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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:08

François PINTE

 

Monsieur le Président, mes chers collègues,

 

Puisqu’il semble que ce débat budgétaire soit surtout l’occasion de saluer le départ de celui qui, après avoir été durant 18 ans dans l’opposition - on ne souhaite cela à personne - a été, pendant 7 ans 1/2 ans, le Rapporteur général du Budget, l’opposition, elle aussi apportera donc sa contribution au débat, en distinguant comme il se doit, l’homme de l’adversaire  politique. 

 

L’homme tout d’abord, pour lui reconnaitre en dehors de cet hémicycle, des qualités humaines indéniables.

  IMG 1566-copie-1

Je peux en témoigner.

 

En quittant cette assemblée, nous reconnaitrons aussi, que vous avez su mettre, contrairement à

tant d’autres dans votre parti, vos actes en cohérence avec vos convictions puisque vous

avez décidé de ne pas attendre l’adoption d’une éventuelle loi contre le cumul des mandats pour vous l’appliquer

Respect donc.

 

Voilà pour l’homme.

 

Quant à l’adversaire politique, l’opposition ne s’associera évidemment pas à l’hommage qui vous a été rendu par notre président, qui si satisfait de votre travail, vous a pourtant en début de cette nouvelle mandature, nous ne l’oublions pas, adressé une sanction au combien vexatoire, en ne vous renouvelant pas sa confiance pas pour la 1er vice-présidence de notre assemblée.

 

Non, l’opposition est moins hypocrite, elle a toujours combattu votre politique budgétaire considérant que celle-ci n’était pas responsable :

 

En effet, nous retiendrons que sous votre ère (comparaison des comptes administratifs 2003 et 2010), la dette de la région des Pays de la Loire par habitant a plus que doublée et est passée de 122 € à 262,26 €.

En même temps, les impôts directs par habitant ont cru de 52%, passant de 47,94 € à 72,93 €.

 

La TIPP a été poussée à son taux maximum, taxe s’il est pourtant, des moins justes.

Les impôts ont été augmentés de plus de 20% sous le mandat dernier et cette hausse n'a été stoppée que grâce finalement, aux décisions de gel prises par l'état.

La Région a même souscrit sous votre autorité, on en a peu parlé,  des emprunts toxiques même s’ils ont été corrigés depuis :

- le premier, d’un montant de 18,6M€, souscrit pour 15 ans, prévoit un taux fixe de 3,85% jusqu’au 1er décembre 2008, mais égal à plus de 2 fois l’inflation pour les 14 années suivantes, plafonné à 5,75%

 

- le second, d’un montant de 39M€, souscrit également sur 15 ans, fixe un taux à 3,26 % jusqu’au 7 avril 2010 mais au-delà «ce taux sera majoré d’une marge déterminée, pour une période d’intérêt donnée, comme le niveau maximal observé entre 0 et 2,2 fois la valeur de la différence constatée entre le Tibeur 12 mois post-fixé et un seuil de 7% augmenté de la marge évolutive de la période d’intérêt précédente, étant précisé que le taux d’intérêt serait fixé à 3,26 % pendant 5 ans à chaque constatation du Tibeur 12 mois en deçà d’un seuil de 4,4 % au titre des échéances postérieures au 7 avril 2010 ».

 

Vous avez  aussi placé notre Région sous le système de notation de Standard & Poor's.

On aurait pu trouver mieux que cette agence qui vient de commettre deux erreurs successives, en particulier celle de la dégradation erronée du triple A français, d’ailleurs commenté précipitamment par le très expérimenté François HOLLANDE.

Notons également que notre Région est notée AA, deux crans en dessous de la note française.

Alors, vous nous avez expliqué avec beaucoup de sureté Monsieur VAUGRENARD, à l’occasion de la DM2 (Décision Modificative) en octobre dernier, qu'une région ne pouvait pas être notée AAA puisqu'elle ne pouvait plus lever l'impôt.

C’était sans compter sur la Région Rhône-Alpes qui vient de démontrer le contraire !

Je suis certain que vous aurez l’honnêteté de reconnaître votre erreur dans quelques instants, que nous aurons à cœur une fois avoué, de pardonner…

L'ingénierie financière que vous vous targuer depuis plusieurs années  Monsieur VAUGRENARD d’avoir mis en place signifie en fait, le plongeon dans cette même finance mondiale que vous condamnez par ailleurs : emprunts auprès de la Royal Bank of Scotland, puis de celle du Canada, curieux choix de la société BGL, une filiale de la BNP, située au Luxembourg, comme intermédiaire du service financier des obligations de l’emprunt.

 

Quel paradoxe, alors même que dans une campagne de communication diligentée par vous 'CAC 40', la Région vilipendait le système bancaire et la finance internationale et y dénonçait même le Luxembourg comme paradis fiscal !

 

Lorsque vous étiez dans l’opposition je me souviens que vous nous avez sorti un jour «lorsque l’on monte aux arbres, il faut avoir le cul propre».

Je vous retourne donc le compliment…

 

Mais ce que nous vous reprochons peut être le plus, c’est d’avoir sans cesse, dénoncé le désengagement de l’Etat comme si la région des Pays de la Loire était un «Etat indépendant» renforçant ainsi de façon si archaïque l’esprit de féodalité.

 

Comme si les ligériens n’étaient pas avant tout des français et que la dette nationale n’était pas aussi, un peu la leur… comme si l’effort national ne pouvait pas un peu trouver une solidarité en région des Pays de la Loire

 

Est-il tout à fait anormal, que la Région au regard de la situation de notre Pays prenne la même posture de responsabilité que celle qui est entreprise par l’Etat.

Face à la crise notre responsabilité commune est de faire mieux avec moins.

 

Osons le dire !!

 

Cela veut dire, qu’il ne suffit pas de revisiter quelques politiques mais que la mutation copernicienne que nous sommes en train de vivre nous oblige à de vrai choix, à définir de vraies priorités, et je ne parle même plus là, des dépenses indécentes de communication qui ont souvent comme seule but d’attaquer le gouvernement et qu’il serait plus honnête de faire financer par le Parti Socialiste.

 

JE ne parle pas non plus de votre indécente proposition, à l’heure où l’on demande des efforts aux Français, d’augmenter, une nouvelle fois, le nombre de membres de la commission permanente pour satisfaire vos petits arrangements au sein d’une majorité qui, nous le sentons bien au niveau local comme au niveau national, n’est d’accord sur rien sauf peut-être sur le fait de battre la droite. Quel beau programme d’avenir !

 

Non, c’est d’une vraie refonte de nos politiques dont nous avons aujourd’hui besoin.

 

Et nous vous demandons solennellement de réduire, non pas de 1,6%, mais de 5% vos dépenses de fonctionnement à l’occasion du budget 2012, et ce, pour assurer les dépenses d’investissement dans une période où il sera en effet sans doute difficile d’emprunter, même si le Premier ministre a annoncé la mobilisation de 5 Milliards d’€ distribués par la Caisse des Dépôts et le réseau bancaire.

 

Et c’est d’un vrai partenariat de confiance avec l’Etat et les autres collectivités qu’il nous faut rétablir.

 

Les temps particulièrement incertains que nous traversons ne nous autorisent pas à mener vos petites guerres

 

Mais, je reviens à vous Monsieur VAUGRENARD.

 

A votre actif, ou à votre passif plutôt, dans le dénigrement systématique de l’Etat, la création d’une commission d’évaluation sur les transferts de compétences pour compter, année après année, les petits sous qu’ils manquaient dans votre cagnotte régionale.

 

Cela avait quelque chose de pitoyable, de médiocre, au regard des personnes que nous avons accueillis, d’autant que vous saviez pertinemment que la différence entre la somme versée et la somme dépensée dépendrait forcément de la façon dont les transferts de compétences seraient organisés régionalement.

 

Même état d’esprit aujourd’hui sur les dotations de l’Etat.

 

Je me souviens pourtant d’un jour où alors il est vrai, vous étiez encore dans l’opposition, vous nous ventiez les mérites des Landers Allemands :

 

«Ils méritent toute notre attention» disiez-vous

 

«Le fait que la totalité de leur dotation provienne de manière constitutionnelle de l’état central ne les empêche manifestement pas d’avoir une totale autonomie dans leur fonctionnement et dans leur politique.»

«En réalité concluiez-vous, l’autonomie fiscale n’est pas une fin en soi».

 

Je partage tout à fait votre analyse d’alors et vous invite à convenir que nous ne sommes finalement, pas si moins bien lotis que nos amis allemands.

 

Un mot enfin pour critiquer votre posture sur la taxe professionnelle : La réforme de cette taxe, adoptée en 2001 avait pour objectif de réduire la facture fiscale de l’industrie.

 

Cet objectif a été atteint de 24% à 45% selon un rapport de Nicole BRICQ, le rapporteur PS du budget au Sénat.

 

Taxe professionnelle qui pour améliorer la compétitivité française a été remplacée par la contribution économique des territoires.

Contrairement à la TP qui était assise sur les équipements et les machines, elle ne pénalise plus l’investissement.

Voilà pourquoi l’industrie qui investit beaucoup est gagnante.

Par ailleurs, le gouvernement a souhaité que la réforme favorise les PME, et a donc limité leur CVAE. Dans les faits ce sont les entreprises réalisant entre 250.000 et 2 millions de CA qui sont les plus gagnantes/

Leur impôt a été réduit de 65 à 70 % contre 31 % en moyenne.

C’est plus de 2Millions d’entreprises gagnantes dont beaucoup de ligériennes qui correspondent, vous le savez, à cette taille de structure.

 

Voilà quelques-uns de vos paradoxes, quelques-unes de vos contradictions, pour rester courtois jusqu’au bout, qui fait que définitivement nous préférons l’homme à l’extérieur de cet hémicycle à l’adversaire politique.

 

Bon vent tout de même.

 


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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:35

Les syndicats de médecins hospitaliers font monter la pression jeudi sur le gouvernement, au lendemain de l'échec d'une réunion de concertation sur la question de leurs deux millions de journées de RTT accumulées sur leurs comptes épargne-temps (CET).

Photographe : Martin Bureau :: Un membre du personnel hospitalier dans un couloir où attend une patiente sur un brancard. photo : Martin Bureau, AFP

Une rencontre mercredi soir entre les syndicats de médecins hospitaliers et la direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé -la troisième depuis le mois de septembre- n'a pas rassuré les praticiens qui craignent de voir s'évaporer ces RTT difficiles à prendre.

"Nous sommes dans une situation de blocage", a déclaré à l'AFP le Dr François Aubart, président de la Coordination médicale hospitalière (CMH).

"Devant le risque de remise en cause de la notion même de CET, nous allons réunir nos instances ce jeudi et je vais proposer que nos membres déposent des demandes de congés dès janvier", a-t-il affirmé.

Résultat de l'application de la loi sur les 35 heures aux hôpitaux publics en 2002, plusieurs millions de journées de RTT n'ont pu être prises par l'ensemble des personnels hospitaliers, en raison de leur important temps de présence auprès des malades.

A eux seuls les 41.000 médecins représentent la moitié des RTT accumulés par les 411.000 salariés des 1.300 hôpitaux publics français. Chaque médecin a stocké en moyenne environ six mois de RTT. Le coût pour l'Etat d'un remboursement de ces journées s'élève à quelque 600 millions d'euros.

Un peu moins de deux autres millions de RTT ont été accumulés par d'autres catégories de salariés des hôpitaux, notamment des directeurs et des cadres, mais le coût pour l'Etat est moins élevé.

Tout en faisant le même constat que la CMH, la Confédération des praticiens hospitaliers (CPH) laisse encore du temps à la négociation.

"Nous avons une prochaine réunion de négociation le 5 décembre. Nous ne sommes pas obligés d'aller au clash tout de suite", a déclaré jeudi à l'AFP le vice-président de la CPH, Jean-Marie Leleu.

Pour les praticiens hospitaliers, le gouvernement a trop tardé à régler un dossier dont on connaît l'échéance depuis près de dix ans.

L'une des solutions pour apurer ce stock de RTT est la "monétisation", c'est-à-dire le paiement aux médecins de tout ou partie de ces journées.

Un remboursement partiel des RTT par le gouvernement a eu lieu en 2008, mais, depuis, les CET des médecins se sont à nouveau remplis.

Autre moyen de régler le problème: inciter les médecins à prendre régulièrement leurs congés en les remplaçant. Mais il est difficile de remplacer les praticiens absents, surtout dans les petits établissements. Il y a même des postes vacants non pourvus.

Dernière piste possible: transformer le CET en compte épargne-retraite permettant au médecin de partir avant 67 ans, l'âge de départ pour les praticiens depuis la réforme, ou encore de travailler à temps partiel les dernières années avant la cessation d'activité.

Cette solution séduit nombre de médecins, mais beaucoup moins le gouvernement, étant donné que la moyenne d'âge des praticiens est déjà élevée (57-58 ans) et que les départs à la retraite vont s'accélérer dans les prochaines années.

La loi de 2002 sur les 35 heures à l'hôpital public stipule que les CET soient apurés au 31 décembre 2011, sous peine de perte des RTT. Le gouvernement prépare un décret pour repousser cette date butoir et laisserait le choix aux médecins de choisir une des trois options, selon des modalités à négocier.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 13:13

 

Par A. l'AFP

Publié le 15/02/2011
Mis à jour le 14/10/2011

dans : LA GAZETTE


Vingt-six villes ont relancé mardi 15 février 2011 le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, en signant un appel destiné à sensibiliser les pouvoirs publics et l'opinion sur ce sujet.

« Nous lançons un appel solennel et prenons l’engagement de tout mettre en oeuvre pour que le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu », écrivent ces maires réunis au Sénat à l’initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS).

Opinion publique favorable - « Aujourd’hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière », ajoutent-ils. « L’opinion publique est favorable à l’évolution d’une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité », estiment-ils.

Rappelant que « le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent », ils soulignent que « son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l’UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes ».

« Il s’agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents », soulignent-ils.

L’appel est signé par les maires des villes suivantes :

  • Angers,
  • Aubervilliers,
  • Bègles,
  • Besançon,
  • Caen,
  • Chelles,
  • Clichy-la-Garenne,
  • Creil,
  • Erstein,
  • Grenoble,
  • Illkirch-Graffenstaden,
  • Les Ulis,
  • Lille,
  • Metz,
  • Montbéliard,
  • Nantes,
  • Paris,
  • Pau,
  • Périgueux,
  • Quimper,
  • Reims,
  • Rennes,
  • Rouen,
  • Saint-Denis,
  • Strasbourg,
  • Toulouse.

Plusieurs municipalités s’étaient associées pour initier cet appel à l’occasion du premier congrès des conseils de résidents étrangers le 16 octobre dernier à Strasbourg.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé cette initiative en estimant dans un communiqué que rattacher la citoyenneté à la résidence et non à la nationalité serait « contraire à toute la tradition française », « aux valeurs de notre République » et « au concept même de démocratie ».

Selon Mme Le Pen, « il s’agit par ailleurs du seul droit qui reste aux Français, alors que les aides sociales sont déjà, hélas, distribuées depuis quelques décennies sans aucune distinction de nationalité ».

La question du droit de vote des étrangers aux élections locales revient régulièrement sur le devant de la scène. Le 30 mars 2010, les députés de la majorité avaient sans surprise repoussé une proposition de loi socialiste visant à donner le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non-européens aux élections municipales.

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 13:07
Jeudi 24 novembre 2011

 

A FAIRE CIRCULER CHEZ TOUTES VOS RELATIONS !.....

Il est important que chacun le sache avant de voter au printemps prochain !....

 

 La France est en vente...



Confirmation de cette information (voir les liens ci-dessous) .

A noter que toutes ces villes sont dirigées par des Socialistes et pour une d'entre elles par Martine AUBRY, maire 

de Lille, dans l'équipe hollandiste aux Présidentielles.  

http://www.lagazettedescommunes.com/56207/26-villes-signent-un-appel-pour-le-droit-de-vote-des-etrangers/

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110215.AFP2968/26-villes-signent-un-appel-pour-le-droit-de-vote-des-etrangers.html



Compte tenu des 6 millions d'immigrés déjà en France et à raison de 200 000 immigrés entrant légalement chaque

année (chiffre du ministère de l'Intérieur), de TOUS ceux qui rentrent illégalement et du taux de natalité

(entre 3 et 6 minimum par famille), il est évident que dans 20 ans, la majorité de nos élus seront d'origine africaine.  

Et il n'y a aucune chance que cela soit diffusé dans un journal, sur une radio ou à la télévision...

LA LISTE DES MAIRES PS BRADEURS DE LA CITOYENNETÉ
26 villes signent un appel pour le droit de vote des étrangers (AFP)

Vingt-six villes ont relancé mardi le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, en signant

un appel destiné à sensibiliser les pouvoirs publics et l' opinion sur ce sujet.

 "Nous lançons un appel solennel et prenons l' engagement de tout mettre en oeuvre pour que le droit de vote

et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu", écrivent ces maires réunis au Sénat à

l'initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS).

"Aujourd'hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière", ajoutent-ils.

L'opinion publique est favorable à l'évolution d'une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la

nationalité", estiment-ils.

Rappelant que "le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer  aux prises de décision

qui la concernent", ils soulignent que "son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents,

ressortissants de l'UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes".

"Il s'agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents", soulignent-ils.

Plusieurs municipalités s'étaient associées pour initier cet appel à l'occasion du premier Congrès des Conseils de

résidents étrangers le 16 octobre dernier à Strasbourg.


Après cela, à gauche, ça  joue les vierges effarouchées devant le score du FN aux dernières élections !

Et ils se demandent pourquoi ?

 

 

Par alliance-gaulliste-de-l-ouest.over-blog.com

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:57
Société | Ajouté le 24.11.2011 à 12H19
Les primaires s'étaient pourtant bien passées pour les socialistes : François Hollande avait gagné « à la régulière », Martine Aubry lui a serré la main et juré ses Grands Dieux qu’elle était maintenant derrière lui. Tout le monde était content, les militants réconfortés, rassérénés, à cette époque par les sondages qui annonçaient une campagne victorieuse.

En réalité, tout n’est pas si simple et les couteaux sont tirés.

Martine Aubry a négocié avec Cécile Duflot. Ces deux femmes étaient déjà plutôt alliées auparavant. D'ailleurs, pendant les primaires, Martine Aubry s’affichait volontiers avec la leader des Verts. François Hollande aurait dû se méfier de cette proximité, il en fait les frais.

Tout d’abord, dans la négociation sur le nucléaire. Les verts n’ont pas changé d’avis : toujours sectaires, avec leurs œillères et n'en veulent plus entendre parler. Les socialistes ont quasiment cédé sur tout : 24 centrales et à peu près toutes les activités d’Areva, quitte à sacrifier des centaines de milliers d’emplois, à briser l’élan industriel de la France, voire rouvrir les si polluantes usines à charbon : curieuse attitude que de reculer de 100 ans !

Barroudeuse, Martine Aubry, a décidé de tendre quelques pièges à éléphants, ces dernières semaines et nous en verrons sans doute d'autres prochainement. Elle, qui négociait, a accepté la suppression de la filiale du MOX alors que François Hollande y était opposé. Il a fallu in extremis sortir l’EPR de Flamanville et l’aéroport de Nantes. C’est dire si cet accord est absolument ridicule. Sauf qu’il institutionnalise l’arrivée des Verts à l’Assemblée nationale, une arrivée massive puisque Martine Aubry dans sa sagesse a donné des dizaines et des dizaines de circonscriptions gagnables aux émules de Cécile Duflot.

Martine Aubry a aussi acté l’arrivée même de Cécile Duflot à Paris contre la volonté de Bertrand Delanoë et d'Anne Hidalgo. Depuis longtemps le Maire de Paris avait annoncé qu’il ne se représenterait pas, laissant sa place à sa première adjointe. Rappelons que les Verts aux dernières élections municipales ont receuilli presque 21 % des voix alors que les socialistes n'atteignaient que 26%. L’écart est faible. L’arrivée de Cécile Duflot dans une circonscription gagnable à Paris indique à l’évidence qu’elle sera candidate à la mairie de Paris contre Anne Hidalgo ! Ceci pour déstabiliser la gauche parisienne.

A Lyon, Martine Aubry mène une opération similaire pour déstabiliser Gérard Colomb, un des supporters de François Hollande. Un petit monde en effervescence ! François Hollande avait montré ces derniers temps son incapacité à diriger le pays, sa mollesse dans les réactions et son inexistence dans la crise. Le voici pris à un triple piège façonné par sa grande rivale Martine Aubry.

J’oubliais, Martine a accepté une dose de proportionnelle pour les élections futures. Autrement dit, pour faire plaisir aux Verts, il n’y aura plus de majorité à l’Assemblée nationale et le Front national y règnera ayant suffisamment d’élus pour faire ou défaire des majorités aussi bien de gauche que de droite.

Voici donc Martine Aubry en pyromane ! Tout ceci est bien dramatique montrant une nouvelle fois l’incapacité de François Hollande d’être un chef d’équipe. Comment peut-on envisager de confier les rênes de notre pays à quelqu'un qui ne sait même pas mettre de l’ordre dans son propre parti ?

Pr Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
 
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:55
Sophie Jozan et les élus du groupe Ensemble pour Nantes tiennent à réagir suite à la conclusion de l’accord national entre les Verts et le PS.



L’environnement n’a pas de prix, sauf pour les Verts
Que c’est-il passé chez les Verts ? Comment ce sympathique vent de fraicheur, qui souffla sur la politique dans les années 80/90, s’est-il transformé en courant politique sans scrupule ?
Quel est ce parti qui dissimule derrière son masque de « sauveur du monde », le rictus de la décroissance et du dictat de la morale, à l’instar d’une certaine gauche qui pensait avoir le monopole du cœur ?
Quel est ce parti dont les élus pratiquent le cumul de mandats, négocient des places à toutes les élections avec leurs alliés socialistes, quitte à mettre leurs convictions dans leur poche.

Nous le savons, les Verts pratiquent l’écologie spectacle. Ainsi, à grand coup de communication et d’actions symboliques et surtout médiatiques, les Verts gesticulent afin de montrer qu’ils existent.

Pourtant localement, ces élus ne s’expriment librement qu’à condition de ne pas entraver la politique du maire de Nantes. Car en réalité, les élus verts sont tenus par les accords électoraux qui leur permettent de siéger au sein des collectivités locales. En d’autres termes, on échange des places sur les listes contre une opposition médiatique mais factice sur des projets.
Sinon, comment justifier la fusion entre les listes conduites par Jean-Philippe Magnen (anti-aéroport) et Jacques Auxiette (pro-aéroport) lors des élections régionales de 2010 ? Comment expliquer la présence massive de Verts sur la liste municipale de Jean-Marc Ayrault alors que son programme prévoyait noir sur blanc d’accompagner le projet du nouvel aéroport ?

Cette réalité est à présent en pratique au niveau national comme l’illustre les négociations pour les législatives 2012. Ainsi lors des journées nationales d’Europe Ecologie à Nantes, José Bové indiquait que l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes était un préalable à tout accord pour 2012. Ronan Dantec, Sénateur de Loire Atlantique, assurait que Notre Dame des Landes était non négociable. François de Rugy et ses collègues indiquaient qu’ils préféraient affronter des candidats socialistes aux législatives que de reculer sur l’aéroport. Eva Joly, la candidate des Verts aux élections présidentielles, déclarait encore hier, qu’il fallait abandonner les projets d’aéroport et d’EPR.
Pourtant, un accord a été trouvé, permettant aux Verts d’obtenir un groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale, sans avoir obtenu gain de cause. Une fois de plus, ils ont montré les muscles avant de rentrer dans le rang !

En d’autres termes, Europe Ecologie est devenue officiellement un courant du PS : la branche Verte de la Rose, branche sans épines et dont l’influence reste marginale. Car le PS, en cas de victoire à la Présidentielle se passera simplement de Ministres Verts. En définitive, voter Verts ou PS c’est du pareil au même, l’EPR et Notre Dame des Landes seront bien achevés, mais les Verts auront plus de députés. Les Verts tentent de nous faire croire qu’ils rugissent pour défendre leur cause haut et fort. Mais à chaque élection c’est la même chose (municipales 2008, régionales 2010, sénatoriales 2011) : ils obtiennent plus de responsabilités rémunérées par le PS et les projets controversés avancent.

Les élus du groupe Ensemble pour Nantes posent la question : quand François de Rugy compte t-il adhérer au Parti Socialiste, afin de mettre son positionnement politique en cohérence avec le programme qu’il mettra en place en 2012 en cas de victoire de la Gauche ?
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:03
JUAN BARRETO/AFP

La femme décédée lundi avait en effet contracté un lymphome (un cancer du système lymphatique) au contact des implants défectueux.


Par figaro icon Fabrice Amedeo - le 24/11/2011
Les autorités estiment que 30.000 femmes en France portent de tels implants défectueux fabriqués à base de silicone à usage industriel et non médical.

Le scandale des implants mammaires défectueux a fait sa première victime. L'association des Porteuses de Prothèses PIP (PPP) a annoncé le décès lundi d'une femme porteuse d'implants mammaires Poly Implant Prothèse.

Ces implants ont fait l'objet d'un retrait du marché courant 2010 par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). L'autorité du médicament avait alors constaté un taux de rupture de ces implants deux fois supérieur à la norme qui veut que les implants mamaires ont une durée de vie moyenne de 10 ans. «Cette décision de retrait du marché faisait suite à une augmentation du nombre de ruptures prématurées de ces implants mammaires et à la mise en évidence (...) de l'utilisation d'un gel de remplissage à base de silicone différent de celui qui avait été déclaré dans le dossier de conception et de fabrication de ces implants», détaille ainsi l'Afssaps sur son site internet.

Suite à cette décision des autorités médicales, une enquête avait été ouverte par le pôle santé du parquet de Marseille en mars 2010. Les enquêteurs avaient découvert que le silicone utilisé par la société PIP n'était pas à usage médical mais industriel et que les incidents étaient dues à des fuites à travers l'enveloppe de l'implant qui pouvait être fragilisée et même rompre.

«Suintement du gel à travers l'enveloppe»

L'Afssaps avait recommandé un renforcement de la surveillance des femmes porteuses de ces implants mammaires mais n'avait en revanche pas identifié de risque pour la vie des patientes. Edwige, la femme décédée lundi, avait en effet contracté un lymphome (un cancer du système lymphatique) au contact des implants défectueux.

«Les résultats des dernières analyses permettent d'écarter un effet génotoxique du gel PIP utilisé», expliquait encore jeudi matin l'Afssaps sur son site internet. «Par ailleurs, les dernières données de vigilance confirment le phénomène de suintement du gel à travers l'enveloppe. L'Afssaps recommande donc aux femmes porteuses d'implants en gel PIP de consulter leur médecin tous les 6 mois pour réaliser un examen clinique et une échographie des seins et des zones ganglionnaires situés sous les bras».

En septembre 2010, Roselyne Bachelot alors ministre de l a Santé avait annoncé que les frais chirurgicaux et médicaux des femmes porteuses de ces implants défectueux seraient pris en charge par la Sécurité sociale. Les autorités estiment qu'environ 30.000 femmes sont porteuses de ces implants dans l'hexagone et que les produits de la société française, auparavant troisième fabriquant mondial, ont été exportés en Espagne ainsi qu'en Grande-Bretagne. 1.400 plaintes ont d'ores et déjà été déposées à Marseille par des femmes porteuses de ces implants.

La société PIP a été placée en liquidation judiciaire en mars 2010: aucun implant de la marque PIP n'a plus été commercialisé depuis cette date.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 11:24
Depuis si longtemps (plus de 30 ans), les États quels qu’ils soient vivent en dépensant plus que ce qu’ils ont « en caisse », accumulant les dettes.

Les citoyens sont en droit de demander aux politiques de tout bord des comptes… Sauf que les citoyens  eux-mêmes étaient et sont toujours exigeants : protection sociale, dépenses de santé, RMI, RSA, retraite... tout est payé par l'État, mais par des emprunts.

Nous voici à la limite financière de ce système où l’exigence des Français voisine avec la démagogie des politiques. Si les politiques se rendent compte que la situation ne peut durer ainsi et le récent discours du Président de la République à Bordeaux illustrait cette prise de conscience, les Français tardent un peu plus, ils continuent à demander plus.

« Pourquoi s’arrêteraient-ils ? » me direz-vous ! Les socialistes, bien que conscients promettent toujours plus (embauches multiples, « salaires » pour les jeunes, prestations sanitaires accordées jusqu'aux étrangers en situation irrégulière...) : la France est bonne fille !

Dans ce contexte, la majorité doit dire la vérité. C’est le sens du plan qui nous a été présenté : 8 à 10 milliards d'euros d’économies. C'est à peine suffisant pour que la France diminue son endettement. Ce ne sont pas les agences de notations qui sont fautives, mais l’État et les Français.

Les solutions les plus invraisemblables sont avancées par les socialistes : Abandon de nos créances, cessation de paiement… Ces deux arguments sont imparables... Quels créanciers accepteraient de ne plus être remboursés ? Il ne s’agit pas de la Chine ou des USA, mais de très nombreux pays souvent en voie de développement qui détiennent nos créances… Nous nous exclurions de tout commerce international, nous serions au ban de la société internationale… Irresponsable.

Quant à nous déclarer en faillite, quelle idée ! il faudrait continuer à vivre et à accumuler nos dettes. De nouvelles dettes si nous voulions vivre de la même façon. A qui emprunter alors, dans un tel contexte ? Qui voudrait nous prêter des fonds ? Personne…

Ce plan aussi difficile soit-il est indispensable pour sauvegarder notre train de vie, notre protection sociale, nos  retraites… Il va falloir accepter ce plan et définitivement réduire notre budget, enfin revenir à la réalité de la vie, même si des échéances politiques fondamentales arrivent ces prochains mois.

Les Français auront à choisir entre la vérité et le mensonge. Comme ces derniers jours ont été révélateurs !! D’un côté François Hollande, incapable de dire quoi que ce soit, caressant le « cul des vaches », évitant de parler du G 20, de la crise, vivant dans une bulle et Nicolas Sarkozy, travaillant jour et nuit, menant le G 20 et les chefs d’États, arrivant à trouver des solutions, même si elles ont été difficiles à accepter pour beaucoup. Ce qui est important c’est la mesure ; l’équilibre entre la justice fiscale, l’espoir d’une reprise.

Nous vivons une guerre économique. Si nous échouons, notre vie sera dramatiquement affectée. Si nous réussissons, un espoir peut naître. La vie, la politique, l’économie ne seront plus comme elles étaient auparavant. Nous entrons dans le XXIème siècle véritablement ; les facilités sont derrière nous.

Ne croyez pas les socialistes, ils mentent
Acceptez les efforts, s’ils sont partagés.



Pr Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre
Député de Paris
 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 11:20

 

Société | Ajouté le 22.11.2011 à 11H07
Voici la dernière nouvelle du front (de gauche) : des grandes écoles, faisons table rase... En effet, il est insupportable pour l’idéologie de gauche qu’une école puisse sélectionner les élèves et surtout faire en sorte qu’ils trouvent aussi bien en France qu’en Europe ou même dans le monde des emplois de cadres, d’ingénieurs ou autre.

Il est infernal pour la gauche que ces écoles soient payantes (même si les bourses, les prêts étudiants et autres formules à taux très réduits se sont largement développés et on le comprend : pourquoi ne pas fidéliser une clientèle jeune et prometteuse ?).

La conséquence de cette constatation plutôt en faveur des grandes écoles est simple : il faut les supprimer, les intégrer dans l’université et faire comme le veut depuis toujours la gauche : une politique égalitariste. Le bac pour tous, mais surtout pas plus que le bac... et passe le rouleau compresseur : tout le monde doit être mauvais, tout le monde doit être traité de la même façon. A bas les classes de niveaux ralentissons les bons.

Dans peu de temps, si la gauche venait malheureusement au pouvoir, les étudiants français n’auraient plus le droit de partir aux Etats-Unis ou en Angleterre passer un semestre ou une scolarité complètre. Pensez : l'Angleterre : c'est « Ox-bridge et autres Eton ! Contre « Harry Potter, voici une nouvelle chasse aux sorcières. Il serait inacceptable que ces jeunes puissent espérer s’en sortir. C’est vrai l’université est extrêmement peu chère en France, c’est vrai aussi qu’elle n’est pas bonne. Le « classement de Shanghai » nous place parmi les plus mauvais. Et pourtant, le budget de l’enseignement supérieur est important, toujours plus important, alors que les résultats ne sont toujours pas meilleurs.

Il y a fort longtemps, la loi Devaquet avait instauré une entrée payante à l’université en affirmant qu’il fallait bien entendu développé des bourses et que l’idéal eut été 50 % de boursiers et 50 % de non boursiers. C’était une idée simple, performante, qui correspond à ce qui se passe dans tous les pays du monde.

Attention ! Cette volonté égalitaire qui fait que les jeunes doivent s’aligner sur les plus mauvais, que les universités ne sont pas bonnes, est stupide et entraînera deux types de conséquences.

D’une part, une chute de plus en plus rapide de nos universités même si heureusement Valérie Pécresse a réussi à faire accepter leur autonomie. Autonomie qui n’est pas complète mais nécessaire. Autonomie critiquée par la gauche qui dit-elle la supprimera si elle revient au pouvoir.

Mais l’autre conséquence est beaucoup plus grave en ce qu’elle obère l’avenir. La crise économique, la guerre économique qui frappe nos pays ne pourra être gagnée que par l’intelligence. Elle ne sera gagnée que grâce aux universités modernes, aux centres de recherches qui produiront les « munitions intellectuelles » pour gagner cette guerre.

Une nouvelle fois la gauche se trompe. A force de vouloir cet égalitarisme dans tous les domaines, elle abaissera la France et risque de la faire disparaître.

Pr Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 11:08
Société | Ajouté le 23.11.2011 à 16H00
Connaissez-vous les Albums de Martine ? Martine à la plage, Martine en vacances... Une nouvelle collection vient d'être lancée par les éditions EELV : Eva.

Il y a quelques jours, à entendre les amis d’Eva Joly, celle-ci n’aurait pas participé à l’accord entre les verts et les socialistes, d’ailleurs elle le réprouve. C’est pour cette raison qu’elle est partie « au vert ». Voici Eva en vacances. Curieuse façon de faire... « campagne » ! voici le premier épisode : « Les vacances d'Eva ».

Eva est à la tête d’un mouvement « Europe Ecologie Les Verts », elle doit défendre les idées de ce mouvement, voici maintenant qu’elle refuse et désapprouve les accords que ce mouvement passe avec les socialistes. Que va-t-elle donc défendre ? Que représente-t-elle ? C’est vrai que « EELV » s’est ridiculisé en tombant dans la basse politique entraînés d’ailleurs par les socialistes qui y pataugent.

Nouvel album : « Eva et la Centrale ». Le nucléaire ? « Je te donne un poste à Paris si tu acceptes qu’on continue l’EPR ». François Hollande voulait supprimer un paragraphe qui le gênait, on en fait une affaire d’état. Ce marchandage grotesque sur le nombre de centrales à supprimer et le nombre de circonscriptions à donner est minable. Cette attitude tant des verts que du parti socialiste est donc plus que condamnable mais elle traduit la psychologie de François Hollande.

En effet, cet homme n’est pas un chef, il n’a pas d’objectif pour notre pays, son seul objectif est de tenter d’être élu Président de la République, peu importe la façon et peu importe pourquoi faire. Voici l'heure de la revanche des socialistes et de François Hollande qui a été tellement humilié par ses amis socialistes lorsqu’il était Premier Secrétaire. Le voici en pleine lumière, malheureusement pour lui, fatalement.

Comment les Français pourraient-ils accepter qu’en pleine guerre économique, alors que pour mener cette guerre, l’énergie sera un des moyens les plus importants, on puisse pour des raisons purement électorales, négocier, supprimer des centrales donc abandonner notre souveraineté énergétique ? C’est absolument honteux, inacceptable et dommageable.

Quant aux Verts, ils ont montré leur vraie nature également, ils sont « dans le fruit », politiciens, petits politiciens ! Ils se drapaient dans une idéologie -certes sectaire-, tels des préteurs romains : la sortie du nucléaire quoi qu’il arrive. Voici qu’ils négocient, acceptent, tergiversent, uniquement pour avoir des places. Pitoyable !

Heureusement, en face nous avons une politique cohérente qui peut parfois être mal comprise mais qui demeure une ligne politique de défense notre pays, de son indépendance énergétique et peut-être aussi le nerf de la politique.

Troisième album, « Eva et la guerre des boutons ». Eva Joly, toujours égale à elle même, a finalement tiré au canon sur François Hollande. Il faut reconaitre que ce qu’elle a dit n’est pas faux : ce marchandage entre les Verts et le parti socialiste est absolument invraisemblable. Quels sont les termes de cet accord ? 30 sièges, Paris où des circonscriptions socialistes seront offertes. Autant de députés sortants, méritants -je le dis- poussés vers la sortie pour des « combinazione », des ennuis à Lyon pour les socialistes, tout ça à cause d’une tentative désespérée d’accord entre Europe Ecologie les Verts et le parti socialiste !

Voici donc Eva Joly remise sur les rails. Elle va mener une vie dure à François Hollande, aggravant un peu plus la confusion autour du pacte maudit ! En effet, comment expliquer, après ces paroles et une campagne qui s'annonce pour le moins boiteuse avec le Parti socialiste, qu’ils puissent un jour gouverner ensemble ? Autant déjà imaginer « Eva chez les pieds nickelés ».

Du bout des lèvres, voici qu'Eva annonce se rallier à François Holllande. J'attends avec impatience « les petites phrases d'Eva » pour compléter la collection, après "Des défections chez Eva", suite à la démission de Yannick JADOT, son porte parole. Nous allons au fur et à mesure du déroulement de la campagne entendre dans la bouche d’Eva Joly de véritables propos gauchisants. Elle va demander comme Montebourg, la démondialisation, la disparition de l’Europe… Bref, un programme totalement incompatible avec celui du PS et pourtant, comme sur une publicité Benetton, ils s’embrassent sur la bouche !

Décidément François Hollande n’est pas un leader, tout au plus un chef de parti comme il l’a été pendant plusieurs années. Quand on disait au départ que François Hollande bénéficiait de l’enthousiasme des Français simplement parce qu’il n’avait pas parlé et que personne ne le connaissait. Maintenant que les Français apprennent à le connaître, ses chances s’amenuisent au fur et à mesure qu’il parle et pourtant il faut bien qu’il s’exprime !

Pr Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre
Député de Paris
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