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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 16:46

Société


Une étude menée pendant un an, notamment à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, révèle que les préceptes de l’islam remplacent de plus en plus les valeurs républicaines dans nos banlieues. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine (UMP), réagit à ce constat en lançant un cri d’alarme.

Xavier Lemoine, maire de Montfermeil
Xavier Lemoine, maire de Montfermeil SIPA/JEROME MARS

FRANCE-SOIR L’étude de l’Institut Montaigne (lire encadré) affirme que l’islam a pris le pouvoir dans nos banlieues. Partagez-vous cette analyse ?
XAVIER LEMOINE Oui ! Je le dis depuis des années. L’islam s’est implanté dans nos quartiers. On en prend enfin conscience. Sauf que les remèdes avancés par l’Institut Montaigne – mettre plus d’argent dans les quartiers – ne sont pas les bons. De l’argent, depuis trente ans, on en a mis beaucoup dans les banlieues. Le problème, c’est que la République n’a eu aucune exigence vis-à-vis des populations accueillies. Installées en France, beaucoup d’entre elles continuent à vivre et à se comporter comme dans leurs pays d’origine, avec leurs langues et leurs coutumes, refusant nos valeurs, notre histoire et notre culture.

F.-S. Avez-vous des exemples ?
X. L. Dans ma ville, on a dépensé des sommes énormes pour que les populations étrangères s’intègrent. Mais des familles qui vivent en France depuis 10, 20 ou 25 ans ne parlent toujours pas français. Elles ne souhaitent pas s’intégrer, et la République laisse faire. Résultat : une multitude de communautés ethniques vivent chez nous en totale autarcie, entre elles, en dehors de nos règles et de nos valeurs.

F.-S. Notre pays est pourtant très attaché à ses valeurs républicaines !
X. L. Oui, mais par angélisme on a laissé ces communautés s’organiser entre elles. Sous prétexte de respecter leurs cultures, on n’a pas exigé le respect de notre culture. On a été pris en otages. Ce que je dis, ce n’est ni du racisme ni de la discrimination. C’est du bon sens. Il faut défendre les valeurs qui ont fait la France.

F.-S. Refuser de s’intégrer, ça veut dire quoi ?
X. L. Par exemple, ne pas parler français. La plupart des enfants des quartiers ne parlent pas français à la maison. Ils parlent la langue et ils regardent la télévision du pays d’origine de leurs parents. Dans les cours de récréation de ma ville, il y a 40 à 50 nationalités différentes. Et, là encore, chacun parle la langue d’origine des parents. Les mercredis et les samedis, ces mêmes enfants sont pris en charge par les écoles coraniques ou les associations tenues par leurs ambassades. Les établissements publics sont de moins en moins utilisés.

F.-S. Quelles conséquences pour ces jeunes ?
X. L. Elevés dans leurs ghettos communautaires, ils n’adhèrent pas à nos valeurs. Et quand ils arrivent dans le monde du travail, ils ne sont pas « employables ». Ce n’est pas une question de formation, mais de « savoir être », de comportement, de codes sociaux.

F.-S. Quelles conséquences pour notre pays ?
X. L. C’est l’éclatement de la République ! Les politiques, les associations et les médias doivent comprendre que nous ne sommes pas au pays des Bisounours. Récemment, un imam est venu me voir et il m’a dit : « Monsieur le maire, en 2014 vous serez peut-être encore réélu, mais en 2020 ce sera nous. C’est mathématique, car nous serons majoritaires. »

F.-S. Je ne comprends pas…
X. L. Cet imam faisait allusion au basculement démographique qui, selon lui, se produira en France. Déjà, en Seine-Saint-Denis, que constatons-nous ? Sur le 1,5 million d’habitants recensés, 500.000 sont titulaires d’une carte de séjour, 500.000 sont français en vertu du droit du sol ou des naturalisations et donc sans aucune ascendance française, les 500.000 autres, Français ayant des ascendances françaises, plutôt vieillissants et « déménageants ». Or le taux de natalité des deux premiers tiers est le double de celui du dernier tiers. C’est inéluctable, la bascule démographique s’accomplit, comme le décrit très bien Christopher Caldwell dans son récent livre, Une révolution sous nos yeux.

F.-S. On aborde là un sujet tabou. Que proposez-vous ?
X. L. La France doit exiger trois choses de la part des populations qui s’installent chez nous : la connaissance du français, la connaissance et le respect de nos coutumes, et la connaissance et le respect de notre histoire. Actuellement ce n’est pas le cas, et c’est dangereux. Nous n’enseignons même plus notre histoire à l’école. Il est temps d’être lucide et responsable.

F.-S. Que faire si certains refusent de se plier à vos trois exigences ?
X. L. J’ai été récemment au Danemark et en Suède. Là-bas (des pays culturellement plutôt à gauche), les étrangers ont six mois pour apprendre la langue du pays, ses valeurs fondatrices et son histoire. Si vous ne possédez pas ces trois éléments essentiels, vous n’avez pas accès au numéro d’immatriculation qui vous donne droit à la Sécurité sociale, aux aides sociales, au logement, au travail.

F.-S. En France, imposer ces trois critères aux étrangers, est-ce possible ?
X. L. Bien sûr que c’est possible ! C’est même indispensable, si nous croyons en nos valeurs. Quand j’en parle en privé avec des élus de gauche, ils sont d’accord avec moi. Sur le terrain, les maires de gauche font le même constat que moi. Ils ont déjà fait évoluer le discours du PS… mais ils n’osent pas encore le dire publiquement. Le plus lucide et courageux d’entre eux, c’est Manuel Valls, bien mal récompensé par les résultats des primaires.

L’Institut Montaigne

Cette étude, intitulée Banlieue de la République, a été publiée par l’Institut Montaigne, un groupe de réflexion sur l’évolution à long terme de notre société. Il regroupe des universitaires, des hauts fonctionnaires, des représentants de la société civile, des syndicalistes, des chercheurs, des chefs d’entreprise. Institut indépendant, il bénéficie d’un budget annuel de 3 millions d’euros, alimenté uniquement par des dons privés.

Propos recueillis par Patrick Meney
C'est sur France Soir !
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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 11:04

      Bonjour à tous,  Une petite histoire !

 

 Ça y 'est j'ai reçu mon excès de vitesse, 92 km/h au lieu de 90 sur une double voie à 23h28.


   Je suis un délinquant, et parce que je suis un délinquant j'ai dû m'acquitter de 45 euros et 1 point de mon permis m'a été retiré.

 

 Ce permis m'avait été attribué en son temps à titre permanent ce qui n'est plus le cas avec la législation sur le permis à point qui est intervenue bien après l'obtention de mon permis.Ce qui tend à prouver que demain une législation nouvelle peut me supprimer partiellement ou totalement ma retraite, comme cela vient d'être fait en Grèce.

 

 Dans le même temps où je me faisais flasher, une équipe de gendarmerie (que je paie) qui avait mis en place un radar mobile arrêtait Momo qui s'est fait radariser à 142 km/h au lieu de 90 dans une voiture volée et n'ayant jamais passé son permis. 

Le lendemain, Momo en comparution immédiate assisté d' un avocat désigné d'office (que je paie) a été condamné par le juge (que je paie) à 2 mois de prison avec sursis et à 0 euro d' amendecar non solvable. Cela fait des économies à la CAF (que je paie).


Bien entendu il n'a pas eu de retrait de point sur le permis qu'il n'a pas encore passé.

Et Momo est rentré tranquillement à la maison, il n'a pas dépensé un centime et pourra recommencer jusqu'à ce que sa peine ait atteint au moins 2 ans de prison ferme (peine qui, en France, commence à être exécutoire). Ouf ! J’ai économisé les frais de prison (que je paie)

Ayons une pensée émue pour le propriétaire de la voiture volée qui se bat avec la justice pour ne pas payer les nombreuses contraventions de radar fixe qu'il a reçu.


Vive la république,


vive la France! 


Alain GOUHIER

 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 10:43

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai participé vendredi dernier à la cérémonie d’accueil des nouveaux Nantais rassemblés au Parc de la Chantrerie.

 

 

accueil des nvx nantais 14 09 12 1J’ai pu rencontrer de nombreux nouveaux arrivants, tous déjà fortement attachés à notre ville. Qu’ils viennent de région parisienne, d’Orléans, de Bordeaux, ou de l’est de la France, ils apprécient tous l’ouverture d’esprit des Nantais, l’accueil chaleureux qui leur a été réservé et les nombreuses qualités de notre ville.

 

Avec mes collègues Sophie Jozan, Sophie Van Goethem et Élisabeth Dibon-Poquet nous apprécions particulièrement ces moments de rencontres, de discussions informelles, d’échanges chaleureux.

 

Nos discussions ont beaucoup tourné autour de l’emploi, du cadre de vie, des transports en commun (et de leur coût) et aussi bien sûr autour de la déception de nombreuses personnes après l’élection de François Hollande.

 

J’ai été très surpris par le nombre de personnes présentes vendredi soir qui m’ont dit combien elles avaient été trompées, combien le volontarisme et la détermination du prédécesseur de François Hollande leur manquaient. J’ai pu mesure aussi à quel point ces nouveaux Nantais doutaient des capacités du Premier ministre a engagé notre Pays dans les réformes dont il a besoin, à faire preuve de courage en disant la vérité aux Français.

 

Finalement, celles et ceux que nous avons rencontré au cours de cette très belle soirée étaient parfaitement représentatifs de ce que l’on peut attendre partout ailleurs : déception, scepticisme et inquiétude.

 

C’est aussi pour cela que cette soirée était importante : elle a permis des rencontres, de créer du lien, ce qui est extrêmement important dans la période que nous traversons.

 

accueil des nvx nantais 14 09 12 2

Par Julien BAINVEL Publié dans : Ouvrez la à Nantes !

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 09:59
Henri Guaino : "Avec la crise, le gaullisme est plus que jamais d'actualité"

Henri Guaino, Michèle Alliot-Marie, Bernard Accoyer et d'autres élus UMP défendent leur motion "gaulliste" en vue du congrès de l'UMP. La question de la place de la France au sein de l'Europe est un point central de leur philosophie.

Une certaine idée de la France
Publié le 27 septembre 2012

 
Les adhérents de l'UMP sont appelés à voter le 18 novembre pour des motions qui deviendront les différents mouvements du parti.

Les adhérents de l'UMP sont appelés à voter le 18 novembre pour des motions qui deviendront les différents mouvements du parti. Crédit Reuters

Atlantico : Avec Michèle Alliot-Marie, Bernard Accoyer et d'autres parlementaires, vous défendez une motion gaulliste, en vue du congrès de l'UMP en novembre. Quelles sont vos valeurs et vos propositions ?

Henri Guaino : C'est très simple : notre motion fait explicitement référence au gaullisme. C'est une prise de position pour l'avenir : nous aurons des débats sur le rôle de l’État, sur la place de la nation, sur la souveraineté du peuple par rapport aux corps intermédiaires, sur l'Europe. Il y a la des lignes de partage qu'il faudra surmonter.

Se référer au gaullisme a-t-il toujours un sens aujourd’hui, dans une économie ouverte et mondialisée ?

Cette question est assez amusante : on ne la pose jamais à des libéraux, dont l'idéologie date de la fin du XVIIIe siècle. Il en va de même pour le socialisme. On fait toujours un procès en "ringardisme" ou en  "passéisme" au gaullisme, alors que dans les grandes idéologies politiques, elle est la plus récente, puisqu'elle date seulement du XXe siècle. Le gaullisme est plus compliqué à cerner car ce n'est pas une doctrine ou une religion. Il n' y a pas de "catéchisme" du gaullisme.

Le gaullisme est une histoire, celle du général de Gaulle, de 1940 à son départ du pouvoir en 1969. On est gaulliste lorsqu'on pense que cette histoire à encore une signification morale et politique aujourd'hui. Pour ma part, je pense que c'est le cas, et encore plus depuis la crise. Vous croyez vraiment que dans le monde d'aujourd'hui, l’État n'a plus sa place ? Vous croyez vraiment que l'idée qu'il n'a plus aucun moyen d'action, qu'il ne peut plus rien, qu'il ne fait plus rien, est une idée raisonnable ? Quel sera l'instrument de la volonté collective s'il n' y a plus d’État ? A part l'Europe, y a-t-il une seule région du monde où on s'acharne à détruire l’État ?

On sort de trente ans durant lesquels on nous a expliqué qu'il fallait un État minimum recentré sur ses fonctions régaliennes. Mais lorsque Nicolas Sarkozy sauve Alstom, ce n'est pas une fonction régalienne... Je crois que la crise a fait renaître l'idée d’État. On peut avoir différentes conceptions de l'État : une conception bureaucratique et envahissante, omnipotente, mais également une conception républicaine d'un État ayant une autorité, étant capable d'intervenir lorsqu'il le juge nécessaire. L'État gaulliste, l'État des "Lumières" peut être entrepreneur et porteur d'espoir ! L’État doit être capable d'intervenir lorsque l'intérêt du pays est en cause. Le gaullisme, c'est le refus du laisser-faire. L'affirmation de la volonté politique, de sa primauté sur tout le reste. La politique de la France ne doit pas se faire à la corbeille comme disait le général de Gaulle. Les marchés ne doivent pas décider à la place des peuples. Cela n'a jamais été autant d'actualité depuis que la crise a démontré la catastrophe où nous menait l'abdication des politiques devant la toute puissance des marchés.

De même, l'idée de nation, défendue par la général de Gaulle, n'a jamais été autant d'actualité. A part en Europe, connaissez-vous un endroit où on essaie d'effacer la nation ? Dans le monde entier, les nations s'affirment ou se ré-affirment. Elles protègent leurs frontières, leurs emplois. Certes, il y a plusieurs conception de la nation : la conception fermée, étriquée, nationaliste, mais aussi une conception généreuse, avec la nation comme destinée généreuse, collective. On va aussi avoir des débats sur l'unité et l'indivisibilité de la République. Nous sommes contre le communautarisme, les féodalités. Je suis contre une décentralisation qui veut faire émerger des principautés.

Le général de Gaulle, adepte d’une politique keynésienne et soucieux de l’indépendance de la France, aurait-il accepté le carcan budgétaire et la perte de souveraineté que le traité budgétaire européen impose à la France ? 

Je me refuse à imaginer ce que le général de Gaulle aurait fait s'il était encore vivant. Ne faisons pas parler les morts. Maintenant, si vous me demandez, à moi, si je trouve raisonnable de faire des politiques d'austérité à tout va en pleine récession,  je vous répondrais non. Pour autant, le traité budgétaire n'est pas un carcan, pas plus que ne l'était le traité de Maastricht, auquel j'ai pourtant voté "non". Le nouveau traité n'implique aucun abandon, aucun transfert  de souveraineté. C'est ce que Nicolas Sarkozy s'était acharné à préserver lorsqu'il l'a négocié avec Angela Merkel. Le Conseil constitutionnel l'a confirmé, la Cour de Karlsruhe aussi. Il n' y a pas d'abandon de souveraineté. François Hollande, qui nous expliquait que c'était un abandon de souveraineté et qu'il ne le ratifierai pas, nous explique aujourd'hui que ce n'est pas un abandon de souveraineté et qu'il faut le ratifier tel quel.

 Ce traité semble pourtant être un premier pas vers l’Europe fédérale que vous récusez dans votre motion...

Non, le premier pas vers l'Europe fédérale était le traité de Maastricht. C'était à mon avis, une erreur. Mais il n' y a aucune manière aujourd'hui d'empêcher un parlement de voter un budget tel qu'il l'entend. La règle d'or est un problème franco-français. Ce n'est pas la Cour de justice européenne qui vérifiera si elle est bien appliquée, c'est le Conseil constitutionnel français. On ne remet notre souveraineté à personne. Après, je vous concède volontiers que je ne suis pas emballé par l'idée que ce soit le Conseil constitutionnel qui décide de la politique économique de la France.

Mais les règles ne gênent pas si on est assez intelligent pour les appliquer avec un certain pragmatisme, quand la situation ne permet pas d'en respecter la lettre. J'observe qu'au moment de la crise de 2008, malgré les critères de Maastricht, malgré l'orthodoxie allemande et les consignes de la banque centrale, tout le monde a reconnu que dans des circonstances exceptionnelles, il fallait assouplir les règles. On ne pouvait pas, dans ces circonstances-là, les respecter. On a signé un traité de Maastricht qui interdit à la Banque centrale d'intervenir sur les dettes publiques et on l'a déjà violé au moins trois fois depuis le début de la crise. Il faut appliquer les règles en tenant compte des réalités de l'économie.

Nicolas Sarkozy, que vous avez conseillé, était-il gaulliste ?

Je ne donne pas d'étiquettes aux uns et aux autres. Mais, je suis devenu sarkozyste parce que j'étais gaulliste. J'ai retrouvé, dans ce que nous avons fait, beaucoup de choses qui étaient conformes aux leçons que j'avais tiré du gaullisme. Je pense que Nicolas Sarkozy a été le plus gaullien des présidents de la République depuis Georges Pompidou, parce qu'il a été le premier depuis longtemps a récuser le laisser-faire et à croire en la volonté politique. Il n'a jamais bradé les intérêts de la France, il ne sait jamais posé pendant cinq ans la questions de savoir si les mesures qu'il prenait étaient de droite ou de gauche. Sa politique a été tout à fait fidèle aux engagements qui sont les miens et elle a fait jouer à la France son rôle singulier dans le monde comme elle ne l'avait pas fait depuis bien longtemps.

Les gaullistes semblent perdre de l’influence dans une UMP qui devient plus libérale, centriste et européenne. Comment allez-vous regagner du terrain ?

Je pense que les militants sont majoritairement gaullo-bonapartistes. Ce n'est pas forcément le cas des élus, mais c'est tout le problème de toute la politique française : la distorsion entre les peuples et ceux qui les dirigent. Aujourd'hui, les élus sont déconnectés de la base militante du mouvement, et à fortiori des sympathisants. Il faut réduire cette distorsion par l'appel au peuple : "la souveraineté du peuple à condition qu'elle ait les moyens de s'exprimer !", disait le général de Gaulle. C'est peut-être aussi l'un des enjeux de la reconstruction de l'UMP. Au moment des parrainages, l'expression de la souveraineté du peuple a été un peu difficile. 

Justement, vous n'avez pas pu vous présenter à la présidence de l'UMP. Cette motion est-elle aussi, pour vous, l'occasion de prendre une revanche ? 

Non, je veux porter les valeurs du gaullisme à l'UMP. J'ai participé à cette opération de parrainage, bien que je constate que les règles étant ce qu'elles sont, on se retrouve dans une situation ridicule où il n'y a que deux candidats pour un scrutin prévu à deux tours. C'est d'ailleurs un échec, car les gens qui avaient prévu ce verrouillage misaient, à mon avis, sur le fait qu'il n'y aurait qu'un seul candidat. Ce n'est pas une revanche, je continue maintenant mon combat par les moyens qui me sont donnés.

 Apporterez-vous, néanmoins, votre soutien à l'un des deux candidats ?

Le moment venu, je dirais peut-être pour qui je vote comme président du parti, mais pas comme candidat à la présidentielle de 2017, ni comme leader charismatique ou idéologue en chef.

Propos recueillis par Alexandre Devecchio

 

MOTION PROPOSEE PAR LES GAULLISTES

 

Alors que des bouleversements sans précédent affectent l’Europe et le monde, c’est dans les valeurs du gaullisme que nous voulons puiser l’inspiration qui nous permettra de construire l’avenir.

Pendant des années, cette référence a pu paraître à certains démodée, en porte à faux avec l’évolution du monde. Mais alors que la mondialisation connaît sa première grande crise et que le tragique de l’Histoire s’impose de nouveau à nous, une certaine idée de l’Homme, de l’Etat, de la Nation et de la République redevient d’actualité.

Nous avons la conviction, qui était celle du Général de Gaulle, que la politique peut et doit encore influencer le cours de l’Histoire et qu’elle ne doit pas suivre l’économie et la finance mais les précéder.

 Au cœur des valeurs gaullistes, il y a l’Homme.

 Nous voulons l’égalité des chances et le mérite républicain. Nous récusons l’égalitarisme, le communautarisme et les quotas.

Nous respectons toutes les croyances mais nous refusons tout ce qui pourrait porter atteinte à l’égalité de l’homme et de la femme et à la laïcité.

Nous voulons que les droits soient assortis de devoirs et que ces devoirs soient respectés.

 L’apprentissage de ces valeurs commence à l’école. L’école doit retrouver son statut de creuset de l’unité de la nation, de source de la réussite de chacun.

 L’égalité et la dignité passent par le travail.

Nous considérons le travail comme une valeur. Nous voulons que le travail soit encouragé et respecté et que chacun puisse vivre de son travail.

Nous ne souhaitons pas qu’il y ait moins de riches mais moins de pauvres, moins de chômeurs, moins d’exclus. Nous voulons plus d’entrepreneurs, plus de créateurs.

Nous défendons la liberté d’entreprendre, le respect de la propriété de chacun et le droit de transmettre à ses enfants le fruit de son travail. Mais nous voulons aussi la participation, l’association « capital-travail ». Le gaullisme a refusé la lutte séculaire entre l’organisation capitaliste et un système collectivisé et a mis en avant l’association capital-travail, la participation. Elle doit devenir le moteur de notre économie de production.

Nous voulons la solidarité et la justice sociale. Ceux qui ne peuvent travailler du fait de l’âge, la maladie, l’usure, doivent en bénéficier. Nous ne voulons ni de la lutte des classes ni de la guerre aux pauvres mais nous récusons l’assistanat et les abus qui minent moralement la République.

Etre gaulliste, c’est défendre les institutions de la Vème République.

Nous avons la conviction que l’Etat doit avoir une autorité qui la place au-dessus des corporatismes, des féodalités et des communautés.

Nous voulons un Etat avec moins de lourdeurs, moins de guichets, moins de bureaux. Mais nous récusons un Etat minimum qui ne pourrait plus rien faire, plus rien accomplir, plus rien entreprendre. Nous récusons le laisser-aller et le laisser-faire.

Nous voulons que les lois de la République soient appliquées à tous et partout. Nous récusons le laxisme et l’attention plus grande portée au délinquant plutôt qu’à la victime.

Nous voulons la décentralisation mais pas les principautés.

Nous ne voulons pas qu’entre l’Europe et les régions, un jour, il n’y ait plus rien.

Nous voulons un Etat arbitre garant de l’équilibre des territoires et de l’égalité des chances et des droits de leurs habitants. Il faut renouer avec l’aménagement du territoire afin de compenser les handicaps et de préserver le dynamisme du monde rural.

Nous voulons un Etat stratège ayant une vision sur le long terme des évolutions du monde, des exigences de la puissance économique, politique et militaire de la France, de la cohérence nécessaire des efforts et des investissements. Les entreprises ont leur stratégie, mais elle se limite à leurs intérêts. L’Europe a sa stratégie mais elle risque d’ignorer les intérêts ou les besoins des entités territoriales.

 

Etre gaulliste, c’est être attaché à la puissance, à l’influence et à la grandeur de la France.

Nous croyons que la France ne peut être la France sans la grandeur. Nous croyons à sa vocation universelle.

La France a des atouts importants, n’en déplaise à ceux qui la dénigrent systématiquement. Cinquième puissance économique mondiale, son indépendance énergétique grâce au nucléaire, son indépendance stratégique grâce à la dissuasion et à son armée professionnelle, sa capacité de production et d’exportation de denrée agro alimentaires, son excellence dans des domaines du futur comme le spatial, l’aéronautique, les nanotechnologies, le savoir faire des français pour peu qu’on ne décourage pas leur créativité, la francophonie si on sait la promouvoir. Nos territoires d’Outre mer qui portent son image, ses intérêts et ses valeurs vers tous les continents donnent à la France de vraies perspectives.

Nous voulons redonner à notre pays et, à travers lui, à chaque Français, la maîtrise de son destin.

Nous voulons être accueillants mais nous voulons préserver nos valeurs, notre culture, notre modèle de civilisations

Nous voulons l’Europe, mais une Europe qui défend ses intérêts, qui défend ses valeurs, qui défend son mode de vie, qui ne s’ouvre pas sans contrepartie, qui ne s’en remet pas pour fixer son destin à la concurrence et aux marchés.

Nous voulons une Europe où nous décidons ensemble et nous récusons l’Europe des institutions supranationales qui déciderait de tout à la place du peuple français.

Nous récusons l’Europe fédérale qui ferait disparaître les nations.

Nous voulons relancer l’Europe de la Défense. Nous voulons améliorer le fonctionnement des institutions avant de reprendre l’élargissement. Il faut retrouver l’adhésion des peuples en respectant l’identité, la souveraineté et les aspirations des nations.

 Nous ne voulons pas que les idées et les valeurs pour lesquelles nous nous sommes engagés en politique soient sacrifiées. De ces idées, de ces valeurs nous ne devons pas hésiter à débattre au sein de notre mouvement. Notre famille politique n’en sortira pas affaiblie mais renforcée.

Avec vous, nous avons la conviction que les valeurs nationales et républicaines sont toujours déterminantes pour l’avenir et le renouveau. Nous aspirons à la restauration de l’autorité d’un État centré sur ses compétences, à l’ardente obligation de défendre les valeurs républicaines de réussite, de travail, d’effort et de promotion au mérite.

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:19


Christiane Taubira et la gauche en général sont stupéfiantes.

J’ai entendu un homme de gauche éminent nous dire que l’incarcération ne devait pas être considérée comme une punition, mais comme une réinsertion.

Je regrette infiniment l’inversion des valeurs. Lorsqu’un homme ou une femme transgresse de façon violente les lois de la République, cette personne doit commencer par être puni, sinon la prison n’a plus d’intérêt, d’objectif. Incarcérer quelqu’un, c’est le punir, l’extraire de la société pour qu’il ne nuise plus.

C’est pour cela que Christiane Taubira se trompe, à force de vouloir aménager les courtes peines, autrement dit les supprimer. A force de vouloir se mettre du côté des délinquants, en oubliant totalement les victimes, Christiane Taubira se trompe aussi.

Certes, nos prisons sont dans un état lamentable et il est urgent que la dignité humaine de celles et ceux qui sont incarcérés soit respectée et préservée. Bien entendu, il faut qu’au cours de l’incarcération, il puisse y avoir une tentative de réinsertion en apprenant un travail aux détenus ou malheureusement, plus simplement, en leur apprenant à lire, écrire et compter, car beaucoup d’entre eux ou d’entre elles sont illettrés.

Il faut donc bien comprendre les raisons de l’incarcération et ne pas être systématiquement du côté des criminels, des violeurs ou des malfrats. En effet, les psychologues, les psychiatres, certains philosophes ont toujours trouvé des excuses aux délinquants. J’ai entendu dire qu’untel était bipolaire et qu’il n’était donc peut-être pas tout à fait normal d’un point de vue psychiatrique, que l’autre avait des crises de colère qui s’approchaient plutôt de la psychiatrie.

Mais tuer quelqu’un est-il un acte normal ? Il sera toujours possible de trouver une « anormalité » à celui qui vole un collier dans la rue, ne serait-ce que par sa situation précaire, son chômage, ses parents alcooliques, etc.

N’inversons donc pas les valeurs de la République ! Il faut que force reste à la loi, que la victime puisse être indemnisée et le malfrat puni. La réinsertion vient pendant et après.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:16
Les socialistes sont donc contre le cumul des mandats.

Leurs arguments sont simples. Les députés ou les sénateurs ne peuvent pas être en même temps parlementaires et élus locaux. Question de temps, mais aussi question de renouvellement des générations.

Ce cumul est déjà règlementé depuis longtemps. J’ai déjà dit que j’étais pour que les parlementaires puissent exercer un mandat national et un mandat local. Ce dernier mandat leur permet de rester au contact de la vie réelle de leurs concitoyens.

L’inverse nous conduirait à une coupure dangereuse avec les réalités et conduirait inévitablement à l’instauration du scrutin proportionnel, règne des partis politiques, ce que je ne souhaite pas et qui dévaloriserait l’esprit de la Ve République. François Mitterrand avait en son temps instauré le scrutin proportionnel pour que la droite n’obtienne pas la majorité. C’était une « magouille » inacceptable.

Voici maintenant une autre idée stupide avancée par les socialistes. Le cumul serait autorisé, mais le second mandat ne serait pas payé ! Toute la théorie socialiste s’effondre puisque ce cumul existerait.

Déjà, les mandats locaux ne sont pas bien indemnisés (moins que dans tous les pays d’Europe). Il y aurait donc des élus qui exerceraient leur mandat sans être payés tandis que d’autres le seraient.

Deux types d’élus ? C’est une aberration. A force de paupériser la fonction politique, on va parvenir à détruire cette fonction. Etre maire, conseiller général, régional impose des obligations et surtout des responsabilités importantes vis-à-vis des concitoyens, mais aussi vis-à-vis de la loi.

Les socialistes ont l’esprit fertile, mais tirer à boulets rouges sur les élus dévalorise la fonction. La liberté et la démocratie ont un coût qu’il faut assumer. Déjà, François Hollande et ses ministres ont réduit leur indemnité. C’était de la poudre aux yeux, une bonne grosse démagogie. Ne recommençons pas !


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:13
La Chine et le Japon s’affrontent, certes comme dans un théâtre de marionnettes, mais il n’empêche que les slogans brandis sont d’une dureté et d’une haine incroyable. Manifestations à Pékin, manifestations dans d’autres villes. Elles sont organisées, mais démontrent l’antagonisme qui existe de plus en plus fortement entre ces deux pays.

L’Afghanistan n’a jamais été pacifié et ne le sera jamais et le retrait des troupes françaises puis américaines va entrainer un regain de violence comme on en aura jamais vu. Cette violence interne en Afghanistan va très vite déborder sur le Pakistan d’abord, qui est d’une très grande instabilité et d’une grande ambigüité. L’armée et les services secrets afghans sont déjà tous infiltrés par les talibans.

N’oublions jamais que l’Afghanistan est également mitoyen de la Chine et que dans les régions chinoises musulmanes, les révolutions grondent. Les Ouïghours ont déjà été mâtés par les Hans chinois.

L’Iran prépare avec zèle et rapidité sa bombe atomique. Ce ne sera pas simplement pour la mettre dans un musée, mais pour vraisemblablement l’utiliser contre Israël ou même d’autres pays.

Tout le Maghreb et tout le Machreck sont en ébullition par l’infiltration majeure d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et d’autres régimes ou sectes révolutionnaires.

L’Afrique noire, du Nigéria au Mali, tremble à cause des révolutions islamistes d’une grande cruauté. Au Mali, les voleurs ont les mains ou les pieds coupés. Ces images font le tour du monde. Elles sont évidemment faites pour terroriser.

Nous avons ici en France, en Europe, des infiltrations et influences salafistes majeures. Les bandes, pour l’instant, font leurs « gammes », organisant des petites manifestations, testant les réseaux sociaux pour mobiliser, mais progressivement, elles vont devenir de plus en plus agressives, au grand dam des musulmans intégrés dans la population française et modérés.

C’est bien entendu pendant cette période extrêmement délicate que François Hollande et ses amis veulent donner le droit de vote aux étrangers résidant en France. Je suis surpris par le manque de vision et de bon sens des socialistes et de leurs compagnons de route.

Il faudrait au contraire maintenant qu’il y ait une volonté ferme de cohésion européenne, une coordination militaire et une attitude commune vis-à-vis des sectes dangereuses, d’où qu’elles viennent, des immigrations intempestives. Nous en sommes loin car l’idéologie prime.


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre de la Coopération
Député de Paris
 
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:10

 

Pendant sa campagne, François Hollande a tout promis. C’était un programme d’une démagogie folle, alliant la provocation (vote des étrangers) aux promesses illusoires (la croissance), aux mesures sur la vie quotidienne dirigées vers les gogos (blocage du prix de l’essence).

Pour l’essence, on a vu ce qu’il est arrivé. Après une diminution forcée des prix, qui a coûté près de 400 millions d’euros à l’Etat, la voici qui, à peine quelques semaines après, se remet à monter sans que le gouvernement ne puisse rien faire.

Quant au gaz, alors qu’il était prévu, disait François Hollande, qu’il ne bougerait pas, le voici qui se met à monter progressivement, tranquillement et malheureusement.

On pourrait ainsi développer toutes ces promesses insensées qui ont séduit quelques Français qui, avec François Hollande, niaient la crise.

On a véritablement l’impression que le gouvernement va à hue et à dia, sans ligne directrice, uniquement mu par l’incantation.

Moscovici annonce que le chômage baissera parce qu’il le veut. C’est un peu comme la publicité d’une célèbre marque de cosmétique : « parce que je le vaux bien ».

Manuel Valls, qui est le plus fréquentable des socialistes, ne voit rien venir et ne fait pas grand-chose… A part reprendre la politique de Nicolas Sarkozy vis-à-vis des Roms, il est débordé par les manifestations des musulmans et utilise, comme les socialistes, des grands mots pour jeter l’anathème. Comme si cela suffisait !

Aucune action, rien… et le président de la République recommence à se terrer dans l’Elysée, le plus loin possible des micros.

Cela n’est pas tout à fait vrai. Il va serrer des mains, faire des bises, mais évite d’aborder les grands sujets. Le Président Coty, disais-je à un moment donné.

Mais attendons. Les vacances de la Toussaint vont bientôt arriver et notre président fourbu ira se reposer à Brégançon. Un simple conseil : qu’il ne mette pas les pieds dans l’eau, elle risque d’être froide.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
 
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:07

 

Petit à petit, l’islamisme gagne la France. Les femmes voilées, malgré l’interdiction, circulent dans nos rues. La police a beaucoup de difficulté à les en empêcher. Certains quartiers des villes sont des zones de non droit où la charia règne en maitre. Manuel Valls tente, par des mots, de s’insurger, mais rien n’y fait.

L’affaire Merah, de si triste mémoire, a montré la face émergée de l’iceberg. Des groupuscules se forment à l’étranger, dans des zones agitées du monde (Afghanistan, Pakistan, mais aussi en Tunisie et en Libye depuis les « printemps arabes »). Ces « révolutionnaires » salafistes apprennent le maniement des armes et viennent en France former des groupes tantôt dormants, tantôt actifs.

Récemment, certains ont manifesté devant l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, avec violence, utilisant des slogans antioccidentaux, antichrétiens et antijuifs. Cette situation est préoccupante car ces groupes ont gardé des liens avec les organisations salafistes et islamistes les plus radicales. La police est débordée, la justice est parfois complaisante.

Ces organisations françaises sont bien hiérarchisées. Tout d’abord, les jeunes, très jeunes, organisent le trafic de drogue et d’objets volés. Ils se jouent des forces de l’ordre et organisent eux-mêmes leur ordre islamique, instituant leurs propres lois, en dehors de la République. C’est le premier degré de l’initiation djihadiste.

Puis, ils sont endoctrinés dans des mosquées en France, voire même dans des réunions illégales. Ils y apprennent à détester l’Occident et toute autre religion que l’islam. Certains d’entre eux sont envoyés à l’étranger pour parfaire leur éducation révolutionnaire.

A ce propos, François Fillon avait envisagé de faire passer une loi au Parlement pour suivre, voire même interdire, ces enseignements ou ces entrainements à l’étranger. La gauche avait alors hurlé ! Elle est bien forcée de reprendre mot pour mot ce projet de loi !

Lorsqu’ils reviennent, ces jeunes sont auréolés de leur gloire djiadiste, de leurs méfaits contre l’Occident et organisent autour d’eux des groupuscules ultraviolents. Leur objectif est simplement d’installer la charia en France. Ils ne s’en cachent pas, ils le disent et le proclament.

Beaucoup sont prêts à réagir aux instructions de leurs frères étrangers quand un signal leur sera envoyé. Déjà, les « printemps arabes » sont, pour eux, des exemples. La démocratie a failli s’installer. Ils n’en veulent pas, ils la récusent, ils la combattent et prennent le pouvoir. Lybie, Tunisie, Egypte, Syrie bientôt : on ne compte plus les pays qui tombent les uns après les autres.

Ce qu’il y a de plus grave encore, c’est que la France est naïve, ouvrant ses bras, ses entreprises et ses banlieues aux Qataris, aux Saoudiens, aux émirs du Golfe qui sont tout sauf des enfants de cœur. Ils déversent à milliards leur argent, mais ils financent aussi les groupuscules djihadistes d’Aqmi et d’ailleurs.

Un signal donc de ces djihadistes islamistes et la France s’embrasera. Beaucoup seront étonnés de cette « spontanéité ». Nous n’aurons rien vu, rien voulu faire, aveuglés que nous sommes aujourd’hui par le droit-de-l’hommisme gauchisant. Je ne fais pas là de l’extrême droite, je remarque simplement ce qui se passe dans notre pays.

D’ailleurs, les premières victimes de ces manifestations seront les musulmans intégrés, démocrates et modérés qui vivent en France et qui sont français. On l’a vu dans l’affaire Merah. Il y a eu, de la part de ce criminel, une volonté de tuer un militaire musulman qui était allé avec ses frères d’armes combattre en Afghanistan.

Notre passivité est dangereuse. L’évolution de cette guerre qui se dessine est catastrophique et risque de déboucher sur une guerre civile en Europe. En a-t-on pris la mesure ? Je ne le crois pas.


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 16:48
De nouveau, quelques idéologues socialistes (dont ma voisine socialiste dans le 17ème arrondissement, Madame Lepetit) ont remis sur le tapis l’utilité de faire voter les étrangers en France.

Certes, il s’agissait d’une des promesses de campagne de François Hollande, mais n’en doutons pas, il s’agissait plus d’attirer les voix des Français d’origine étrangère qu’autre chose.

Je l’ai dit à plusieurs reprises, je ne suis pas favorable à ce droit. La France a une histoire très longue, des racines, et ceux qui veulent y habiter et déterminer sa politique doivent être français.

Nous vivons une époque extrêmement tendue : mondialisation, guerres civiles dans un certain nombre de pays, manifestations d’islamistes radicaux en France et on voudrait maintenant donner aux étrangers la possibilité d’orienter la politique locale, mais aussi, plus tard, la politique nationale de notre pays.

Il s’agit là d’une véritable aberration. On ne brade pas la nationalité française. Déjà, la mondialisation pose des problèmes à tous les pays du monde. L’Europe, avec Schengen, permet aux Européens de circuler très largement et facilement dans chaque pays.

Regardons ce qui se passe avec les Roms de Roumanie et de Hongrie. Ils viennent ici en France pour essayer de bénéficier de la protection sociale et médicale.

Acceptons de regarder ce qui se passe au Mali, en Libye, dans d’autres pays du monde proche : celles et ceux qui y habitent auront, à juste titre, tout intérêt à venir chez nous, s’y installer le plus longtemps possible et peut-être un jour orienter la politique de notre pays.

La nationalité française, et donc le droit de vote, doivent exister. L’assimilation, l’intégration doivent être nécessaire.

Les socialistes veulent profondément bouleverser la société française, à l’inverse de ce qui se passe dans le monde depuis quelques années. Je regrette infiniment ces dogmatismes. Ils n’ont pas compris le monde. Les nations doivent être le creuset dans lequel se développent les citoyens. Ce ne peut pas être une terre ouverte à tous vents, acceptant n’importe qui, n’importe comment, n’importe quand. Ces personnes auraient le droit de voter comme on obtient un visa !

Les socialistes n’ont pas tous les pouvoirs pour faire une réforme de cette ampleur. Il faut les 3 cinquièmes de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis, ils ne les auront pas.


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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