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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 17:10

Julien BAINVEL, Conseiller municipal de Nantes, Conseiller communautaire de Nantes Métropole, Secrétaire Départemental Adjoint de l’UMP 44, est nommé Secrétaire National de l’UMP.

Il intègre ainsi l’équipe dirigeante nationale et siègera au Bureau Politique National présidé par Jean-François COPE.

Cette nomination vient saluer l’action, l’engagement et la détermination de Julien BAINVEL à Nantes et Nantes Métropole.

Il remercie Jean-François COPE et l’ensemble de la Direction Nationale pour cette marque de confiance.

Cette nomination confirme la légitimité d’un élu local de proximité. Elle renforce, s’il en était besoin, la détermination de Julien BAINVEL de construire dans l’union et le rassemblement des forces de la droite, du centre et de la société civile, un projet porteur de solutions du quotidien et d’une vision d’avenir, pour l’emporter en mars 2014.

Cette nomination vient également récompenser l’action des adhérents, militants et élus de Loire Atlantique.

Par Julien BAINVEL

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 11:43

Chers Amis,

Je me permets de vous transmettre une invitation du collectif "La Manif pour Tous 44" pour ceux qui souhaitent poursuivre le combat le 5 mai prochain.

Gatien MEUNIER, Secrétaire Départemental par intérim

PROJET DE LOI "MARIAGE POUR TOUS"

La MANIF pour TOUS de BRETAGNE, des PAYS de La LOIRE, de NORMANDIE

vous invite à

La MANIF pour TOUT le GRAND OUEST

à RENNES

Dimanche 5 mai

La MANIF pour TOUS exprime le refus du mariage de personnes de même sexe, de l’adoption pour tous, de la PMA pour tous, de la GPA et de la mise en œuvre de la théorie du gender. Nous nous opposons à toute forme d’homophobie. Nous défendons la démocratie en appelant le chef de l’Etat, le gouvernement et les parlementaires à entendre le peuple français sur ce projet de loi.

3 Régions de France, 14 départements, des millions de personnes contre le basculement de société :

Pour tous ceux qui refusent et refuseront un projet conduisant à la fabrication et à la marchandisation de l’être humain. N’ayez pas peur !

On ne lâche rien !

www.lamanifpourtous.com

LMPT Coordination Loire Atlantique (44)

#Onlacherien

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:20

Finalement, cette nouvelle ne changera pas grand-chose au quotidien des Nantais. Nommé à Matignon il y a un an, Jean-Marc Ayrault, s’il est toujours Conseiller municipal et communautaire, ne siège plus depuis un an.

Demain, cette décision ne changera pas grand-chose non plus. Qui que soit la future tête de liste de la Gauche, cette dernière sera l’héritière de Jean-Marc Ayrault. Même système, même absence de vision de l’avenir de la ville, mêmes réponses aux défis que Nantes et sa métropole doivent relever. Après 25 ans de pouvoir sans partage, celui ou celle qui prendra la suite de Jean-Marc Ayrault proposera les mêmes solutions aux problèmes d’accessibilité, de développement économique du centre ville, de crise du logement… ces réponses qui mécontentent chaque jour un peu plus les Nantais.

En réalité cette décision n’est qu’un coup médiatique et politique visant à démentir les rumeurs, incessantes, récurrentes, d’un remaniement. En décidant de ne pas se représenter Jean-Marc Ayrault veut montrer, ou essayer du moins, qu’il restera longtemps à Matignon.

N’oublions pas cependant que s’il quitte Matignon, il redeviendra automatiquement député.

Enfin, je vois dans cette décision le signe d’une inquiétude qui gagne la Gauche : la peur de perdre la ville en 2014. Le Premier ministre ne peut se permettre de perdre une élection. Alors, le plus simple pour ne pas la perdre est ne de ne pas s’y présenter.

De notre côté, nous construisons l’union, le rassemblement des forces de la droite, du centre et de la société civile pour, autour d’un projet local porteur de solutions du quotidien et d’une vision d’avenir, l’emporter.

Par Julien BAINVEL Publié dans : Ouvrez la à Nantes !

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:34

Intervention à Berlin dans le cadre de la conférence "The Future of European Defence"

Le débat sur l’Europe de la défense est aussi vieux que l’Europe.

Nous en avons beaucoup parlé au cours des quatre dernières décennies, mais dans les faits nous avançons à tout petits pas.

Durant la guerre froide, l’Europe de la défense a été bridée par l’OTAN qui est apparue à beaucoup d’européens comme la structure la plus crédible et la plus efficace.

Aujourd’hui, c’est l’idée même d’une politique de sécurité et de défense commune qui est mise en doute.

Quelles en sont les raisons ?

D’abord, il y a ce sentiment que la défense de nos territoires n’est plus une priorité vitale.

La fin de la guerre froide nous a libéré d’un conflit direct et massif. A l’évidence, la question de la vie ou de la mort de nos nations ne se pose plus de manière aussi crue.

Ensuite, nos difficultés économiques et sociales ont dominé et continuent de dominer nos agendas politiques.

Pour beaucoup de gouvernements et pour nos opinions, la défense est devenue, à tort, un objectif secondaire.

Enfin - et cela est le plus grave - c’est le principe même d’une Europe unie et puissante qui est fragilisée.

En une quinzaine d’années, l’idéal européen s’est épuisé. L’euroscepticisme a gagné du terrain, et avec lui, les populismes et les égoïsmes nationaux.

La crise financière et économique a accentué les divisions et les suspicions entre nos nations.

Comment bâtir une politique de sécurité et de défense commune digne de ce nom, si le rêve d’une Europe solidaire et forte n’est plus au cœur de notre ambition ?

L’Europe souffre moins d’un manque de potentiel militaire que d’une absence de foi et de vision politique.

Tant que nous n’aurons pas retrouvé les motifs de croire à l’idéal européen, tant que nous n’aurons pas fait naître dans les opinions le sentiment que l’Union européenne est notre chance d’avenir et notre protection, alors le projet d’une défense collective sera toujours hésitant.

C’est ici le rôle des responsables politiques qui doivent avoir le courage de convaincre leurs peuples que l’Europe est une nécessité vitale dans la mondialisation.

Quelle Europe voulons-nous ? Voilà la question décisive.

Pour moi, l’Europe n’est pas seulement un marché. N’est pas seulement une monnaie.

L’Europe a vocation à être une puissance internationale, capable de défendre son indépendance et ses intérêts propres.

Or, il n’y a pas de puissance réelle sans moyens de défense.

Le «soft power» ne résoudra pas tout !

Le monde d’aujourd’hui et de demain n’est pas plus sûr que celui d’hier.

Les interdépendances géopolitiques et économiques nous condamnent à penser notre sécurité de façon globale.

Les régions du Proche et Moyen Orient continuent d’être une poudrière.

Les printemps arabes connaissent une phase chaotique.

Le terrorisme nous menace et prend des allures de plus en plus sophistiquées.

La dissémination nucléaire est une réalité.

La montée en puissance de la Chine bouscule les équilibres asiatiques.

Bref, les menaces existent, et pour nous européens, le «parapluie américain» est de moins en moins évident.

A juste titre, les Etats Unis ne considèrent plus notre Continent comme une priorité.

La légitimité d’une politique de sécurité et de défense européenne n’est donc pas discutable.

Quelles sont les conditions pour faire plus et mieux que la situation actuelle ?

  • Première condition : il faut d’abord, je l’ai dit, une volonté politique car c’est elle qui dicte le reste.

A cet égard, comment, par exemple, ne pas regretter le fossé entre la nécessité pour toute l’Europe d’assurer la sécurité du sahel et la solitude de la France dans son action militaire au Mali ?

Qu’est-ce qui bloque ?

Ca n’est pas le constat sur la situation sahélienne car il fait, entre nous, consensus. Personne ne veut d’un sanctuaire terroriste au Mali !

Ce ne sont pas non plus les moyens militaires pour agir ni les outils qui font défaut : l’Europe compte 2 millions d’hommes et de femmes en armes et fortement équipés, le comité militaire et le comité politique et de sécurité de l'UE sont opérationnels, l’Etat-major de l’Union européenne ne demande qu’à être sollicité, les groupes tactiques existent sur le papier…

Bref, tout est prêt pour agir, sauf une chose : la volonté politique.

A tort ou à raison, les européens estiment que l’OTAN et les américains sont là pour les protéger dans leurs frontières, et que les Français, les Anglais, et quelques autres Etats, sont là pour faire le travail hors des frontières de l’Union.

Entre les deux, l’Europe n’a toujours pas vraiment choisi d’être un acteur stratégique d’envergure. C’est le nœud du problème.

  • Seconde condition : il faut définitivement mettre de côté le débat stérile entre partisans de l’OTAN et partisan de l’Europe de la défense.

Cette querelle est maintenant dépassée par le retrait progressif des Etats Unis du continent européen et par le retour complet de la France dans l’OTAN.

Il ne s’agit donc plus de concurrencer l’Alliance atlantique mais de la compléter par une capacité autonome d’action de l’Europe.

Et là, beaucoup dépend de nos amis anglais, qui ont notamment fait barrage au principe d’un quartier général militaire européen.

  • Troisième condition : il faut penser l’Europe de la défense de façon pragmatique, sur la base de coopérations renforcées car à 27, nous n’avancerons pas.

Inutile de rêver à un grand soir de la défense européenne !

Il faut travailler avec les Etats volontaires, sur la base de collaborations à géométrie variables.

Depuis les accords de Saint Malo et de Lancaster House en 2010, la France et la Grande Bretagne ont relancé leur coopération.

Et bien d’autres partenariats opérationnels existent avec nos alliés italiens, espagnols, polonais…

Mais, à mes yeux, l’Allemagne est un élément central.

J’aurais souhaité qu’à l’occasion du cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée, la France et l’Allemagne définissent, elles aussi, les voies d’une collaboration diplomatique et militaire renforcée.

Au Kosovo, en Bosnie, en Afghanistan, les armées allemandes ont démontré qu’elles pouvaient s’intégrer à une stratégie d’action.

Je connais les réserves allemandes et ses contraintes constitutionnelles, mais je crois que le temps est venu pour cette grande nation économique d’accéder au statut de grande puissance diplomatique et militaire.

Ce statut exige, en retour, que la France et le Royaume Uni associent l’Allemagne, et plus généralement l’Europe, aux décisions majeures du conseil de sécurité de l’ONU.

  • Quatrième condition : il faut mutualiser nos capacités militaires et industrielles.

L’enjeu n’est plus seulement celui de l’efficacité opérationnelle de nos forces armées ; l’enjeu est financier.

Nos opinions accepteront d’autant mieux le maintien de nos efforts budgétaires en matière de défense s’ils sont rationalisés et convergents.

L’exemple de la mise en place future d’une flotte multinationale d’A400M doit être amplifié et élargi à d’autres secteurs dont l’espace et les forces maritimes.

En partageant, voir en acquérant, ensemble le même matériel, des collaborations efficaces peuvent se réaliser de la formation à la maintenance en passant par une disponibilité accrue de capacités multi nationalisées.

L’Europe dispose d’outils juridiques permettant de rationaliser et d’harmoniser le paysage fragmenté de la coopération militaire européenne.

La coopération structurée permanente (CSP), prévue par le traité de Lisbonne, n’a pas été mobilisée pour l’instant. Mais elle offre cependant un cadre européen à la systématisation des efforts d’Etats membres volontaires.

Parallèlement à la coopération militaire, il ne pourra y avoir de capacités de défense crédibles sans le soutien d’une base industrielle et technologique de défense européenne efficace.

Le récent échec de la fusion entre EADS et BAE illustre les difficultés à aboutir à une vision industrielle commune à l’échelle de l’Union européenne.

Cet échec ne doit cependant pas fermer la porte à d’autres projets de regroupement industriel sans lesquels il n’y aura ni d’Europe de la défense, ni sursaut industriel face à un marché européen de l’armement de plus en plus déclinant et face à une concurrence internationale accrue.

Soyons lucides, l’Europe est dans une mauvaise passe.

La crise accentue notre déclin face aux nouvelles puissances du monde.

Nos peuples hésitent entre l’abattement et le populisme, entre l’égoïsme et l’effort collectif.

Le destin de l’Europe va s’écrire durant la prochaine décennie.

Soit nous nous réveillons et nous nous rassemblons, soit nous nous relâchons et nous nous divisons, et alors notre continent sera condamné au sort des vieilles civilisations qui sombrent, un verre de champagne à la main, le temps d’une dernière valse…

Voilà, Mesdames et Messieurs, les quelques réflexions que je voulais partager avec vous.

François FILLON

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 12:40

Le procureur de la République auprès du tribunal de Paris a diligenté l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les propos tenus par Henri Guaino suite à la décision de mise en examen du Président Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. Comme Henri, moi aussi j’ai été choqué par la qualification d’ «abus de faiblesse» retenue contre Nicolas Sarkozy, même si je n’aurai pas utilisé les mêmes mots que lui.

La réaction d’Henri Guaino, c’est celle d’un homme politique qui est dans le feu de l’action, et je crois injuste de le soupçonner de vouloir mettre à mal la Justice. Ce qui est répréhensible, c’est la mise en scène, dans les locaux d’un syndicat de magistrats, d’un «mur des cons». J’admets la réaction à chaud d’un élu de la République, mais je n’admets pas que ceux qui sont chargés de faire fonctionner l’institution judicaire se montrent aussi partiaux et agressifs contre des citoyens.

En ces circonstances, je tiens à dire à Henri Guaino mon soutien et mon amitié.

François FILLON

J'en profite, pour assurer de tout mon soutien Henri GUAINO, que j'apprécie énormément, et pour qui j'ai beaucoup d'estime.

Alain Gouhier

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 11:28

Jean-Claude Gaudin, Président du Groupe UMP du Sénat et François Zochetto, Président du Groupe UDI-UC et 138 de leurs collègues ont saisi le Conseil Constitutionnel sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.

Le recours s'appuie notamment sur les motifs suivants :

- Insuffisance manifeste des travaux préparatoires.

- Conflit de la loi avec les règles en vigueur du droit public international.

- La définition du mariage, principe fondamental reconnu par les lois de la République, ne peut être modifié par une loi simple.

- Les disposition relatives à la filiation adoptive violent le principe du droit au respect de la vie privée familiale, principe de la dignité de la personne et celui d'égalité de la personne, tous principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

- Les règles de dévolution du nom de famille inscrites dans la nouvelle loi sont modifiées pour tenter de trouver une solution à l'établissement d'une filiation artificielle.

Retrouvez le texte de la saisine grâce au lien suivant : link

Par André TRILLARD Publié dans : Au Sénat

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 11:08

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Nous voterons cette délibération car il nous semble important d’associer les habitants de la métropole au titre de Capitale Verte. Même si un certain nombre de questions restent posées, puisque nous ne savons pas quelles sommes sont attribuées à chaque projet. Nous savons simplement que l’enveloppe globale est en augmentation.

Mais cette délibération est l’occasion de vous interroger suite aux récentes déclarations d’élus de votre majorité. Nantes est elle réellement Capitale Verte de l’Europe ?

Depuis le début, vous nous expliquez que l’aéroport de Notre Dame des Landes n’a pas été pris en compte. Monsieur Dantec l’a rappelé à chacune de ses interventions : Nantes est Capitale Verte et l’aéroport n’entre pas en considération.

Pourtant en début de semaine, Monsieur Magnen affirmait : « l’abandon du projet d’aéroport permettra peut être à Nantes d’être réellement Capitale Verte Européenne ».

D’où notre questionnement : sommes-nous Capitale Verte européenne ? Avec les différentes interventions contradictoires de vos élus, nous ne le savons plus !

Vous le savez, nous avons toujours soutenu ce projet fondamental pour l’aménagement de notre métropole, l’attractivité du Grand Ouest et le développement économique de nos territoires.

Force est de constater qu’aujourd’hui, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a du plomb dans l’aile. Et ce par la faute et l’incapacité du 1er Ministre à soutenir, à porter et à faire avancer ce dossier.

Pour des raisons politiciennes, visant à repousser les prochaines décisions après les municipales, le 1er Ministre est en train de sacrifier l’aéroport.

A la lecture de la presse, toujours, nous apprenons cette semaine que les Exécutifs socialistes de Nantes Métropole, du Conseil Général et de la Région ont trouvé un compris sur les dessertes. Quel compris ? Aucun, chaque collectivité continue de pousser son projet de desserte. Aucun calendrier. Aucun financement.

Tout cela alors que le dernier comité syndical a été annulé sans justification. En réalité, on a ici une opération de communication sans avancée sur le fond.

Si nous voulons espérer sauver ce dossier, il faut afficher notre détermination, il faut résoudre la question de la desserte avec une solution claire, datée et financée.

Il faut également que l’Etat, que le Gouvernement, affirme clairement et définitivement sa position.

Il est grand temps de mettre fin à une zone de non-droit. Et de décider si ce projet se fera ou non.

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Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en conseil communautaire

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 10:28

 

Reuters
Voici, à la sortie du Conseil des ministres, François Hollande qui demande, après le vote de loi sur le mariage pour tous, que la France se retrouve autour de lui et qu’elle tourne la page de cet épisode navrant.

Il s’agit véritablement de l’arroseur arrosé car François Hollande, par son entêtement, a profondément divisé la France. Il est trop facile maintenant de dire aux autres : « oubliez ce qui s’est passé et mettez-vous derrière moi ! »

Se mettre derrière lui ? Pour quoi faire ? Pour cautionner sa politique économique désastreuse qui conduit la France dans le mur ? Il faudrait d’abord qu’il arrête avec les lois conflictuelles, ne serait-ce que la pseudo-loi de moralisation de la vie politique, qui n’est que de la poudre aux yeux populiste, ne serait-ce que la future loi sur la famille avec, n’en doutons pas, des amendements socialistes et écologistes sur la PMA et la GPA, ne serait-ce que sur le problème conflictuel de l’euthanasie.

En réalité, François Hollande lance un appel à sa propre Majorité, à la Gauche toute entière. Au Sénat, dernièrement, il fait voter une loi pour l’amnistie des syndicalistes qui avaient cassé leur entreprise. Voici qu’il fait marche arrière de façon piteuse, mais il a compris que la France n’aurait pas compris cette loi d’amnistie.

Voici que dans son propre gouvernement, des ministres se mettent ostensiblement et ouvertement en opposition avec d’autres ministres, et même le premier d’entre eux. La Gauche est dans une pagaille absolue. Certains s’abstiennent sur des lois, d’autres votent contre. Il s’agit d’une déliquescence terrifiante.

Alors oui, François Hollande lance un appel. Cet appel n’est pas dirigé vers les Français, mais bien vers sa propre Majorité. Comment pourrait-il demander aux citoyens de se mettre derrière quand il ne lui reste plus que 24% d’opinions favorables. Il a, ne l’oublions pas, trois quarts des Français contre lui. C’est beaucoup pour demander à ce que tout le monde le suive !


Pr. Bernard DEBRE

Ancien Ministre
Député de Paris
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 11:23

Monsieur le Président, mes chers collègues,

 

Vous nous demandez aujourd’hui de modifier la grille tarifaire des parkings à enclos et en ouvrage voté au dernier Conseil Communautaire. Vous nous demandez également de revenir sur la délibération de 2008 qui avait raccourci les horaires de nuit. Nous avons donc ici 2 modifications : sur les tarifs pour uniformiser et sur les horaires pour mettre en cohérence les horaires entre la voirie, les parkings enclos et à ouvrages.

 

Malheureusement, ces mesures sont bien insuffisantes et surtout ne feront pas oublier :

1.       l’augmentation des tarifs de plus de 30 % depuis le début du mandat,

2.       les problèmes d’accessibilité et le manque de stationnement dans le centre-ville et à proximité.

 

Le centre-ville de Nantes souffre réellement et fortement. La crise économique, la baisse du pouvoir d’achat et l’augmentation du e-commerce n’y sont pas étrangères, bien sûr.

 

Mais le grand problème du centre, c’est l’accessibilité. Et l’offre à – 50 % du parking Feydeau ne résoudra pas la question « comment on y accède ? ».

Je souhaite bon courage aux automobilistes du Sud Loire pour s’y rendre.

 

Et tout cela a des conséquences sur la fréquentation et sur le chiffre d’affaires des commerces du centre-ville. Depuis septembre 2012, le chiffre d’affaire du centre-ville ne cesse de diminuer, avec certains secteurs en très forte baisse : - 15 % en janvier pour la culture et les loisirs ; - 6 % en février pour l’équipement de la maison…

 

Il y a donc urgence à apporter de vraies réponses à ces questions. L’avenir du centre de la ville centre est un enjeu métropolitain. Il serait temps que la métropole s’en préoccupe et réagisse.


Par Julien BAINVEL Publié dans : Mes interventions en conseil communautaire

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 15:40

Demain, l’Assemblée nationale sera amenée par le gouvernement à examiner la proposition de loi, déjà votée au sénat, permettant d’amnistier ceux qui se sont rendus coupables d’exactions à l’occasion d’un conflit social. Le saccage, le vandalisme, l’intimidation seront ainsi blanchis.

Ce projet est un affront fait à tous ceux, entrepreneurs, travailleurs et syndicalistes qui respectent la loi et qui ne confondent pas le dialogue et la violence. Cette prime à la brutalité n’est pas seulement une atteinte grave au fonctionnement responsable de notre démocratie sociale, c’est aussi un mauvais coup porté à la République et à ses repères.

Ce gouvernement est-il conscient de ce qu’il fait ?

D’un côté, il excuse la violence de certains syndicalistes, de l’autre, il reste sourd aux manifestants hostiles au mariage pour tous, dont l’immense majorité défile pacifiquement. D’un côté, il cède devant l’emploi de la force dans les usines, de l’autre il appelle légitimement au calme ceux qui descendent dans la rue. D’un côté, il désacralise l’autorité de l’Etat et le respect de nos lois, de l’autre il se targue d’introduire à l’Ecole un enseignement moral et civique.

Ce projet d’amnistie est, on le sait, porté par la gauche de la gauche. Pour s’assurer de sa fidélité, le gouvernement lâche sur les principes. Comment ne pas souligner le contraste entre ce qui est offert à la partie la plus extrême de la majorité et ce qui est refusé à ces milliers de Français qui depuis des mois battent le pavé en faveur du mariage traditionnel ? Cette indulgence sélective ne peut que choquer nos concitoyens.

Ce gouvernement est faible là il devrait être ferme, et il est dur là où il devrait se montrer bienveillant. C’est la marque d’un pouvoir indécis et injuste.

 

François Fillon

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