15.03.12 - Ouest France
15.03.12 - Presse Océan
15.03.12 - Ouest France
15.03.12 - Presse Océan
Hier, à l’occasion de l’émission Capital sur M6, François Hollande a déclaré : « Je suis député, je perçois un peu moins de 6.000 euros, je ne fais pas le détail. Et je suis également président du conseil général. Mon salaire de conseiller général est plafonné, donc ça fait un peu moins de 7.000 euros. Tout compris ».
Depuis, beaucoup d’inexactitudes ont été écrites et dites. Revenons à la réalité vérifiable par tous. Un peu de « fact checking » ne fera pas de mal.
Les données sont disponibles sur le site internet de l’Assemblée Nationale http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/fiches_synthese/fiche_17.asp
Comme député-président du conseil général de Corrèze, il touche une rémunération brute mensuelle répartie selon plusieurs postes :
indemnité parlementaire de
base 5.514,68 €
indemnité de résidence
165,44 €
indemnité de fonction non
imposable 1.420,03 €
indemnité représentative de
frais de mandat non imposable 6.412 €
indemnité de président du
conseil général réduite au titre du cumul des mandats 2.757,34 €
Sur ces 16.269,49 € de rémunération brute mensuelle, seuls 5.514,68 € sont imposables comme pour le français moyen, les autres indemnités étant non imposables, à l’exception de celle de président du Conseil général de Corrèze, qui fait l’objet d’un prélèvement à la source d’environ 160 euros par mois au titre de l’impôt sur le revenu, ce qui est peu élevé (source : formulaire de calcul du Conseil Général de Tarn-et-Garonne sur Internet http://www.cdg82.fr/fr/remuneration/elements-de-cotisations/retenue-a-la-source-des-elus/ras-2012-mensuelle.html )
A ces 16.269,49 € bruts par mois d’indemnités d’élu, il faut encore rajouter 9.138 € mensuels de crédit affecté à la rémunération de collaborateurs. C’est sur ce crédit que le député rémunère ses assistants. Par ailleurs, en tant que président de Conseil général, il dispose en plus de plusieurs collaborateurs de cabinet rémunérés par le département de la Corrèze.
Au final, la rémunération de François HOLLANDE imposable en tant que « traitements et salaires » n’est que le sommet de l’iceberg : à peine plus de 5.500 euros par mois, alors qu’il perçoit 195.233,88 € bruts annuels, soit près de 200.000 euros bruts par an, sans compter le budget spécial pour rémunérer ses collaborateurs et tous les autres avantages de fonction (collaborateurs de cabinet, voiture de fonction avec chauffeur du conseil général, billets de train 1ère classe illimités gratuit, 80 allers-retours en avion…).
Avec ses presque 200.000 euros bruts annuels (plus de 16.000 euros par mois), François HOLLANDE ne paie que 5.217 € d’impôts sur le revenu par an, en ayant un enfant à charge (source : déclarations de François HOLLANDE à L’EXPRESS), auxquels, pour être exacts, il faut rajouter environ 1.900 € de retenue à la source au titre de la rémunération du conseil général, soit un total d’environ 7.100 € d’impôts par an.
Si François Hollande travaillait dans le privé, et qu’il touchait 200.000 € bruts annuels (soit environ 150.000 € nets) en étant séparé avec un enfant majeur rattaché fiscalement (donc 1,5 parts), il paierait tous les ans 40.000 € d’impôts sur le revenu s’il n’est pas aux « frais réels ». (source calculateur d’impôts du ministère du budget http://www3.finances.gouv.fr/calcul_impot/2012/)
Moralité : faut pas s’étonner que François HOLLANDE se permette de dire "je n’aime pas les riches" et "je les taxerai à 75 %"... Il s’en fiche, il ne paie presque pas d’impôts dessus...
Article posté le lundi 12 mars 2012
latribune.fr (Source AFP)
La Bourse de Paris était en hausse mercredi matin, confirmant sa tendance haussière des derniers jours grâce à une accalmie de la crise de la dette en zone euro et aux commentaires de la Réserve fédérale américaine qui va continuer à apporter son soutien à l'économie.
A 09H15 (08H15 GMT), l'indice CAC 40 s'octroyait 0,44% à 3.565,88 points. Mardi, il avait clôturé à son plus haut niveau depuis début août.
A l'issue d'une réunion de son comité de politique monétaire, la banque centrale américaine (Fed) a indiqué qu'elle doutait encore de la viabilité de la reprise en cours et qu'elle maintenait par conséquent intact le soutien énorme qu'elle apporte à l'économie du pays.
"Nous savons maintenant à quoi la Fed va s'en tenir. Elle estime qu'il y a encore des tensions dans le système financier international, ce qui devrait l'inciter à garder son taux directeur très bas jusqu'à fin 2014", a commenté Chris Weston d'IG Markets.
L'institut monétaire a par ailleurs publié les résultats des tests de résistance imposés aux 19 plus grandes banques américaines, réussis par 15 d'entre elles dont Bank of America, Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley et manqués par quatre autres dont Citigroup.
Fortes de ces résultats, plusieurs grands établissements, parmi lesquels JPMorgan Chase et Wells Fargo, ont annoncé qu'ils allaient revaloriser la rémunération de leurs actionnaires.
"Nous ne pouvons pas dire que ces tests n'étaient pas assez rigoureux et c'est une très bonne chose d'être assurés que la plupart des établissements sont à même de survivre à un autre krach financier", s'est félicité Paul Ashworth chez Capital Economics.
L'appaisement des tensions en zone euro était aussi de nature à rassurer les intervenants.
L'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a relevé la note de la Grèce à "B-", contre "défaut partiel" précédemment, et l'a assortie d'une perspective stable, justifiant sa décision par la réussite de l'opération d'échange de dette lundi.
Athènes va toutefois devoir faire de nouveaux efforts d'ajustement budgétaire dans les deux prochaines années pour atteindre les objectifs fixés par la troïka de ses créanciers (UE, Banque centrale européenne et FMI) en échange du second plan d'aide.
Sur le front des valeurs, le secteur bancaire était porté par les solides résultats des banques américaines aux tests de résistance. Société Générale prenait 2,01% à 25,10 euros, BNP Paribas 1,78% à 38,07 euros et Crédit Agricole 1,75% à 5,0 euros.
14/03/2012, 09:35
Fabien Piliu
Le PIB a augmenté de 0,2% en janvier selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C'est la première hausse de l'activité depuis septembre.
Enfin une bonne nouvelle pour les pays de la zone euro. Selon les prévisions de l'organisation l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dévoilées ce lundi, le PIB a augmenté de 0,2% en janvier. C'est une hausse inédite depuis le mois de septembre 2011. Depuis cette date, le PIB mensuel des pays de la zone euro avait reculé trois mois d'affilée avant de stagner en décembre. En France, le PIB aurait progressé de 0,3%. Il n'aurait augmenté que de 0,1% en Allemagne.
Les Etats-Unis et le Japon en pointe
Alors que la Chine traverse toujours une phase de ralentissement, selon les indicateurs avancés publiés lundi par l'OCDE ceux-ci, conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité économique par rapport à sa tendance, signalent un retour encore plus marqué que le mois dernier des Etats-Unis et du Japon vers une dynamique de croissance, précise l'organisation. Si elle devait se prolonger, cette amélioration de la conjoncture européenne serait une excellente nouvelle pour l'économie française qui réalise les deux tiers de ses échanges avec ses voisins européens.
12/03/2012, 12:28
Madame, Monsieur,
Dans le cadre de mes réunions de travail à l’assemblée nationale, je côtoie régulièrement une personne brillante, dynamique et montante de la scène politique : Guillaume
PELTIER, secrétaire national de l’UMP en charge des enquêtes d’opinion et Directeur de La Lettre de l’opinion , magazine numérique bimensuel.
Son sens de la communication et son goût des sondages lui confèrent une capacité d’analyse appréciée des cadors de la majorité, qui, de plus en plus, sollicitent son expertise, tels le
président de la république Nicolas Sarkozy, de nombreux ministres ( Laurent Wauquiez, Thierry Mariani ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet…) et parlementaires.
Enfin, Guillaume PELTIER est chroniqueur politique aux cotés de Ruth Elkrief sur BFM TV et Olivier Galzi sur i>Télé depuis décembre 2011, où il débat chaque semaine et il sera candidat
UMP aux législatives à Tours (1ere circonscription d’Indre-et-Loire).
Chacune de nos rencontres est pour moi très enrichissante. Aussi, j’ai souhaité pouvoir vous faire partager ses réflexions et vous invite à une conférence-débat en sa présence, le :