ce que notre merveilleux Gouvernement imagine. Mais peut-être pourrions nous en discuter. Peut-être pourriez-vous associer les différents partenaires avant de faire des annonces.

Peut-être pourriez-vous prendre un peu de recul sur les orientations de Monsieur Peillon, dit numéro 3, pour analyser.

D’abord, je constate avec étonnement que la Ville est prête à sortir le chéquier pour payer tout ce que l’État voudra. J’imagine très facilement comment vous auriez réagi si un Gouvernement de droite avait lancé un tel projet. Car une modification des rythmes entrainera une modification des activités de loisirs, de la gestion du périscolaire, des recrutements d’ATSEM, des besoins de locaux, une augmentation des coûts de restauration… le tout à la charge de la Ville sans que le Gouvernement ait prévu la moindre compensation.

Sur le fond, il y a un constat que nous partageons tous je pense, notre École va mal. Très mal.
La réforme annoncée changera t’elle quelque chose ?

Réduire la journée de cours, mais pas le temps de présence à l’école, ajouter une demi journée de plus, et faire ses devoirs à l’école. Je ne pense pas que cela soit la meilleure manière de limiter la fatigue des élèves.
Faire les devoirs à l’école. D’abord rappelons que les devoirs écrits sont interdits depuis un décret de 1956. Que les devoirs donnés par les instituteurs sont des leçons à apprendre, chez soi. Pensez vous que les élèves pourront faire ce travail, à 30 par classe, en une demi-heure, en demandant également aux professeurs de faire ce que les parents ne font pas ?
Et qu’en sera-t-il pour les élèves de maternelles ?

Le Ministre prévoit également de nouvelles notions, de nouveaux apprentissages qui viendront s'ajouter à la morale laïque, l’enseignement de l’anglais (et plus une initiation), l’histoire de l’art, le B2I, la sécurité routière, le développement durable, l‘EPS, le porter secours… Les professeurs et les parents attendent un recentrage sur les fondamentaux : savoir lire, écrire, calculer.

Le Ministre prévoit également la fin du redoublement : comment faire dans une classe de cycle 3 où l’écart s’est tellement creusé entre le niveau des élèves les plus faibles et celui des plus forts qu’il faudrait gérer les classes en double ou triple niveau ? Comment faire en CE2 avec des enfants qui ne savent pas lire, et qui n’ont pas compris les bases de la numération décimale ?

Sur le fond, la réforme de l’éducation nationale est difficile et la loi Peillon n’est pas encore discutée et encore moins adoptée. On peut facilement imaginer que les professeurs feront jouer le rapport de force.

Alors prenons le temps d’anticiper, de préparer les choses, de concerter, de co-construire.
Pourquoi, alors que le Président de la République promet une mise en place de la réforme sur deux ans, vouloir tout faire tout de suite ? Saisissons cette possibilité pour bien border les choses.

Il nous faut trouver les solutions qui nous permettrons de nous assurer que demain tous les enfants pourront, à la sortie de l’école, se voir proposer, gratuitement ou non (cela doit être décidé) selon les moyens de leurs parents, des activités. Car finir plus tôt sa journée, pour se planter devant sa télé, sa console de jeux ou errer dans les rues, n’est pas l’objectif visé.

J'ajoute que depuis la rentrée scolaire, je reçois régulièrement des représentants de structures d'activités (sport, culture, musique, danse) présentes dans les quartiers nantais qui sont très inquiets. Vos annonces dans la presse ne les ont pas rassurés.

Comme l'a rappelé Pascal Bolo ce matin, si nous ne contenons pas la progression des dépenses de personnel, vous serez contraints de revoir à la baisse les investissements de la ville.
La question des rythmes doit donc faire l'objet d'une étude sérieuse.

Vous annonciez dans la presse la création d’un groupe de travail en janvier réunissant élus, parents d’élèves, éducation nationales… Nous souhaitons être représentés dans ce groupe de travail.

Je vous remercie.

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